Samedi 4ème semaine de carême
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Samedi 4ème semaine de carême
Homélie de saint Augustin Évêque
Ce que dit le Seigneur : Je suis la lumière du monde, est clair, je pense, pour ceux qui ont des yeux leur permettant d'avoir part à cette lumière ; mais ceux qui n'ont que des yeux de chair, s'étonnent que le Christ ai dit : Je suis la lumière du monde. Et peut-être n'en manque-t-il pas qui disent intérieurement : Est-ce par hasard que le Seigneur Jésus Christ serait ce soleil qui, par son lever et son coucher, produit le jour ? Car il n'a pas manqué d'hérétiques pour avoir cette opinion. Les Manichéens pensèrent que ce soleil visible aux yeux de la chair, exposé à nos regards, et qui brille publiquement pour être vu non seulement par les hommes, mais encore par les animaux, était le Seigneur Jésus Christ.
Mais la vraie foi de l'Église catholique condamne une telle invention, et reconnaît que c'est une doctrine diabolique ; non seulement elle le proclame par sa foi, mais elle s'efforce d'en convaincre tous ceux qu'elle peut, en discutant. Nous condamnons donc une erreur que la sainte Église a frappée d'anathème dès le commencement. Gardons-nous de penser que le Seigneur Jésus Christ soit ce soleil que nous voyons se lever à l'Orient et se coucher à l'Occident, qui après sa course fait place à la nuit, dont les rayons sont obscurcis par les nuages, et qui se meut localement d'un mouvement déterminé. Non, ce n'est pas cela, le Seigneur Jésus Christ. Le Seigneur Jésus Christ n'est point le soleil qui a été fait, mais celui par qui le soleil a été fait. Car toutes choses ont été faites par lui, et sans lui rien n'a été fait. (Jean 1,3)
Le Christ est donc la lumière qui a fait cette lumière. Aimons cette divine lumière, efforçons-nous de la comprendre, ayons-en soif, afin que nous puissions, sous sa conduite, arriver un jour jusqu'à elle ; et vivons en elle de telle façon que nous mourions jamais complètement. C'est en effet la lumière de laquelle une prophétie bien antérieure chantait dans le Psaume : Car auprès de toi est la fontaine de vie, et dans ta lumière nous verrons la lumière (Psaume 35,10). Remarquez ce que l'antique discours des saints hommes de Dieu avait dit précédemment de cette lumière : Tu Sauveras, Seigneur, les hommes et les animaux ; puisque tu as, ô Dieu, multiplié ta miséricorde (Psaume 35,7).
Ce que dit le Seigneur : Je suis la lumière du monde, est clair, je pense, pour ceux qui ont des yeux leur permettant d'avoir part à cette lumière ; mais ceux qui n'ont que des yeux de chair, s'étonnent que le Christ ai dit : Je suis la lumière du monde. Et peut-être n'en manque-t-il pas qui disent intérieurement : Est-ce par hasard que le Seigneur Jésus Christ serait ce soleil qui, par son lever et son coucher, produit le jour ? Car il n'a pas manqué d'hérétiques pour avoir cette opinion. Les Manichéens pensèrent que ce soleil visible aux yeux de la chair, exposé à nos regards, et qui brille publiquement pour être vu non seulement par les hommes, mais encore par les animaux, était le Seigneur Jésus Christ.
Mais la vraie foi de l'Église catholique condamne une telle invention, et reconnaît que c'est une doctrine diabolique ; non seulement elle le proclame par sa foi, mais elle s'efforce d'en convaincre tous ceux qu'elle peut, en discutant. Nous condamnons donc une erreur que la sainte Église a frappée d'anathème dès le commencement. Gardons-nous de penser que le Seigneur Jésus Christ soit ce soleil que nous voyons se lever à l'Orient et se coucher à l'Occident, qui après sa course fait place à la nuit, dont les rayons sont obscurcis par les nuages, et qui se meut localement d'un mouvement déterminé. Non, ce n'est pas cela, le Seigneur Jésus Christ. Le Seigneur Jésus Christ n'est point le soleil qui a été fait, mais celui par qui le soleil a été fait. Car toutes choses ont été faites par lui, et sans lui rien n'a été fait. (Jean 1,3)
Le Christ est donc la lumière qui a fait cette lumière. Aimons cette divine lumière, efforçons-nous de la comprendre, ayons-en soif, afin que nous puissions, sous sa conduite, arriver un jour jusqu'à elle ; et vivons en elle de telle façon que nous mourions jamais complètement. C'est en effet la lumière de laquelle une prophétie bien antérieure chantait dans le Psaume : Car auprès de toi est la fontaine de vie, et dans ta lumière nous verrons la lumière (Psaume 35,10). Remarquez ce que l'antique discours des saints hommes de Dieu avait dit précédemment de cette lumière : Tu Sauveras, Seigneur, les hommes et les animaux ; puisque tu as, ô Dieu, multiplié ta miséricorde (Psaume 35,7).
Arthur- Nombre de messages : 1614
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