Le parler en langues
+2
ROBERT.
gabrielle
6 participants
Page 1 sur 1
Le parler en langues
Bonjour à tous.
Comme tout le monde le sait le mouvement charismatique dans la secte montinienne est originaire des pentecotistes américains.
Comment peut se manifester réellement ce charisme dans la Sainte Église Catholique?
Comment ce charisme s'est-il manifesté au cours des siècles?
Je sais qu'à la Pentecôte les Apôtres parlaient la langue nationale des différents hébreux, mais encore?
Parler en langues=glossolalie?
J'ai besoin d'éclaircissement sur ce point svp.
Comme tout le monde le sait le mouvement charismatique dans la secte montinienne est originaire des pentecotistes américains.
Comment peut se manifester réellement ce charisme dans la Sainte Église Catholique?
Comment ce charisme s'est-il manifesté au cours des siècles?
Je sais qu'à la Pentecôte les Apôtres parlaient la langue nationale des différents hébreux, mais encore?
Parler en langues=glossolalie?
J'ai besoin d'éclaircissement sur ce point svp.
Invité- Invité
Re: Le parler en langues
Je vais te répondre en français....
Intéressant sujet.. on va se mettre en recherche...
Intéressant sujet.. on va se mettre en recherche...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le parler en langues
Première trouvaille, dans Saint Thomas d'Aquin.
... le don des langues dans les charismes est le plus inférieur, car il se sert pas à la foi des gens
Il ne fut pas donné pour les fidèles mais pour les infidèles...
C'est un début.
... le don des langues dans les charismes est le plus inférieur, car il se sert pas à la foi des gens
Il ne fut pas donné pour les fidèles mais pour les infidèles...
C'est un début.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le parler en langues
I° L’Apôtre trace ici aux Corinthiens les règles qu’ils ont à suivre dans l’usage du don des langues. Dans ce dessein,
I. il enseigne comment il faut se servir de ce don ; II. quand il faut cesser d’en faire usage ; (verset 28) : S’il n’y a pas d’interprète, etc.
I. il dit donc : Qu’on use parmi vous du don des langues de telle manière que, (verset 27) : Soit que quelqu’un, pour si quelqu’un, possède le don des langues, c’est-à-dire rapporte des visions ou des songes, ces sortes de récits ne se fassent pas par plusieurs, afin qu’on ne perde pas ainsi le temps à discourir et qu’il n’en reste plus pour les prophéties, et qu’ainsi on engendre de la confusion ; mais (verset 27) : que deux, et, s’il y a nécessité, trois au plus, en sorte que trois suffisent ; (Deut., XVII, 6) : "[Celui qui sera puni de mort sera condamné] par la déposition de deux ou trois témoins." Remarquez que cette pratique est encore observée partiellement dans l'Eglise, car les leçons, les épîtres et les évangiles tiennent pour nous la place des langues, et, par conséquent, à la Messe, on observe la recommandation « que deux seulement », car on se borne à dire deux choses qui appartiennent au don des langues, à savoir l’épître et l’évangile. Quant aux matines, on en emploie un plus grand nombre, puisque chaque nocturne comprend trois leçons : car autrefois on disait séparément les nocturnes, selon les trois veilles de la nuit ; mais on maintenant on les dit ensemble. Or on doit observer l’ordre non seulement quant au nombre de ceux qui parlent, mais encore quant à la manière, et c’est ce que veut dire l’Apôtre (verset 27) : et qu’ils le fassent par parties, c’est-à-dire que ceux qui parlent se succèdent l’un à l’autre, en sorte qu’ils parlent l’un après l’autre ; ou : par parties, c’est-à-dire en entremêlant, à savoir que l’un rapporte une partie de la vision ou de l’instruction et l’explique, et qu’il en explique ensuite une autre, et ainsi à la suite ; mode qu’observent ordinairement ceux qui enseignent, quand ils prêchent par interprétation, à ceux dont la langue leur est inconnue. C’est ce qui fait dire à saint Paul (verset 27) : et qu’il y ait un interprète.
