Ma Maman du ciel...
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ROBERT.
Diane + R.I.P
gabrielle
Catherine
8 participants
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Ma Maman du ciel...
Voici un passage très consolant d’une méditation du Père Henry Perroy, sur les Noces de Cana :
Pourquoi n'avaient-ils plus de vin?
On peut se le demander... Car des noces présidées par Notre-Seigneur devaient avoir gardé une certaine mesure.
La raison la meilleure est la plus obvie :
Jésus avait amené cinq convives inattendus, et les amis de Jésus et de Marie ne devant pas être très fortunés, les provisions faites pour ce premier repas se trouvaient avant la fin du dîner épuisées.
Rude humiliation que celle-là pour des maîtres de maison !... Ils accepteraient qu'un plat ne pût être servi..., mais avouer à des convives la triste obligation de ne plus boire que de l'eau..., voilà qui est d'une autre acuité !...
Marie qui saisit nos peines jusque dans leurs moindres nuances, a réalisé l'effroi de ses hôtes.
Et j'éprouve une grande douceur à me dire que celle qui n'a pas compris les choses du Père comprend mes choses à moi, mes humiliations, mes tristesses et jusqu'à ces menus froissements d'amour-propre de si grande conséquence dans la vie de chaque jour. Je ne pense pas que son diadème de gloire ait changé la délicatesse de son cœur. Là-haut encore, elle sent ce qui me ferait monter le rouge au visage... Je suis certain qu'elle m'a souvent évité des peines d'amour-propre...
Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Ma Maman du ciel...
C'est exactement pour cette raison que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avait écrit : Pourquoi je t'aime , ô Marie.
Parce que la Sainte Vierge a connu la vie de tous les jours, elle est très près de nous si près qu'elle nous évite bien des peines, et lorsqu'elle ne peut les éviter, elle les adoucit tellement, que ces peines deviennent une joie. Car quel enfant ne sentirais pas son coeur s'apaiser lorsque sa Maman le prend dans ses bras et le console d'un gros chagrin...
Parce que la Sainte Vierge a connu la vie de tous les jours, elle est très près de nous si près qu'elle nous évite bien des peines, et lorsqu'elle ne peut les éviter, elle les adoucit tellement, que ces peines deviennent une joie. Car quel enfant ne sentirais pas son coeur s'apaiser lorsque sa Maman le prend dans ses bras et le console d'un gros chagrin...
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Oui, mais pour arriver à cet état d’âme, il faut beaucoup de confiance et d’amour envers Marie .
Tant que l’on n’a pas compris profondément que Marie est vraiment notre Mère, "on gaffe pis pas à peu près," surtout dans les passages sombres de notre vie.
La confiance en Marie ne nous enlève pas la souffrance lors d’une épreuve, mais Elle nous aide à passer à travers plus facilement. Sans l’amour de Marie, je serais désespérée à l'heure actuelle!
Alors, n’hésitons pas à la prendre comme compagnes de route, nous sommes certains qu’en lui donnant la main nous traverserons plus facilement l’exil et nous surmonterons plus aisément les traquenards que l’on peut rencontrer en chemin. Marie est notre Mère chérie et elle nous conduit à bon port!
Tant que l’on n’a pas compris profondément que Marie est vraiment notre Mère, "on gaffe pis pas à peu près," surtout dans les passages sombres de notre vie.
La confiance en Marie ne nous enlève pas la souffrance lors d’une épreuve, mais Elle nous aide à passer à travers plus facilement. Sans l’amour de Marie, je serais désespérée à l'heure actuelle!
Alors, n’hésitons pas à la prendre comme compagnes de route, nous sommes certains qu’en lui donnant la main nous traverserons plus facilement l’exil et nous surmonterons plus aisément les traquenards que l’on peut rencontrer en chemin. Marie est notre Mère chérie et elle nous conduit à bon port!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Catherine a écrit:Voici un passage très consolant d’une méditation du Père Henry Perroy, sur les Noces de Cana :Et j'éprouve une grande douceur à me dire que celle qui n'a pas compris les choses du Père comprend mes choses à moi, mes humiliations, mes tristesses et jusqu'à ces menus froissements d'amour-propre de si grande conséquence dans la vie de chaque jour. Je ne pense pas que son diadème de gloire ait changé la délicatesse de son cœur. Là-haut encore, elle sent ce qui me ferait monter le rouge au visage... Je suis certain qu'elle m'a souvent évité des peines d'amour-propre...
Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
gabrielle a écrit:C'est exactement pour cette raison que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avait écrit : Pourquoi je t’aime, ô Marie.
Parce que la Sainte Vierge a connu la vie de tous les jours, elle est très près de nous si près qu'elle nous évite bien des peines, et lorsqu'elle ne peut les éviter, elle les adoucit tellement, que ces peines deviennent une joie. Car quel enfant ne sentirais pas son coeur s'apaiser lorsque sa Maman le prend dans ses bras et le console d'un gros chagrin...
Diane a écrit:Oui, mais pour arriver à cet état d’âme, il faut beaucoup de confiance et d’amour envers Marie.
Tant que l’on n’a pas compris profondément que Marie est vraiment notre Mère, "on gaffe pis pas à peu près," surtout dans les passages sombres de notre vie.
La confiance en Marie ne nous enlève pas la souffrance lors d’une épreuve, mais Elle nous aide à passer à travers plus facilement. Sans l’amour de Marie, je serais désespérée à l'heure actuelle!
Alors, n’hésitons pas à la prendre comme compagnes de route, nous sommes certains qu’en lui donnant la main nous traverserons plus facilement l’exil et nous surmonterons plus aisément les traquenards que l’on peut rencontrer en chemin. Marie est notre Mère chérie et elle nous conduit à bon port!
Les commentaires du Père Perroy et vos commentaires, mes chères sœurs, parlent d’eux-mêmes !!
Jetons-nous dans ses Bras Maternels avec un amour et une confiance invincibles…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Pourquoi je t'aime, ô Marie !
Oh! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon coeur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi je baisserais les yeux!...
Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs!...
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J'ose te regarder et m'approcher de toi
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi...
Lorsqu'un ange du Ciel t'offre d'être la Mère
Du Dieu qui doit règner toute l'éternité
Je te vois préfèrer, ô Marie, quel mystère!
L'ineffable trésor de la virginité.
Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, L'Océan de l'Amour!...
Oh! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton coeur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné...
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler: Jésus, ton premier-né!...
O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse:
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi?
Aussi lorsqu'en mon coeur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi!...
Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.
Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton coeur.
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je les veux méditer, afin de l'en bénir.
Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle
Qui voile du Sauveur la divine beauté!...
Oh! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
Pour moi c'est un concert doux et mélodieux
Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux...
Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie!
Je vous vois repoussés de tous les habitants
Nul ne veut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands...
La place est pour les grands et c'est dans une étable
Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu.
O ma Mère chérie, que je te trouve aimable
Que je te trouve grande en un si pauvre lieu!...
Quand je vois L'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri!...
Que je t'aime, Marie, toi qui sur nos rivages
As fait épanouir cette Divine Fleur!....
Que je t'aime écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton coeur!...
Je t'aime te mêlant avec les autres femmes
Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas
Je t'aime présentant le Sauveur de nos âmes
Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras
D'abord en souriant j'écoute son cantique
Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.
Plongeant dans l'avenir un regard prophétique
Siméon te présente un glaive de douleurs.
O Reine des martyrs, jusqu'au soir de ta vie
Ce glaive douloureux transpercera ton coeur
Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie
Pour éviter d'un roi la jalouse fureur.
Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile
Joseph vient te prier de partir à l'instant
Et ton obéissance aussitôt se dévoile
Tu pars sans retard et sans raisonnement.
Sur la terre d'Egypte, il me semble, ô Marie
Que dans la pauvreté ton coeur reste joyeux,
Car Jésus n'est-Il pas la plus belle Patrie,
Que t'importe l'exil, tu possèdes les Cieux?...
