Sur la nécessité de la correction fraternelle

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Message  Javier Ven 13 Mar 2009, 6:27 am

Nous avons tous besoin d'être corrigés par nos frères et sœurs bien-aimés dans la Foi, mais c'est essentiel de savoir comment effectuer cette correction sans être trop dur ou scrupuleux, sinon il existe un risque de blesser nos frères et de les faire se sentir pire qu'avant.

La correction est en soi un acte de charité, car elle est conçu pour révéler nos fautes afin que nous puissions nous repentir et demander l'aide de Dieu afin de ne pas commettre la même faute de nouveau. Et qui peut nous dire ce que sont nos vrais défauts avec une vraie charité et sans paroles en colère ? Evidemment, seulement nos chers frères et sœurs dans le Christ, eux seuls peuvent le faire. Il ne faut pas s'attendre à être corrigé par le monde, parce que le monde pense seulement dans une manière égoïste et sans charité, de sorte que tous les corrections du monde seront toujours intéressés et hypocrites.

Ceux d'entre nous qui écrivent bien, ils devront être corrigées dans le cas où leurs écrits n'ont pas été fait dans le seul but de plaire à Dieu et d'aider les autres à réfléchir, mais avec quelques petits restes de l'orgueil humain comme par exemple: "Ah! Mes écrits sont si beaux ! Les images que je poste sont si précieuses !" Peut-être que nous faisions cela pour la plus grande gloire de Dieu, mais nous devons également admettre que notre sensualité essayait de voler la gloire qui n'appartient qu'à Dieu. Par conséquent, il a été une erreur que nous devons essayer d'éviter.

Dans la langue espagnole il y a un proverbe qui dit: "Quien bien te quiere, te hará llorar", c'est-à-dire, si quelqu'un vous aime, il ou elle vous fait pleurer. Et cela est vrai dans la plupart des occasions.

Il y a certains d'entre nous qui ont la capacité de bien parler et d'édifier leurs frères, ils ont lu beaucoup de livres spirituels et ils peuvent partager la sagesse contenue dans ces œuvres sacrées. Mais ils doivent aussi être corrigées par leurs frères.

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Message  Diane + R.I.P Ven 13 Mar 2009, 10:42 am

Merci, cher Bonaerges pour ce sujet, qui à mon avis est à échanges multiples! !

La fameuse correction fraternelle est très difficile à appliquer et à juste titre. Cela prend une dose d'humilité et de courage, car celui qui corrige est la plupart du temps pris à partie par celui ou celle qui sont corrigés! !

Souvent, ceux qui ont le courage de la pratiquer cette charité fraternelle sont très mal reçu par celui ou celle qui est corrigée soit par orgueil ou intérêts. Même si on prouve avec des documents de l’Église et que l’on se serve de la morale qu’enseigne l’Église, on se fait bâter et ridiculiser, nos paroles sont tournées en dérision, , et pourtant ce n’est pas nous qui parlons, mais bien notre Mère la Sainte Église Catholique! !

On se fout dans ce temps là de ce que dit l’Église et on s’invente une morale de situation qui n’existe pas, car la morale est la même pour tout le monde !

Oui, parlons-en de cette fameuse correction, que personne ne pratique où presque et dont tout le monde parle ! ! !

Pardonnez-moi d’avoir interrompu votre fil, mais j’ai beaucoup à dire sur ce sujet! ! !

Je vous laisse continuer et j'y reviendrai pour avoir le plaisir d'en discuter avec vous et tous nos frères ! ! ! !


Dernière édition par Marie-Madeleine le Ven 13 Mar 2009, 12:26 pm, édité 1 fois
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Message  gabrielle Ven 13 Mar 2009, 11:24 am

Absolument d'accord, ce sujet est des plus important et difficile à pratiquer.


Je serai au rendez-vous, cher frère Bonaerges
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Message  ROBERT. Ven 13 Mar 2009, 2:00 pm

.

Absolument d'accord avec Marie-Madeleine, Parce Domine, et probablement, - je suis assuré que je ne parle pas à leur place- tous les autres intervenants...
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Message  Javier Sam 14 Mar 2009, 4:52 am

La fameuse correction fraternelle est très difficile à appliquer et à juste titre. Cela prend une dose d'humilité et de courage, car celui qui corrige est la plupart du temps pris à partie par celui ou celle qui sont corrigés! !

Souvent, ceux qui ont le courage de la pratiquer cette charité fraternelle sont très mal reçu par celui ou celle qui est corrigée soit par orgueil ou intérêts. Même si on prouve avec des documents de l’Église et que l’on se serve de la morale qu’enseigne l’Église, on se fait bâter et ridiculiser, nos paroles sont tournées en dérision, , et pourtant ce n’est pas nous qui parlons, mais bien notre Mère la Sainte Église Catholique! !

