Le catéchisme nous apprend l'Eglise
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Carolus.Magnus.Imperator.
Lucie
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Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Mgr Gaume, Catéchisme de persévérance. Tome 1.
8. PERPÉTUITÉ DE NOTRE UNION AVEC LE NOUVEL ADAM.
— Les quarante jours que Notre-Seigneur devait rester sur la terre après sa résurrection touchaient
à leur fin. Le divin Maître avait instruit à fond ses Apôtres des secrets du royaume de Dieu ; il leur
avait donné l'intelligence des Écritures. L'admirable économie de la rédemption humaine, la fin
pour laquelle le Verbe de Dieu était venu en ce monde, avait voulu naître, vivre, mourir et ressusciter;
la nécessité de l'union de tous les hommes avec lui, par la foi, par l'espérance, par la charité ; le but de cette union dans le temps, l'imitation de sa vie ; dans l'éternité, la participation de sa gloire; la seule cause qui peut rompre cette union sainte et nous rendre le Christ inutile, le péché : tout cela était désormais connu des Apôtres, chargés d'en instruire l'univers. Que reste-t-il au nouvel Adam ? Deux choses essentielles : assurer la conservation et pourvoir à la propagation de son œuvre divine, afin que tous les hommes venant en ce monde puissent en recueillir les fruits. Lui-même cependant ne doit pas instruire plus longtemps en personne; sa mission terrestre est accomplie, il va remonter à la droite de son Père. Comment fera-t-il pour perpétuer sa rédemption et en rendre le bienfait accessible à tous les peuples, jusqu'à la consommation des temps?
Il se substitue un autre lui-même : il se donne un vicaire. La plénitude de la puissance qu'il a reçue de son Père, il va la lui confier. Sur lui, il va se reposer du soin de perpétuer et d'étendre le grand ouvrage qu'il est venu commencer. Jamais homme ne sera élevé à une dignité si haute ;jamais responsabilité si formidable ne pèsera sur un mortel. Quel sera ce lieutenant du Fils de Dieu? 0 abîme
de miséricorde et de sagesse! Ce sera celui-là même qui, peu de jours auparavant, reniait trois
fois son Maître à la voix d'une servante. Tout ce qu'il y a de plus faible pour l'œuvre la plus importante ! Un roseau pour soutenir l'univers !
Un grand pécheur pour être le docteur de la foi et le père des Chrétiens ! Pour tout dire en un mot, ce vicaire du nouvel Adam sera l'apôtre saint Pierre.
Rien de plus sublime à la fois et de plus touchant que les circonstances de son ordination.
Lorsqu'un roi veut confier une charge importante à l'un de ses sujets, il lui demande des garanties,
il exige une caution : ainsi fait Jésus-Christ. Ce divin Pasteur, qui venait de verser son sang pour sauver ses brebis, était au moment de les quitter. Avant de lui remettre son précieux troupeau, il exige de saint Pierre une caution, il lui demande des garanties.
Mais quelle caution peut-il obtenir d'un pauvre pêcheur sans lettres, sans autre fortune que sa
barque et ses filets ? La plus grande et la plus sûre qu'un homme puisse offrir, l'amour ; mais l'amour
porté jusqu'à l'héroïsme, l'amour prêt à s'immoler pour le service de son Maître et les intérêts de sa
charge. Tel est le sens de ces admirables paroles répétées jusqu'à trois fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu 1 m'aimes-tu plus que les autres4 ? Ce n'est qu'après avoir obtenu l'assurance de cet amour à toute épreuve, que le divin Pasteur lui dit : Pais mes agneaux, pais mes brebis*. Tout ce qu'il y a de paternel dévouement dans le pouvoir, tout ce qu'il y a de douceur filiale dans l'obéissance, d'indestructible par conséquent dans les liens sociaux, est renfermé dans cette consécration modèle du premier de tous les supérieurs : consécration unique dans les fastes du monde, qui contient à elle seule plus de philosophie sociale que tous les livres ensemble.