Mais à Jérusalem, une amère tristesse
Comme un vaste océan vient inonder ton coeur
Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse
Alors c'est bien l'exil dans toute sa rigueur!...
Enfin tu l'apercois et la joie te transporte,
Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs:
"O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte? "
Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs."
Et l'Enfant Dieu répond, oh quel profond mystère !
A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras:
"Pouquoi me cherchiez-vous?... Aux oeuvres de mon Père
"Il faut que je m'emploie; ne le savez-vous pas?"
L'Evangile m'apprend que croissant en sagesse
A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis
Et mon coeur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple,
Les paroles cachées de mon Aimable Roi.
Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l'exemple
De l'âme qui Le cherche en la nuit de la foi.
Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongée dans la nuit, dans l'angoisse du coeur;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre?
Oui souffrir en aimant c'est le plus pur bonheur!...
Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre
Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi...
Il peut bien se cacher, je consens à l'attendre
Jusqu'au jour sans couchant où s'éteindra ma foi...
Je sais qu'à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
Point de ravissements, de miracles, d'extases
N'embellissent ta vie, ô Reine des Elus!...
Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C'est par la voie commune, incomparable Mère
Qu'il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.
En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton coeur des abîmes d'amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.
Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher,car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
"Qu'importe" répond-Il,"femme, à vous et à moi?"
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...
Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir
Alors, ton Divin Fils devant la foule entière
De son amour pour nous montre l'immensité
Il dit:"Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère,
"Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté?"
O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre
En écoutant Jésus, tu ne t'attriste pas
Mais tu te réjouis qu'Il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas
Oui tu te réjouis qu'Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité!...
Comment ne pas t'aimer, ô ma Mère chérie
En voyant tant d'amour et tant d'humilité?
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton coeur maternel,
Refuge des pécheurs,c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.
Marie, tu m'apparais au sommet du Calvaire
Debout près de la Croix, comme un prêtre à l'autel
Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel...
Un prophète l'a dit, ô Mère désolée,
"Il n'est pas de douleur semblable à ta douleur!"
O Reine des Martyrs, en restant exilée
Tu prodigues pour nous tout le sang de ton coeur!
La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus...
C'est le dernier détail que donne l'Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que Le Verbe Eternel
Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie
Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel?
Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor...Mère...voici le soir!...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant!...
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Oh! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon coeur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi je baisserais les yeux!...
Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs!...
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J'ose te regarder et m'approcher de toi
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi...
Lorsqu'un ange du Ciel t'offre d'être la Mère
Du Dieu qui doit règner toute l'éternité
Je te vois préfèrer, ô Marie, quel mystère!
L'ineffable trésor de la virginité.
Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, L'Océan de l'Amour!...
Oh! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton coeur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné...
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler: Jésus, ton premier-né!...
O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse:
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi?
Aussi lorsqu'en mon coeur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi!...
Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.
Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton coeur.
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je les veux méditer, afin de l'en bénir.
Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle
Qui voile du Sauveur la divine beauté!...
Oh! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
Pour moi c'est un concert doux et mélodieux
Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux...
Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie!
Je vous vois repoussés de tous les habitants
Nul ne veut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands...
La place est pour les grands et c'est dans une étable
Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu.
O ma Mère chérie, que je te trouve aimable
Que je te trouve grande en un si pauvre lieu!...
Quand je vois L'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri!...
Que je t'aime, Marie, toi qui sur nos rivages
As fait épanouir cette Divine Fleur!....
Que je t'aime écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton coeur!...
Je t'aime te mêlant avec les autres femmes
Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas
Je t'aime présentant le Sauveur de nos âmes
Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras
D'abord en souriant j'écoute son cantique
Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.
Plongeant dans l'avenir un regard prophétique
Siméon te présente un glaive de douleurs.
O Reine des martyrs, jusqu'au soir de ta vie
Ce glaive douloureux transpercera ton coeur
Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie
Pour éviter d'un roi la jalouse fureur.
Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile
Joseph vient te prier de partir à l'instant
Et ton obéissance aussitôt se dévoile
Tu pars sans retard et sans raisonnement.
