Les citations faussées de l’imposteur Zins
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Les citations faussées de l’imposteur Zins
Un troll de Lausanne
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Pour bien lui mettre le nez dans son caca, je vais reproduire le début de ma critique qui correspond au point N° 1 des attaques sournoises car entièrement fausses de son maître à penser puis, en raison d’une discussion actuelle sur le point N° 2 et peut-être le 3, reprendrais plus bas une nouvelle critique de ceux-ci.
On pourra toujours consulter ma première critique "Un “Grand Inquisiteur” actuel : l’“abbé” Zins – Analyse", comme déjà indiqué.
Voici donc la reproduction de ma critique du point N° 1 (avec la présentation du sujet) :
Monsieur l’“abbé” ZINS, qui n’est – il faut le rappeler – que simple diacre, a, en mai 1988, publié ( peut-être depuis ? ) sur son site Internet, ce qui suit, que je commenterai à la suiteAnalyse (dont je n'ai pas eu le temps de faire, pour ce forum, la mise en forme)L'abbé Z[SIZE=9]INS[/SIZE] a écrit:
Trois hérésies du P. GUÉRARD DES LAURIERS
Nous les indiquons brièvement, en donnant les références et en renvoyant à nos études développées sur le sujet.
1. Quelqu'un peut être réellement pape sans avoir la juridiction souveraine sur l'Eglise universelle :
Telle est l'hérésie fondamentale sur laquelle repose toute sa thèse :
Quelqu'un peut-être "réellement pape", selon "une réalité de droit" qui fait qu'"il jouit du charisme, s'il exerce celui-ci dans les conditions requises", ce qui était le cas de Paul VI est maintenant celui de J.P.II qui est "encore pape", ce qui implique "le devoir de prier pour lui, pas seulement comme pour tout autre, mais en tant qu'il est notre Pontife" (cf. Cahiers de Cassiciacum n° I p.7, 11, 36 et note 21, 79 ; II p.85 ; III-IV p.51, 63s. : voir Sub Tuum Praesidium n°5 – n° spécial de réfutation de la thèse GUÉRARDienne – p. 8 et 31) ;
tout en n'étant "pas l'Autorité", "plus l'Autorité", ayant "cessé d'être Pape", parce que "privé de ce qui constitue formellement le Pape", "n'ayant plus ce qu'il devrait avoir pour régir l'Eglise militante ;" :
"la forme du Pontificat, l'Autorité du Pape... diversifiée en 3 pouvoirs ("sanctification, Magistère, juridiction"),
"aucun fidèle n'ayant donc plus à être soumis" puisque "les actes posés par lui sont, de soi, invalides" (cf. Cah. Cass. I p. 8, 16, 17, 21, 37, 39 ; II p. 85).
Hérésie qui s'oppose expressément à la doctrine clairement définie par l'Eglise :
« Le pontife romain légitimement élu, aussitôt après l'acceptation de l'élection, obtient, de droit divin, le pouvoir de juridiction suprême. » (Canon 219).
« Le consentement donné... l'élu est immédiatement vrai pape et acquiert par le fait même une pleine et absolue juridiction sur l'univers entier. » (Pie XII, Const. "Vacante Apost. Sedis").
« C'est pourquoi, quiconque succède à Pierre en cette Chaire, obtient, de par l'institution du Christ lui-même, la primauté de Pierre sur l'Eglise universelle. » (Conc. Vat. I Const. Pastor Aeternus, ch. 3 ; Dz.1824)
« Dès lors, Nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut pour toute créature humaine d'être soumise au Pontife Romain. » (Boniface VIII, Bulle Unam, Sanctam)
Hérésie ainsi anathématisée :
« Si quelqu'un dit qu'un Pontife Romain n'a pas le plein et suprême pouvoir de juridiction sur l'Eglise universelle... qu'il soit anathème. » (Conc. Vat. I Const. Pastor Aeternus, Can. du ch. 3 ; Dz. 1827)
2. La mission évangélisatrice a été conférée aux Apôtres à égalité avec saint Pierre :
"Tout ce qui concerne la Missio a été conférée également aux Douze (ou Dix) autres Apôtres, en même temps qu'à Pierre, et en stricte parité avec Pierre."
(Etude sur les sacres, paru dans le 3e Supplément de la revue "Sous la Bannière" p. 2) Parité veut dire : égalité parfaite.
Hérésie s'opposant explicitement à la doctrine définie par l'Eglise :
« C'est au seul Simon Pierre que Jésus, après sa Résurrection, conféra la juridiction de souverain pasteur et de chef sur tout son troupeau... (Jn. 21,15).