II. Quand l’Apôtre ajoute (verset 28) : Mais s’il n’y a pas d’interprète, etc., il explique quand il ne faut pas faire usage des langues, en disant qu’il faut parler par parties, et qu’il y ait un interprète de ce qu’on aura dit ; (verset 28) : Que s’il n’y a pas d’interprète, c’est-à-dire personne pour donner l’interprétation, que celui qui a reçu le don des langues (verset 28) : se taise dans l’église, c’est-à-dire qu’il ne parle pas, ou n’enseigne pas la multitude dans une langue inconnue, parce qu’il n’en est pas compris, mais qu’il ne parle qu’à lui-même, puisqu’il se comprend, et cela en priant en silence, ou en méditant ; (Job, X, 1) : "Je parlerai dans l’amertume de mon âme ; je dirai à Dieu, etc."
II° (verset 29) : Quant aux prophètes, que deux, etc., ici saint Paul donne aux fidèles des règles pour se conduire dans l’usage du don de prophétie. Il montre donc, premièrement, comment il faut s’en servir, et quant au nombre et quant à l’ordre ; secondement, il dit à qui il est interdit d’en faire usage (verset 34) : Que les femmes se taisent dans les églises, etc. Sur la première partie, I. il indique l’ordre à suivre dans l’usage du don de prophétie ; II. il en assigne la raison (verset 31) : Car vous pouvez tous, etc. ; III. il prévient une objection (verset 32) : Aussi bien les esprits des prophètes, etc…
I. Sur la première de ces subdivisions, 1° il détermine le nombre de ceux qui doivent se servir de ce don ; 2° il enseigne le mode ou l’ordre avec lequel on doit s’en servir (verset 30) : Et si une révélation est faite à un autre, etc.
1° Sur ce premier point, il faut se souvenir que l’usage du don de prophétie, dans le sens où saint Paul paraît le prendre, consiste à proposer des paroles d’exhortation au peuple, en expliquant les saintes Ecritures. Comme, dans la primitive Eglise, plusieurs avaient reçu ce don de Dieu, et que le nombre des fidèles n’était pas alors considérable, pour qu’il n’y ait ni confusion ni ennui, l’Apôtre veut que ce ne soient pas tous ceux qui savent expliquer les prophéties et les saintes Ecritures qui prophétisent, mais seule-ment quelques-uns désignés à l’avance. C’est ce qui lui fait dire (verset 29) : Quant aux prophètes, etc., en d’autres termes : je ne veux point que tous ceux qui s’assemblent mais deux seulement, ou, au plus trois, suivant que l’exige la nécessité, parlent, c’est-à-dire exhortent. Cette règle, d’ail- leurs, est conforme à l’Ecriture ; (Deut., XVII, 6, et Matthieu XVIII, 16) : "Suivant la déposition de deux ou trois témoins, etc." - et que les autres, c’est-à-dire ceux qui ne doivent pas parler, jugent ce qui a été dit par ceux qui parlent, à savoir si cela a été bien ou mal dit, en approuvant ce qui est bien et en faisant rétracter ce qui est mal ; (ci-dessus, II, 15) : L’homme spirituel juge de tout.
2° Il y a aussi un certain ordre à observer en faisant usage de ce don de prophétie : c’est que si l’un de ceux qui étaient assis, qui se taisaient et jugeaient, venait à connaître par révélation quelque vérité préférable à ce qui avait été révélé à celui qui parlait et exhortait le premier, alors celui qui est debout doit s’asseoir à son tour, et celui à qui a été faite cette révélation plus excellente doit se lever et exhorter. C’est ce que dit saint Paul (verset 30) : Et si une révélation est faite, c'est-à-dire par l’Esprit Saint, à un autre qui était assis, que celui qui parlait auparavant se taise et lui cède ; (Rom., XII, 10) : "Prévenez-vous par des témoignages d’honneur."
II. La raison en est que, selon cette règle, (verset 31) : vous pouvez successivement prophétiser chacun, c’est-à-dire tous, en sorte que tous, à savoir même les plus avancés, apprennent, et que tous, même ceux qui le sont moins, soient exhortés ; (Prov., I, 5) : "Le sage écoutera, etc."
