Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
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Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
La quasi-totalité de vos notes est basée sur la première que vous avez rédigée en page 1.JCMD67 a écrit:Comme promis, le texte est sur Gloria.tv:
http://www.gloria.tv/?media=102845
Je la rappelle ici : « Avant toute excommunication ou sentence juridique, c'est-à-dire que l'excommunication et la sentence juridique, étant tantôt latae sententiae ou ferendae sententiae, relèvent du droit ecclésiastique, ainsi, avant même que soit prononcée ou infligée toute sentence proprement ecclésiastique, celui qui ne croit pas est déjà jugé selon la loi divine, et par là, sa condamnation est toute prononcée.
R.P. Libermann, Commentaire sur l'evangile [sic] selon Saint Jean, p.101 : “Tandis que ceux qui ne croient pas sont déjà jugés, parce qu'ils ne croient pas au nom du Fils unique de Dieu. Il faut observer ces mots : Jam judicatus est. Ils sont chargés de péchés, qui renferment la matière de leur jugement et d'une ample condamnation. [...] Et par là même leur condamnation est toute prononcée ... ” »
Cette note se rapporte à cette phrase de saint Robert Bellarmin : « L'argument d'autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l'hérétique après deux avertissements, c'est-à-dire après qu'il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique (1). »
Or, dans cette phrase, saint Robert Bellarmin rappelle bien qu’“avant toute excommunication ou sentence juridique”, il faut que, pour que soit « évité l'hérétique », celui-ci « se soit manifesté obstiné » par les « deux avertissements » ordonnés par « Saint Paul (Tite, c. 3) » (et restés, bien sûrs, inefficaces).
C’est en ce sens, et en ce sens seulement, que saint Robert Bellarmin parle de ce que l’hérétique « se soit manifesté obstiné », cela ressort de ses paroles mêmes.
Et c’est dans ce sens également que doit être compris le R.P. Libermann quand il parle de « ceux qui ne croient pas » car, comment voir, pour nous autres, êtres humains, que quelqu’un se trompe simplement mais ne veut absolument pas abandonner la Foi ou qu’il ne croit pas volontairement, autrement que par les « deux avertissements » ordonnés par « Saint Paul (Tite, c. 3) » (et restés, bien sûrs, inefficaces) ?
Donc, tant que les « deux avertissements » ordonnés par « Saint Paul (Tite, c. 3) » (et restés, bien sûrs, inefficaces) n’ont pas été faits par l’Autorité compétente, il est impossible de dire si tel ou tel ne croit pas et est formellement hérétique !
D’où il suit que la quasi-totalité de vos notes s’effondrent comme un château de cartes…
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Ici, le "Mar 25 Mai - 19:46" (13h46 au Québec),
Et, depuis le "Mar 25 Mai - 20:02", jusque aujourd'hui, il ne cesse d'écrire : "Aujourd'hui, saint Augustin eût écrit: Montini, Wojtly, Ratzou, etc..." !
Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite ! ...
ROBERT, à propos de la "LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES" de St Augustin, a écrit:Si saint Augustin écrivait ce commentaire aujourd'hui, il remplacerait "Donatistes" par Intrus, Montiniens, etc...
Et, depuis le "Mar 25 Mai - 20:02", jusque aujourd'hui, il ne cesse d'écrire : "Aujourd'hui, saint Augustin eût écrit: Montini, Wojtly, Ratzou, etc..." !
Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite ! ...
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Vous êtes dans le schisme et, souvent, dans l'hérésie, les gars ! ...
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
JP B a écrit:Ici, le "Mar 25 Mai - 19:46" (13h46 au Québec),ROBERT, à propos de la "LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES" de St Augustin, a écrit:Si saint Augustin écrivait ce commentaire aujourd'hui, il remplacerait "Donatistes" par Intrus, Montiniens, etc...
Et, depuis le "Mar 25 Mai - 20:02", jusque aujourd'hui, il ne cesse d'écrire : "Aujourd'hui, saint Augustin eût écrit: Montini, Wojtly, Ratzou, etc..." !
Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite ! ...
Au moins un qui lit Saint Augustin!
Saint Augustin combattait les hérétiques dans son temps.
S'il vivait aujourd'hui, combattrait-il les "nouveaux" hérétiques tels que Montini, Ratzinger, etc. ?
Oh ! je sais: Montini, Ratzinger, et tutti quanti, ne sont pas formellement condamnés comme hérétiques !
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
M. Bontemps a écrit: Donc, tant que les « deux avertissements » ordonnés par « Saint Paul (Tite, c. 3) » (et restés, bien sûrs, inefficaces) n’ont pas été faits par l’Autorité compétente, il est impossible de dire si tel ou tel ne croit pas et est formellement hérétique !
Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, livre II, chap. 30 a écrit:La quatrième opinion est celle de Cajetan, selon laquelle le Pape manifestement hérétique n'est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l'Eglise. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre. Puisqu'à prime abord, il est prouvé, avec arguments d'autorité et de raison, que l'hérétique manifeste est déposé ipso facto. L'argument d'autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l'hérétique après deux avertissements, c'est-à-dire après qu'il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique. Et c'est ce que Saint Jérôme écrit, en ajoutant que tous les autres pécheurs sont exclus de l'Eglise par sentence d'excommunication, tandis que l'hérétique, de par son son propre mouvement, s'exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ. Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d'éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d'un membre qui nous est uni ?