Puissance absolue de gouverner l'Église, droit de confirmer ses frères, primauté d'honneur et de juridiction, infaillibilité doctrinale : telles sont les prérogatives de Pierre, toujours vivant dans ses successeurs. [Lucie : et n'est pas le successeur de st Pierre, et ne le sera jamais qui ne possède pas ces qualités. Jamais il n'y aura de hiérarchie corrompue : elle se sépare nécessairement du tronc de l'Eglise lorsqu'un membre tombe dans le schisme ou l'hérésie, et nous devons nous en séparer si cela est évident, ou se mettre sur la réserve si ce n'est que douteux.]
Après avoir établi le chef suprême de son Église, le nouvel Adam lui associe des coopérateurs. Il s'approche de ses Apôtres et leur dit avec toute la majesté que demandait la grandeur de l'action : Toute puissance m'a été donnée au Ciel et sur la terre; allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit'**
Juges de la foi avec saint Pierre, les Apôtres et leur chef composent l'Église enseignante. Jésus-Christ l'appelle son corps, c'est-à-dire l'organe visible de son esprit et comme la bouche par laquelle
il parle ; il lui promet d'être avec elle jusqu'à la consommation des siècles, comme l'âme est avec le corps. Or, le Christ ne meurt pas; son Église sera donc un corps immortel qui, par le remplacement successif de ses membres, ne doit jamais s'éteindre.
Ce sera désormais à l'organe de l'Église que le nouvel Adam enseignera sa doctrine, la développera,
la propagera dans tout l'univers jusqu'à la fin des temps. C'est par elle que tous les hommes renaîtront en lui ; il sera désormais impossible d'avoir Dieu pour père, si l'on n'a l'Église pour mère.
Nous sortons à peine de la sublime ordination de saint Pierre, que déjà un nouveau spectacle se
montre à nos regards : le Sauveur remonte au Ciel. Modèle de l'homme dans la vie du temps, il
continue de l'être dans l'éternité. Premier-né d'entre les morts, Chef du genre humain, il prend, au nom de tous les hommes, ses frères, une solennelle possession du Ciel; du Ciel, sa noble conquête et l'éternelle patrie de l'homme ; du Ciel, fortuné séjour de tous ceux qui auront profité de sa rédemption.
Là, nous le contemplons devant le trône de son Père, dans ses divines qualités d'avocat et de pontife, toujours interpellant pour nous, toujours veillant sur nos besoins, toujours opposant à la
justice vengeresse le mérite infini de ses travaux et de ses plaies; d'une main, tenant le gouvernail
de l'Église et la dirigeant, à travers les écueils, vers les célestes rivages ; de l'autre, plaçant des couronnes immortelles sur la tête de ses enfants parvenus au terme de leur course.
Nous revenons ensuite sur la terre. Avec les Apôtres, nous entrons au cénacle pour attendre l'Esprit divin qui doit animer l'Église.
8. PERPÉTUITÉ DE NOTRE UNION AVEC LE NOUVEL ADAM.
— Les quarante jours que Notre-Seigneur devait rester sur la terre après sa résurrection touchaient
à leur fin. Le divin Maître avait instruit à fond ses Apôtres des secrets du royaume de Dieu ; il leur
avait donné l'intelligence des Écritures. L'admirable économie de la rédemption humaine, la fin
pour laquelle le Verbe de Dieu était venu en ce monde, avait voulu naître, vivre, mourir et ressusciter;
la nécessité de l'union de tous les hommes avec lui, par la foi, par l'espérance, par la charité ; le but de cette union dans le temps, l'imitation de sa vie ; dans l'éternité, la participation de sa gloire; la seule cause qui peut rompre cette union sainte et nous rendre le Christ inutile, le péché : tout cela était désormais connu des Apôtres, chargés d'en instruire l'univers. Que reste-t-il au nouvel Adam ? Deux choses essentielles : assurer la conservation et pourvoir à la propagation de son œuvre divine, afin que tous les hommes venant en ce monde puissent en recueillir les fruits. Lui-même cependant ne doit pas instruire plus longtemps en personne; sa mission terrestre est accomplie, il va remonter à la droite de son Père. Comment fera-t-il pour perpétuer sa rédemption et en rendre le bienfait accessible à tous les peuples, jusqu'à la consommation des temps?
Il se substitue un autre lui-même : il se donne un vicaire. La plénitude de la puissance qu'il a reçue de son Père, il va la lui confier. Sur lui, il va se reposer du soin de perpétuer et d'étendre le grand ouvrage qu'il est venu commencer. Jamais homme ne sera élevé à une dignité si haute ;jamais responsabilité si formidable ne pèsera sur un mortel. Quel sera ce lieutenant du Fils de Dieu? 0 abîme
de miséricorde et de sagesse! Ce sera celui-là même qui, peu de jours auparavant, reniait trois
fois son Maître à la voix d'une servante. Tout ce qu'il y a de plus faible pour l'œuvre la plus importante ! Un roseau pour soutenir l'univers !
Un grand pécheur pour être le docteur de la foi et le père des Chrétiens ! Pour tout dire en un mot, ce vicaire du nouvel Adam sera l'apôtre saint Pierre.
Rien de plus sublime à la fois et de plus touchant que les circonstances de son ordination.
Lorsqu'un roi veut confier une charge importante à l'un de ses sujets, il lui demande des garanties,
il exige une caution : ainsi fait Jésus-Christ. Ce divin Pasteur, qui venait de verser son sang pour sauver ses brebis, était au moment de les quitter. Avant de lui remettre son précieux troupeau, il exige de saint Pierre une caution, il lui demande des garanties.
Mais quelle caution peut-il obtenir d'un pauvre pêcheur sans lettres, sans autre fortune que sa
barque et ses filets ? La plus grande et la plus sûre qu'un homme puisse offrir, l'amour ; mais l'amour
porté jusqu'à l'héroïsme, l'amour prêt à s'immoler pour le service de son Maître et les intérêts de sa
charge. Tel est le sens de ces admirables paroles répétées jusqu'à trois fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu 1 m'aimes-tu plus que les autres4 ? Ce n'est qu'après avoir obtenu l'assurance de cet amour à toute épreuve, que le divin Pasteur lui dit : Pais mes agneaux, pais mes brebis*. Tout ce qu'il y a de paternel dévouement dans le pouvoir, tout ce qu'il y a de douceur filiale dans l'obéissance, d'indestructible par conséquent dans les liens sociaux, est renfermé dans cette consécration modèle du premier de tous les supérieurs : consécration unique dans les fastes du monde, qui contient à elle seule plus de philosophie sociale que tous les livres ensemble.
Puissance absolue de gouverner l'Église, droit de confirmer ses frères, primauté d'honneur et de juridiction, infaillibilité doctrinale : telles sont les prérogatives de Pierre, toujours vivant dans ses successeurs. [Lucie : et n'est pas le successeur de st Pierre, et ne le sera jamais qui ne possède pas ces qualités. Jamais il n'y aura de hiérarchie corrompue : elle se sépare nécessairement du tronc de l'Eglise lorsqu'un membre tombe dans le schisme ou l'hérésie, et nous devons nous en séparer si cela est évident, ou se mettre sur la réserve si ce n'est que douteux.]
Après avoir établi le chef suprême de son Église, le nouvel Adam lui associe des coopérateurs. Il s'approche de ses Apôtres et leur dit avec toute la majesté que demandait la grandeur de l'action : Toute puissance m'a été donnée au Ciel et sur la terre; allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit'**
Juges de la foi avec saint Pierre, les Apôtres et leur chef composent l'Église enseignante. Jésus-Christ l'appelle son corps, c'est-à-dire l'organe visible de son esprit et comme la bouche par laquelle
il parle ; il lui promet d'être avec elle jusqu'à la consommation des siècles, comme l'âme est avec le corps. Or, le Christ ne meurt pas; son Église sera donc un corps immortel qui, par le remplacement successif de ses membres, ne doit jamais s'éteindre.
St Pie X : le corps de l’Eglise, en quoi consiste-t-il ?
Le corps de l’Eglise consiste en ce qu’elle a de visible et d’extérieur, comme l’association de ses fidèles, son culte, son ministère d’enseignement, son organisation extérieure et son gouvernement.
Ce sera désormais à l'organe de l'Église que le nouvel Adam enseignera sa doctrine, la développera,
la propagera dans tout l'univers jusqu'à la fin des temps. C'est par elle que tous les hommes renaîtront en lui ; il sera désormais impossible d'avoir Dieu pour père, si l'on n'a l'Église pour mère.
Mgr de Ségur :
C'est l'obéissance des Pasteurs, dit éloquemment un de nos Evêques, qui doit enseigner l'obéissance des fidèles, comme la soumission des fidèles doit suivre avec docilité la soumission des Pasteurs.
Mais en pratique, sauf des cas tellement exceptionnels qu'ils prouvent la règle au lieu de l'infirmer, obéir au Pape, c'est obéir à son Evêque et à son curé. Notre curé nous transmet fidèlement l'enseignement et les directions de notre Evêque : et celui-ci ne fait qu'un avec le Pape dans son enseignement et dans sa direction. C'est comme dans la Trinité : l'unité de nature existe dans trois personnes distinctes ; ainsi l'unité de doctrine existe entre le Pape, l'Evêque et le Prêtre.
Si malheureusement quelque doute sérieux s'élevait sur cette parfaite communauté de sentiments et de directions, il serait permis, il serait même nécessaire de se tenir sur la réserve; mais pour autoriser une scission ouverte, il faudrait l'évidence.
Nous sortons à peine de la sublime ordination de saint Pierre, que déjà un nouveau spectacle se
montre à nos regards : le Sauveur remonte au Ciel. Modèle de l'homme dans la vie du temps, il
continue de l'être dans l'éternité. Premier-né d'entre les morts, Chef du genre humain, il prend, au nom de tous les hommes, ses frères, une solennelle possession du Ciel; du Ciel, sa noble conquête et l'éternelle patrie de l'homme ; du Ciel, fortuné séjour de tous ceux qui auront profité de sa rédemption.
Là, nous le contemplons devant le trône de son Père, dans ses divines qualités d'avocat et de pontife, toujours interpellant pour nous, toujours veillant sur nos besoins, toujours opposant à la
justice vengeresse le mérite infini de ses travaux et de ses plaies; d'une main, tenant le gouvernail
de l'Église et la dirigeant, à travers les écueils, vers les célestes rivages ; de l'autre, plaçant des couronnes immortelles sur la tête de ses enfants parvenus au terme de leur course.
Nous revenons ensuite sur la terre. Avec les Apôtres, nous entrons au cénacle pour attendre l'Esprit divin qui doit animer l'Église.
St Pie X : Comment est constituée l’Eglise de Jésus-Christ ?
L’Eglise de Jésus-Christ est constituée comme une société vraie et parfaite. En elle, comme dans une personne morale, on peut distinguer un corps et une âme.
En quoi consiste l’âme de l’Eglise ?
L’âme de l’Eglise consiste en ce qu’elle a d’intérieur et de spirituel, c’est-à-dire la foi, l’espérance, la charité, les dons de la grâce et de l’Esprit Saint et tous les trésors célestes qui en sont dérivés par les mérites du Christ Rédempteur et des Saints.
http://lesbonstextes.awardspace.com/vipastoraeternus.htmPastor Aeternus :
L'éternel pasteur et gardien de nos âmes [1 P 2, 26], pour perpétuer l'oeuvre salutaire de la Rédemption, a décidé d'édifier la sainte Église dans laquelle, comme en la maison du Dieu vivant, tous les fidèles seraient rassemblés par le lien d'une seule foi et d'une seule charité. C'est pourquoi, avant d'être glorifié, " il pria son Père ", non seulement pour les Apôtres, " mais aussi pour ceux qui croiraient en lui, à cause de leur parole, pour que tous soient un, comme le Fils et le Père sont un " [Jn 17, 20 sv.]. De même qu'il " envoya " les Apôtres qu'il s'était choisis dans le monde, " comme lui-même avait été envoyé par le Père " [Jn 20, 21], de même il voulut qu'il y eût en son Église des pasteurs et des docteurs " jusqu'à la fin du monde " [Mt 28, 20].
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
LUcie a écrit: ... et n'est pas le successeur de st Pierre, et ne le sera jamais qui ne possède pas ces qualités. Jamais il n'y aura de hiérarchie corrompue : elle se sépare nécessairement du tronc de l'Eglise lorsqu'un membre tombe dans le schisme ou l'hérésie, et nous devons nous en séparer si cela est évident, ou se mettre sur la réserve si ce n'est que douteux.
Exactement, chère Lucie !
C'est exactement ce que je disais aux FSSPX lorsqu'ils nous opposaient le canon de Pastor Aeternus sur la perpétuité de la Primauté de Pierre.
La position FSSPX s'oppose nettement et frontalement à ce canon puisque selon eux la perpétuité [dans la Primauté, ce qu'exactement ils oublient] est assurée par des Papes sans Primauté [de juridiction].
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Ce forum est très enrichissant, merci à tous!
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
C'est exactement ce que je disais aux FSSPX lorsqu'ils nous opposaient le canon de Pastor Aeternus sur la perpétuité de la Primauté de Pierre.
C'est curieux, j'ai pensé très fort à la FSSPX quand j'ai dit ça !
Dernière édition par Lucie le Sam 18 Sep 2010, 5:27 am, édité 1 fois (Raison : tout le monde le sait. :) et c'est mieux la doctrine de l'infaillibilité de l'Eglise que je mets à la place de ce texte...)
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
.
Merci Lucie de nous rappeler le petit catéchisme...
Merci Lucie de nous rappeler le petit catéchisme...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Non, c'est celui-là, le Petit l'autre que j'ai cité, c'était le Grand :
Petit Catéchisme :
St Pie X, Petite Histoire de la religion.
Petit Catéchisme :
http://foicatholique.cultureforum.net/foi-catholique-f2/le-petit-catechisme-st-pie-x-t3347.htm
Qu'est-ce que la Foi?
La Foi est une vertu surnaturelle, infuse dans notre âme, par laquelle, appuyés sur l'autorité de Dieu, nous tenons pour vrai tout ce qu'Il nous a révélé et qu'Il propose à notre croyance par le moyen de son Église.
Comment connaissons-nous les vérités révélées de Dieu?
Nous connaissons les vérités révélées de Dieu par le moyen de la sainte Église qui est infaillible : c'est-à-dire par le Pape, successeur de saint Pierre, et par les Évêques, successeurs des Apôtres, lesquels furent instruits par Jésus-Christ lui-même.
Le Pape est-il infaillible?
Oui, le Pape est infaillible de l'infaillibilité même de l'Église lorsque, parlant comme Pasteur et Docteur de tous les chrétiens, il définit les vérités qui regardent la foi ou les mœurs.
St Pie X, Petite Histoire de la religion.
http://foicatholique.cultureforum.net/foi-catholique-f2/petite-histoire-de-la-religion-selon-st-pie-x-t3356.htm
Le Souverain Pontife, doué par Jésus-Christ de l'infaillibilité même de l'Église, nécessaire pour conserver l'unité et la pureté de la doctrine chrétienne, quand il parle ex cathedra, c'est-à-dire comme Pasteur et Docteur de tous les chrétiens, peut, dans les choses de la foi et des mœurs, faire lui-même ces décrets et porter ces jugements, que nul ne peut rejeter sans errer dans la foi. Il peut toujours exercer sa suprême puissance en ce qui regarde même la discipline et le bon gouvernement de l'Église ; et tous les fidèles doivent obéir avec une sincère soumission d'esprit et de cœur.
C'est dans cette obéissance à la suprême autorité de l'Église et du Souverain Pontife, autorité qui nous propose les vérités de la foi, nous impose les lois de l'Église et nous commande tout ce qui est nécessaire à son bon gouvernement, c'est dans cette autorité que se trouve la règle de notre foi.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
.
Des fois, Lucie, nous faisons tellement pitié en religion qu'il faut recommencer par le petit !
Des fois, Lucie, nous faisons tellement pitié en religion qu'il faut recommencer par le petit !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Le Souverain Pontife enseigne son peuple sur l'Eglise.
Il y a des trucs qu'on trouve dans le petit, et qu'on ne retrouve plus dans le grand. Je préfère le très grand de Mgr Gaume par contre, mais ce n'est pas la même valeur que ce que dit le Souverain Pontife.
http://www.a-c-r-f.com/documents/LEON_XIII-Satis_cognitum.pdf
Léon XIII, Satis cognitum : La doctrine céleste de Jésus-Christ, quoiqu'elle soit en grande partie consignée dans les livres inspirés de Dieu, si elle eût été livrée aux pensées des hommes, ne pouvait par elle-même unir les esprits. Il devait aisément arriver, en effet, qu'elle tombât sous le coup d'interprétations variées et différentes entre elles et cela non seulement à cause de la profondeur et des mystères de cette doctrine, mais aussi à cause de la diversité des esprits des hommes et du trouble qui devait naître du jeu et de la lutte des passions contraires. Des différences d'interprétation naît nécessairement la diversité des sentiments : de là des controverses, des dissensions, des querelles, telles qu'on en a vu éclater dans l'Eglise dès l'époque la plus rapprochée de son origine. Voici ce qu'écrit saint Irénée en parlant des hérétiques : «Ils confessent les Ecritures, mais ils en pervertissent l'interprétation» (Lib. III, cap. 12, n. 12). Et saint Augustin : «L'origine des hérésies et de ces dogmes pervers qui prennent les âmes au piège et les précipitent dans l'abîme, c'est uniquement que les Ecritures, qui sont bonnes, sont comprises d'une façon qui n'est pas bonne» (ln Evang. Joan., tract. XXVIII, cap. 5, n. 1).
Pour unir les esprits, pour créer et conserver l'accord des sentiments, il fallait donc nécessairement, malgré l'existence des Écritures divines, un autre principe. La sagesse divine l'exige ; car Dieu n'a pu vouloir l'unité de la foi sans pourvoir d'une façon convenable à la conservation de cette unité, et les saintes Lettres elles-mêmes indiquent clairement qu'Il l'a fait, comme nous le dirons tout à l'heure. Certes, l'infinie puissance de Dieu n'est liée ni astreinte à aucun moyen et toute créature lui obéit comme un instrument docile.
Il faut donc rechercher, entre tous les moyens qui étaient au pouvoir de Jésus-Christ, quel est ce principe extérieur d'unité dans la foi qu'Il a voulu établir.
Pour cela, Il faut remonter par la pensée aux premières origines du christianisme. Les faits que nous allons rappeler sont attestés par les saintes Lettres et connus de tous. Jésus-Christ prouve, par la vertu de Ses miracles, Sa divinité et Sa mission divine ; Il s'emploie à parler au peuple pour l'instruire des choses du ciel et Il exige absolument qu'on ajoute une foi entière à Son enseignement ; Il l'exige sous la sanction de récompenses ou de peines éternelles. «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, ne Me croyez pas (Jean, X, 31). Si Je n'eusse point fait parmi eux des oeuvres qu'aucun autre n'a faites, ils n'auraient point de péché (Jean, XV, 24). Mais si Je fais de telles oeuvres et si vous ne voulez pas Me croire Moi-même, croyez à Mes oeuvres» (Jean, X, 38). Tout ce qu'Il ordonne, Il l'ordonne avec la même autorité ; dans l'assentiment d'esprit qu'Il exige, Il n'excepte rien, Il ne distingue rien. Ceux donc qui écoutaient Jésus, s'ils voulaient arriver au salut, avaient le devoir, non seulement d'accepter en général toute Sa doctrine, mais de donner un plein assentiment de l'âme à chacune des choses qu'Il enseignait. Refuser, en effet, de croire, ne fût-ce qu'en un seul point, à Dieu qui parle, est contraire à la raison.
Sur le point de retourner au ciel, Il envoie Ses apôtres en les revêtant de la même puissance avec laquelle Son Père L'a envoyé Lui-même, et Il leur ordonne de répandre et de semer partout Sa doctrine. «Toute puissance M'a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et enseignez toutes les nations… leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai ordonné» (Matth., XXVIII, 18-19-20). Seront sauvés tous ceux qui obéiront aux Apôtres ; ceux qui n'obéiront pas, périront.
«CELUI QUI CROIRA ET SERA BAPTISÉ SERA SAUVÉ ; CELUI QUI NE CROIRA POINT SERA CONDAMNÉ» (Marc, XVI, 16). Et comme il convient souverainement à la Providence divine de ne point charger quelqu'un d'une mission, surtout si elle est importante et d'une haute valeur, sans lui donner en même temps de quoi s'en acquitter comme il faut, Jésus-Christ promet d'envoyer à Ses disciples l'Esprit de vérité, qui demeurera en eux éternellement. «Si Je m'en vais, Je vous L'enverrai (le Paraclet)…et quand cet Esprit de vérité sera venu, Il vous enseignera toute vérité (Jean, XVI, 7-13). Et Je prierai Mon Père, et Il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'Il demeure toujours avec vous : ce sera l'Esprit de vérité… (Jean, XIV, 16-17). C'est Lui qui rendra témoignage de Moi ; et vous aussi vous rendrez témoignage» (Jean, XV, 26-27). Par suite, Il ordonne d'accepter religieusement et d'observer saintement la doctrine des Apôtres comme la Sienne propre. «Qui vous écoute, M'écoute : qui vous méprise (Luc, X, 16), Me méprise». Les Apôtres sont donc envoyés par Jésus-Christ de la même façon que Lui-même est envoyé par Son Père : «Comme Mon Père M'a envoyé, ainsi Moi Je vous envoie» (Jean, XX, 21). Par conséquent, de même que les Apôtres et les disciples étaient obligés de se soumettre à la parole du Christ, la même foi devait être pareillement accordée à la parole des Apôtres par tous ceux que les Apôtres instruisaient en vertu de leur mandat divin. Il n'était donc pas plus permis de répudier UN SEUL PRÉCEPTE de la doctrine des Apôtres, que de rejeter quoi que ce fût de la doctrine de Jésus-Christ Lui-même.
Assurément, la parole des Apôtres, après la descente du Saint-Esprit en eux, a retenti jusqu'aux lieux les plus éloignés. Partout où ils posent le pied, ils se présentent comme les envoyés de Jésus Lui-même. «C'est par Lui (Jésus-Christ) que nous avons reçu la grâce et l'apostolat pour faire obéir à la foi toutes les nations en Son Nom» (Rom., 1-5). Et partout, sur leurs pas, Dieu fait éclater la divinité de leur mission par des prodiges. «Et eux, étant partis, prêchèrent partout, le Seigneur coopérant avec eux et confirmant leur parole par des miracles qui l'accompagnaient» (Marc, XVI, 20). De quelle parole s'agit-il ? De celle, évidemment, qui embrasse tout ce qu'ils avaient eux-mêmes appris de leur maître : car ils attestent publiquement et au grand jour, qu'il leur est impossible de taire quoi que ce soit de tout ce qu'ils ont vu et entendu.
Mais nous l'avons dit ailleurs, la mission des Apôtres n'était point de nature à pouvoir périr avec la personne même des Apôtres, ou disparaître avec le temps, car c'était une mission publique et instituée pour le salut du genre humain. Jésus-Christ, en effet, a ordonné aux Apôtres de prêcher «l'Evangile à toute créature», et «de porter Son Nom devant les peuples et les rois», et de «Lui servir de témoins jusqu'aux extrémités de la terre». Et, dans l'accomplissement de cette grande mission, Il a promis d'être avec eux, et cela non pas pour quelques années ou quelques périodes d'années, mais pour tous les temps, «jusqu'à la consommation du siècle». Sur quoi saint Jérôme écrit : «Celui qui promet d'être avec Ses disciples jusqu'à la consommation du siècle montre par là, et que Ses disciples vivront toujours, et que Lui-même ne cessera jamais d'être avec les croyants» (In Matth., lib. IV, cap. 28, v. 20). Comment tout cela eût-il pu se réaliser dans les seuls Apôtres, que leur condition d'hommes assujettissait à la loi suprême de la mort ? La Providence divine avait donc réglé que le magistère institué par Jésus-Christ ne serait point restreint aux limites de la vie même des Apôtres, mais qu'il durerait toujours. De fait, nous voyons qu'il s'est transmis et qu'il a passé comme de main en main dans la suite des temps.
Les Apôtres, en effet, consacrèrent des évêques et désignèrent nominativement ceux qui devaient être leurs successeurs immédiats dans le «ministère de la parole». Mais ce n'est pas tout : ils ordonnèrent encore à leurs successeurs, de choisir eux-mêmes des hommes propres à cette fonction, de les revêtir de la même autorité, et de leur confier à leur tour la charge et la mission d'enseigner. «Toi donc, ô mon fils, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ : et ce que tu as entendu de moi devant un grand nombre de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient eux mêmes capables d'en instruire les autres» (Tim., II, 1-2). Il est donc vrai que de même que Jésus-Christ a été envoyé par Dieu, et les Apôtres par Jésus-Christ, de même les évêques et tous ceux qui ont succédé aux Apôtres, ont été envoyés par les Apôtres. «Les Apôtres nous ont prêché l'Evangile, envoyés par Notre-Seigneur Jésus-Christ, et Jésus-Christ a été envoyé par Dieu. La mission du Christ est donc de Dieu, celle des Apôtres est du Christ, et toutes les deux ont été instituées selon l'ordre par la volonté de Dieu… Les Apôtres prêchaient donc l'Evangile à travers les nations et les villes ; et, après avoir éprouvé, selon l'esprit de Dieu, ceux qui étaient les prémices de ces chrétientés, ils établirent des évêques et des diacres pour gouverner ceux qui croiraient dans la suite… Ils instituèrent ceux que nous venons de dire, et plus tard ils prirent des dispositions pour que, ceux-là venant à mourir, d'autres hommes éprouvés leur succédassent dans leur ministère» (S. Clemens, Rom., Epist. I, ad Corinth., cap. 42-44).
Il est donc nécessaire que d'une façon permanente subsiste, d'une part, la mission constante et immuable d'enseigner tout ce que Jésus-Christ a enseigné Lui-même ; d'autre part, l'obligation constante et immuable d'accepter et de professer toute la doctrine ainsi enseignée. C'est ce que saint Cyprien exprime excellemment en ces termes : «Lorsque Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans Son Evangile, déclare que ceux qui ne sont pas avec Lui sont Ses ennemis, Il ne désigne pas une hérésie en particulier, mais Il dénonce comme Ses adversaires tous ceux qui ne sont pas entièrement avec Lui et qui, ne recueillant pas avec Lui, mettent la dispersion dans Son troupeau : Celui qui n'est pas avec Moi, dit-Il, est contre Moi, et celui qui ne recueille pas avec Moi disperse» (Epist.,LXIX, ad Magnum, n 2).
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
C'est l'encyclique que je préfère.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
JCMD67 a écrit:C'est l'encyclique que je préfère.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Peu importe le creuset par lequel Dieu nous fera passé, jamais l'Église ne mourra et ce quelque soit l'aspect exétrieure qu'elle puisse avoir.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
JCMD67 a écrit:C'est l'encyclique que je préfère.
Pourquoi ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Ben, c'est le Pape.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
Pastor Æternus (D 1821, DS 3050-3052 [L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise] – et surtout DS 3058 [… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème] cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471)
(*) : « Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais “on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.” (Ch. Antoine, De Eccl.)
Vacance des Evêques uniquement durant 100 ans :
Can. 100
§ 1 L'Église catholique et le Siège apostolique ont qualité de personnes morales par l’effet de l’ordonnance divine; les autres personnes morales inférieures ont cette qualité dans Église soit par l’effet d’une prescription du droit, soit par une concession donnée par décret formel du supérieur ecclésiastique compétent, dans un but de religion ou de charité.
canon 102 à l'article 1
§ 1 Une personne morale, par sa nature, est perpétuelle, elle s’éteint par l’acte de l’autorité légitime qui la supprime, ou si, pendant l’espace de cent ans, elle a cessé d’exister. ( Naz)
et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur. Cela, par contre, je ne l'explique pas. Cela rejoint Cajetan.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
La Très Sainte Vierge : De même elle n'a jamais été sujette à l'erreur, à l'illusion ; son jugement était toujours éclairé, toujours droit. Si elle n'avait pas encore la lumière sur une chose, elle suspendait son jugement et évitait la précipitation qui eut été cause d'erreur. Elle est, à cause de cela, « la Siège de la Sagesse, la Reine des docteurs, la Vierge très prudente, la Mère du bon conseil ».
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
roger a écrit:JCMD67 a écrit:C'est l'encyclique que je préfère.
Pourquoi ?
C'est la toute première que j'ai eu dans les mains, et que j'ai lu par conséquent (je ne crois pas au hasard).
Et puis, son contenu est très explicite, très bien exposé, très détaillé, magnifiquement simple à lire.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Le catéchisme nous apprend l'Eglise
JCMD67 a écrit:roger a écrit:JCMD67 a écrit:C'est l'encyclique que je préfère.
Pourquoi ?
C'est la toute première que j'ai eu dans les mains, et que j'ai lu par conséquent (je ne crois pas au hasard).
Et puis, son contenu est très explicite, très bien exposé, très détaillé, magnifiquement simple à lire.
Ah!
Merci.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
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