Sur la terre d'Egypte, il me semble, ô Marie
Que dans la pauvreté ton coeur reste joyeux,
Car Jésus n'est-Il pas la plus belle Patrie,
Que t'importe l'exil, tu possèdes les Cieux?...
Mais à Jérusalem, une amère tristesse
Comme un vaste océan vient inonder ton coeur
Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse
Alors c'est bien l'exil dans toute sa rigueur!...
Enfin tu l'apercois et la joie te transporte,
Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs:
"O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte? "
Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs."
Et l'Enfant Dieu répond, oh quel profond mystère !
A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras:
"Pouquoi me cherchiez-vous?... Aux oeuvres de mon Père
"Il faut que je m'emploie; ne le savez-vous pas?"
L'Evangile m'apprend que croissant en sagesse
A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis
Et mon coeur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple,
Les paroles cachées de mon Aimable Roi.
Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l'exemple
De l'âme qui Le cherche en la nuit de la foi.
Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongée dans la nuit, dans l'angoisse du coeur;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre?
Oui souffrir en aimant c'est le plus pur bonheur!...
Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre
Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi...
Il peut bien se cacher, je consens à l'attendre
Jusqu'au jour sans couchant où s'éteindra ma foi...
Je sais qu'à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
Point de ravissements, de miracles, d'extases
N'embellissent ta vie, ô Reine des Elus!...
Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C'est par la voie commune, incomparable Mère
Qu'il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.
En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton coeur des abîmes d'amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.
Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher,car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
"Qu'importe" répond-Il,"femme, à vous et à moi?"
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...
Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir
Alors, ton Divin Fils devant la foule entière
De son amour pour nous montre l'immensité
Il dit:"Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère,
"Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté?"
O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre
En écoutant Jésus, tu ne t'attriste pas
Mais tu te réjouis qu'Il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas
Oui tu te réjouis qu'Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité!...
Comment ne pas t'aimer, ô ma Mère chérie
En voyant tant d'amour et tant d'humilité?
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton coeur maternel,
Refuge des pécheurs,c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.
Marie, tu m'apparais au sommet du Calvaire
Debout près de la Croix, comme un prêtre à l'autel
Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel...
Un prophète l'a dit, ô Mère désolée,
"Il n'est pas de douleur semblable à ta douleur!"
O Reine des Martyrs, en restant exilée
Tu prodigues pour nous tout le sang de ton coeur!
La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus...
C'est le dernier détail que donne l'Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que Le Verbe Eternel
Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie
Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel?
Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor...Mère...voici le soir!...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant!...
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Merci cher Roger de nous faire partager cette belle poésie de Sainte Thérèse à notre Maman du ciel !
Oh! que je t'aime ô Marie ! couronné d'étoiles, nous te saluons!
Oh! que je t'aime ô Marie ! couronné d'étoiles, nous te saluons!
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Catherine cite le père Henri Perroy qui dit :
Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
Curieux, vraiment curieux de penser que l'on pourrait comprendre un jour totalement le coeur de la Sainte Vierge !
Outre l'arrogance d'un tel défi, il ne resterait plus rien à découvrir, plus rien à rechercher à savoir de ce que Saint Louis Marie de Montfort appelle le Chef d'oeuvre de Dieu ! N'est-ce pas un mystère par excellence et un mystère n'est-ce pas une chose qu'il faut toujours rechercher à comprendre sans que nous ne puissions le comprendr parfaitement.
Si un pieux enfant l'appelle "ma maman du Ciel" c'est qu'il sait qu'elle va lui donner tout un tas de biens qu'il ne connaît pas encore mais ne connaissant pas les biens que sa maman du Ciel va lui prodiguer, il ignore encore davantage la grandeur de cette mère et le mystère de son amour. Si cet enfant est un modèle, c'est que l'enfant sait s'incliner devant le mystère, c'est qu'il sait qu'il ne sait rien de ce qu'il admire !