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
JP B a écrit:Vous êtes dans le schisme et, souvent, dans l'hérésie, les gars ! ...
Non, puisque nous n'avons rien à voir avec la secte conciliaire (institution satanique qui éclipse l'Eglise de Dieu).
Par contre vous, oui, puisque pour vous elle EST (au moins matériellement) l'Eglise Catholique (et que vous ne lui estes pas uni.
Bref, votre baratin n'a pas de sens.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Louis,
Vous me surprenez, pour une fois, par votre incompréhension de la question !
Il n'y aura au que ROBERT, ici, qui aura compris comme il le montre dans sa dernière phrase.
Car il ne s'agit aucunement de nier ce que vous avez souligné en gras dans le texte de St Robert BELLARMIN, mais de comprendre que
Il n'y aura au que ROBERT, ici, qui aura compris comme il le montre dans sa dernière phrase.
Car il ne s'agit aucunement de nier ce que vous avez souligné en gras dans le texte de St Robert BELLARMIN, mais de comprendre que
- "avant toute excommunication ou sentence juridique", il est nécessaire que l'hérétique "se soit manifesté obstiné" par le refus de recevoir les "deux avertissements" ordonnés par "Saint Paul (Tite, c. 3)" ;
- ce n'est qu'après cela que l'hérétique peut être considéré tel et "que l'hérétique, de par son son propre mouvement, s'exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ" ;
- dès lors, après cela (décrit dans mon point n° 1), "le Pape manifestement hérétique" (qui ne peut être tel qu'après ce qui est décrit dans mon point n° 1) est, effectivement, déposé ipso facto, puisque de prime abord (et non pas, en français "à prime abord") "il est prouvé, avec arguments d'autorité et de raison, que l'hérétique manifeste est déposé ipso facto". En effet, "L'argument d'autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l'hérétique après deux avertissements, c'est-à-dire après qu'il se soit manifesté obstiné". Alors, mais alors seulement, oui, l'hérétique "manifesté obstiné" de cette manière, doit être évité "avant toute excommunication ou sentence juridique" ! (Car l'hérétique "manifesté obstiné" de cette manière, "de par son son propre mouvement, s'exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ" comme l'enseigne fort bien Saint Jérôme.)
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Mon "baratin n'a pas de sens" que pour les esprits obtus...
Et pourquoi mettez-vous entre parenthèses "au moins matériellement" ?
Voudriez-vous faire accroire, calomniateur hypocrite, que, pour moi, ce que vous appelez "la secte conciliaire" (dont vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe juridiquement et donc, puisqu'une secte, une Eglise, ou toute autre société n'est qu'une personne morale et non physique, vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe formellement, une personne morale n'existant formellement que juridiquement parlant), voudriez-vous faire accroire, demandé-je, calomniateur hypocrite que vous êtes, que, pour moi, ce que vous appelez "la secte conciliaire" serait formellement l'Eglise Catholique ?
Quant à votre pieux vœux de ne "rien à voir avec la secte conciliaire", de votre part qui ne jurez bientôt que par feu Mgr Lefebvre (Dieu ait son âme), cela fait sourire :
Voici en effet ce qu'il écrivait à K. W. :
Et pourquoi mettez-vous entre parenthèses "au moins matériellement" ?
Voudriez-vous faire accroire, calomniateur hypocrite, que, pour moi, ce que vous appelez "la secte conciliaire" (dont vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe juridiquement et donc, puisqu'une secte, une Eglise, ou toute autre société n'est qu'une personne morale et non physique, vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe formellement, une personne morale n'existant formellement que juridiquement parlant), voudriez-vous faire accroire, demandé-je, calomniateur hypocrite que vous êtes, que, pour moi, ce que vous appelez "la secte conciliaire" serait formellement l'Eglise Catholique ?
Quant à votre pieux vœux de ne "rien à voir avec la secte conciliaire", de votre part qui ne jurez bientôt que par feu Mgr Lefebvre (Dieu ait son âme), cela fait sourire :
Voici en effet ce qu'il écrivait à K. W. :
Niarf, niarf !
Lettre à Jean-Paul II
Séminaire International Saint Pie X, 8 mars 1980
Très Saint Père, Afin de mettre fin à des doutes qui se répandent actuellement soit à Rome, soit dans certains milieux traditionalistes d’Europe et même d’Amérique concernant mon attitude et ma pensée vis-à-vis du Pape, du Concile et de la Messe du Novus Ordo et craignant que ces doutes ne parviennent jusqu’à Votre Sainteté, je me permets d’affirmer à nouveau ce que j’ai toujours exprimé:
1) Que je n’ai aucune hésitation sur la légitimité et la validité de Votre élection et qu’en conséquence je ne puis tolérer que l’on n’adresse pas à Dieu les prières prescrites par la Sainte Eglise pour Votre Sainteté. J’ai dû déjà sévir et continue de le faire vis-à-vis de quelques séminaristes et quelques prêtres qui se sont laissés influencer par quelques ecclésiastiques étrangers à la Fraternité.
2) Que je suis pleinement d’accord avec le jugement que Votre Sainteté a porté sur le Concile Vatican II, le 6 novembre 1978 à la réunion du Sacré Collège: “que le Concile doit être compris à la lumière de toute la Sainte Tradition et sur la base du magistère constant de la Sainte Eglise”.