III. Si quelqu’un disait : ô Apôtre, je ne puis me taire tandis qu’un autre prophétise, ni céder à celui qui est assis, du moment que j’ai pris la parole, parce que je ne puis résister à l’Esprit qui parle au-dedans de moi, suivant cette parole de Job (IV, 2) : "Qui pourrait retenir la parole une fois conçue ?" Saint Paul répond à cette objection, en disant (verset 32) : Aussi bien les esprits des prophètes, etc. ; comme s’il disait : au contraire, on peut fort bien se taire et demeurer assis, puisque les esprits des prophètes, c’est-à-dire ceux qui inspirent les prophéties (l’Apôtre se sert du pluriel à cause de la multi-tude des révélations qui leur ont été faites), sont soumis aux prophètes, non pas, il est vrai, quant à la connaissance ; car, dit saint Grégoire (liv. II des Morales, ch. X) de ce que l’Esprit de prophétie n’est pas toujours présent chez les prophètes ; on voit que la prophétie n’est pas une habitude de l’âme, comme est la science ; autrement il s’ensuivrait que l’esprit serait soumis aux prophètes même quant à la connaissance, et qu’ils pourraient en faire ou n’en pas faire usage, selon leur volonté. Mais la prophétie est comme une force, ou une pression venant de Dieu qui éclaire et touche le cœur des prophètes ; et c’est seulement alors, et quand ils sont ainsi impressionnés, qu’ils connaissent ; l’esprit ne leur est donc point soumis en ce point, et ce n’est pas dans ce sens qu’il faut entendre la parole de l’Apôtre ; mais les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, quant au faite de prendre la parole, c’est-à-dire en ce sens qu’il est en leur pouvoir de proférer ou non, quand ils le veulent, ce qui leur est révélé[9]. Ainsi donc l’excuse est nulle, parce que l’Esprit ne vous domine pas de telle sorte que vous ne puissiez vous taire.
Que cette affirmation soit vraie, l’Apôtre le prouve en disant (verset 33) : Car Dieu [est un Dieu de paix et] non de désordre, etc. Il fait ce raisonnement : Dieu n’impose jamais ce qui peut donner naissance aux rixes ou à la dissension, parce qu’il n’est pas le Dieu du désordre, mais de la paix ; or, si l’Esprit prophétique contraignait les hommes à parler, ce serait alors une cause de dissension ; car on voudrait toujours parler, ou enseigner, ou ne pas se taire quand un autre parlera, ce qui jetterait le trouble dans l’assemblée ; l’Esprit Saint ne force donc point à parler ; (I1 Cor., XIII, 11) : "Que le Dieu d’amour et de paix soit avec vous, etc." Cependant, comme les Corinthiens pouvaient objecter encore qu’ils n’agissaient pas ainsi parce que cet ordre était pour eux seulement et non pour les autres Églises, ce qui pouvait le faire regarder comme pesant, l’Apôtre ajoute qu’il enseigne ainsi non seulement parmi eux, mais encore dans toutes les Églises. C’est ce qu’il dit (verset 33) : C’est ce que j’enseigne dans toutes les Eglises des saints, c’est-à-dire touchant l’usage du don des langues et du don de prophétie ; (ci-dessus, I, 10) : Je vous conjure d’avoir tous un même langage.
Commentaire de la première épître de saint Paul aux Corinthiens XIV, 27 et ss
PAR SAINT THOMAS D’AQUIN
Docteur de l'Eglise catholique
Edition Louis Vivès, 1870,
Traduction par l'Abbé Bralé
Ce qui est frappant dans ce chapitre est cette remarque de Saint Paul..
"si donc une Église étant réuis en un seul lieu, tous parlent diverses langues, et qu'il entre des ignorants ou des infidèles, ne dironts-ils pas que vous êtes fous?
C'est exactement ce que je me dis, quand je vois des charismatiques parler leur charabia...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le parler en langues
Merci Gabrielle pour les explications. Je pensais justement aux charismatiques de la secte montinienne.
Invité- Invité
Re: Le parler en langues
Si je trouve autre chose... je le mettrai dans ce dossier.
Faut que je vous dise, j'ai ri en pensant aux charismatiques
Ils passent leur temps à parler en langues... eh bien!
Le terme ( glossolalie) a été repris en neurologie pour désigner l'ensemble des phrases agrammaticales que certains sujets parlants produisent souvent inconsciemment. Elle diffère du code-switching (alternance de langues employées au sein de la même phrase) puisqu'il s'agit d'une déconstruction totale du langage (du sémantisme et de la grammaire). C'est une forme de l'aphasie linguistique.
Faut que je vous dise, j'ai ri en pensant aux charismatiques
Ils passent leur temps à parler en langues... eh bien!
Le terme ( glossolalie) a été repris en neurologie pour désigner l'ensemble des phrases agrammaticales que certains sujets parlants produisent souvent inconsciemment. Elle diffère du code-switching (alternance de langues employées au sein de la même phrase) puisqu'il s'agit d'une déconstruction totale du langage (du sémantisme et de la grammaire). C'est une forme de l'aphasie linguistique.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le parler en langues
gabrielle a écrit:Si je trouve autre chose... je le mettrai dans ce dossier.