Cette doctrine si claire des Saintes Ecritures se voit opposer ouvertement l'opinion fausse de ceux qui, pervertissant la forme de gouvernement instituée par le Christ notre Seigneur, nient que Pierre seul se soit vu doté par le Christ d'une primauté de juridiction véritable et proprement dite, de préférence aux autres Apôtres, pris soit isolément soit tous ensemble. »
(Conc. Vat. I, Const. de Eccl. Christi Primatus "Pastor Aeternus" ch. I ; Dz. 1822).
Hérésie ainsi anathématisée
« Si quelqu'un donc dit que le bienheureux Pierre n'a pas été établi par le Christ notre Seigneur chef de tous les Apôtres et tête de toute l'Eglise militante... qu'il soit anathème. »
(Conc. Vat. I, Const. de Eccl. Christi Primatus "Pastor Aeternus", Can. ; Dz.1823 ; cf. Sub Tuum Praesidium n° 5 p. 41)
3. C'est l'Esprit-Saint, ET NON l'Evêque de Rome qui établit les Évêques :
"L'Evêque est établi sur le troupeau par le Saint-Esprit ET NON par l'Évêque de Rome."
(même étude qu'au n° 2, p. 2 et p. 3 ; les majuscules de ET NON se trouvant dans le texte du P.GUÉRARD ; cf. Sub Tuum n° 5 p. 42)
C'est dans ce : ET NON, que se situe cette hérésie :
Car s'il est vrai que l'Esprit-Saint intervient dans l'établissement d'un Évêque (Act. 20,28), c'est au même titre qu'il intervient dans les Conciles Œcuméniques à travers et par la Hiérarchie de l'Église militante (Act. 15,28).
C'est ce que rappelait explicitement Pie XII :
« Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au Souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais les évêques sont tenus à l'obéissance respectueuse et au lien de l'unité. »
(Encyclique "Ad Sinarum Gentem" du 7/10/1954 ; cf. aussi can. 109)
Cette affirmation du P.GUÉRARD s'oppose aussi explicitement à la définition de cette vérité par le canon 953 :
« La consécration épiscopale est réservée au Pontife Romain, de telle sorte qu'il ne soit permis à nul Évêque de consacrer quiconque Évêque, avant que le mandat du Pontife ait été reconnu établi. »
(cf. Sub Tuum n° 4 p. 2124, où sont citées toutes les peines encourues pour qui passerait outre)
Dans l'Encyclique "Ad Apostolorum principis" du 29/6/ 1958, Pie XII précisait à ce sujet :
« discipline qui vaut pour toute l'Église ; discipline qui a été sanctionnée en vertu du pouvoir suprême et universel de gouvernement qui fut conféré par Notre Seigneur aux successeurs de l'Apôtre Pierre.
On connaît en effet la définition solennelle du Concile du Vatican (Session IV, ch.3).» etc.
Hérésie ainsi anathématisée : (par le canon de ce même ch. 3)
« Si quelqu'un dit que le pouvoir qui appartient au Pontife Romain n'est pas ordinaire et immédiat soit sur toutes les églises soit sur tous les pasteurs et sur tous les fidèles et sur chacun d'eux : qu'il soit anathème.» (Dz. 1827)
Conséquences de ces hérésies :
Par ces affirmations publiques, jamais rétractées, explicitement opposées aux textes d'autorité des plus clairs que nous lui avons rappelés en son temps, le P. GUÉRARD DES LAURIERS a été
ipso facto frappé d'anathème, « autrement dit séparé, rejeté du troupeau, exclu » de l'Église (Saint Vincent de Lérins, "Commonitorium" ch. 8 ),
a sombré dans l'hérésie en s'opposant de façon consciente à la doctrine définie de l'Église, ceci pour justifier le sacre illégitime et schismatique qu'il avait reçu auparavant (cf. "Sub Tuum Praesidium" n°4 p. 24-25 ; n° 7 p. 27-28, 32).
Les évêques illégitimement consacrés par lui, et ceux qui les soutiennent et suivent, ne sont donc pas catholiques, mais forment une secte hérético-schismatique dont le P. GUÉRARD DES LAURIERS aura été le malheureux fondateur ou hérésiarque.
Citation :
Depuis ce bref résumé est paru : Le mini Catalogue (2005) résume les erreurs des “Guérardiens” en 44 points, comporte 262 pages en format ordinaire […]
Je reprendrai, dans l’ordre de leur présentation, pour en faire la meilleure analyse que je puisse faire et les commenter le plus objectivement possible, les commentaires de notre “Grand Inquisiteur” actuel.
1. Quelqu'un peut être réellement pape sans avoir la juridiction souveraine sur l'Église universelle :
Monsieur l’“abbé” ZINS (comme diacre, il est vrai que nous lui devons ce titre) accuse donc en premier le R. P. Michel-Louis GUÉRARD DES LAURIERS (à l’époque de la présente accusation, il était non seulement malheureusement décédé et ne pouvait donc plus se défendre, mais il était, qu’on le juge illicitement ou non, Évêque et portait donc le titre de Monseigneur ! Si M. l’“abbé” ZINS tient sans aucun doute à son titre, qu’il respecte celui des autres…) M. l’abbé ZINS accuse donc en premier le R. P. Michel-Louis GUÉRARD DES LAURIERS d’énoncer que « Quelqu'un [puisse] être réellement pape sans avoir la juridiction souveraine sur l'Église universelle » et il ajoute ceci, attribuant ces paroles à Mgr GUÉRARD : « Quelqu'un peut-être "réellement pape", selon "une réalité de droit" qui fait qu'"il jouit du charisme, s'il exerce celui-ci dans les conditions requises", ce qui était le cas de Paul VI est maintenant celui de J.P.II qui est "encore pape", ce qui implique "le devoir de prier pour lui, pas seulement comme pour tout autre, mais en tant qu'il est notre Pontife" » en donnant comme référence : « Cahiers de Cassiciacum n° I p.7 »
Or, en page 7 du premier N° des Cahiers de Cassiciacum, rien de tout cela, mais rien du tout, à part le fait de dire que ce qui se passait « sous le pontificat de “Paul VI” […] Cardinal J.B. MONTINI […] » n’est en rien changé « sous celui de Jean-Paul Ier […] » (encore en vie quand a été écrit le texte), rien de ce que dit M. l’abbé ZINS ne se trouve !…
Toujours dans le premier N° des Cahiers de Cassiciacum, M. l’abbé ZINS cite en référence, la page 11.
Dans l’antépénultième et l’avant-dernier § de cette page, il est exact que les paroles de Mgr GUÉRARD pourraient prêter à la critique que présente M. l’abbé ZINS. Mais il y a là une abstrac-tion frauduleuse de la part de celui-ci : de Mgr GUÉRARD indique bien que Paul VI ne fut pape que « matériellement ».
Voici en effet la citation précise :
« Paul VI, qui fut réellement pape quoique “matériellement”, eût actué en lui-même le charisme d’infaillibilité, s’il avait posé un acte du Magistère extraordinaire ; mais il a choisi de ne pas le faire.
« […] Le pape qui l’est seulement materialiter est, à cet égard, réellement pape. […] »
(C’est moi qui souligne d’un trait et en gras pour bien montré que c’est « à cet égard » seule-ment, ce que n’a manifestement pas compris, ou pas voulu comprendre, M. l’abbé ZINS. – Le mot “materialiter” est en italiques dans le texte.)
Monsieur l’abbé ZINS, comme tous ceux qui n’ont pas compris, ou pas voulu comprendre, la distinction philosophique élémentaire entre la matière et la forme, focalise son attention sur les mots « réellement pape » en faisant, frauduleuse dis-je, totale abstraction de la condition qui en modifie fondamentalement le sens ; condition signifiée par l’expression “materialiter” : “matériellement”
En page 36 du premier N° des Cahiers de Cassiciacum, encore citée en référence par M. l’abbé ZINS, Mgr GUÉRARD écrit, sous le titre « II – LE CARDINAL J.-B. MONTINI EST ENCORE PAPE MATERIALITER », ceci :
« 3. Nous tenons donc que Paul VI est encore pape, mais il l’est seulement MATERIALITER.
« Nous voulons dire que Paul VI occupe le Siège apostolique. Et que, par consé-quent, il ne peut y avoir un autre occupant 21. […]
« […] Bien que le Cardinal MONTINI occupe le Siège apostolique, il n’est plus pape FORMALITER. »
(C’est moi qui souligne d’un trait.)
Je ne puis que répéter le commentaire que j’ai fait pour la page 11 : Monsieur l’abbé ZINS, comme tous ceux qui n’ont pas compris, ou pas voulu comprendre, la distinction philosophique élémentaire entre la matière et la forme, fait frauduleusement totale abstraction de cette condition “materialiter” (matériellement).
Quant à la note 21, qui se rapporte à cette phrase « Nous voulons dire que […]par conséquent, il ne peut y avoir un autre occupant », que lui reproche M. l’abbé ZINS ? Cette note précise en effet ceci :
« Cette occupation du Siège apostolique par Paul VI n’est pas seulement un fait. C’est une réalité de droit, en ce sens que le Siège ne saurait recevoir un autre occupant, tant que la perte juridique du Souverain Pontificat par Paul VI n’est pas consommée. Il sort du cadre de notre étude de discuter les modalités de cette consommation. »
Monsieur l’abbé ZINS serait-il conclaviste ? Auquel cas, après avoir accusé jusque là faussement Mgr GUÉRARD d’être hérétique (formel, s’il vous plait, excusez du peu ! – peut-être découvrirons-nous plus loin qu’il l’était en effet ? nous verrons…), il serait lui-même schisma-tique !
Monsieur l’abbé ZINS cite ensuite, toujours dans le premier N° des Cahiers de Cassiciacum, la page 79. Il fait donc complète abstraction des pages 37 et suivantes (titre « III – LE CARDINAL J.-B. MONTINI N’EST PLUS PAPE FORMALITER – SIGNIFICATION ») et 42 et ss. (titre « IV – LE CARDINAL J.-B. MONTINI N’EST PLUS PAPE FORMALITER – PREUVE ») ! est-ce là bien honnête ?…
Venons-en à cette page 79 elle-même : M. l’abbé ZINS pourrait-il préciser ce qu’il y voit de peccamineux ? Personnellement, je n’y vois rien de tel mais il est vrai que je ne suis pas un “Grand Inquisiteur” comme lui… Cela dit, je ne vais pas reproduire ici toute une page inutilement. D’autant plus que c’est à l’accusateur à montrer le bien fondé de son accusation.
Monsieur l’abbé ZINS se réfère ensuite au N° II des Cahiers de Cassiciacum, à la page 85, laquelle n’est pas du R. P. GUÉRARD DES LAURIERS mais de M. l’abbé Bernard LUCIEN. Il eût été honnête de le préciser… Mais, là encore, M. l’abbé ZINS devrait préciser ce qu’il trouve peccamineux dans ladite page. Il m’apparaît extrêmement malhonnête de suggérer, d’insinuer, des fautes supposées sans les démontrer formellement ! Il est vrai qu’un peu plus loin, dans le même §, il renvoie aux pages 8 et 31 du n°5 de sa revue “Sub Tuum Praesidium” mais il me semble curieux et plutôt douteux que toutes ces pages des Cahiers de Cassiciacum, écrites par des gens très avancés en étude théologiques, soient sérieusement contredites en seulement deux pages d’un simple diacre ! D’autant plus lorsqu’on sait combien il faut beaucoup plus de pages pour contredire une erreur que pour l’énoncer… De plus, quand je vois la manière arbitraire avec laquelle M. l’abbé ZINS porte ses accusations avec un grave manque d’étayage de ses arguments (de dénonciation) je n’ai vraiment pas l’envie d’aller voir ce qu’il ose en écrire !… Qu’il nous montre plutôt exactement ce qui ne lui plait pas dans cette page 85 du N° II des Cahiers de Cassiciacum, comme des autres pages qu’il tente vainement de discréditer par de simples allusions.
Passons à la dernière référence qu’il donne là des Cahiers de Cassiciacum. Il s’agit des pages 51 et 63 et ss., du N° III-IV des Cahiers de Cassiciacum.
Pour ce qui est de la page 51, il en va exactement de même que pour les dernières pages précédemment citées ; ce qui commence vraiment à faire beaucoup, bientôt à faire beaucoup trop !…
Mais il en va également de même avec les pages 63 et ss. ! Là, on ne peut plus douter, ou de l’incapacité de M. l’abbé ZINS à lire correctement des écrits théologiques, ou de sa malhonnêteté ; ce qui, pour ce qui nous intéresse, revient exactement au même : M. l’abbé ZINS est bientôt défini-tivement éliminé de ce débat qui ne peut se concevoir qu’avec des gens sérieux.
Quant aux citations décousues et sorties de leur contexte, « tout en n'étant "pas l'Autorité", "plus l'Autorité", ayant "cessé d'être Pape", parce que "privé de ce qui constitue formellement le Pape", "n'ayant plus ce qu'il devrait avoir pour régir l'Église militante ;" » :
« "la forme du Pontificat, l'Autorité du Pape... diversifiée en 3 pouvoirs ("sanctification, Magistère, juridiction"),
« "aucun fidèle n'ayant donc plus à être soumis" puisque "les actes posés par lui sont, de soi, invalides" » que prouvent-elles sinon qu’elles se veulent caricaturales ?
Faisant totalement abstraction du fait que Mgr GUÉRARD (alors R. P.) distinguait le « pape materialiter » du Pape formaliter (Pape avec une majuscule ainsi qu’il l’a de nombreuses fois écrit par ailleurs), M. l’abbé ZINS l’accuse, à tort, de dire, ou d’avoir prétendument écrit, que « Quelqu'un peut être réellement pape [c’est-à-dire formaliter, ne nous trompons pas] sans avoir la juridiction souveraine sur l'Église universelle ». Seule la seconde référence (p. 11 du N° I des Cahiers de Cassiciacum) pourrait, mais en extrapolant outrageusement, laisser éventuellement croire une telle chose. Il y a loin, de cela, à une hérésie formelle…
Cependant, cela ne l’empêche pas de conclure à une hérésie ! Laquelle, si elle était effectivement fondée, serait en effet bien réelle. Je ne discuterai donc pas des Canons, Constitutions et autres Bulles qu’il cite judicieusement si l’accusation était fondée ; mais là, contre, nous voyons que cette prétendue hérésie chez le R. P. GUÉRARD n’est en fait que supposée, constituant une accusation calomnieuse entièrement gratuite (ce qui est extrêmement grave…) et finalement entièrement fausse.
Ainsi, toute cette première accusation de M. l’abbé ZINS tombe d’elle-même et se néantise dans le parti pris de son auteur et je suis obligé de conclure que, dans ce premier point, il se montre un véritable imposteur.
Passons au deuxième point :
Monsieur l’abbé Vincent Marie ZINS (simple diacre) prétend (http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=36144&mforum=micael#36144) que lorsque Mgr GUÉRARD DES LAURIERS écrit « Tout ce qui concerne la Missio a été conférée également aux Douze (ou Dix) autres Apôtres, en même temps qu'à Pierre, et en stricte parité avec Pierre » (« Consacrer des évêques ? », étude parue dans le Supplément au N° 3 de la revue "Sous la Bannière", p. 2, col. 2), cela s’oppose « explicitement à la doctrine définie par l'Eglise » parce que « C'est au seul Simon Pierre que Jésus, après sa Résurrection, conféra la juridiction de souverain pasteur et de chef sur tout son troupeau... » (St Jean., XXI,17.)
C’est là méconnaître (involontairement ?…) malgré l’insistance de l’évêque dominicain sur ce point et à l’endroit, précisément, d’où est tirée la citation que le diacre en fait, la distinction entre la “Sessio” qui donne effectivement à saint Pierre seul le pouvoir de diriger toute l’Église et les autres Apôtres d’une part, et, d’autre part, la “Missio” donnée à tous les Apôtres sans distinction comme on le voit dans St Matt., XXVIII, 19-20.
Car « la juridiction de souverain pasteur et de chef sur tout son troupeau... » est une chose (le pouvoir juridictionnel, lequel ne relève que de la “Sessio” et peut se trouver séparer du pouvoir d’Ordre) et le pouvoir sacramentel (ou pouvoir d’Ordre) est une autre chose qui relève de la “Missio” !
Dans son Étude sur les sacres, Mgr GUÉRARD DES LAURIERS expose clairement cela et pourtant le diacre inquisiteur fait mine de l’ignorer !…
L’anathème (Dz.1823) qu’il croit pouvoir, à la suite de cela, invoquer contre le célèbre évêque dominicain, se révèle donc entièrement “hors sujet” !
Mais ce n’est pas tout :
La citation que le diacre, très honnête sans doute, fait de cette phrase de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS est incomplète (tronquée des deux points d’explication qui la suivent avec ces explications) et hors de son contexte !
Voici, pour bien la situer, tout le paragraphe d’où elle est subrepticement tirée, paragraphe qui se rapporte du reste à tout un chapitre (petit a) intitulé et concernant « L’économie de l’Eglise en ordre. » (Les crochets, les parenthèses, la typographie et tous les soulignés de tout genre, sont d’origine.) :
Mgr Guérard des Lauriers a écrit:La SESSIO et la MISSIO, réellement distinctes et organiquement liées, ont été d’abord promises (Matt. XVI. 18-19), puis conférées (Jn. XXI. 15-19) à Pierre seul. Mais TOUT ce qui concerne la MISSIO a été conféré également aux Douze [ ou Dix ] autres Apôtres, en même temps qu’à Pierre, et en stricte parité avec Pierre :Eucharistie (Marc XIV. 22-24) ; pouvoir d’absoudre (Matt. XVIII. 18 ; Jn XX. 22-23). Et la solennelle promesse : “Voici que je suis avec vous en tous temps jusqu’à la consommation du Siècle” (Matt. XXVIII. 20), concerne expressément la MISSIO intimée aux Onze à égalité. Tandis que, l’histoire le prouve, le premier Pape ne jouit pas de l’exclusive, quant au privilège de l’indulgente fermeté : “Et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères” (Luc XXII. 32). La MISSIO est, certes, entée et mesurée dans la SESSIO ; mais, dans l’Eglise militante où “tout est au service du salus animarum” (Pie XII, 3 juin 1956), la SESSIO est pour la MISSIO ; la SESSIO, et elle seule, parachève en catholicité l’unité qui, inchoativement, mais en propre, appartient déjà à la MISSIO. Voilà pour l’“Eglise [ militante ] en ordre”.
Le lecteur peut ainsi se faire par lui-même une idée de la manière dont le diacre inquisiteur opère ses citations…
Voyons maintenant, après la néantisation des deux premiers points (le premier ayant été traité dans l’ancienne étude reproduite au début), le troisième point :
La même méthode (citation tronquée et surtout sortie de son contexte) et la même erreur (application au pouvoir de Juridiction quand il ne s’agit que du pouvoir d’Ordre tandis que cela est bien précisé ce qui laisse penser que cette erreur est intentionnelle) sont opérées dans le point qui suit celui que nous venons d’analyser. Il s’agit de ceci (http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=36162&sid=f4256d9879c94f6b1a3ae730e859bade&mforum=micael#36162) :
L’abbé ZINS cite ainsi Mgr GUÉRARD : « L'Evêque est établi sur le troupeau par le Saint-Esprit ET NON par l'Evêque de Rome. » (Comme s’il s’agissait là du pouvoir de gouvernement et non de celui de l’Ordre… Nous verrons plus bas que cette citation faite ainsi par le diacre constitue un faux !)
Puis il lui oppose une citation de Pie XII (elle-même incomplète car la première partie de son paragraphe [N° 12] donne raison à Mgr GUÉRARD) tirée de l’Encyclique Ad Sinarum Gentem du 7 octobre 1954, qui, dans ce seul extrait donné par la citation du diacre inquisiteur, parle du seul pouvoir de juridiction : « Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au Souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais les évêques sont tenus à l'obéissance respectueuse et au lien de l'unité. » (Il ne précise même pas que c’est lui qui souligne en gras…)
Commençons par voir dans sa juste extension la citation de Pie XII
qui a écrit:« En vertu de la Volonté de Dieu, les fidèles sont divisés en deux classes : le clergé et les laïcs ; en conformité avec cette Volonté une double hiérarchie sacrée est constituée : selon l’ordre et selon la juridiction. En outre – comme cela a également été établi par Dieu – le pouvoir d'ordre, selon lequel la hiérarchie ecclésiastique est composée d'évêques, de prêtres et de ministres, est reçu du sacrement de l'Ordre ; mais Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au Souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais les évêques sont tenus à l'obéissance respectueuse et au lien de l'unité. »
(Qua profecto divina christifideles voluntate en duos ordines distribuuntur, laicorumque clericorum ; eademque voluntate duplex constituitur sacra potestas ordinis nempe et iurisdictionis. Praeterea Ac – quod intérêt divinitus statutum pariter – ordinis potestatem ad, qua Ecclesiastica Hierarchia ex constat Episcopis, presbyteris administris et, acceditur par acceptum sacri ordinis sacramentum ; potestas iurisdictionis autem, quae Supremo Pontifici ipso jure divino Directe confertur , Episcopis iure ex eodem provenit , à nonnisi par Successorem Petri, cui christifideles quidem tantum non, sed Episcopi etiam omnes et oboedientiae obsequio et unitatis vinculo constanter subici et adhaerere tenentur.)
Nous voyons parfaitement que le Pape parle (conformément d’ailleurs au Canon 108, § 3) de deux raisons selon lesquelles il faut distinguer, dans la hiérarchie sacrée, le pouvoir d'ordre (ou sacramentel) qui provient du sacrement de l'Ordre d’une part, et, d’autre part le pouvoir juridictionnel (ou de gouvernement) qui provient médiatement par le Souverain Pontife.
(Le Canon 108 énonce en son § 3 ceci : « D'institution divine, la hiérarchie sacrée selon la raison de l'ordre (sub ratione ordinis), se compose des évêques, des prêtres et des ministres ; en tant que fondée sur le pouvoir de juridiction (sub ratione jurisdictionis), elle comprend le pontificat suprême et l'épiscopat subordonné ; d'institution ecclésiastique, d'autres degrés se sont ajoutés. »)
De là, il est évident que le pouvoir d'ordre provient, par le sacrement de l’Ordre, directement de Dieu Lui-même.
Passons au texte de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS :
Nous voyons donc bien que ce que dit Mgr GUÉRARD DES LAURIERS est en tout point conforme au discours de Pie XII et du canon 108, § 3, et que ce n’est que sous l’aspect de la seule sacramentalité, et non de la juridiction comme l’abbé ZINS voudrait faire fallacieusement accroire que tel était pourtant ce que disait Mgr GUÉRARD, que celui-ci dit « l'Evêque est établi sur le troupeau par le Saint-Esprit ET NON par l'Evêque de Rome. » Et, contrairement à ce que prétend cet artificieux abbé ZINS, Mgr GUÉRARD proclame bien que « l'Evêque n’a de juridiction QUE de l’Evêque de Rome, par participation à celle de l’Evêque de Rome et non formellement de par le sacre… »qui a écrit:
bb. Précisons ce en quoi consiste cette co-ordination [dont il a été question plus haut, dans “ba.” – note de JP B], soit entre les deux rationes, soit entre la Missio et la Sessio.
La Missio est, nous l’avons rappelé, quant à la structure même, divinement fondée (Matt. XXVIII. 18-20) ; et c’est pourquoi : “l’Evêque est établi sur le troupeau par l’Esprit Saint” ( 8 ) ; par l’Esprit Saint, ET NON par l’Evêque de Rome[/i]. En cela se manifeste, intrinsèquement à l’Episcopat considéré sub ratione ordinis (*) l’absoluité de la Missio. La Missio, comme telle, peut se perpétuer à elle seule, par l’Episcopat ; et le charisme qui est propre au Pape n’est aucunement un nouveau degré qui, ratione ordinis (*), constituerait le vicaire de Jésus-Christ au-dessus de l’Episcopat.
( 8 ) : Actes XX. 28.
(*) : Souligné en gras par JP B.
[…]
bc. En résumé, d’une part, l’Evêque est établi sur le troupeau par le Saint-Esprit ET NON par l'Evêque de Rome : et, ainsi, l’Episcopat manifeste l’absoluité de la Missio. D’autre part, l’Evêque n’a de juridiction QUE de l’Evêque de Rome (*), par participation à celle de l’Evêque de Rome [ et non formellement de par le sacre ] : et, ainsi, l’Episcopat manifeste l’absoluité de la Sessio. Enfin, l’Evêque, uniment au Pape, use de la juridiction en vue d’assurer au mieux la réalisation de la Missio ; et l’Evêque, à la faveur de la Missio diffuse, dans le troupeau sur lequel il est établi par le Saint esprit, la subordination qu’impère la Sessio : et, ainsi, l’Episcopat réalise et manifeste concrètement l’unité entre la Missio et la Sessio ; et, concomitamment, l’unité entre la ratio ordinis et la ratio jurisdictionis qui les spécifient respectivement…
Ainsi, nous voyons la fausseté de l’abbé ZINS qui cherche à faire dire tout autre chose que ce qui est signifié pour en faire accroire l’éventuelle hérésie !
Les conclusions qu’il tire de tout cela, au sujet de cette éventuelle mais inexistante hérésie, sont bien évidemment entièrement erronées et tout aussi “hors sujet” que dans le point précédent ! …
En fait d’hérésie, c’est lui qui en est coupable pour faire abstraction de la distinction, énoncée par la doctrine catholique, tant dans le Canon 108, § 3, que par le Pape Pie XII, entre la ratio ordinis et la ratio jurisdictionis !
Et après cela, une gabrielle proclame ici, "le: Samedi 10 Janvier, 2009 17:44", à la suite des âneries de l'abbé Zinzins des balivernes de ce genre :
suivies d'autres calembredaines du même acabit !Le chaos de l’hérésie du Père des Lauriers est terrible.
[…]
Sans parler de Via Crucis qui, ici même, "Hier à 19:35",, XXXXXXXXXXXX sans chercher à savoir si ce qui est prétendu est exact ou non, elle qui, hier encore, ne connaissait pas la distinction entre la substance et les accidents ! …
JP B- Invité
Tiens, Rosa,
Je vais aller prier mon chapelet (que je n'ai pas encore dit) à votre intention , pour commencer à effacer ce que vous savez !
De votre côté, essayez d'être toujours de bonne foi...
Merci !
De votre côté, essayez d'être toujours de bonne foi...
Merci !
JP B- Invité
Re: Les citations faussées de l’imposteur Zins
Bravo Jean-Paul! Beati pacifici...
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Les citations faussées de l’imposteur Zins
JPB a dit:
On m'a appris dans ma jeunesse que :
Eh bien, c'est à vous que je pense, chère Via et c'est tout à votre honneur, car quand vous ne savez pas, immédiatement avec une simplicité d'enfant, sans amour propre vous demandez. Pour moi donc, en ce que vous reproche JP B, moi je vous loue. D'ailleurs en faisant comme cela, savez-vous à qui, aussi vous ressemblez ?
Quand la Ste Vierge ne savait pas comment elle pourrait être mère de Dieu en gardant sa virginité, qu'a-t-elle fait ? Elle a demandé !
Quand Elle n'a pas compris pourquoi son Fils avait disparut au temple, qu'a-t-elle fait ?......................................... Elle a demandé !
Alors, Ma Chère Via, vous êtes tout à fait louable même et surtout quand vous ne savez pas !
Sans parler de Via Crucis qui,....., ne connaissait pas la distinction entre la substance et les accidents ! …
On m'a appris dans ma jeunesse que :
.celui qui pose une question peut paraître idiot mais celui qui n'en pose pas est idiot toute sa vie
Eh bien, c'est à vous que je pense, chère Via et c'est tout à votre honneur, car quand vous ne savez pas, immédiatement avec une simplicité d'enfant, sans amour propre vous demandez. Pour moi donc, en ce que vous reproche JP B, moi je vous loue. D'ailleurs en faisant comme cela, savez-vous à qui, aussi vous ressemblez ?
Quand la Ste Vierge ne savait pas comment elle pourrait être mère de Dieu en gardant sa virginité, qu'a-t-elle fait ? Elle a demandé !
Quand Elle n'a pas compris pourquoi son Fils avait disparut au temple, qu'a-t-elle fait ?......................................... Elle a demandé !
Alors, Ma Chère Via, vous êtes tout à fait louable même et surtout quand vous ne savez pas !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Qu'est-ce que tu racontes Gérard ?
Ce n'est pas les demandes de renseignements que je reproche, c'est de prendre la parole pour trancher alors qu'on ne connaît presque rien aux questions débattues.
Remarque bien, c'est un peu ce que tu fais, non ? ...
Remarque bien, c'est un peu ce que tu fais, non ? ...
JP B- Invité
Pour ma part,
Quand je ne connais pas suffisamment, comme, finalement, dans le fil "Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise" (voir mon message d'"Aujourd'hui à 11:42"), eh bien ! je préfère me taire...
JP B- Invité
Intéressante intervention sur le site "La question" :
(C'est moi qui souligne d'un trait ou en gras et qui passa à la ligne pour les subdivisions a), b) et c).)Providas Romanorum a écrit:
Le dominicain ardennais Billuart (+ 1757), qui synthétisa l’enseignement de l’école thomiste traditionnelle quelques années avant que la Révolution ne vienne définitivement ruiner le cadre congénital de la scolastique que fut une société de chrétienté, pense effectivement que même un pape hérétique qui fait état de son erreur peut continuer à exercer la papauté. Il faudrait, pour qu’il perde sa juridiction, une déclaration des évêques catholiques (seuls juges de la foi, en dehors du pape, de par la volonté divine) constatant l’hérésie du pape. Billuart soutient même une suppléance de l’autorité de juridiction. Quant à Timoteo Zapelena s.j. il émit aussi l’hypothèse d’une suppléance de juridiction, bien que limitée, accordée par le Christ pour assurer la continuité de l’Eglise.
Si Billuart émet l’hypothèse d’une suppléance de juridiction pour un pape manifestement hérétique, ( Zapelena émet l’hypothèse même pour un antipape), on ne voit pas pourquoi cette suppléance n’est pas théologiquement possible même pour un “pape” materialiter, à ces actes nécessaires pour procurer la continuité de la structure hiérarchique de l’Eglise, qui est postulée par la foi dans les promesses de Notre-Seigneur.
A ce sujet : “Puisque la matière est une puissance qui reçoit la forme et l’imparfait ou potentiel est ce par quoi vient le parfait, se ramènent à la cause matérielle:
a) les accidents qui disposent le sujet à recevoir une forme: cause matérielle dispositive déterminée;
b) les parties, tant les essentielles (matière et forme) que les intégrales, qui composent le tout;
c) n’importe quel sujet potentiel qui reçoit un acte. Par exemple, la substance spirituelle en relation à ses accidents, l’essence en relation à l’existence, un accident en relation à un autre, sont dits causes matérielles au sens le plus vaste.”
(Gredt, Elementa Philosophiæ Aristotelico-Thomisticæ Friburgi Brisgroviæ: Herder, 1932 n° 751.)
Pour ceux (et surtout celles que je n'oublie jamais ) qui n'y entendant quasiment rien en philosophie thomiste se gaussent (en gloussant) pourtant de ces distinctions élémentaires...
JP B- Invité
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