3) Quant à la Messe du Novus Ordo, malgré toutes les réserves qu’on doit faire à son égard, je n’ai jamais affirmé qu’elle est de soi invalide ou hérétique .
Je rendrais grâce à Dieu et à Votre Sainteté, si ces claires déclarations pouvaient hâter le libre usage de la Liturgie traditionnelle et la reconnaissance par l’Eglise de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X ainsi que de tous ceux qui, souscrivant à ces déclarations, se sont efforcés de sauver l’Eglise en perpétuant sa Tradition.
Que Votre Sainteté daigne agréer mes sentiments de profond et filial respect en Jésus et Marie.
Marcel Lefebvre ancien Archevêque de Tulle
(Jean Paul II, pour demander reconnaissance et coexistence - 8 mars 1980, cf. Itinéraires, août 1982, pp. 22-23)
JP B- Invité
Démonstrations :
"La secte conciliaire n'est pas l'Eglise Catholique", certes !
Mais..., qu'est "la secte conciliaire" ?
ARGUMENTATION proprement dite :
Il est flagrant désormais que Benoît XVI et tous ceux qui le suivent disent des hérésies ou cautionnent de façon inacceptable des hérésies.
Il s’agit ici directement d'hérésies, puisque manifestement il y a hérésies, mais sans s’arrêter sur les erreurs moins graves contre la Foi, ni sur les scandales en paroles, en actions ou/et par omissions.
Nous ne parlons bien que des seules hérésies en tant que telles.
Il ne suffit pas, pour être formellement hérétique, de proférer des hérésies : le fait de dire une hérésie n’est pas forcément toujours un péché. Certes, le fait de dire une hérésie est la matière du péché d'hérésie, mais à cette matière, il manque encore la forme (c'est la distinction acceptée par les théologiens catholiques au moins depuis saint Thomas d'Aquin, et encore davantage depuis le Concile de Trente et cela correspond à la notion bien connue de “péché matériel” et de “péché formel”) il manque encore la forme, donc, pour que ce “péché matériel” soit réellement un péché, ou “péché formel”.
La forme du péché en général réside dans la volonté.
Et la forme du péché d'hérésie en particulier réside dans la volonté actuelle d'aller contre l'autorité infaillible de Dieu. C’est ce qu’on appelle « la pertinacité ».
Cela dit, Puisque l'Église est une société visible, composée d'hommes et de femmes, obéissant à des règles conformes à l'obtention de sa fin qui est le salut des âmes, cette pertinacité doit être constatée par l'autorité visible et infaillible de l'Église (qui représente sur terre l'autorité infaillible de Dieu) pour être imposée sans erreur aux yeux de tous.
Ainsi, pour récapituler là où nous en sommes, nous dirons que :
Quelques exemples concrets feront, espérons-le, bien comprendre tout cela :
Appliquons ces règles aux modernistes, en particulier à ceux qui devraient constituer la hiérarchie de l'Église, en jouissant du pouvoir de juridiction : ceux que dans l'Église en ordre on appelle le Pape, les cardinaux, les évêques dirigeant les diocèses (et dans une moindre mesure les curés dirigeant les paroisses) :
CONCLUSION :
En conclusion, nous dirons avec l’“Istituto Mater Boni Consilii” dont nous pensons qu’aucun Prêtre ne contredira cette conclusion, ceci :
Ainsi, notamment, le terme “d'église conciliaire” que nous utilisons tous pour plus de clarté, n'a pas d'existence juridique. Il n'y a qu'une seule Église, l'Église catholique : on est dedans ou on est dehors. Mais on peut être dehors réellement et que seul Dieu le sache, tant en semblant être dedans aux yeux des lois de la société visible qu'est l'Église.
Un autre exemple, espérons-le, le fera comprendre :
Quel est la situation devant Dieu et devant l'Église de deux époux ayant échangé les consentements à l'Église sans vouloir en réalité se marier mais l'ayant caché au prêtre ?
Devant Dieu ils sont adultères, scandaleux et méritent l'enfer ; devant l'Église ils sont de bons époux qui font leur devoir et gagnent des mérites et sont un exemple pour les autres !
Il faudra attendre que l'Église soit informée de leur mensonge sacrilège et les déclare non-mariés pour que cela soit imposable à tous.
Nota Bene 1 : Le fait que le scandale des modernistes dure depuis 50 ans et soit on-ne-peut-plus public n'y change rien : les théologiens enseignent clairement que la pertinacité n'a rien à voir avec la durée ou avec l'évidence pour les autres de l'erreur du coupable. La pertinacité est dans la volonté du coupable, pas dans celle de ceux qui le jugent.
Nota Bene 2 : Pour constater leur pertinacité, même sans l'autorité de l'Église, il pourrait suffire que Paul VI, Benoît XVI and Co disent publiquement qu'ils sont hérétiques pertinaces ou qu'ils sont en-dehors de l'Église (qu’ils ne font plus partie de l'Église Catholique, qu’ils rejettent celle-ci, etc., qu’ils fassent, en un mot, toute espèce de déclaration aussi catégorique que celles-ci)… mais ils ne l'ont jamais dit justement, bien au contraire hélas !