On se fout dans ce temps là de ce que dit l’Église et on s’invente une morale de situation qui n’existe pas, car la morale est la même pour tout le monde !

Oui, parlons-en de cette fameuse correction, que personne ne pratique où presque et dont tout le monde parle ! ! !

Vous avez raison, chère Marie-Madeleine. La correction envers nos propres frères n'est pas facile à faire, il faut beaucoup d'humilité, beaucoup de patience et de douceur pour ne pas blesser nos frères trop ... mais en même temps, il faut de la détermination, courage et une confiance totale en la miséricorde de Dieu car un médecin ne peut pas guérir les malades si ils ne révèlent pas leurs douleurs et ses faiblesses avec une attitude humble, comme un enfant qui a besoin de quelque chose et qui va certainement pleurer pour montrer qu'il n'est pas content.

En outre, la situation actuelle rend encore plus compliquée: nous sommes sans un berger visible, sans le réconfort des sacrements, sans aucun soutien des hommes ... Mais nous ne sommes pas seuls dans cette lutte !!! L'Esprit Saint nous aide et nous guide et nous n'avons rien à craindre si nous suivons le chemin du Seigneur.

Excuse-moi, je vais continuer après !!!

A SUIVRE...
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Message  Diane + R.I.P Sam 14 Mar 2009, 7:24 pm

C'est un sujet très intéressant cher Bonaerges, merci infiniment!

J'ai bien hâte de vous relire ! ! ! Wink
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Message  Javier Dim 15 Mar 2009, 11:05 am

Mes chers et chères frères et soeurs dans la Foi:

Ne soyons pas hypocrites, aucun de nous aime être corrigé, n'est-ce pas vrai ? Nous trouvons difficile d'accepter que nous avons des défauts, et il est encore plus difficile pour nous de savoir que les autres ont aussi vu nos fautes et qu'ils voudraient nous aider à changer les habitudes mauvaises. Mais honnêtement parlant, qu'est-ce que nous craignons le plus, le fait que nous avons des défauts (Je ne parle pas des péchés ici) ou l'humiliation d'être corrigés par nos frères ? ...

Nous craignons le fait que nous devons tous être humiliés dans une façon humble par nos propres frères. C'est la pure vérité. En conséquence, cela vient de montrer que nous avons encore besoin de beaucoup de mortification. Notre amour de nous-mêmes devient alors notre pire ennemi, l'obstacle que nous devons éliminer à tout prix si nous voulons que Notre Seigneur Jésus-Christ nous reconnaît comme ses enfants.

Mes frères et sœurs bien-aimés, pouvons-nous être fiers de nous-mêmes ? Pouvons-nous dire que nous avons en nous quelque chose de bon ? ... On pourrait dire, "mais je suis patient, généreux et miséricordieux ... qu'est-ce que je peux encore perfectionner ?" Laissez-moi vous dire ce que vous pouvez perfectionner: mortifiez votre fierté, tout ce que vous avez appartient à Dieu, parce qu'Il vous a fait dans la façon dont Il a voulu. Alors, il n'y a rien dans vous qui est bon, il n'y a rien en moi qui est bon. Le péché est notre seul "mérite", et Dieu hait le péché.

Que pouvez-vous dire maintenant? Si l'ensemble de nos soi-disant bonnes actions sont presque toujours entachées de quelques vestiges de notre fierté, si nous ne pouvons même pas lever la tête vers le ciel et faire le Signe de la Croix si le Saint-Esprit ne fait pas illuminer nos coeurs. Nous sommes tous des serviteurs indignes, mes chers et chères amis et amies, alors laissez-nous faire preuve d'humilité et acceptons-nous la correction fraternelle, parce que ce n'est pas mon frère qui a quelque chose contre moi, mais le même Dieu qui parle par sa bouche dans une manière douce, mais réprimandant:

Cher frère ou sœur, permettez-moi de corriger votre attitude, ne prenez pas cette correction comme quelque chose de personnel, parce que Je vous aime tellement que je ne peux pas garder le silence quand je vous vois faire les choses que vous faites, ou quand je vous entendre dire ces choses que vous dites, ou quand je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise ... J'ai l'obligation de vous corriger, même si cela signifie que vous serez ennuyé avec moi, cela ne me dérange pas, mais ma conscience ne peut pas me pardonner chaque fois que vous retombez dans les manières mauvaises, vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu, et c'est quelque chose que je ne peux pas permettre.

Dieu Tout-Puissant vous bénisse tous.