L'amour de Dieu est inconnaissable mais l'homme pourrait-il faire le tour du coeur de la Sainte Vierge qui désigne tout l'amour de la Vierge pour Dieu et pour les hommes, comment l'homme pourrait alors s'en assurer la parfaite connaissance ? Je m'excuse d'affirmer que je suis convaincu que c'est une chose impossible et la démarche du Père Perroy me semble très choquante. En tous cas on est à des années lumières de la doctrine mariale de Saint Louis Marie de Montfort
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Mais comment faîtes-vous donc pour lire un texte cher Gérard!? Vous devez avoir une grille de lecture bien spéciale!
Le Père Perroy ne dit pas du tout ce que vous prétendez lui faire dire, qu'il n'y aurait plus rien à apprendre de la sainte Vierge etc... cela c'est votre propre intérprétation tout à fait déplacée!
Par cette phrase:
Le Père Perroy veut simplement dire: qu'il faut une bonne fois pour toutes comprendre que la Sainte Vierge a pour nous un coeur de Maman, qu'il ne faut jamais l'oublier et s'en rappeller dans toutes les circonstances de notre vie.
Il ne prétend pas du tout comprendre tous les secrets de la sainte Vierge, non mais enfin!!!
Le Père Perroy ne dit pas du tout ce que vous prétendez lui faire dire, qu'il n'y aurait plus rien à apprendre de la sainte Vierge etc... cela c'est votre propre intérprétation tout à fait déplacée!
Par cette phrase:
Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
Le Père Perroy veut simplement dire: qu'il faut une bonne fois pour toutes comprendre que la Sainte Vierge a pour nous un coeur de Maman, qu'il ne faut jamais l'oublier et s'en rappeller dans toutes les circonstances de notre vie.
Il ne prétend pas du tout comprendre tous les secrets de la sainte Vierge, non mais enfin!!!
Dernière édition par Catherine le Mer 15 Déc 2010, 5:28 am, édité 1 fois
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Catherine a écrit:Mais comment faîtes-vous donc pour lire un texte cher Gérard!? Vous devez avoir une grille de lecture bien spéciale!
Le Père Perroy ne dit pas du tout ce que vous prétendez lui faire dire, qu'il n'y aurait plus rien à apprendere de l sainte Vierge etc... cela c'est votre propre intérprétation tout à fait déplacée!
Par cette phrase:Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
Le Père Perroy veut simplement dire: qu'il faut une bonne fois pour toutes comprendre que la Sainte Vierge a pour nous un coeur de Maman, qu'il ne faut jamais l'oublier et s'en rappeller dans toutes les circonstances de notre vie.
Il ne prétend pas du tout comprendre tous les secrets de la sainte Vierge, non mais enfin!!!
Exact !
De plus :
Ah ! qu'il serait bon de comprendre une bonne fois ce cœur de la Sainte Vierge et de dire avec autant de plénitude que le disait un enfant :
« Ma maman du ciel. »
qu'il serait : c'est du conditionnel !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Ma Maman du ciel...
Le Père Perroy aurait aimé comprendre parfaitement de Coeur de Marie...son désir est compréhensible, cependant il ne dit aucunement que cela peut se faire.
Sur la terre, la Petite Thérèse en comprenait un grand bout, c'est pour cela qu'elle pourra dire : je ne crains plus l'éclat de ta gloire...
Est-ce qu'au Ciel cela sera? La Très Sainte Vierge n'étant pas un mystère... la question reste ouverte.
Sur la terre, la Petite Thérèse en comprenait un grand bout, c'est pour cela qu'elle pourra dire : je ne crains plus l'éclat de ta gloire...
Est-ce qu'au Ciel cela sera? La Très Sainte Vierge n'étant pas un mystère... la question reste ouverte.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Ma Maman du ciel...
gabrielle a écrit:Le Père Perroy aurait aimé comprendre parfaitement de Coeur de Marie...son désir est compréhensible, cependant il ne dit aucunement que cela peut se faire.
Sur la terre, la Petite Thérèse en comprenait un grand bout, c'est pour cela qu'elle pourra dire : je ne crains plus l'éclat de ta gloire...
Est-ce qu'au Ciel cela sera? La Très Sainte Vierge n'étant pas un mystère... la question reste ouverte.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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