Nota Bene 3 : Terminons par cette anecdote éloquente qui est arrivée il y a deux ans à un Prêtre de l’“Istituto Mater Boni Consilii”.
Une fidèle d’une chapelle desservie par ce Prêtre lui dit un jour en parlant de la Thèse de Cassiciacum : « Monsieur l'abbé, vous dites des hérésies ! Donc vous êtes hérétiques, donc vous n'êtes plus dans l'Église catholique ! »
La même personne est venue lui dire deux semaines plus tard, alors qu’il n'avait rien changé à ses positions (nous tenons l’histoire de l’abbé en question lui-même et plusieurs peuvent en témoigner…) : « Monsieur l'abbé, j'ai changé d'avis et je crois maintenant que vous êtes dans l'Église catholique. »
« Ce genre d'affirmation hallucinante [expose notre abbé après cette mésaventure] est monnaie courante parmi les sédévacantistes et cette anecdote fait encore davantage comprendre combien il est illusoire de penser que des personnes privées dans l'Église puissent décider qui est dans l'Église ou qui n’y est pas. Cela vaut même pour des prêtres ou des évêques : on ne peut parler au nom de l'Église, canoniquement parlant, que si l'on est revêtu du pouvoir ordinaire de juridiction, c'est à dire du pouvoir devant le Christ de paître en son nom une partie de son troupeau.
« Or, la juridiction ordinaire venant du Pape et uniquement du Pape, puisque nous sommes privés d'autorité pontificale et puisque tous ceux qui avaient juridiction l'ont formellement perdu en suivant Jean XXIII, Paul VI, etc. Benoît XVI dans leurs erreurs publiques, il n'y a plus sur terre à l'heure actuelle de pouvoir formel ordinaire de juridiction.
« C'est là tout notre malheur. »
Nota Bene 4 : Remarquons bien d'ailleurs que la Thèse de Cassiciacum ne parle que du pouvoir de juridiction.
De ce point de vue, en effet, ces modernistes forment une hiérarchie matérielle, canoniquement toujours membre hélas de l'Église, mais qui peut permettre heureusement que les choses repartent de l'intérieur de l'Église quant au pouvoir de juridiction (pour garantir que c'est canoniquement la même Église qui reparte). En revanche, ce sont les seuls traditionalistes qui auront gardé les Sacrements purs de toute référence aux modernistes au pouvoir, et non pas les modernistes, qui assureront la continuité (ou succession apostolique) quant au pouvoir d'ordre comme, du reste, pour le témoignage de la foi.
Nous avons là la raison qui a fait écrire cette phrase dans la note n° 5 (col. 2) en page 10 du dernier numéro (N° 63) de la revue Sodalitium :
Discussion :
Il faut toutefois remarquer que, à ce qui précède, il peut être fait deux objections :
Cela dit, « Une des conséquences déplorables […] de la crise d’autorité actuelle (dans l’Église catholique, et aussi en dehors d’elle) est la dispersion du troupeau dont le pasteur a été frappé, ce pour quoi chaque brebis du troupeau s’érige en maître dans l’Église de Dieu, sans même en avoir reçu la mission, l’autorité et souvent la capacité. Comme aux temps de la réforme luthérienne, le dernier ignorant disserte sur les dogmes dont il ignore tout, interprète l’Écriture, se fait théologien, veut enseigner au prêtre la liturgie, ne croit pas à l’infaillibilité du Pape, mais à la sienne propre… » (Abbé Francesco RICOSSA, dernier Sodalitium (N° 63) pp. 36-37. – Souligné par nos soins.)
_______________________________________________
Toute la présente disputatio est fort bien résumée dans le N° 49 de la revue (téléchargeable par ce lien : – cliquer sur le N° 49), « Objections à la seconde partie de la Thèse - VI. Le Canon 188 § 4 dit que celui qui publiquement s’est détaché de la Foi catholique renonce tacitement à son office. Or les “papes conciliaires” se sont détachés publiquement de la foi catholique. Donc ils ont renoncé tacitement à leur office. Donc ils ne sont papes ni formellement ni matériellement », pages 34, col. 2, à 36, col.1 en haut, de la remarquable manière suivante :
Mais..., qu'est "la secte conciliaire" ?
ARGUMENTATION proprement dite :
Il est flagrant désormais que Benoît XVI et tous ceux qui le suivent disent des hérésies ou cautionnent de façon inacceptable des hérésies.
Il s’agit ici directement d'hérésies, puisque manifestement il y a hérésies, mais sans s’arrêter sur les erreurs moins graves contre la Foi, ni sur les scandales en paroles, en actions ou/et par omissions.
Nous ne parlons bien que des seules hérésies en tant que telles.
Il ne suffit pas, pour être formellement hérétique, de proférer des hérésies : le fait de dire une hérésie n’est pas forcément toujours un péché. Certes, le fait de dire une hérésie est la matière du péché d'hérésie, mais à cette matière, il manque encore la forme (c'est la distinction acceptée par les théologiens catholiques au moins depuis saint Thomas d'Aquin, et encore davantage depuis le Concile de Trente et cela correspond à la notion bien connue de “péché matériel” et de “péché formel”) il manque encore la forme, donc, pour que ce “péché matériel” soit réellement un péché, ou “péché formel”.
La forme du péché en général réside dans la volonté.
