Les imbécilités de la secte à son début...
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Les imbécilités de la secte à son début...
Gymnastique et dévotion!
Vous ne voyez pas le rapport, moi non plus, mais nos modernos eux l'ont vue depuis belle lurette!
Si les conciliaires ont abandonné la prière ce n'est la faute de l'abbé Caffarel dans les nnées 70. Il présenta avec éloge un livre de culture physique dévotieuse, dont j'extrais avec soin, à l'intention des non-initiés, un surchoix de recettes aussi infaillibles qu'inattendues. Page 6 : « Orientons nos cœurs et nos mains vers le Dieu qui est au ciel... Attitude debout : les pieds reposent bien à plat sur le sol... La position correcte du bassin est primordiale pour l'équilibre et la stabilité, les vertèbres lombaires doivent être bien en place... Un léger mouvement de bascule du bassin est parfois nécessaire pour trouver l'exacte position. A partir des vertèbres lombaires rectifier une à une les vertèbres dorsales. » Une à une est bien dans le texte.
Evidemment saint Jean de la Croix ni sainte Thérèse ne prévoyaient ce tour d'acrobatie. Mais enfin, pour parler comme le vade-mecum , ces grands auteurs spirituels n'avaient pu, et pour cause, se former aux « techniques de la prière sous la conduite de l'abbé Caffarel ». Donc rectifiez une à une les vertèbres dorsales. Mais ce n'est qu'un modeste début. Si vous priez à genoux (attitude peu recommandée dans l'opuscule) il faut « allonger les pointes de pied, garder les genoux rapprochés l'un de l'autre ou légèrement écartés et veiller à ce qu'ils soient sur la même ligne » (p. 14). Malheureusement on ne signale pas la distance d'écartement des genoux.
En revanche, une précision suffisante nous est donnée, si d'aventure nous sommes inspirés de prier assis sur les talons : « Un coussin rond de 6 cm de diamètre environ sous le coude-pied rend la position moins pénible dans le début... Si l'attitude devient pénible (crampe, fourmillement...) changer de position, mais avec lenteur » (p. 14). Vraiment on imagine difficilement une plus suave compréhension. Du reste il est prévu « des variantes plus aisées » pour les malchanceux de la prière sur les talons ; « première variante : avec un petit tabouret » ; seconde variante : avec cube en bois .
La brochure s'intitulait Le Corps et la Prière et se vendait aux éditions du Feu nouveau, 5, rue Bayard, Paris-8" : 30 pages, 3,50 F.
Il peut sembler à première lecture que cela est un canular, ben non! Cette idiotie était bien patronné par un prêtre de la secte.
Ça c'est pour la prière vocale, passons à l'oraison... là le délire est total...
« au début de l'oraison ». « Commencez par sentir la plante des pieds reposant complètement sur le sol mais sans appuyer. Puis remontez vers la tête en constatant que sont bien relâchés les muscles des chevilles, des jambes », etc. Suit une énumération exhaustive des pièces de notre système musculaire ; on termine avec le cuir chevelu et trois points de suspension. Ces trois points de suspension au-delà du cuir chevelu sont là visiblement pour suggérer l'ineffable.
Evidemment quand vous êtes « remonté vers la tête en constatant que sont bien relâchés » tous vos muscles, y compris ceux de votre cuir chevelu, vous touchez aux confins de l'oraison la plus haute. J'ignore si la nouvelle forme d'oraison fait atteindre le Seigneur notre Dieu par la foi, l'espérance et la charité ; en tout cas elle a le mérite enviable de commencer par faire atteindre les hauteurs du cuir chevelu. Il faut un commencement à tout.
Et les "autorités" du temps trouvaient tout cela normal pas , quand on dit que cette chose est une secte, ce n'est pas pour rien.
Sérieusement, cela montre comment tout avait explosé et comment le silence a tué le simple bon sens.
