mardi 4ème semaine de carême
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mardi 4ème semaine de carême
Homélie de saint Augustin Évêque
Celui qui se cachait enseignait et parlait ouvertement, et n'était point arrêté. En effet, qu'il se cachât, c'était pour l'exemple ; qu'on ne l'arrêtât point, c'était à cause de sa puissance. Mais quand il enseignait, les Juifs s'étonnaient. Tous, en vérité, s'étonnaient, je le pense, mais tous ne se convertissaient pas. Et d'où venait leur étonnement ? De ce que beaucoup savaient d'où il était né, comment il avait été élevé. Ils ne l'avaient point vu étudier les lettres ; et ils l'entendaient discuter sur la loi, en apportant des témoignages de la loi que personne ne pourrait apporter, s'il ne les avait lus, et que personne n'aurait pu lire, s'il n'avait étudié les lettres ; c'est pourquoi ils s'étonnaient. Or leur étonnement était pour le Maître l'occasion d'insinuer plus profondément la vérité.
En conséquence de leur étonnement et de leurs propos, le Seigneur a dit quelque chose de profond, digne d'être examiné et discuté très attentivement. Que répondit donc le Seigneur à ceux qui s'étonnaient qu'il connût les lettres qu'il n'avait point étudiées ? Ma doctrine, dit-il, n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. première parole profonde, car en ces quelques mots, il semble avoir prononcé des paroles contradictoires. Car il ne dit pas : Cette doctrine n'est pas mienne, mais : Ma doctrine n'est pas mienne. Si celle-ci n'est pas la tienne, comment est-elle à toi ? Si elle est la tienne, comment n'est-elle pas à toi ? Tu dis, en effet, l'un et l'autre : C'est ma doctrine , et elle n'est pas mienne.
Mais si nous examinons avec soin ce que le saint Évangéliste dit lui-même au début : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu, nous y trouvons la solution de cette difficulté. Quelle est la doctrine du Père, sinon le Verbe du Père ? Le Christ lui-même est donc la doctrine du Père, puisqu'il est le Verbe du Père. Mais le Verbe ne peut pas être celui de personne, mais de quelqu'un : aussi a-t-il dit que sa doctrine était lui-même et qu'elle n'était pas sienne, puisqu'il est le Verbe du Père. Qu'y a-t-il en effet, Seigneur, qui soit autant à toi que toi-même ? et qui a-t-il qui soit moins à toi que toi-même, si tu tiens de quelqu'un ce que tu es ?
Celui qui se cachait enseignait et parlait ouvertement, et n'était point arrêté. En effet, qu'il se cachât, c'était pour l'exemple ; qu'on ne l'arrêtât point, c'était à cause de sa puissance. Mais quand il enseignait, les Juifs s'étonnaient. Tous, en vérité, s'étonnaient, je le pense, mais tous ne se convertissaient pas. Et d'où venait leur étonnement ? De ce que beaucoup savaient d'où il était né, comment il avait été élevé. Ils ne l'avaient point vu étudier les lettres ; et ils l'entendaient discuter sur la loi, en apportant des témoignages de la loi que personne ne pourrait apporter, s'il ne les avait lus, et que personne n'aurait pu lire, s'il n'avait étudié les lettres ; c'est pourquoi ils s'étonnaient. Or leur étonnement était pour le Maître l'occasion d'insinuer plus profondément la vérité.
En conséquence de leur étonnement et de leurs propos, le Seigneur a dit quelque chose de profond, digne d'être examiné et discuté très attentivement. Que répondit donc le Seigneur à ceux qui s'étonnaient qu'il connût les lettres qu'il n'avait point étudiées ? Ma doctrine, dit-il, n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. première parole profonde, car en ces quelques mots, il semble avoir prononcé des paroles contradictoires. Car il ne dit pas : Cette doctrine n'est pas mienne, mais : Ma doctrine n'est pas mienne. Si celle-ci n'est pas la tienne, comment est-elle à toi ? Si elle est la tienne, comment n'est-elle pas à toi ? Tu dis, en effet, l'un et l'autre : C'est ma doctrine , et elle n'est pas mienne.
Mais si nous examinons avec soin ce que le saint Évangéliste dit lui-même au début : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu, nous y trouvons la solution de cette difficulté. Quelle est la doctrine du Père, sinon le Verbe du Père ? Le Christ lui-même est donc la doctrine du Père, puisqu'il est le Verbe du Père. Mais le Verbe ne peut pas être celui de personne, mais de quelqu'un : aussi a-t-il dit que sa doctrine était lui-même et qu'elle n'était pas sienne, puisqu'il est le Verbe du Père. Qu'y a-t-il en effet, Seigneur, qui soit autant à toi que toi-même ? et qui a-t-il qui soit moins à toi que toi-même, si tu tiens de quelqu'un ce que tu es ?
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: mardi 4ème semaine de carême
Tous, en vérité, s'étonnaient, je le pense, mais tous ne se convertissaient pas.
Augustin, vous avez rapporté fort à propos une belle citation et un beau commentaire de Saint Augustin. Notre-Seigneur provoque leur admiration et leur étonnement (à tous), en vue de la conversion de leur cœur... Toutefois, je vais relire vos deux dernières interrogations de Saint Augustin qui me sont un peu difficiles...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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