Et la forme du péché d'hérésie en particulier réside dans la volonté actuelle d'aller contre l'autorité infaillible de Dieu. C’est ce qu’on appelle « la pertinacité ».
Cela dit, Puisque l'Église est une société visible, composée d'hommes et de femmes, obéissant à des règles conformes à l'obtention de sa fin qui est le salut des âmes, cette pertinacité doit être constatée par l'autorité visible et infaillible de l'Église (qui représente sur terre l'autorité infaillible de Dieu) pour être imposée sans erreur aux yeux de tous.
Ainsi, pour récapituler là où nous en sommes, nous dirons que :
- une chose est de dire des hérésies ;
- une autre d'être hérétique formel devant Dieu ;
- une autre encore d'être canoniquement hérétique formel devant l'Église.
Quelques exemples concrets feront, espérons-le, bien comprendre tout cela :
- Ainsi, en faisant par exemple le catéchisme à des enfants, si nous leur enseignons par mégarde une hérésie, cela ne fait pas pour autant de nous des hérétiques, et heureusement !
- Cependant, si nous maintenons notre position en ayant bien réfléchi, longuement, aux conséquences, en ayant pleinement conscience du fait que notre position est contraire à la foi, etc., alors, il pourra se trouver un moment où nous commettrons réellement le péché formel d'hérésie en allant CONSCIEMMENT contre l'autorité infaillible de Dieu.
- Et pourtant, jusque là, notre péché reste caché !
Mais si, maintenant, nous commençons à le dire autour de nous, les gens vont être scandalisés et vont se demander si nous sommes formellement hérétiques ! Or, le moyen ordinaire pour eux sera de suivre le jugement de l'autorité de l'Église.
C’est pourquoi si nous maintenons notre avis contre une autorité représentant canoniquement l'Église et exigeant de nous rétractation, alors nous devenons hérétique formel public !
Plus personne n'est alors en droit de douter de notre pertinacité.
Appliquons ces règles aux modernistes, en particulier à ceux qui devraient constituer la hiérarchie de l'Église, en jouissant du pouvoir de juridiction : ceux que dans l'Église en ordre on appelle le Pape, les cardinaux, les évêques dirigeant les diocèses (et dans une moindre mesure les curés dirigeant les paroisses) :
- Disent-ils des hérésies ?
Oui ! - Sont-ils hérétiques devant Dieu ?
C'est très possible, voire probable. Nous pouvons avoir notre opinion là-dessus (et encore, avec prudence…) mais même si nous en sommes convaincus nous n'avons aucun moyen de l'imposer aux autres membres de l'Église, parce que nous n'avons aucun pouvoir de juridiction, c'est à dire aucun pouvoir de parler canoniquement au nom de l'Église. - L'Église a-t-elle constaté leur pertinacité par des monitions faites par des personnes autorisés (c'est à dire ayant juridiction) ?
HELAS NON ! et c'est justement le tragique de la situation ; c'est justement ce qui nous manque pour les déclarer canoniquement hérétiques et les remplacer par d'autres personnes, notamment en élisant un Pape.
Le tragique de la situation n'est pas tant que nous n'ayons plus de Pape mais que tous les évêques ayant juridiction dans le monde aient suivi [/i]» quelqu’un qui n’était pas formellement Pape. C’est cela, précisément, qui est incroyable. Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer auraient pu faire des monitions à Paul VI… Mais ils ne l'ont pas fait.
CONCLUSION :
En conclusion, nous dirons avec l’“Istituto Mater Boni Consilii” dont nous pensons qu’aucun Prêtre ne contredira cette conclusion, ceci :
- Nous sommes obligés
- de considérer que Paul VI et ses successeurs disent des hérésies ;
- de considérer également qu’ils sont très probablement hérétiques formels devant Dieu ;
Mais, - Nous sommes également obligés de considérer qu'il manque une décision de l'Église faisant autorité pour affirmer qu'ils sont canoniquement hérétiques formels.
- En l'absence, donc, d'une telle prise de position canonique publique, personne n'est en droit, aux yeux de droit canon c'est à dire du droit de l'Église catholique, d'affirmer qu'ils sont en-dehors de l'Église catholique.
En conséquence, bien que scandaleux et à combattre, ils font canoniquement partie de l'Église catholique tout comme chacun de nous (bien qu'il soit probable qu'ils sont formellement en-dehors à cause de leur hérésie formelle, mais, de cela, Dieu seul le sait)
Ainsi, notamment, le terme “d'église conciliaire” que nous utilisons tous pour plus de clarté, n'a pas d'existence juridique. Il n'y a qu'une seule Église, l'Église catholique : on est dedans ou on est dehors. Mais on peut être dehors réellement et que seul Dieu le sache, tant en semblant être dedans aux yeux des lois de la société visible qu'est l'Église.
Un autre exemple, espérons-le, le fera comprendre :
Quel est la situation devant Dieu et devant l'Église de deux époux ayant échangé les consentements à l'Église sans vouloir en réalité se marier mais l'ayant caché au prêtre ?
Devant Dieu ils sont adultères, scandaleux et méritent l'enfer ; devant l'Église ils sont de bons époux qui font leur devoir et gagnent des mérites et sont un exemple pour les autres !
Il faudra attendre que l'Église soit informée de leur mensonge sacrilège et les déclare non-mariés pour que cela soit imposable à tous.
