Les pauvres nous ouvrent les portes du Ciel

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Message  Javier Dim 15 Mar 2009, 11:41 am

Les pauvres nous ouvrent les portes du Ciel 147

Regardez cette pauvre femme, tout seule avec ses petits enfants, elle a un visage triste, elle est très fatigué, elle a été mendiant de l'argent et de la nourriture toute la journée, la plupart des piétons ont ignoré cette femme, d'autres ont méprisé sa présence comme un chien contagieux, certains ont même insulté cette femme ... mais elle est là chaque matin.

Ses petits sont affamés, le bébé a besoin du lait de sa mère, ils sont sales et leurs cheveux sont pleins de puces, ils pleurent de temps en temps, abandonnés de leur père , car il ne veut pas être responsable de tant de bouches à nourrir. Pauvre femme !!! Quelqu'un a pitié d'elle ? Qui peut entendre ses cris ? Qui va la réconforter et l'aider ? ...

Un jour, un petit enfant est passé devant cette femme, et il lui a donné un peu d'argent et de nourriture, puis ses amis sont venus et lui ont donné plus d'argent et de vêtements. "Bonne dame, cette nourriture et l'argent sont pour vous et vos enfants. Nous sommes vraiment désolés pour vous. Pouvons-nous faire autre chose pour vous, madame ?"

Elle regarde avec affection, ses yeux sont larmes, elle ne peut que remercier et prier pour eux. "Je vous remercie de votre charité et compassion, petits garçons. Je suis trop malade et je ne sais pas combien de temps je vais vivre, mais quand le Bon Dieu m'appelle dans sa sainte présence, Je Lui dirai que vous avez été très gentilles avec moi".

Les garçons pleurent quand ils entendent ces paroles, cette pauvre femme était là pour les aider à être généreux. Elle etait notre Seigneur.
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Message  gabrielle Dim 15 Mar 2009, 12:16 pm

Le mendiant


Ô beauté d'un Dieu cachée sous le voile de la souffrance, que ta douleur est déchirante. Pour ta créature tu te fais condescendance, allant jusqu'à te faire mendiant parmi la foule indifférente, attendant le moment où tu poserais tes yeux sur l'âme repentante. La fixant de la profondeur de ton regard, tu lui quémandes un adoucissement à la violence de ta souffrance. Comme mon cœur se sent brisé quand tu te perds en reconnaissance pour la pauvre aumône versée.

Ô Seigneur, ne sais-tu pas qu'à ce moment c'est toi qui m'a tout donné, que pour voir, le temps d'un seul instant, dans le bleu de tes yeux azurés une lueur d'apaisement, je donnerai mille fois ma vie. Mon âme blessée de te voir si délaissé, ressent au plus profond d'elle-même une étrange sensation d'oppression, ton visage se grave dans mon cœur, image tracée avec un stylet acéré, qui marque mon âme de ton empreinte ensanglantée.

Ton visage porte les marques de la misère, ravagé par les coups de cette longue guerre, il n'exprime plus qu'une douleur amère. Pourtant au milieu de ces tourments, un calme paisible se découvre à mes yeux, une sorte d'assurance qui imprime sur ton front la marque d'un Dieu.

Mes yeux surpris voient dans ta main bleuie par la morsure du froid, un navrant tremblement. Est-ce pour avoir trop donné que tes mains épuisées portent sur elles le stigmate de l'amour repoussé ? Ou d'avoir trop béni sans jamais recevoir le baiser amoureux de l'âme contrite, ou est ce vide de tendresse qui les crispe à ce gobelet déshonorant

Ta voix éteinte ne porte plus l'assurance de ta puissance, est-ce bien elle qui résonnait jadis dans ton temple. Sous ce ciel majestueux, ombre furtive de ton souffle créateur, elle se fait en cet instant tristement hésitante, craignant cette maudite indifférence, qui te ravage sans indulgence.

Ton corps, brisé par la fatigue d'une interminable attente, dissimule sa fragilité sous un vêtement dérisoire, exposant ainsi sa sainteté au quolibet des passants d'un soir. Comme j'aurais voulu en cette seconde jeter sur lui un vêtement de majesté, pour le protéger des sarcasmes immondes, qui le profane sans honte.

Sous ce mystère de la mendicité, tu caches ta toute-puissance en prenant ma ressemblance. Tu te fais indigent pour approcher l'indigence, pour guérir ma plaie tu te couvres d'une plaie humiliante, en t'abaissant tu cicatrises l'ulcère béant que le péché a laissé dans les profondeurs de mon âme, et au milieu de cette disgrâce, dans ce jour qui disparaît, mon cœur te reconnaît .
gabrielle
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