Bonaerges,
serviteur indigne de Dieu

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Message  gabrielle Dim 15 Mar 2009, 11:31 am

Bonaerges a écrit:Cher frère ou sœur, permettez-moi de corriger votre attitude, ne prenez pas cette correction comme quelque chose de personnel, parce que Je vous aime tellement que je ne peux pas garder le silence quand je vous vois faire les choses que vous faites, ou quand je vous entendre dire ces choses que vous dites, ou quand je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise ... J'ai l'obligation de vous corriger, même si cela signifie que vous serez ennuyé avec moi, cela ne me dérange pas, mais ma conscience ne peut pas me pardonner chaque fois que vous retombez dans les manières mauvaises, vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu, et c'est quelque chose que je ne peux pas permettre.

Mon frère Bonaerges...

Bien d'accord avec vous sur tout ce que vous mentionnez au plan spirituel de la correction fraternel...

Mais, dans la correction elle-même que vous désirez nous adresser, je comprends rien.

Bonaerges, vous avez pensé que nos torts sont publics, puisque la correction est publique.

Mais pour qu'un correction soit efficace, ecnore faut-il que celui qui se fait corriger comprenne de quoi il s'agit.

quand je vous vois faire les choses que vous faites. Quelles sont ces choses?

je vous entendre dire ces choses que vous dites. Quelles sont ces paroles dites?

je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise . Quelles sont ces personnes à qui nous ne devrions pas parler?

vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu. Ici. vous dites une chose très grave avec une portée dramatique car éternelle.

J'attends, mon frère que vous clarifiez de façon très compréhensible ces points. Ne parlez pas à mots couverts, car si notre salut est en danger, alors, expliquez-nous clairement ces points...et de façon publique... l'amour de Dieu vous en donne le courage

En vous remerciant à l'avance de votre charitable clarification.
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Message  Diane + R.I.P Dim 15 Mar 2009, 12:09 pm

Cher frère ou sœur, permettez-moi de corriger votre attitude, ne prenez pas cette correction comme quelque chose de personnel, parce que Je vous aime tellement que je ne peux pas garder le silence quand je vous vois faire les choses que vous faites, ou quand je vous entendre dire ces choses que vous dites, ou quand je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise ... J'ai l'obligation de vous corriger, même si cela signifie que vous serez ennuyé avec moi, cela ne me dérange pas, mais ma conscience ne peut pas me pardonner chaque fois que vous retombez dans les manières mauvaises, vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu, et c'est quelque chose que je ne peux pas permettre.

Mon cher Bonaerges, pouvez-vous svp être plus clair dans votre correction, je ne comprends pas ce que vous voulez-dire ?

Quand je vous vois faire les choses que vous faites, ou quand je vous entendre dire ces choses que vous dites, ou quand je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise

1er question,… Que faits-ton ?

2er question…. Que disons –nous ?

3er questions… quels sont les gens qui méprisent le Seigneur ?

4er question….. En danger de quoi au juste ?

Dans les règles générales de la correction fraternelle, un point est primordial : la confiance entre les frères, car sans elle la correction peut facilement dériver en un jugement téméraire.


Dans la correction que votre charité fraternelle vous porte à faire, comme il y vas du salut de notre âme , puisqu’être abandonné de Dieu c’est l’enfer , il est très important que nous comprenions bien nos erreurs afin de les corriger rapidement et qu’ainsi la gloire de Dieu , la Vérité, la Charité et le salut de nos âmes s’accomplissent !

J’attends donc cher frère , avec impatience les clarifications publics nécessaire à la compréhension . !

Que Dieu vous donne la force d’aller jusqu’au bout de cette démarche publique qu’en votre âme et conscience devant sa Divine Majesté , vous avez pensé urgente de faire, et ce afin que nous soyons un dans la charité comme le Christ et son Père sont un et qu’ainsi notre témoignage de la foi trouve tout sont sens !

Je vous en remercie à l’avance cher Bonaerges, ! !



Au plaisir de vous relire ! ! ! Wink
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Message  Roger Boivin Dim 15 Mar 2009, 6:10 pm

-
Courage mon ami et mon frère; je fais miennes toutes ces paroles de mes frères et soeurs dans la Foi; Prions le Saint-Esprit et la Très Sainte Vierge afin que nous soyons bien éclairés et protégés contre nous-mêmes.
-
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Message  Javier Lun 16 Mar 2009, 10:39 am

Bonaerges a écrit:
Cher frère ou sœur, permettez-moi de corriger votre attitude, ne prenez pas cette correction comme quelque chose de personnel, parce que Je vous aime tellement que je ne peux pas garder le silence quand je vous vois faire les choses que vous faites, ou quand je vous entendre dire ces choses que vous dites, ou quand je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise ... J'ai l'obligation de vous corriger, même si cela signifie que vous serez ennuyé avec moi, cela ne me dérange pas, mais ma conscience ne peut pas me pardonner chaque fois que vous retombez dans les manières mauvaises, vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu, et c'est quelque chose que je ne peux pas permettre.


C'est incroyable les malentendus que certains mots peuvent provoquer !! Shocked


Parce Domine a écrit:
Mais pour qu'un correction soit efficace, encore faut-il que celui qui se fait corriger comprenne de quoi il s'agit.

1°quand je vous vois faire les choses que vous faites. Quelles sont ces choses?

2° je vous entendre dire ces choses que vous dites. Quelles sont ces paroles dites?

3°je vois que vous parlez à ces gens qui méprisent le Seigneur et Sa Sainte Eglise . Quelles sont ces personnes à qui nous ne devrions pas parler?

4°vous êtes en danger, votre âme est en danger, vous risquez d'être abandonné par le Bon Dieu. Ici. vous dites une chose très grave avec une portée dramatique car éternelle.

J'attends, mon frère que vous clarifiez de façon très compréhensible ces points. Ne parlez pas à mots couverts, car si notre salut est en danger, alors, expliquez-nous clairement ces points...et de façon publique... l'amour de Dieu vous en donne le courage

Marie-Madeleine a écrit:
1er question,… Que faits-ton ?

2er question…. Que disons –nous ?

3er questions… quels sont les gens qui méprisent le Seigneur ?

4er question….. En danger de quoi au juste ?

Dans les règles générales de la correction fraternelle, un point est primordial : la confiance entre les frères, car sans elle la correction peut facilement dériver en un jugement téméraire.

Dans la correction que votre charité fraternelle vous porte à faire, comme il y vas du salut de notre âme , puisqu’être abandonné de Dieu c’est l’enfer , il est très important que nous comprenions bien nos erreurs afin de les corriger rapidement et qu’ainsi la gloire de Dieu , la Vérité, la Charité et le salut de nos âmes s’accomplissent !

J’attends donc cher frère , avec impatience les clarifications publics nécessaire à la compréhension . !

Votre réaction, mes chères sœurs en Christ, m'a rempli de stupeur et tristesse. Oui, je suis profondément attristé et surpris. Crying or Very sad Question Shocked Crying or Very sad

Je vais tenter d'expliquer mes mots de façon claire. En premier lieu, ils ne sont pas mots couverts, ils sont l'expression de mes pensées.

Deuxièmement, vous semblez avoir pris mes mots comme si elles étaient destinées à vous en particulier, mais croyez-moi, quand j'ai les écrit je ne pensais pas au sujet de quelqu'un en particulier, honnêtement !!! En tout cas, je faisais référence à moi-même et seulement moi-même !!! Oui, parce que j'ai été corrigé récemment par un frère, alors j'ai seulement essayé d'exprimer mes sentiments au cours de cette correction que je l'ai déjà dit.

Par conséquent, et cela dit, je dois insister sur le fait que mes mots étaient semblables à une correction imaginaire, c'est-à-dire, les choses que l'on s'attendrait à entendre si nous étions en cours d'être corrigés, mais je ne parlais pas à personne en particulier !!! Il s'agit d'une situation imaginaire !!

Je suis vraiment désolé d'avoir été à l'origine de ce malentendu qui peut avoir blessé certaines sensibilités, et si vous avez été scandalisées par mes paroles, alors je vous demande humblement de me pardonner. Vous êtes mes chères sœurs dans le Seigneur et je vous aime tellement que je ne peux pas laisser ce malentendu ruiner notre amitié. Croyez-moi, je suis très désolé si mes paroles ont été mal compris par vous, s'il vous plaît acceptez mon humiliation.

Avec affection fraternelle, votre frère Bonaerges, qui vous aime et qui regrette tout le mal qu'il pourrait avoir causé.

In Jesu-Marieque Cordibus,

Bonaerges,
indigne et ignorant serviteur de Dieu

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Message  Roger Boivin Lun 16 Mar 2009, 11:57 am

-
Bonjour Bonaerges;

j'ai relu ce que vous aviez écris, et j'ai bien vu qu'à un moment donné vous mettiez fictivement des paroles dans la bouche de Dieu, que vous aviez voulu le faire fictivement parler afin d'illustrer en quelque sorte votre propos;

j'aurais donc dû faire plus attention en vous lisant; alors moi aussi je m'excuse mon cher ami et mon frère;

Ce fut donc là un très bon exercice que Dieu a sans doute permi par cette situation imprévue, afin de nous mettre un peu à l'épreuve; et, en plus de nous instruire davantage sur le sujet même, un exercice très utile afin que chacun puisse voir comment il réagirait si cette situation se présentait pour de vrai; ..et sans doute aussi afin que chacun devant Dieu se surveille davantage en ses actes et paroles..

On ne sais jamais, peut-être que Dieu nous prépare-t-Il en vu de quelque situation réelle telle qu'illustrée en votre propos. De toute façon, c'est ouvertement et publiquement qu'en ce forum chacun s'exprime, et cela demande beaucoup de vigilence, de prudence et des convictions bien éprouvées et parfaitement conformes à l'Enseignement de la très Sainte Église Catholique.


Amitiée en Jésus-Christ et en sa Trè Sainte Mère mon cher frère, ..et que Dieu nous bénisse tous !
-
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Message  Diane + R.I.P Lun 16 Mar 2009, 7:16 pm

Ne vous en faites pas cher Bonaerges !

Un malentendu ne saurait ruiner notre amitié, puisqu'elle est basée sur l'Amour de Dieu! !

Rien donc ne pourrait là détruire!

Cela nous a donné l'occasion de faire un bon exercice d'humilité! bounce

Donc soyez bien à l'aise ! ! Wink

Amitié en Jésus et Marie! !
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Message  Javier Mar 17 Mar 2009, 3:49 am

Merci pour votre amabilité, chère amie !!! Very Happy I love you


Rien ne pourra jamais nous séparer parce que nous sommes tous les enfants de Notre Sainte Mère l'Eglise.

Je vous embrasse, chères Marie-Madeleine et Parce Domine cheers I love you
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Message  gabrielle Mar 17 Mar 2009, 10:25 am

Vous ne nous avez pas blessé, une confusion de termes, qui pour nous ont un certains sens, et pour vous un autre. Le lien de la charité est plus fort que ces méprises de langages

Usted no nos hirió, una confusión de términos, que para nosotros tienen uno ciertos sentidos, y para usted otro. El lazo de la caridad es más fuerte que estos errores de lenguaje. I love you

Je crois qu'il serait intéressant et enrichissant d'approfondir ce sujet de la correction fraternelle, afin que si nous nous retrouvions dans une situation délicate, nous sachions comment et quand la faire.

Frère un jour, frère toujours.
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Message  Diane + R.I.P Mar 17 Mar 2009, 11:10 am

Cher Bonaerges, je me permets de rajouter à votre fil qui est très intéressant, quelque commentaires des Pères de l'Église sur le sujet de la correction fraternelle! ! !

Merci à l'avance ! ! I love you

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22

. Chrys. (hom. 60.) Le Sauveur s’était exprimé avec force contre les auteurs du scandale, et avait rempli leur âme d’une vive crainte ; mais il veut empêcher aussi ceux à qui le scandale était donné, tout en évitant une faute, de tomber dans une autre, c’est-à-dire dans la négligence ; car en s’imaginant qu’on doit avoir pour eux toute sorte d’égards, ils pourraient se laisser facilement dominer par l’orgueil ; il étouffe donc ces sentiments dans leur âme, et leur fait un devoir de reprendre leur frère lorsqu’il est en faute : " Si votre frère pèche contre vous, " etc.

— S. Aug. (serm. 16 sur les par. du Seig.) Notre-Seigneur nous recommande de ne pas rester indifférents aux péchés les uns des autres, en cherchant non pas précisément à reprendre, mais à corriger ; car c’est l’amour qui doit inspirer la correction, et non pas le désir de faire de la peine. Mais si vous négligez ce devoir, vous devenez plus coupable que celui qui avait besoin de correction ; il vous avait offensé, et il s’était par là même profondément blessé ; mais vous méprisez cette blessure de votre frère, et vous êtes plus coupable par votre silence qu’il ne l’est par l’outrage qu’il vous a fait.
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Message  Diane + R.I.P Mar 17 Mar 2009, 6:38 pm

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22



S. Aug. (Cité de Dieu, 1, 9.) Souvent, en effet, on dissimule d’une manière coupable la vérité, en négligeant d’instruire ou d’avertir, quelquefois de reprendre et de corriger ceux qui font mal, soit qu’on recule devant la difficulté, soit qu’on veuille éviter leur inimitié, dans la crainte qu’ils ne cherchent à nous traverser ou à nous nuire dans la jouissance de ces biens temporels que notre cupidité désire encore trop vivement acquérir, ou que notre faiblesse redoute de se voir enlever. Mais si nous nous abstenons du devoir de la réprimande et de la correction à l’égard de ceux qui font mal, soit parce que nous attendons une occasion plus favorable, soit parce que nous avons obtenu ainsi qu’ils ne deviennent plus mauvais, ou qu’ils ne nous empêchent de former les autres chrétiens faibles à une vie vertueuse et fervente, et ne les influencent pour les détourner de la foi, alors ce n’est plus par un motif de cupidité, mais par un principe de charité que nous agissons. Or, ceux qui sont placés à la tête des églises pour les diriger, ont une obligation bien plus rigoureuse de ne point négliger le devoir de la correction ; et, toutefois, lors même qu’on ne serait pas à la tête des autres, dès lors qu’on leur est uni par les relations ordinaires de la vie, et que l’on remarque en eux bien des choses qu’il faut reprendre ou corriger, on n’est pas entièrement exempt de faute lorsqu’on néglige de le faire, parce qu’on veut éviter de les offenser dans la crainte d’être troublé dans la jouissance des biens de cette vie qu’on possède légitimement, mais pour lesquels on éprouve un attachement beaucoup trop vif.
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Message  Diane + R.I.P Mer 18 Mar 2009, 11:10 am

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22



S. Chrys. (hom. 60.) Remarquons que quelquefois Notre-Seigneur amène celui qui a été l’auteur de l’offense à celui qu’il a offensé, par exemple, lorsqu’il dit : " Si vous vous rappelez que votre frère a quelque chose contre vous, allez vous réconcilier avec votre frère, " et que d’autres fois il ordonne à celui qui a été offensé de pardonner à son prochain, comme dans ces paroles : " Pardonnez-nous nos offenses, comme nous les pardonnons, " etc. Ici il nous propose un nouveau mode de réconciliation, il conduit celui qui a reçu l’offense à celui qui l’a faite ; il prévoit, en effet, que celui qui a commis l’injustice, ne viendrait pas facilement excuser sa conduite, retenu qu’il serait par la honte ; il lui amène donc celui qui a souffert l’offense, et ce n’est pas de sa part une simple démarche qu’il veut ici, mais il demande la réparation du mal qui a été fait : " Allez et reprenez-le. "

— Ran, Il ne commande pas de pardonner indistinctement à tout homme qui pèche, mais à celui qui est disposé à écouter, c’est-à-dire à obéir et à faire pénitence, afin que le pardon ne soit pas trop difficile, ou que l’indulgence ne soit excessive.


— S. Chrys. (hom. 60.) Il ne dit pas : Accusez, faites de vifs reproches, tirez vengeance ; mais : " Reprenez-le, " c’est-à-dire rappelez-lui sa faute, dites-lui ce qu’il vous a fait souffrir. Pour lui, il est plongé dans sa colère comme dans un profond sommeil causé par l’ivresse, il faut donc que vous qui êtes affranchi de cette infirmité, vous alliez trouver celui qui est malade.
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Message  Diane + R.I.P Mer 18 Mar 2009, 6:40 pm

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22




S. Jér. Il faut vous rappeler cependant, que si votre frère a péché contre vous, et vous a offensé de quelque manière que ce soit, non-seulement vous avez le pouvoir, mais vous êtes dans l’obligation de lui pardonner ; car il nous est commandé de remettre leurs dettes à ceux qui nous doivent. C’est pourquoi Notre-Seigneur nous dit ici " Si votre frère a péché contre vous. " S’il a péché contre Dieu (cf. 1 R 2, 25), il n’est pas en notre pouvoir de lui pardonner ; mais nous, au contraire, nous sommes pleins d’indulgence pour les offenses commises contre Dieu, et remplis d’animosité pour venger celles qui s’adressent à nous.

— S. Chrys. (hom. 60.) C’est à celui qui a reçu l’injure, et non pas à un autre, que Notre-Seigneur impose le devoir de la correction, car celui qui a commis l’offense est disposé à recevoir plus facilement de sa part la réprimande, surtout lorsqu’elle se fait sans témoin ; et rien n’est plus propre à l’apaiser que de voir celui qui avait le droit d’exiger une réparation sévère, montrer tant de zèle pour son salut.

— S. Aug. (serm. 16 sur les par. du Seig.) Lors donc qu’un de nos frères pèche contre nous, montrons-nous empressés, non pas de défendre nos droits (car rien n’est plus glorieux que d’oublier une offense), mais d’oublier l’injure qui nous est faite, sans oublier la blessure qu’elle a faite à notre frère. Reprenez-le donc entre vous et lui, en ne vous appliquant qu’à le corriger et en ménageant sa honte. Car il pourrait arriver que sous l’impression de ce sentiment, il entreprit de justifier la faute qu’il a commise, et ainsi en voulant le corriger, vous le rendriez plus coupable.
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Message  Diane + R.I.P Jeu 19 Mar 2009, 9:46 am

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22



— S. Jér. Il faut reprendre votre frère en secret, de peur que, s’il vient à perdre tout sentiment de honte et de crainte, il ne persévère dans son péché.

S. Aug. (serm. 16), etc. L’Apôtre nous fait cette recommandation : " Reprenez devant tout le monde le pécheur scandaleux, afin que les autres aient de la crainte. " Il faut donc que vous sachiez qu’il est des circonstances où il faut reprendre votre frère seul à seul, et d’autres où il faut le reprendre devant tout le monde. Mais que devons nous faire avant d’en arriver là ? Écoutez et retenez : " Si votre frère, dit-il, a péché contre vous, reprenez-le entre vous et lui seul. " Pourquoi ? Parce qu’il a péché contre vous. Que veulent dire ces paroles : " il a péché contre vous ? " Vous savez qu’il a péché, et puisque son offense contre vous a été secrète, que votre correction le soit également ; car si vous êtes le seul pour connaître qu’il a pêché contre vous, et que vous vouliez cependant le reprendre publiquement, ce n’est plus une correction, mais une accusation publique.

Votre frère a donc pêché contre vous, mais si vous êtes le seul pour le savoir, c’est vraiment contre vous seul qu’il a péché ; s’il vous a offensé devant un grand nombre de personnes, il a péché contre tous ceux qu’il a rendu témoins de sa faute. Il faut donc reprendre publiquement les fautes publiques, et en secret les fautes secrètes, Apprenez à discerner les temps et les occasions, et vous concilierez les Écritures. Or, pourquoi reprenez-vous le prochain ? Est-ce parce que vous éprouvez de la peine d’en avoir été offensé ?

A Dieu ne plaise, si vous le faites par amour pour vous, vous ne faites rien ; si, au contraire, vous le reprenez dans son intérêt, vous agissez dans la perfection. Or, apprenez des paroles elles-mêmes de Notre-Seigneur, dans qu’elle intention vous devez faire cette réprimande, si c’est dans votre intérêt, ou dans celui de votre frère : " S’il vous écoute, vous aurez gagné votre frère, " etc. Faites-le donc pour lui, afin de le gagner. Reconnaissez qu’en péchant contre votre frère, vous vous êtes perdu, car, autrement, comment vous aurait-il gagné ? Que personne donc ne regarde comme indifférente l’offense faite à un de ses frères.
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Message  Diane + R.I.P Jeu 19 Mar 2009, 6:48 pm

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22




— S. Chrys. (hom. 60.) Ces paroles nous prouvent encore que l’inimitié porte dommage aux deux parties, aussi ne dit-il pas : il s’est gagné lui-même, mais vous l’avez gagné, preuve que tous deux, vous et lui vous avez souffert de ce désaccord. — S. Jér. En procurant le salut d’un autre, nous assurons ainsi notre propre salut.


S. Chrys. (hom. 60.) Mais que devez-vous faire si vous ne pouvez persuader votre frère ? Les paroles suivantes vous l’apprennent : " S’il ne vous écoute point, prenez encore avec vous une ou deux personnes ; " car plus il montrera d’impudence et d’opiniâtreté, plus il faut s’appliquer à le guérir sans se laisser aller à la colère ou à la haine. Ainsi, lorsqu’un médecin voit que la maladie s’aggrave, loin d’abandonner son malade, il redouble d’efforts pour triompher de l’extrémité du mal. Remarquez aussi que cette réprimande ne doit point se faire sous l’inspiration de la vengeance, mais dans le seul but de corriger notre frère. C’est pour cela que le Sauveur ne nous commande pas de prendre d’abord deux témoins, mais alors seulement que notre frère refuse d’écouter notre réprimande ; et encore n’est-ce pas un grand nombre de personnes, mais une ou deux qu’il faut prendre avec soi ; mesure qu’il appuie du témoignage de la loi : " Tout sera assuré par la déposition de deux ou de trois témoins (Dt 19, 15) ; " comme s’il disait : Vous pouvez alors vous rendre le témoignage que vous avez fait tout ce qui dépendait de vous.
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Message  Diane + R.I.P Ven 20 Mar 2009, 10:53 am

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22



— S. Jér. Ou bien, on peut admettre cette autre interprétation : S’il ne veut pas vous écouter, prenez d’abord avec vous un seul témoin ; s’il refuse encore de l’écouter, prenez-en un troisième, afin que votre admonition ou du moins la honte, le force de reconnaître sa faute, ou qu’alors il soit convaincu devant témoins. — La Glose. Ou bien encore, pour lui prouver qu’il a péché, s’il venait à le nier.

S. Jér. Or, s’il refuse encore de les écouter, il faut alors déclarer sa faute à un plus grand nombre, afin de leur inspirer pour lui une vive horreur, et essayer de sauver par l’opprobre celui qui n’a pu être sauvé par la honte : " Que s’il ne les écoute pas non-plus, dites le à l’Église. "

— S. Chrys. (hom. 60.) C’est-à-dire à ceux qui sont à la tête de l’Église.

— La Glose. Ou bien, dites-le à toute l’Église, pour lui faire essuyer une plus grande honte. Tous ces moyens épuisés, il faut en venir à l’excommunication qui doit être prononcée par la bouche de l’Église, c’est-à-dire par le prêtre qui est l’organe de toute l’Église, lorsqu’il prononce la sentence d’excommunication : " S’il n’écoute pas l’Église, " etc.
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Message  Diane + R.I.P Ven 20 Mar 2009, 6:47 pm

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S. Aug. (serm. 16 sur les par. du Seig.) Ne le comptez plus dès lors au nombre de vos frères ; cependant ne négligez pas son salut ; car si nous ne regardons pas comme nos frères les étrangers, c’est-à-dire les Gentils et les païens, nous ne laissons pas de chercher à les sauver.

— S. Chrys. (hom. 60.) Toutefois le Seigneur, à l’égard de ceux qui sont hors de l’Église, ne nous a rien commandé de semblable à ce que nous devons faire pour reprendre et corriger nos frères. Voici ce qu’il nous ordonne de faire à l’égard de ceux qui sont en dehors de l’Église (Mt 5) : " Si quelqu’un vous frappe sur une joue, présentez-lui l’autre joue, " et saint Paul : " Pourquoi voudrais-je juger ceux qui sont hors de l’Église ? " Mais pour nos frères, il faut les reprendre et les retirer du mal, et, s’ils ne veulent point obéir, les séparer de l’Église pour les couvrir de confusion.

— S. Jér. En nous disant : " Qu’il soit à votre égard comme un païen et comme un publicain, " le Sauveur nous apprend à concevoir plus d’horreur pour celui qui, sous le nom de chrétien, se conduit en infidèle, que pour ceux qui sont ouvertement connus pour païens. Ou appelait publicains ceux qui étaient avides d’argent, et qui exigeaient les impôts en recourant au trafic, aux fraudes, au vol et à des parjures horribles.
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Message  gabrielle Sam 21 Mar 2009, 9:51 am

car plus il montrera d’impudence et d’opiniâtreté, plus il faut s’appliquer à le guérir sans se laisser aller à la colère ou à la haine.

Voilà une attitude qu'on ne rencontre pas souvent, et pourtant d'elle dépend le maintien dans la Foi.

Combien pense agir par le principe de la correction fraternelle mais ont le coeur remplie d'amertume et de colère.

Ils seraient mieux de se taire, car en parlant et en se couvrant d'une haute charité, ils amassent sur leur tête des chardons ardents et glisse peu à peu dans l'enfer de la calomnie et de la médisance.
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Message  Diane + R.I.P Sam 21 Mar 2009, 11:29 am

Chaine d'or Mt XVIII, 15-22




Orig. (Traité 6 sur S. Matth.) Il faut remarquer ici que cette conduite que nous recommande le Sauveur, ne doit pas être appliquée à toute espèce de péché. Car si un de nos frères vient à commettre un de ces péchés qui conduisent à la mort, et qu’il soit, par exemple, abominable et infâme, adultère, homicide ou efféminé, est-ce qu’il serait raisonnable de le réprimander seul à seul, et s’il se montrait docile à vos observations, de dire aussitôt : Je l’ai gagné ? Ou bien s’il ne voulait pas vous écouter, serait-il convenable pour le chasser du sein de l’Église d’attendre que, malgré la réprimande faite devant les témoins et devant l’Église, il ait persévéré dans son crime ? Il en est qui, considérant l’immense miséricorde de Jésus-Christ, prétendent que c’est aller contre cette miséricorde que de restreindre ces paroles aux seuls péchés plus légers, parce que Notre-Seigneur ne fait aucune distinction de péchés.

D’autres, examinant plus attentivement ces paroles, soutiennent qu’elles ne s’appliquent pas à toute sorte de péchés ; car, disent-ils, celui qui se rend coupable de crimes énormes n’est plus notre frère, il n’en a plus que le nom, et l’Apôtre nous défend même de manger avec lui. Or, de même que ceux qui n’appliquent pas ce passage à toute espèce de péchés, favorisent la négligence, et l’invitent, pour ainsi dire, au péché ; ainsi, celui qui enseigne que le fidèle qui n’est coupable que de fautes légères et vénielles, doit être regardé comme un païen et un publicain après avoir subi la réprimande devant témoins ou devant l’Église, me paraît introduire une doctrine par trop sévère.

Car enfin nous ne pouvons pas prononcer que cet homme est tout à fait perdu, parce que d’abord, s’il a résisté à trois réprimandes, il peut se rendre à la quatrième ; en second lieu, parce que souvent on ne lui rend pas selon ses oeuvres, mais au delà de ce que méritent ses fautes, ce qui est souvent avantageux en ce monde ; enfin, Jésus-Christ n’a point dit absolument : Qu’il soit comme un païen et un publicain, mais : " Qu’il soit pour vous. " Si donc après l’avoir repris trois fois d’une faute légère, il ne s’en corrige pas, nous devons le considérer comme un païen et un publicain, afin de le couvrir de confusion eu nous abstenant de le voir ; mais que Dieu le juge aussi comme un païen et un publicain, ce n’est pas à nous de l’affirmer ; c’est au jugement de Dieu lui-même.
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