Nota Bene 1 : Le fait que le scandale des modernistes dure depuis 50 ans et soit on-ne-peut-plus public n'y change rien : les théologiens enseignent clairement que la pertinacité n'a rien à voir avec la durée ou avec l'évidence pour les autres de l'erreur du coupable. La pertinacité est dans la volonté du coupable, pas dans celle de ceux qui le jugent.
Nota Bene 2 : Pour constater leur pertinacité, même sans l'autorité de l'Église, il pourrait suffire que Paul VI, Benoît XVI and Co disent publiquement qu'ils sont hérétiques pertinaces ou qu'ils sont en-dehors de l'Église (qu’ils ne font plus partie de l'Église Catholique, qu’ils rejettent celle-ci, etc., qu’ils fassent, en un mot, toute espèce de déclaration aussi catégorique que celles-ci)… mais ils ne l'ont jamais dit justement, bien au contraire hélas !
Nota Bene 3 : Terminons par cette anecdote éloquente qui est arrivée il y a deux ans à un Prêtre de l’“Istituto Mater Boni Consilii”.
Une fidèle d’une chapelle desservie par ce Prêtre lui dit un jour en parlant de la Thèse de Cassiciacum : « Monsieur l'abbé, vous dites des hérésies ! Donc vous êtes hérétiques, donc vous n'êtes plus dans l'Église catholique ! »
La même personne est venue lui dire deux semaines plus tard, alors qu’il n'avait rien changé à ses positions (nous tenons l’histoire de l’abbé en question lui-même et plusieurs peuvent en témoigner…) : « Monsieur l'abbé, j'ai changé d'avis et je crois maintenant que vous êtes dans l'Église catholique. »
« Ce genre d'affirmation hallucinante [expose notre abbé après cette mésaventure] est monnaie courante parmi les sédévacantistes et cette anecdote fait encore davantage comprendre combien il est illusoire de penser que des personnes privées dans l'Église puissent décider qui est dans l'Église ou qui n’y est pas. Cela vaut même pour des prêtres ou des évêques : on ne peut parler au nom de l'Église, canoniquement parlant, que si l'on est revêtu du pouvoir ordinaire de juridiction, c'est à dire du pouvoir devant le Christ de paître en son nom une partie de son troupeau.
« Or, la juridiction ordinaire venant du Pape et uniquement du Pape, puisque nous sommes privés d'autorité pontificale et puisque tous ceux qui avaient juridiction l'ont formellement perdu en suivant Jean XXIII, Paul VI, etc. Benoît XVI dans leurs erreurs publiques, il n'y a plus sur terre à l'heure actuelle de pouvoir formel ordinaire de juridiction.
« C'est là tout notre malheur. »
Nota Bene 4 : Remarquons bien d'ailleurs que la Thèse de Cassiciacum ne parle que du pouvoir de juridiction.
De ce point de vue, en effet, ces modernistes forment une hiérarchie matérielle, canoniquement toujours membre hélas de l'Église, mais qui peut permettre heureusement que les choses repartent de l'intérieur de l'Église quant au pouvoir de juridiction (pour garantir que c'est canoniquement la même Église qui reparte). En revanche, ce sont les seuls traditionalistes qui auront gardé les Sacrements purs de toute référence aux modernistes au pouvoir, et non pas les modernistes, qui assureront la continuité (ou succession apostolique) quant au pouvoir d'ordre comme, du reste, pour le témoignage de la foi.
Nous avons là la raison qui a fait écrire cette phrase dans la note n° 5 (col. 2) en page 10 du dernier numéro (N° 63) de la revue Sodalitium :
M. l’abbé Francesco R[size=9]ICOSSA[/size] a écrit:[…] Le fait est que, du moins juridiquement, l’Église conciliaire [ou “la secte conciliaire”] n’existe pas, et les modernistes qui occupent [materialiter] les Sièges épiscopaux, y compris le Premier Siège, se trouvent encore, du moins juridiquement et au for externe, « dans le sein même et au cœur de l’Église » selon la célèbre expression de l’encyclique Pascendi. […]
Discussion :
Il faut toutefois remarquer que, à ce qui précède, il peut être fait deux objections :
- Au for externe et public, il peut arriver que l'on puisse présumer la pertinacité du sujet incriminé, sans avoir besoin de monitions.
Ainsi, si Josef RATZINGER demain venait à affirmer publiquement que le pape n’est jamais infaillible ou bien que la T.S. Vierge Marie n’a pas été préservée du péché originel ou encore que son âme ne soit pas montée avec son corps immaculé au ciel, bien franchement, nous n’aurions pas besoin des monitions pour affirmer que nous avons affaire à un hérétique public et manifeste, qui a cessé d’appartenir extérieurement à l’Église, et qu’en conséquence il ne saurait être la matière (analogiquement parlant) désignée au Souverain Pontificat.
Mais le fait est que nous n’en sommes pas là (contrairement du reste à ce qu'affirment les plus durs que les durs de durs). Pourquoi ? Parce que Josef RATZINGER ne profère pas publiquement des hérésies au sens “canonique” du mot, c’est-à-dire des propositions directement et explicitement contraires à des définitions du Magistère infaillible de l’Église (surtout si ces propositions sont déjà condamnées telles quelles par ledit Magistère comme directement contraires à la Divine Révélation). - Comment donc, si l’on ne peut pas faire état de l’hérésie publique et manifeste de Josef RATZINGER (au sens de l’hérésie-péché), peut-on cependant faire état de ce que le même Josef RATZINGER n’est pas pape, du moins formaliter ?