Vous ne voyez pas le rapport, moi non plus, mais nos modernos eux l'ont vue depuis belle lurette!
Si les conciliaires ont abandonné la prière ce n'est la faute de l'abbé Caffarel dans les nnées 70. Il présenta avec éloge un livre de culture physique dévotieuse, dont j'extrais avec soin, à l'intention des non-initiés, un surchoix de recettes aussi infaillibles qu'inattendues. Page 6 : « Orientons nos cœurs et nos mains vers le Dieu qui est au ciel... Attitude debout : les pieds reposent bien à plat sur le sol... La position correcte du bassin est primordiale pour l'équilibre et la stabilité, les vertèbres lombaires doivent être bien en place... Un léger mouvement de bascule du bassin est parfois nécessaire pour trouver l'exacte position. A partir des vertèbres lombaires rectifier une à une les vertèbres dorsales. » Une à une est bien dans le texte.
Evidemment saint Jean de la Croix ni sainte Thérèse ne prévoyaient ce tour d'acrobatie. Mais enfin, pour parler comme le vade-mecum , ces grands auteurs spirituels n'avaient pu, et pour cause, se former aux « techniques de la prière sous la conduite de l'abbé Caffarel ». Donc rectifiez une à une les vertèbres dorsales. Mais ce n'est qu'un modeste début. Si vous priez à genoux (attitude peu recommandée dans l'opuscule) il faut « allonger les pointes de pied, garder les genoux rapprochés l'un de l'autre ou légèrement écartés et veiller à ce qu'ils soient sur la même ligne » (p. 14). Malheureusement on ne signale pas la distance d'écartement des genoux.
En revanche, une précision suffisante nous est donnée, si d'aventure nous sommes inspirés de prier assis sur les talons : « Un coussin rond de 6 cm de diamètre environ sous le coude-pied rend la position moins pénible dans le début... Si l'attitude devient pénible (crampe, fourmillement...) changer de position, mais avec lenteur » (p. 14). Vraiment on imagine difficilement une plus suave compréhension. Du reste il est prévu « des variantes plus aisées » pour les malchanceux de la prière sur les talons ; « première variante : avec un petit tabouret » ; seconde variante : avec cube en bois .
La brochure s'intitulait Le Corps et la Prière et se vendait aux éditions du Feu nouveau, 5, rue Bayard, Paris-8" : 30 pages, 3,50 F.
Il peut sembler à première lecture que cela est un canular, ben non! Cette idiotie était bien patronné par un prêtre de la secte.
Ça c'est pour la prière vocale, passons à l'oraison... là le délire est total...
« au début de l'oraison ». « Commencez par sentir la plante des pieds reposant complètement sur le sol mais sans appuyer. Puis remontez vers la tête en constatant que sont bien relâchés les muscles des chevilles, des jambes », etc. Suit une énumération exhaustive des pièces de notre système musculaire ; on termine avec le cuir chevelu et trois points de suspension. Ces trois points de suspension au-delà du cuir chevelu sont là visiblement pour suggérer l'ineffable.
Evidemment quand vous êtes « remonté vers la tête en constatant que sont bien relâchés » tous vos muscles, y compris ceux de votre cuir chevelu, vous touchez aux confins de l'oraison la plus haute. J'ignore si la nouvelle forme d'oraison fait atteindre le Seigneur notre Dieu par la foi, l'espérance et la charité ; en tout cas elle a le mérite enviable de commencer par faire atteindre les hauteurs du cuir chevelu. Il faut un commencement à tout.
Et les "autorités" du temps trouvaient tout cela normal pas , quand on dit que cette chose est une secte, ce n'est pas pour rien.
Sérieusement, cela montre comment tout avait explosé et comment le silence a tué le simple bon sens.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les imbécilités de la secte à son début...
Faut-il rire ou pleurer!!!???
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Les imbécilités de la secte à son début...
J'aurais plutôt envie de hurler... c'est pas croyable ce qui se passait dès le début.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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