Faut que je vous dise, j'ai ri en pensant aux charismatiques
Ils passent leur temps à parler en langues... eh bien!
Le terme ( glossolalie) a été repris en neurologie pour désigner l'ensemble des phrases agrammaticales que certains sujets parlants produisent souvent inconsciemment. Elle diffère du code-switching (alternance de langues employées au sein de la même phrase) puisqu'il s'agit d'une déconstruction totale du langage (du sémantisme et de la grammaire). C'est une forme de l'aphasie linguistique.
Intéressante l'analogie entre les charismatiques et la neurologie...
Faudrait qu'ils se demandent si cette pathologie n'est pas dûe, du moins en partie, à leurs dérives hérétiques...
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le parler en langues
René a écrit:Bonjour à tous.
Comme tout le monde le sait le mouvement charismatique dans la secte montinienne est originaire des pentecotistes américains.
Comment peut se manifester réellement ce charisme dans la Sainte Église Catholique?
Comment ce charisme s'est-il manifesté au cours des siècles?
Je sais qu'à la Pentecôte les Apôtres parlaient la langue nationale des différents hébreux, mais encore?
Parler en langues=glossolalie?
J'ai besoin d'éclaircissement sur ce point svp.
Eh bien, apparemment, il n'y a aucune différence entre les Apôtres de J-C et les charismatiques puisque les premiers "parlaient en langue" et que les seconds "parlaient en langues"
La seule petite différence, c'est que lorsque les Apôtres parlaient en langue, la chose extra-ordinaire n'étaient pas ce qu'ils faisaient puisqu'ils parlaient SIMPLEMENT dans leur langue. La chose extra-ordinaires, c'est que les hommes de toutes races qui étaient réunis autour d'eux les comprenaient dans leur langue particulière.
Par conséquent ce sont les charismatiques qui font vraiment des choses extra-ordinaires puisqu'ils ne parlent pas dans leur langues mais dans un charabia incompréhensible à aucun homme de quelque langue qu'il soit!
Cependant, aussi extra-ordinaire que cela puisse paraître, c'est le résultat qui est décevant...puisque, contrairement aux Apôtres, personne ne peut comprendre le charabia des charismatiques !
N'oublions jamais qu'un vrai miracle ne peut pas être de Dieu s'il ne sert à rien et à personne...c'est pourquoi, même sur la demande pressante de certains, Jésus n'a pas voulu faire danser le ciel !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le parler en langues
Gérard a écrit:René a écrit:Bonjour à tous.
Comme tout le monde le sait le mouvement charismatique dans la secte montinienne est originaire des pentecotistes américains.
Comment peut se manifester réellement ce charisme dans la Sainte Église Catholique?
Comment ce charisme s'est-il manifesté au cours des siècles?
Je sais qu'à la Pentecôte les Apôtres parlaient la langue nationale des différents hébreux, mais encore?
Parler en langues=glossolalie?
J'ai besoin d'éclaircissement sur ce point svp.
Eh bien, apparemment, il n'y a aucune différence entre les Apôtres de J-C et les charismatiques puisque les premiers "parlaient en langue" et que les seconds "parlaient en langues"
La seule petite différence, c'est que lorsque les Apôtres parlaient en langue, la chose extra-ordinaire n'étaient pas ce qu'ils faisaient puisqu'ils parlaient SIMPLEMENT dans leur langue. La chose extra-ordinaires, c'est que les hommes de toutes races qui étaient réunis autour d'eux les comprenaient dans leur langue particulière.
Par conséquent ce sont les charismatiques qui font vraiment des choses extra-ordinaires puisqu'ils ne parlent pas dans leur langues mais dans un charabia incompréhensible à aucun homme de quelque langue qu'il soit!
Cependant, aussi extra-ordinaire que cela puisse paraître, c'est le résultat qui est décevant...puisque, contrairement aux Apôtres, personne ne peut comprendre le charabia des charismatiques !
N'oublions jamais qu'un vrai miracle ne peut pas être de Dieu s'il ne sert à rien et à personne...c'est pourquoi, même sur la demande pressante de certains, Jésus n'a pas voulu faire danser le ciel !
C'est vrai, ça.... bien vu!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le parler en langues
Dans le mile Gérard, très bonne explication.
Johnny- Nombre de messages : 616
Localisation : Québec
Date d'inscription : 11/10/2010
Re: Le parler en langues
Méfions du parler en langues !