En réalité cette objection, sous forme de question, ne tient pas :
Le fait que Josef RATZINGER ne soit pas formellement pape est constatable par tout membre de l’Église Catholique, même si celle-ci n’a pas encore hiérarchiquement pris acte de la chose (en ce sens également Josef RATZINGER est toujours l’occupant légal – mais non formel – du Siège Apostolique). La chose est constatable, parce qu’il maintient, prétendument en tant que l'Autorité, ce que l'Autorité Apostolique divinement assistée ne peut ni promulguer ni maintenir, savoir : Vatican II (liberté religieuse, œcuménisme, collégialité, etc.) et ladite “nouvelle messe”, et lesdits “nouveaux rites” qui l’accompagnent.
Il est donc constatable, et de fait constaté par une petite partie du troupeau, que Josef RATZINGER n’est pas formellement pape.
Mais malheureusement la chose n'est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection : les cardinaux et (extraordinairement) les évêques.
Pour ce qui est de l’hérésie-péché au for externe et public de Josef RATZINGER il en va tout autrement. Non seulement elle n’est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection, mais dans l’état actuel des choses elle n’est pas réellement constatable par les membres de l’Eglise enseignée. En effet, pour ce faire il faudrait, de la part du sujet incriminé, une hérésie au sens “canonique” du terme. Cf. le 1° ci-dessus.
Cela dit, « Une des conséquences déplorables […] de la crise d’autorité actuelle (dans l’Église catholique, et aussi en dehors d’elle) est la dispersion du troupeau dont le pasteur a été frappé, ce pour quoi chaque brebis du troupeau s’érige en maître dans l’Église de Dieu, sans même en avoir reçu la mission, l’autorité et souvent la capacité. Comme aux temps de la réforme luthérienne, le dernier ignorant disserte sur les dogmes dont il ignore tout, interprète l’Écriture, se fait théologien, veut enseigner au prêtre la liturgie, ne croit pas à l’infaillibilité du Pape, mais à la sienne propre… » (Abbé Francesco RICOSSA, dernier Sodalitium (N° 63) pp. 36-37. – Souligné par nos soins.)
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Toute la présente disputatio est fort bien résumée dans le N° 49 de la revue (téléchargeable par ce lien : – cliquer sur le N° 49), « Objections à la seconde partie de la Thèse - VI. Le Canon 188 § 4 dit que celui qui publiquement s’est détaché de la Foi catholique renonce tacitement à son office. Or les “papes conciliaires” se sont détachés publiquement de la foi catholique. Donc ils ont renoncé tacitement à leur office. Donc ils ne sont papes ni formellement ni matériellement », pages 34, col. 2, à 36, col.1 en haut, de la remarquable manière suivante :
(Abbé Donald J. SANBORN, op. cit., ib. – Id. – Les retours à la ligne pour la numérotation de l’argumentation sont le fait de JP B.)
Objections à la seconde partie de la Thèse
VI. Le Canon 188 § 4 dit que celui qui publiquement s’est détaché de la Foi catholique renonce tacitement à son office. Or les “papes conciliaires” se sont détachés publiquement de la foi catholique. Donc ils ont renoncé tacitement à leur office. Donc ils ne sont papes ni formellement ni matériellement.
Réponse : Je distingue la majeure: le Canon 188 § 4 dit que celui qui publiquement s’est détaché de la Foi catholique renonce tacitement à son office, si son imputabilité est publique, je concède; cependant si elle est occulte je nie. La raison en est que la défection de la Foi doit être constatée légalement, ce qui arrive ou par une déclaration ou par notoriété. Mais la notoriété exige que non seulement le fait du délit soit connu publiquement, mais que le soit aussi son imputabilité (Canon 2197). Or, dans le cas de défection de la Foi catholique ou par hérésie ou par schisme, il est nécessaire pour qu’elle soit imputable que la défection soit pertinace. Autrement la loi deviendrait absurde: n’importe quel prêtre qui par inadvertance dans une homélie exprimerait une hérésie serait coupable d’hérésie notoire, avec toutes les peines connexes et renoncerait tacitement à son office. Or la défection de la Foi catholique de la part des “papes conciliaires”, bien qu’elle soit publique par rapport au fait, n’est pas publique par rapport à l'imputabilité. Donc il n’y a pas de renonciation tacite. Ce qui est publique, c’est l’intention de ces “papes” de promulguer les erreurs condamnées par le magistère ecclésiastique et une praxis sacramentelle qui est hérétique et blasphématoire. Etant donné que la situation est celle-ci, on doit conclure que nécessairement ils ne possèdent pas l’autorité apostolique, ni plus ni moins. Ni plus, puisque seule l’autorité compétente peut vérifier et déclarer légalement la réalité de leur défection de la Foi catholique; ni moins, puisqu’il est impossible que l’autorité apostolique, à cause de l’infaillibilité et de l’indéfectibilité de l’Eglise, promulguent des erreurs qui ont été condamnées par le magistère ecclésiastique, et une praxis sacramentelle qui est hérétique et blasphématoire.
Instance : Mais le Canon 188 dit que la renonciation ne requiert pas de déclaration.
Réponse : Elle ne requiert pas de déclaration de vacance de l’office, si la défection imputable est notoire ou déclarée par la loi, je concède; si la défection n’est pas notoirement imputable ou déclarée, je nie. En d’autres termes, il est nécessaire que la défection publique de la Foi catholique ait une certaine reconnaissance juridique ou par notoriété de l’imputabilité ou par déclaration légale.
Instance : Mais l’imputabilité de la défection de ces “papes” est notoire.
Réponse : je nie. Pour que l’imputabilité soit notoire, il est nécessaire que
1) celui qui a exprimé l’hérésie reconnaisse publiquement professer une doctrine contraire au magistère de l’Eglise, comme fit Luther; ou bien que
2) après avoir été admonesté par l’autorité ecclésiastique il refuse publiquement ladite autorité.
Or chez les “papes conciliaires” ni l’une ni l’autre de ces conditions ne sont satisfaites. Donc l’imputabilité de la défection n’est pas notoire.
Instance : Mais le Canon 2200 présume l’imputabilité si le fait du délit a été prouvé.
Réponse : je distingue: il présume l’imputabilité, quand il y a eu violation extérieure de la loi, je concède; il présume l’imputabilité quand il n’y a pas eu violation extérieure de la loi, je nie. Dans le cas de défection de la Foi catholique, la violation de la loi sous-entend la pertinacité, si celle-ci manque, la loi n'est pas violée. Donc, où la pertinacité n’est ni notoire ni déclarée par la loi, on ne peut appliquer le Canon 2200. Je pense cependant qu’il n’y a pas une vraie contradiction entre ceux qui soutiennent le Canon 188 et les partisans de la Thèse: tous s’accordent sur le fait que Jean-Paul II (*) ne possède pas l’office de la papauté puisque posséder l’office est la même chose que jouir de l’autorité ou juridiction. La Thèse enseigne que Jean-Paul II maintient le droit à la papauté (jus in papatu) c’est-à-dire maintient une désignation légale à la papauté. Or la désignation à l’office n’est pas possession de l’office. Donc il n’y a pas incompatibilité entre les deux argumentations. Toutefois, que fassent attention les partisans du Canon 188 puisque logiquement leur argumentation implique que
1) Jean-Paul II a été élu légalement à la papauté;
2) qu’au moins pour une période il a eu la possession de la papauté légitimement et avec plénitude [!], puisque personne ne peut renoncer à un office s’il ne l’a pas eu avant;
3) que Jean-Paul II en tant que plein possesseur de la papauté est au-dessus du droit canonique et par conséquent ce Canon ne peut lui être appliqué.
La Thèse en vérité va au-delà du droit canonique et repose sur des notions philosophiques de l’autorité qui peuvent être appliquées y compris à la suprême autorité du Pontife Romain.
(*) : Écrit en 1999. La référence que M. l’abbé SANBORN fait là, et dans la suite de son exposé, de Jean-Paul II, ne veut pas dire que quelque chose soit changer avec Joseph RATZINGER… (Précision de JP B.)
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Mon "baratin n'a pas de sens" que pour les esprits obtus...
Votre baratin oui, et vos grandes phrases pour masquer votre manque d'argument.
"la secte conciliaire" (dont vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe juridiquement et donc, puisqu'une secte, une Eglise, ou toute autre société n'est qu'une personne morale et non physique, vous n'avez jamais prouvé qu'elle existe formellement, une personne morale n'existant formellement que juridiquement parlant)
Et l'église de scientologie existe t-elle "juridiquement parlant" ? Et dans les faits (la réalité) ?
voudriez-vous faire accroire, demandé-je, calomniateur hypocrite que vous êtes, que, pour moi, ce que vous appelez "la secte conciliaire" serait formellement l'Eglise Catholique ?
Faudrait savoir cher JPB, si la secte n'existe pas c'est donc que c'est l'Eglise de Dieu (pour vous).
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Je pense que oui : officiellement, c'est ainsi que ses dirigeants et ses membres la présentent, en effet : comme "l'église de scientologie", précisément !
Vous pensez, mais sur la base de quoi puisque aucune Autorité n'a parlé ?
D'ailleurs, les menbres de la secte conciliaire la présente également comme telle (l'église du concile, l'église conciliaire ajoutant qu'ils ne veulent pas de l'Eglise "du passé").
elle n'est, ni pour moi, ni pour personne "l'Eglise de Dieu", puisqu'elle "n'existe pas", précisément !
Bravo, vous confirmez que la secte conciliaire n'existe pas (pas plus que l'église de scientologie du reste, selon VOTRE conception des choses), et que par conséquent il n'y a que l'Eglise Catholique chez les sectateurs conciliaires (et chez les scientologues).
Ou bien ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Cessez d'être dans l'hérésie (cf. ici) et nous pourrons nous comprendre !
JP B- Invité
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
Toujours le mesme baratin mon cher JPB ..
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Extrapolation personnelle (donc, subjective) et gratuite !
JP B a écrit:(...)Il n'y aura au que ROBERT, ici, qui aura compris comme il le montre dans sa dernière phrase. ..
De m'avoir cité Jean-Paul me permettra de rajouter un oubli : Oh! je sais [quelqu'un va me dire que...]
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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