Car si quelqu'un à côté de vous parle dans une langue inconnue et que vous vous trouvez à côté de lui, vous n'avez AUCUNE GARANTIE QUE LE TRADUCTEUR A BIEN TRADUIT CE QUE LE "PARLEUR EN LANGUES" DIT !
Je me trouvais dans une église conciliaire lors d'un office de vêpres. Derrière moi se trouvait un homme qui se mit à répéter sans cesse : "kaléli" en modulant chaque syllabe !
Et bien, moi qui étais juste devant lui, connaissant l'hébreu je compris immédiatement qu'il donnait l'ordre de maudire à la 2ème personne de l'impératif féminin, soit : "Maudis" !
Cela m'avait beaucoup choquée sur le moment, surtout qu'il le répétait sans cesse, et moi j'avais envie de me retourner et de l'engueuler, mais je n'ai pas osé dire quoi que ce soit, car on m'aurait sûrement fait sortir et prise pour une folle !
Entendre ce genre de mots dans la bouche d'un conciliaire "catholique" (à l'époque je croyais qu'ils étaient encore catholiques) membre d'une communauté charismatique catholique cela semble incroyable mais vrai !
Chaque fois qu'il disait ce mot, dans mon coeur et dans mon esprit je disais :"Non, non, je ne veux pas, il n'en n'est pas question" ! Ce fut un combat durant tout le temps que dura la période du "chant en langues" collectif où ils disaient des syllabes sans queue ni tête (il n'y avait que les communautaires qui chantaient de cette façon).
Il se peut que ce mot qu'il avait prononcé provienne d'une autre langue et qu'il puisse vouloir signifier autre chose qu'un terme de malédiction, mais j'en doute for, car il n'y avait à côté de lui d'hébraisant que moi, les autres étaient des français "pure souche" qui ne connaissaient pas les langues étrangères à part peut-être pour certains l'anglais !
Par conséquent, méfions nous des "traductions" et donc des traducteurs de ces "langues inspirées" qui pourraient bien faire dire le contraire de ce que le "parleur en langues" a dit réellement !
Car si quelqu'un à côté de vous parle dans une langue inconnue et que vous vous trouvez à côté de lui, vous n'avez AUCUNE GARANTIE QUE LE TRADUCTEUR A BIEN TRADUIT CE QUE LE "PARLEUR EN LANGUES" DIT !
Je me trouvais dans une église conciliaire lors d'un office de vêpres. Derrière moi se trouvait un homme qui se mit à répéter sans cesse : "kaléli" en modulant chaque syllabe !
Et bien, moi qui étais juste devant lui, connaissant l'hébreu je compris immédiatement qu'il donnait l'ordre de maudire à la 2ème personne de l'impératif féminin, soit : "Maudis" !
Cela m'avait beaucoup choquée sur le moment, surtout qu'il le répétait sans cesse, et moi j'avais envie de me retourner et de l'engueuler, mais je n'ai pas osé dire quoi que ce soit, car on m'aurait sûrement fait sortir et prise pour une folle !
Entendre ce genre de mots dans la bouche d'un conciliaire "catholique" (à l'époque je croyais qu'ils étaient encore catholiques) membre d'une communauté charismatique catholique cela semble incroyable mais vrai !
Chaque fois qu'il disait ce mot, dans mon coeur et dans mon esprit je disais :"Non, non, je ne veux pas, il n'en n'est pas question" ! Ce fut un combat durant tout le temps que dura la période du "chant en langues" collectif où ils disaient des syllabes sans queue ni tête (il n'y avait que les communautaires qui chantaient de cette façon).
Il se peut que ce mot qu'il avait prononcé provienne d'une autre langue et qu'il puisse vouloir signifier autre chose qu'un terme de malédiction, mais j'en doute for, car il n'y avait à côté de lui d'hébraisant que moi, les autres étaient des français "pure souche" qui ne connaissaient pas les langues étrangères à part peut-être pour certains l'anglais !
Par conséquent, méfions nous des "traductions" et donc des traducteurs de ces "langues inspirées" qui pourraient bien faire dire le contraire de ce que le "parleur en langues" a dit réellement !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Le parler en langues
Excellent témoignage, chère Via, se parler en langues charismatique est très
De plus, ce charisme est devenue inutile depuis bien longtemps...
De plus, ce charisme est devenue inutile depuis bien longtemps...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum