Élie, le Grand Monarque
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Re: Élie, le Grand Monarque
En attendant la réponse, voici un court extrait du livre de l'abbé Arminjon :
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. Ils chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître .
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=160&mforum=micael
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. Ils chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître .
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=160&mforum=micael
Abbé Arminjon dans son livre:
Citation:
Quel sera l’extérieur et l’attitude de ces revenants d’un autre âge ? Quelle majesté antique resplendira dans leur personne ? Quels accents inspirés jailliront de leurs lèvres ? – C’est ce que la sainte Écriture ne nous dit pas. Elle nous apprend qu’ils prophétiseront pendant mille deux cent soixante jours, vêtus d’un sac, portant sur leurs vêtements et sur leurs traits l’image de l’humilité et de la pénitence.
et encore:
Citation:
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. lis chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître . Le persécuteur, écumant de rage, cherchera à les faire mourir ; mais tant que durera leur mission, ils seront gardés par une force supérieure ; car voici ce que dit saint Jean, chapitre XI, verset 5 : « Et lorsque quelqu’un voudra leur nuire, un feu sortira de leur bouche qui dévorera leurs ennemis, et si quelqu’un les offense, il sera frappé de mort. – Ces hommes auront mission de fermer le ciel, pour qu’il ne pleuve point durant toute la durée de leur prophétie, et ils auront pouvoir sur les eaux pour les changer en sang, et ils auront aussi pouvoir de frapper la terre de toutes sortes de plaies aussi souvent qu’ils le voudront. »
L’Évangile n’est pas aussi précis sur le succès et l’efficacité de la mission de ces deux grands témoins ; mais on peut regarder comme certain qu’ils désabuseront une multitude d’hommes séduits. et qu’ils ramèneront la plupart de ceux que la crainte ou l’ambition avait détournés du culte du vrai Dieu. – Et il faut bien que leur prédication ait une puissance qu’aucune autre parole depuis la parole évangélique n’aura jamais eue, puisqu’elle vaincra l’obstination des juifs hommes, juifs ou païens qui, cédant à l’éclat des prodiges et à l’évidence des preuves, rentreront sous la houlette du Pasteur des pasteurs, pour ne former plus avec les chrétiens qu’un seul troupeau et qu’un seul bercail.
Cependant Dieu ne donne ses grâces qu’avec mesure. Quand la lumière aura été faite, lorsque les hommes auront eu pleinement le temps de discerner la vérité de l’erreur, alors Dieu dans sa sagesse suspendra le miracle... C’est là une loi constante de la Providence. Elle s’est réalisée jadis à l’égard de Samson une fois les Philistins humiliés et défaits, Dieu lui retira son esprit et la force prodigieuse dont il l’avait investi. Le Ciel procéda encore par la même voie à l’égard de Jeanne d’Arc ; une fois sa mission accomplie, lorsqu’elle eut mis les Anglais en déroute, et replacé la couronne sur le front de Charles VII, son génie et son habileté guerrière parurent s’éclipser ; elle fut faite captive, et rentra dans les conditions communes de la vie humaine. Ainsi en doitil être d’Hénoch et d’Elie. Du reste, le miracle, en se prolongeant, n’aurait d’autre effet que de confirmer dans leur endurcissement les obstinés qui auront refusé de prêter à leur parole une oreille et un cœur dociles. – Enfin, les deux témoins, quoique âgés maintenant, l’un de six mille, l’autre de trois mille ans, ne sont pas morts, et il importe qu’ils scellent leur témoignage par l’effusion de leur sang, et qu’ils subissent la loi de la nature humaine dont le Christ luimême n’a pas voulu s’affranchir.
Abbé Arminjon dans son livre:
Citation:
Quel sera l’extérieur et l’attitude de ces revenants d’un autre âge ? Quelle majesté antique resplendira dans leur personne ? Quels accents inspirés jailliront de leurs lèvres ? – C’est ce que la sainte Écriture ne nous dit pas. Elle nous apprend qu’ils prophétiseront pendant mille deux cent soixante jours, vêtus d’un sac, portant sur leurs vêtements et sur leurs traits l’image de l’humilité et de la pénitence.
et encore:
Citation:
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. lis chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître . Le persécuteur, écumant de rage, cherchera à les faire mourir ; mais tant que durera leur mission, ils seront gardés par une force supérieure ; car voici ce que dit saint Jean, chapitre XI, verset 5 : « Et lorsque quelqu’un voudra leur nuire, un feu sortira de leur bouche qui dévorera leurs ennemis, et si quelqu’un les offense, il sera frappé de mort. – Ces hommes auront mission de fermer le ciel, pour qu’il ne pleuve point durant toute la durée de leur prophétie, et ils auront pouvoir sur les eaux pour les changer en sang, et ils auront aussi pouvoir de frapper la terre de toutes sortes de plaies aussi souvent qu’ils le voudront. »
L’Évangile n’est pas aussi précis sur le succès et l’efficacité de la mission de ces deux grands témoins ; mais on peut regarder comme certain qu’ils désabuseront une multitude d’hommes séduits. et qu’ils ramèneront la plupart de ceux que la crainte ou l’ambition avait détournés du culte du vrai Dieu. – Et il faut bien que leur prédication ait une puissance qu’aucune autre parole depuis la parole évangélique n’aura jamais eue, puisqu’elle vaincra l’obstination des juifs hommes, juifs ou païens qui, cédant à l’éclat des prodiges et à l’évidence des preuves, rentreront sous la houlette du Pasteur des pasteurs, pour ne former plus avec les chrétiens qu’un seul troupeau et qu’un seul bercail.
Cependant Dieu ne donne ses grâces qu’avec mesure. Quand la lumière aura été faite, lorsque les hommes auront eu pleinement le temps de discerner la vérité de l’erreur, alors Dieu dans sa sagesse suspendra le miracle... C’est là une loi constante de la Providence. Elle s’est réalisée jadis à l’égard de Samson une fois les Philistins humiliés et défaits, Dieu lui retira son esprit et la force prodigieuse dont il l’avait investi. Le Ciel procéda encore par la même voie à l’égard de Jeanne d’Arc ; une fois sa mission accomplie, lorsqu’elle eut mis les Anglais en déroute, et replacé la couronne sur le front de Charles VII, son génie et son habileté guerrière parurent s’éclipser ; elle fut faite captive, et rentra dans les conditions communes de la vie humaine. Ainsi en doitil être d’Hénoch et d’Elie. Du reste, le miracle, en se prolongeant, n’aurait d’autre effet que de confirmer dans leur endurcissement les obstinés qui auront refusé de prêter à leur parole une oreille et un cœur dociles. – Enfin, les deux témoins, quoique âgés maintenant, l’un de six mille, l’autre de trois mille ans, ne sont pas morts, et il importe qu’ils scellent leur témoignage par l’effusion de leur sang, et qu’ils subissent la loi de la nature humaine dont le Christ luimême n’a pas voulu s’affranchir.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Lieu et mode de vie des 2 Témoins avant leur retour :
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=157&mforum=micael
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=157&mforum=micael
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
« Elie viendra certes,
et il restituera toutes choses.»
(Mt. 17,10 ; Lc. 9,11)
A cette question, l'Abbé Zins répond :
Si toutes choses doivent être restituées c'est qu'elles doivent être renversées auparavant .
Bien vu...si tant est qu'elles n'ont pas DEJA été renversées (depuis 150 ans pour le pouvoir politique, depuis 50 ans pour la hiérarchie de l'Eglise ) mais, rajouterait Monsieur de La Palice, si elles doivent être restituées, c'est qu'elles doivent revenir comme avant et, au moins, dans le meilleur état qu'elles ont pu être.
Comment toutes choses seront-elle restituées si se maintiennent tous les gouvernements maçons et à Rome, les successeurs à Paul VI, JP II et Ratzouze qui continueraient d'afficher devant le monde être l'Eglise catholique ?
Si toutes choses doivent être restituées, c'est qu'il y aura à nouveau un pape et des évêques à la tête de l'EGlise catolique et des royaumes catholiques vraiment subordonnés à l'Eglise. Alors à la tête de la hiérarchie de l'Eglise et à la tête des royaumes, devons-nous attendre un pape humaniste débauché et sur le nouvel Empire catholique, un Henri VIII d'Angleterre ou un Henri IV d'Allemagne ?
Comment cette restitution pourrait-elle se faire sans que Dieu nous donne des grands hommes...un Grand Pape et un Grand Monarque ?
Le Grand Pape et le Grand Monarque, dans ces conditions, est-ce la logique ou l'utopie ?
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Recherchez le Royaume de Dieu et tout le reste vous sera donné par surcroît
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Gérard a écrit:Comment cette restitution pourrait-elle se faire sans que Dieu nous donne des grands hommes...un Grand Pape et un Grand Monarque ?
Le Grand Pape et le Grand Monarque, dans ces conditions, est-ce la logique ou l'utopie ?
Selon les Saints Pères de l'Église , le rétablissement qu'Élie fera n'a rien à voir avec un Grand Monarque ni un grand Pape.
Saint Augustin, parle de l'ébranlement des fidèles sous le règne de l'Antéchrist, Élie les fortifiera. Il semble bien qu'en ce temps Dieu manifestera sa toute-puissance à travers ces deux Témoins.
Je ne vois nul part dans les Saintes Écritures une allusion la plus petite à un GM ou un GP
S. Chrys. (hom. 57.) (…)En effet, lorsqu’il prédit qu’Élie doit venir et rétablir toutes choses, il parle d’Élie lui-même en personne. Élie rétablira toutes choses en guérissant l’infidélité des Juifs qui existeront alors, c’est-à-dire, suivant l’Écriture, en réunissant les cœurs des pères avec leurs enfants, ce qui doit s’entendre du cœur des Juifs avec les Apôtres.
— S. Aug. (Quest. évang., 1, 21.) Ou bien, il rétablira toutes choses, c’est-à-dire ceux que la persécution de l’Antéchrist aura ébranlés ; ou bien, il rétablira toutes choses, c’est-à-dire il acquittera sa dette eu mourant.
— S. Chrys. (hom. 57.) Si la présence d’Élie doit produire de si grands biens, pourquoi Dieu ne l’a-t-il pas envoyé alors ? Nous répondons que les Juifs ont pris le Christ pour Élie et qu’ils n’ont pas cru en lui. Mais alors ils croiront en lui, car lorsqu’après une si longue attente, il viendra leur annoncer Jésus, ils seront plus disposés à recevoir sa parole. (…)
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
..y -t-il des choses qui ont été scellées et qui ne doivent être comprises en son temps ?
Les pères de l'Église ont-ils pu avoir ces lumières pour les comprendre et les expliquer..si ces choses étaient scellées ?
Les pères de l'Église ont-ils pu avoir ces lumières pour les comprendre et les expliquer..si ces choses étaient scellées ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
roger a écrit:..y -t-il des choses qui ont été scellées et qui ne doivent être comprises en son temps ?
Les pères de l'Église ont-ils pu avoir ces lumières pour les comprendre et les expliquer..si ces choses étaient scellées ?
Ne sommes-nous pas dans le temps où les sceaux sont brisés.?
Les prophéties des Saintes Écritures nous les voyons s'accomplirent.
Les Pères de l'Église ont eu les lumières nécessaires du Saint-Esprit pour que nous puissions comprendre ce qui se passe.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Diane a cité :
Nous nous sommes toujours réjouis que le Seigneur se soit servi du refus des juifs à le recevoir pour étendre sur nous, les paiens, sa miséricorde. Mais le fait que les juifs reviennent au bercail après une si longue attente est un plus, un couronnement à son oeuvre de miséricorde et de salut. Je pense que la longueur d'avance qu'ils ont eu dans la perfidie, ils l'auront dans l'excellence après leur conversion et ils donneront à l'Eglise un nouvel éclat, un petit peu à l'image de Saint Paul dont l'ardeur du persécuteur s'est transformée en grand amour pour son Seigneur. Saint Jean Chrysostome signale qu'il recevront la parole du Seigneur parce qu'ils seront alors "plus diposés" mais cette merveille se réalisera surtout par la grande miséricorde de Dieu qui sera comme pour nous, indépendante de nos mérites et infiniment plus grande.
Nous ne pouvons savoir précisément ce qu'il se produira alors, cependant puisque ces choses sont dans le plan de Dieu, je pense qu'il est bon que nous les méditions, que nous les envisagions malgré la faiblesse de notre imagination, que nous les désirions indépendamment du fait que l'on soit vivant pour les voir.
— S. Chrys. (hom. 57.) Si la présence d’Élie doit produire de si grands biens, pourquoi Dieu ne l’a-t-il pas envoyé alors ? Nous répondons que les Juifs ont pris le Christ pour Élie et qu’ils n’ont pas cru en lui. Mais alors ils croiront en lui, car lorsqu’après une si longue attente, il viendra leur annoncer Jésus, ils seront plus disposés à recevoir sa parole. (…)
Nous nous sommes toujours réjouis que le Seigneur se soit servi du refus des juifs à le recevoir pour étendre sur nous, les paiens, sa miséricorde. Mais le fait que les juifs reviennent au bercail après une si longue attente est un plus, un couronnement à son oeuvre de miséricorde et de salut. Je pense que la longueur d'avance qu'ils ont eu dans la perfidie, ils l'auront dans l'excellence après leur conversion et ils donneront à l'Eglise un nouvel éclat, un petit peu à l'image de Saint Paul dont l'ardeur du persécuteur s'est transformée en grand amour pour son Seigneur. Saint Jean Chrysostome signale qu'il recevront la parole du Seigneur parce qu'ils seront alors "plus diposés" mais cette merveille se réalisera surtout par la grande miséricorde de Dieu qui sera comme pour nous, indépendante de nos mérites et infiniment plus grande.
Nous ne pouvons savoir précisément ce qu'il se produira alors, cependant puisque ces choses sont dans le plan de Dieu, je pense qu'il est bon que nous les méditions, que nous les envisagions malgré la faiblesse de notre imagination, que nous les désirions indépendamment du fait que l'on soit vivant pour les voir.
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
gabrielle a écrit:roger a écrit:..y -t-il des choses qui ont été scellées et qui ne doivent être comprises en son temps ?
Les pères de l'Église ont-ils pu avoir ces lumières pour les comprendre et les expliquer..si ces choses étaient scellées ?
Ne sommes-nous pas dans le temps où les sceaux sont brisés.?
Je ne sais pas. Sont -ils tous brisés ? Se brisent-ils tous au fure-et-à-mesure des évènements ?
Comment le savoir !? Y aurait-il un texte d'autorité sur le sujet ?
Les prophéties des Saintes Écritures nous les voyons s'accomplirent.
Comme dans le temps pour les gens d'alors, où Notre-Seigneur est venu sur la terre.
On le voit dans l'Évangile d'aujourd'hui : " Que disent les gens touchant le fils de l'homme ? Ils(ses disciples) lui répondirent : les uns, qu'il est Jean-Baptiste ; les autres , Élie : les autres, Jérémie, ou quelqu'un des prophètes. "
.. En passant, c'est Pierre qui, par une révélation du Père Éternel, répond lorsque Jésus leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? " ( : " Simon-Pierre, prenant la parole, dit : Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant.Jésus lui répondit : Tu es bienheureux, simon fils de Jonas, parce que ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. ")
Ce Pierre sur lequel, immédiatement après sa réponse inspirée, Jésus répond : " Et moi je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux."[/color]
Aujourd'hui, où donc est Pierre, où donc est cet Autorité sur laquelle s'appuyer. Cette Autorité, c'est LA PAPAUTÉ. Donc, tout ce qui a été statué, accompli (je ne sais en quels termes préciser ça) depuis et jusqu'à S.S.Pie XII inclusivement, c'est là la pierre sur laquelle tous peuvent et doivent s'appuyer. Mais, quels en sont les outils ? Livres ? forums ? La prière ? Le désir ? L'intention ? .. .. ..
Les Pères de l'Église ont eu les lumières nécessaires du Saint-Esprit pour que nous puissions comprendre ce qui se passe.
C'est pourquoi je fouille - Mais on n'a pas toujours ce qu'il faut sous la main au bon moment - . Je ne voudrais pas aller à l'encontre de ma conscience. J'ai besoin d'être éclairé. La lumière vient du Ciel. Prions les Pères-de-L'Église qui eux sont déjà au Ciel ; prions le Saint-Esprit ; Prions la Très Sainte Vierge Marie. ..priez pour moi.
Dernière édition par roger le Dim 01 Aoû 2010, 1:19 pm, édité 2 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Gérard a écrit: (...)Je pense que la longueur d'avance qu'ils [les Juifs] ont eu dans la perfidie, ils l'auront dans l'excellence après leur conversion et ils donneront à l'Eglise un nouvel éclat, un petit peu à l'image de Saint Paul dont l'ardeur du persécuteur s'est transformée en grand amour pour son Seigneur.(...)
Bonne analogie entre Saint Paul et les Juifs, Gérard.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
roger a écrit: La lumière vient du Ciel. Prions les Pères-de-L'Église qui eux sont déjà au Ciel ; prions le Saint-Esprit ; Prions la Très Sainte Vierge Marie..
Avec toutes ces prières mon ami, Dieu ne manquera pas de vous exaucer en son temps !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
En fait, nous avons d'excellentes raison de prouver que nous ne sommes pas antisémites.
Si nous sommes contre ce complot mondial judéo-maçonniques, ce n'est pas que nous refusions d'être dirigés par des juifs mais parce que nous ne voulons pas être dirigés par des aveugles selon ce conseil évangélique :
Et qui peut être plus aveugle que le peuple élu qui après avoir préparé la venue de Son Messie pendant 4000 ans, ne le reconnait pas quand il arrive, alors que ses propres savants indiquent à des Rois païens où leur Messie était né en se proposant d'aller l'adorer à leur suite ? Ce qui d'ailleurs n'était qu'une indication parmi tant d'autres...
Que les juifs reconnaissent leur Messie et nous ne verrons aucun inconvénient à les suivre y compris dans un projet qui aurait les limites du monde. Et à ce moment-là, ils n'auront nul besoin pour régner de se cacher derrière le mensonge de la démocratie, ni de coloniser les goïmes par la franc-maçonnerie comme garde rapprochée pour protéger leur secte menaçante
Si nous sommes contre ce complot mondial judéo-maçonniques, ce n'est pas que nous refusions d'être dirigés par des juifs mais parce que nous ne voulons pas être dirigés par des aveugles selon ce conseil évangélique :
"Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse."
Et qui peut être plus aveugle que le peuple élu qui après avoir préparé la venue de Son Messie pendant 4000 ans, ne le reconnait pas quand il arrive, alors que ses propres savants indiquent à des Rois païens où leur Messie était né en se proposant d'aller l'adorer à leur suite ? Ce qui d'ailleurs n'était qu'une indication parmi tant d'autres...
Que les juifs reconnaissent leur Messie et nous ne verrons aucun inconvénient à les suivre y compris dans un projet qui aurait les limites du monde. Et à ce moment-là, ils n'auront nul besoin pour régner de se cacher derrière le mensonge de la démocratie, ni de coloniser les goïmes par la franc-maçonnerie comme garde rapprochée pour protéger leur secte menaçante
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
(Désolée de ne pas postée en tant qu'enregistrée, ce n'est pas sciemment...)
Cela fait écho à ce sujet
et... à St Louis-Marie Grignon de Monfort, qui dit :
Qu'on ne me dise donc pas que les derniers temps sont arrivés. Je préfère croire les Saints plutôt que des opinions qui rejettent si bien les révélations privées.
Les révélations privées ne peuvent jamais être rejetées sans bonnes raisons sans témérité.
Non, la Sainte Vierge n'a pas reçu assez de titres de gloire, les dogmes ne l'ont pas assez glorifié. J'ai déjà parlé aussi du cinquième Mystère du Rosaire : le Couronnement de Marie, qui suit le mystère de l'Assomption.
Un jour, la Sainte Vierge sera couronnée par le dogme de Marie Reine du ciel et de la terre. Je ne crains pas de me tromper en l'affirmant, parce que le Christ-Roi veut régner avec sa Très Sainte Mère et qu'il ne règnera jamais sans elle.
Ne me dites donc pas qu'il n'y a pas de bonnes raisons sérieuses de penser que la hiérarchie ne sera pas restaurée, puisque la promulgation de dogmes demande un Pape.
31 août
SAINTE MARIE MÉDIATRICE
Le titre de Médiatrice est attribué à la Vierge Marie en Orient au cours du VIIIème siècle; il apparaît en Occident à l'époque carolingienne et se répandra surtout au XIIème siècle; mais ensuite il restera en veilleuse jusqu'en 1913, lorsque le cardinal Mercier, archevêque de Malines, amorça un courant d'études dans le but de définir le dogme de la médiation de Marie. En 1921, Benoît XV institua la fête de Marie Médiatrice; le cardinal Mercier l'établit immédiatement en Belgique. Les Franciscains wallons, qui préparaient la restauration de leur ancienne Province, décidèrent dès cette époque de confier leur Province à Marie Médiatrice. Ce fut fait officiellement en 1932 et l'image de Notre-Dame de Berzée est vénérée dans tous les couvents de la Province.
Cela fait écho à ce sujet
et... à St Louis-Marie Grignon de Monfort, qui dit :
[2. LA DEVOTION A MARIE NECESSAIRE PARTICULIEREMENT DANS LES
DERNIERS TEMPS]
55. Enfin Dieu veut que sa sainte Mère soit à présent plus
connue, plus aimée, plus honorée que jamais elle n'a été: ce
qui arrivera sans doute, si les prédestinés entrent, avec la
grâce et lumière du Saint-Esprit, dans la pratique intérieure
et parfaite qu je leur découvrirai dans la suite. Pour lors,
ils verront clairement, autant que la foi le permet, cette
belle étoile de la mer, et ils arriveront à bon port, malgré
les tempêtes et les pirates, en suivant sa conduite; ils
connaîtront les grandeurs de cette souveraine, et ils se
consacreront entièrement à son service, comme ses sujets et
ses esclaves d'amour; ils éprouveront ses douceurs et ses
bontés maternelles, et ils l'aimeront tendrement comme ses
enfants bien-aimés; ils connaîtront les miséricordes dont elle
est pleine et les besoins où ils sont de son secours, et ils
auront recours à elle en toutes choses comme à leur chère
avocate et médiatrice auprès de Jésus-Christ; ils sauront
qu'elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus
court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ, et ils se
livreront à elle corps et âme, sans partage, pour être à
Jésus-Christ de même.
56. Mais qui seront ces serviteurs, esclaves et enfants de
Marie?
Ce seront un feu brûlant, ministres du Seigneur qui
mettront le feu de l'amour divin partout.
Ce seront sicut sagittae in manu potentis, des flèches
aiguës dans la main de la puissante Marie pour percer ses
ennemis.
Ce seront des enfants de Lévi, bien purifiés par le feu
de grandes tribulations et bien collés à Dieu, qui porteront
l'or de l'amour divin dans le coeur, l'encens de l'oraison
dans l'esprit et la myrrhe de la mortification dans le corps,
et qui seront partout la bonne odeur de Jésus-Christ aux
pauvres et aux petis, tandis qu'ils seront une odeur de mort
aux grands, aux riches et orgueilleux mondains.
57. Ce seront des nues tonnantes et volantes par les airs au
moindre souffle du Saint-Esprit, qui, sans s'attacher à rien,
ni s'étonner de rien, ni se mettre en peine de rien,
répandront la pluie de la parole de Dieu et de la vie
éternelle; ils tonneront contre le péché, ils gronderont
contre le monde, ils frapperont le diable et ses suppôts, et
ils perceront d'outre en outre, pour la vie ou pour la mort,
avec leur glaive à deux tranchants de la parole de Dieu, tous
ceux auquels ils seront envoyés de la part du Très-Haut.
58. Ce seront des apôtres véritables des derniers temps, à
qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour
opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses
sur ses ennemis; ils dormiront sans or ni argent et, qui plus
est, sans soin, au milieu des autres prêtres, et
écclésiastiques et clercs, inter medios cleros; et cependant
auront les ailes argentées de la colombe, pour aller avec la
pure intention de la gloire de Dieu et du salut des âmes, où
le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux,
dans les lieux où ils auront prêché, que l'or de la charité
qui est l'accomplissement de toute la loi.
59. Enfin, nous savons que ce seront de vrais disciples de
Jésus-Christ, qui marchant sur les traces de sa pauvreté,
humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie
étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Evangile,
et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni
faire acception de personne, sans épargner, écouter ni
craindre aucun mortel, quelque puissant qu'ils soit. Ils
auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la
parole de Dieu; ils porteront sur leurs épaules l'étendard
ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le
chapelet dans la gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie
sur leur coeur, et la modestie et mortification de Jésus-
Christ dans toute leur conduite.
Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera
par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des
impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela
sera-t-il?... Dieu seul le sait: c'est à nous de nous taire,
de prier, soupirer et attendre: Expectans expectavi.
Qu'on ne me dise donc pas que les derniers temps sont arrivés. Je préfère croire les Saints plutôt que des opinions qui rejettent si bien les révélations privées.
Les révélations privées ne peuvent jamais être rejetées sans bonnes raisons sans témérité.
Non, la Sainte Vierge n'a pas reçu assez de titres de gloire, les dogmes ne l'ont pas assez glorifié. J'ai déjà parlé aussi du cinquième Mystère du Rosaire : le Couronnement de Marie, qui suit le mystère de l'Assomption.
Un jour, la Sainte Vierge sera couronnée par le dogme de Marie Reine du ciel et de la terre. Je ne crains pas de me tromper en l'affirmant, parce que le Christ-Roi veut régner avec sa Très Sainte Mère et qu'il ne règnera jamais sans elle.
[B. NECESSITE DE LA DEVOTION A MARIE
PARTICULIEREMENT DANS LES DERNIERS TEMPS]
49. C'est par Marie que le salut du monde a commencé, et
c'est par Marie qu'il doit être consommé. Marie n'a presque
point paru dans le premier avènement de Jésus-Christ, afin que
les hommes, encore peu instruits et éclairés sur la personne
de son Fils, ne s'éloignassent de la vérité, en s'attachant
trop fortement et trop grossièrement à elle, à cause des
charmes admirables que le Très-Haut avait mis même en son
extérieur; ce qui est si vrai que saint Denis l'Aéropagite
nous a laissé par écrit que, quand il la vit, il l'aurait
prise pour une divinité, à cause de ses charmes secrets et de
sa beauté incomparable, si la foi, dans laquelle il était bien
confirmé, ne lui avait appris le contrarie. Mais, dans le
second avènement de Jésus-Christ, Marie doit être connue et
révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître,
aimer et servir Jésus-Christ, les raisons qui ont porté le
Saint-Esprit à cacher son Epouse pendant sa vie, et à ne la
révéler que bien peu depuis la prédication de l'Evangile, ne
subsistant plus.
[1. «DIEU VEUT REVELER ET DECOUVRIR MARIE DANS LES DERNIERS
TEMPS»]
50. Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-
d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps.
1 Parce qu'elle s'est cachée dans ce monde et s'est mise
plus bas que la poussière par sa profonde humilité, ayant
obtenu de Dieu, de ses Apôtres et Evangélistes qu'elle ne fût
point manifestée.
2 Parce qu'étant le chef-d'oeuvre des mains de Dieu,
aussi bien ici-bas par la grâce que dans le ciel par la
gloire, il veut en être glorifié et loué sur la terre par les
vivants.
3 Comme elle est l'aurore qui précède et découvre le
Soleil de justice, qui est Jésus-Christ, elle doit être connue
et aperçue, afin que Jésus-Christ le soit.
Ne me dites donc pas qu'il n'y a pas de bonnes raisons sérieuses de penser que la hiérarchie ne sera pas restaurée, puisque la promulgation de dogmes demande un Pape.
Lucie1- Invité
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Dites-moi si nous sommes dans la grande apostasie prédite par Saint Paul?
Dites-moi si le mystère d'iniquité n'est pas présentement en action.?
Dites-moi si présentement nous n'avons pas sous les yeux dans toutes les églises du monde entier, l'abomination prédite par Daniel et que Notre -Seigneur rappelle comme signe avant-coureur de son arrivée?
Dites-moi si nous n'avons pas vu à Assise en 1986 le prélude de la religion universelle.?
Dites-moi ce que disent les Saintes Écritures au sujet du Grand Monarque?
Dites moi si vous admettez la possibilité qu'il y ait des éléments conditionnels dans les révélations?
Dites-moi si le mystère d'iniquité n'est pas présentement en action.?
Dites-moi si présentement nous n'avons pas sous les yeux dans toutes les églises du monde entier, l'abomination prédite par Daniel et que Notre -Seigneur rappelle comme signe avant-coureur de son arrivée?
Dites-moi si nous n'avons pas vu à Assise en 1986 le prélude de la religion universelle.?
Dites-moi ce que disent les Saintes Écritures au sujet du Grand Monarque?
Dites moi si vous admettez la possibilité qu'il y ait des éléments conditionnels dans les révélations?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Est-ce que Saint François d'Assise cité dans des documents pontificaux est Docteur de l'Église
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Disons que je me fais l'avocat du diable .
Un court extrait du livre de l'abbé Arminjon :
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. Ils chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître .
[/i]
L'Évangile du 3 août :
( Matt., XXIII, 34-39 )
En ce temps-là, Jésus disait aux Scribes et aux Pharisiens : Voici que je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; et vous tuerez et crucifierez les uns, et vous flagellerez les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel, le juste, jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. En vérité, je vous le dis, toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte. Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Un court extrait du livre de l'abbé Arminjon :
En outre, il n’est pas vraisemblable qu’Hénoch et Elie soient constamment réunis, et il est plus probable qu’ils prêcheront séparément, jusqu’à ce que, sur un commandement de Dieu, ou par l’effet d’une inspiration providentielle, ils se trouvent tout à coup réunis pour la lutte suprême.
Sans doute, dans le principe, les hommes incrédules se refuseront à admettre leur identité. Ils chercheront à les saisir, à les châtier comme des jongleurs et de faux visionnaires ; l’opinion les accablera de ses traits satiriques et de ses dédains, les feuilles publiques s’obstineront à ne pas faire mention d’eux et affecteront de ne pas les connaître .
L'Évangile du 3 août :
( Matt., XXIII, 34-39 )
En ce temps-là, Jésus disait aux Scribes et aux Pharisiens : Voici que je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; et vous tuerez et crucifierez les uns, et vous flagellerez les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel, le juste, jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. En vérité, je vous le dis, toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte. Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Chaine de saint Thomas d'Aquim :
( Matt. XXIII, 32-36. )
S. Chrys. (hom. 75.) Après avoir reproché aux scribes et aux pharisiens d’être les enfants de ceux qui ont tué les prophètes, il leur prouve maintenant qu’ils leur sont égaux en malice, et que c’était un mensonge de dire qu’ils n’auraient point participé à leurs oeuvres, s’ils avaient vécu de leur. temps : « Achevez de combler la mesure de vos pères, » paroles qui ne renferment pas un ordre, mais qui sont une simple prédiction de ce qui doit arriver. — S. Chrys. (sur S. Matth.) Il leur prophétise donc qu’à l’exemple de leurs pères, qui ont versé le sang dés prophètes, ils mettront à mort eux-mêmes le Christ, les apôtres et les autres saints. C’est ainsi que, dans une dispute avec un ennemi, si vous lui dites : « Faites-moi tout le mal que vous voulez me faire, » ce n’est pas un ordre, mais une preuve que vous comprenez ses desseins. Or, quant à l’accomplissement de cette prophétie, les Juifs ont, eu réalité, dépassé la mesure de leurs pères, qui n’avaient mis à mort que des hommes, tandis qu’eux, au contraire, ont crucifié un Dieu. Mais, comme il a subi volontairement la mort qu’il avait choisie, il ne leur en fait point un crime, il ne leur reproche que la mort des apôtres et des autres saints. Aussi il ne leur dit pas : « Dépassez, » mais « Comblez la mesure de vos pères, » car, un juge également juste et bon méprise les outrages dont il est l’objet, pour ne venger que les injustices commises à l’égard des autres. — Orig. (Traité 26 sur S. Matth.) Ils remplissent encore la mesure des iniquités de leurs pères, par cela seul qu’ils ne croient pas eu Jésus-Christ. Or, la cause de leur incrédulité fut qu’ils ne s’attachèrent jamais qu’au sens littéral et historique des Écritures, sans vouloir reconnaître le sens spirituel qu’elles renfermaient.
S. Hil. (can. 24.) C’est parce qu’ils doivent combler la mesure des desseins criminels de leurs pères que le Sauveur les appelle des serpents et une race de vipères « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous d’être condamnés au feu de l’enfer ? » — S. Jér. Jean-Baptiste leur avait déjà tenu le même langage (Mt 3 ; Lc 3). De même, leur dit-il, que des vipères naissent d’autres vipères ; ainsi, vous êtes nés homicides de pères également homicides. — S. Chrys. (sur S. Matth.) Il les appelle « Races de vipères, » parce qu’il est dans la nature des vipères de venir au jour en déchirant le sein de leurs mères, et qu’ainsi font les Juifs, qui condamnent toujours leurs pères et blâment leur conduite. Il leur demande donc : « Comment éviterez-vous d’être condamnés au feu de l’enfer ? » Est-ce en élevant des tombeaux aux Saints ? Mais, le premier degré de la piété, c’est d’aimer la sainteté, et après cela, les saints ; et c’est inutilement qu’on veut honorer les justes en méprisant la justice, car les saints ne peuvent accorder leur amitié à ceux que Dieu regarde comme ses ennemis. Serait-ce le vain nom que vous portez qui vous délivrera, parce que vous faites partie du peuple de Dieu ? Mais je pense, quant à moi, qu’un ennemi déclaré vaut mieux qu’un faux ami ; ainsi Dieu a-t-il plus en horreur celui qui se proclame son serviteur et qui obéit à la volonté du démon. — (Idem hom. 45.) Devant Dieu, celui qui se prépare à commettre un homicide est déjà réellement homicide avant qu’il ait consommé son crime, car c’est la volonté que Dieu récompense ou punit, pour le bien ou pour le mal qu’elle veut faire ; les oeuvres ne sont que le témoignage de la volonté, et Dieu les exige, non pas qu’il en ait besoin pour motiver son jugement, mais pour les hommes, afin que tous comprennent qu’il est juste dans ses jugements. Or, Dieu fournit aux méchants l’occasion de pécher, non pour les forcer à mal faire, mais pour dévoiler aux yeux des hommes leur iniquité ; et il ménage également aux bons l’occasion de faire le bien pour faire connaître la pureté de leurs intentions est ainsi qu’il donne aux scribes et aux pharisiens l’occasion de révéler leurs mauvais desseins, et voilà pourquoi il conclut en ces termes : « C’est pour cela que je vais vous envoyer des prophètes, et des sages, et des scribes. » — S. Hil. C’est-à-dire les apôtres, car ils sont prophètes par la révélation que Dieu leur fait des événements à venir ; sages par la connaissance qu’ils ont de Jésus-Christ ; scribes par leur intelligence de la loi. — S. Jér. Ou bien, il faut voir ici les différentes grâces que Dieu répandit sur les disciples de Jésus-Christ, et que l’Apôtre énumère dans son épître aux Corinthiens (1 Co 12). Les uns sont prophètes et prédisent l’avenir ; les autres sages, parce qu’ils savent le moment où il doivent parler ; les autres scribes, c’est-à-dire très-instruits dans la loi. De ce nombre fut Etienne, lapidé par les Juifs ; Paul, qui périt par le glaive ; Pierre, qui fut crucifié, et les disciples qui furent battus de verges, comme nous lisons dans les Actes, et que les Juifs poursuivirent de ville en ville en les chassant de la Judée, et les forçant de passer chez les Gentils. — Orig. Ou bien encore, les scribes que Jésus-Christ envoie sont ceux que l’esprit de l’Évangile vivifie et que la lettre ne tue pas comme la lettre de la loi (2 Co 3), qui fait tomber ceux qui la suivent dans de vaines superstitions. Or, le simple récit de l’Évangile suffit pour conduire au salut. Les scribes de la loi flagellent par leurs attaques les scribes de l’Évangile dans leurs synagogues, tandis que les hérétiques, qui sont les pharisiens spirituels, flagellent les chrétiens de leurs langues, et les persécutent de ville en ville d’une persécution tantôt extérieure, tantôt spirituelle, en s’efforçant de les chasser des livres des prophètes, de ceux de la loi et de l’Évangile, comme d’une cité qui leur appartient.
S. Chrys. (hom. 74.) il leur montre ensuite que ces crimes ne demeureront pas impunis, et leur imprime une crainte indicible par les paroles qui suivent : « Afin que tout le sang innocent qui a été répandu retombe sur vous, » etc. — Rab. C’est-à-dire toute la vengeance que réclame le sang des justes qui a été répandu. — S. Jér. il est hors de doute que cet Abel soit celui qui a été tué par son frère Cain, et à la justice duquel non-seulement le Sauveur, mais le récit de la Genèse, (chap. 4) rendent témoignage. Mais quel est ce Zacharie, fils de Barachie, car nous trouvons dans l’Écriture un grand nombre de personnes qui portent le nom de Zacharie ? Pour nous prémunir ici contre toute erreur volontaire, Notre-Seigneur ajoute : « Que vous avez tué entre le temple et l’autel. » Or, les uns pensent que ce Zacharie est le onzième des douze petits prophètes, et le nom de son père est favorable à cette opinion. Mais l’Écriture ne nous dit pas dans quelle circonstance il a été tué entre le temple et l’autel, d’autant plus que de son temps il restait à peine quelques ruines du temple. D’autres veulent que ce soit Zacharie, père de Jean-Baptiste. — Orig. Une tradition qui est venue jusqu’à nous, nous apprend qu’il y avait dans le temple un lieu où il était permis aux vierges de venir adorer Dieu, mais où l’on ne permettait pas d’entrer à celles qui avaient été dans les liens du mariage. Or, lorsque Marie entra dans le temple pour y prier après la naissance du Sauveur, elle se tint dans l’endroit réservé aux vierges ; ceux qui savaient qu’elle était devenue mère voulurent l’en empêcher, mais Zacharie leur répondit qu’elle était digne d’occuper la place des vierges, puisqu’elle était encore vierge. Ils l’accusèrent donc d’agir ouvertement contre la loi, et le tuèrent entre le temple et l’autel, et c’est ainsi que Notre-Seigneur peut dire en toute vérité à ceux qui étaient présent : « Que vous avez tué, » etc. — S. Jér. Cette explication, toutefois, n’étant pas appuyée sur l’autorité de l’Écriture, peut être rejetée aussi facilement qu’on l’admet. D’autres prétendent qu’il s’agit de Zacharie qui fut tué par Joas, roi de Juda, entre le temple et l’autel, c’est-à-dire dans le parvis ; mais il faut remarquer que ce Zacharie ne fut pas fils de Barachias, mais du grand-prêtre Joiadas. Barachias, dans la langue hébraïque, veut dire le béni du Seigneur, tandis que le nom de Joiadas signifie, en hébreu, la justice. On lit cependant dans l’Évangile dont se servent les Nazaréens, fils de Joiadas, au lieu de fils de Barachias.
Remi. Mais pourquoi le Sauveur n’a-t-il parlé que du sang répandu jusqu’à Zacharie, alors que les Juifs répandirent ensuite le sang d’un si grand nombre de saints ? En voici la raison : « Abel, pasteur de troupeaux, fut tué au milieu des champs ; Zacharie, qui était prêtre, fut mis à mort entre le temple et l’autel, » et le Seigneur choisit ces deux personnages, parce qu’ils représentent tous les saints martyrs appartenant soit à l’ordre des laïques, soit à celui des prêtres. — S. Chrys. (Hom. 74.) Il fait encore mention d’Abel pour montrer aux Juifs que c’est aussi par une noire envie qu’ils mettraient à mort le Christ et ses disciples, et il rappelle le meurtre de Zacharie, parce que dans ce meurtre se trouve réuni le double crime d’avoir été commis sur la personne d’un homme juste, et dans le lieu saint. — Orig. Le nom de Zacharie signifie souvenir de Dieu, celui donc qui cherche à éteindre le souvenir de Dieu dans l’âme de ceux qu’il scandalise, répand en quelque sorte le sang de Zacharie, fils de Barachie ; car c’est par la bénédiction de Dieu que nous conservons le souvenir de Dieu. Les impies anéantissent encore le souvenir de Dieu toutes les. fols que le temple de Dieu est déshonoré par le libertinage, et que son autel est souillé par l’indignité des prières qu’on y offre. Abel signifie deuil, celui donc qui ne croit pas à cette parole : « Heureux ceux qui pleurent, » répand le sang d’Abel, c’est-à-dire rejette cette vérité que les larmes sont salutaires. Il en est, en effet, qui répandent la vérité des Écritures comme s’ils en répandaient le sang ; car toute Écriture qui n’est point comprise dans son sens véritable est une Écriture morte.
S. Chrys. (hom. 74.) Or, afin de leur enlever toute excuse et tout prétexte de dire : Nous avons été scandalisés de ce que vous avez envoyé les Apôtres aux nations, le Sauveur leur prédit qu’il leur enverra ses disciples, et il fait allusion à la vengeance que Dieu tirera de leur mort en ajoutant : « Je vous le dis en vérité, toutes ces choses viendront sur cette génération, » etc. — La Glose. Cette prédiction ne s’adresse pas seulement à la génération présente, mais à la génération des méchants toute entière dans le passé comme dans l’avenir, parce que tous ne forment qu’une seule cité et qu’un seul corps, la cité et le corps du démon. — S. Jér. C’est un principe dans l’Écriture d’admettre deux générations : celle des bons et celle des méchants. Elle dit de la première (Ps 61) : « La génération des justes sera bénie ; » et dans ce passage, la génération des méchants est appelée génération de vipères. Ceux donc qui se rendirent coupables contre les Apôtres des mêmes crimes qu’avaient commis Caïn et Joas, sont compris dans la même génération. — S. Chrys. (hom. 75.) Ou bien dans un autre sens, comme le supplice de l’enfer, dont le Seigneur les menaçait, devait tarder encore quelque temps, il les menace de châtiments immédiats en leur disant : « Tout cela viendra sur cette race qui est aujourd’hui. » — S. Chrys. (sur S. Matth.) De même que toutes les grâces que les saints ont méritées dans chacune des générations qui se sont succédé depuis le commencement du monde, ont été accordées à ceux qui, dans ces derniers temps, ont reçu Jésus-Christ ; ainsi tous les châtiments que les méchants ont mérités depuis le commencement du monde, sont venus fondre dans ces derniers temps sur les Juifs, parce qu’ils ont rejeté Jésus-Christ. Ou bien, de même que toute la justice réunie des saints qui ont précédé, et en général de tous les saints, n’a pu obtenir une si grande abondance de grâces que celle que Dieu a répandue sur les hommes par Jésus-Christ ; ainsi les péchés réunis de tous les impies n’ont point mérité d’aussi grands châtiments que ceux qui vinrent fondre sur les Juifs, tels que ceux que les Romains firent souffrir à ce malheureux peuple, et qui furent suivis d’une peine non moins terrible pour toutes les générations suivantes, celle d’être rejetées de Dieu jusqu’à la fin du monde, et d’être le jouet et la risée de tous les autres peuples. Car aussi, quel plus grand crime que de ne pas recevoir le Fils de Dieu qui venait à eux avec tant de miséricorde et d’humilité, mais de lui faire souffrir une mort aussi cruelle ? Ou bien, lorsqu’une nation ou une cité se rend coupable, Dieu ne la punit pas aussitôt, mais il attend pendant plusieurs générations, et lorsqu’il a décrété de perdre cette cité ou cette nation, il semble la rendre responsable des péchés de toutes les générations précédentes, parce qu’elle souffre elle seule tout ce qu’ont mérité ces générations. C’est ainsi que la génération actuelle des Juifs paraît punie pour les crimes de ses ancêtres, bien qu’elle ne reçoive que le juste châtiment dû à ses propres crimes.
S. Chrys. (hom. 74.) Celui qui a été témoin des prévarications d’un grand nombre, et qui, loin de devenir meilleur, retombe dans les mêmes fautes ou dans de plus graves encore, se rend digne de plus grands châtiments.
( Matt. XXIII, 32-36. )
S. Chrys. (hom. 75.) Après avoir reproché aux scribes et aux pharisiens d’être les enfants de ceux qui ont tué les prophètes, il leur prouve maintenant qu’ils leur sont égaux en malice, et que c’était un mensonge de dire qu’ils n’auraient point participé à leurs oeuvres, s’ils avaient vécu de leur. temps : « Achevez de combler la mesure de vos pères, » paroles qui ne renferment pas un ordre, mais qui sont une simple prédiction de ce qui doit arriver. — S. Chrys. (sur S. Matth.) Il leur prophétise donc qu’à l’exemple de leurs pères, qui ont versé le sang dés prophètes, ils mettront à mort eux-mêmes le Christ, les apôtres et les autres saints. C’est ainsi que, dans une dispute avec un ennemi, si vous lui dites : « Faites-moi tout le mal que vous voulez me faire, » ce n’est pas un ordre, mais une preuve que vous comprenez ses desseins. Or, quant à l’accomplissement de cette prophétie, les Juifs ont, eu réalité, dépassé la mesure de leurs pères, qui n’avaient mis à mort que des hommes, tandis qu’eux, au contraire, ont crucifié un Dieu. Mais, comme il a subi volontairement la mort qu’il avait choisie, il ne leur en fait point un crime, il ne leur reproche que la mort des apôtres et des autres saints. Aussi il ne leur dit pas : « Dépassez, » mais « Comblez la mesure de vos pères, » car, un juge également juste et bon méprise les outrages dont il est l’objet, pour ne venger que les injustices commises à l’égard des autres. — Orig. (Traité 26 sur S. Matth.) Ils remplissent encore la mesure des iniquités de leurs pères, par cela seul qu’ils ne croient pas eu Jésus-Christ. Or, la cause de leur incrédulité fut qu’ils ne s’attachèrent jamais qu’au sens littéral et historique des Écritures, sans vouloir reconnaître le sens spirituel qu’elles renfermaient.
S. Hil. (can. 24.) C’est parce qu’ils doivent combler la mesure des desseins criminels de leurs pères que le Sauveur les appelle des serpents et une race de vipères « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous d’être condamnés au feu de l’enfer ? » — S. Jér. Jean-Baptiste leur avait déjà tenu le même langage (Mt 3 ; Lc 3). De même, leur dit-il, que des vipères naissent d’autres vipères ; ainsi, vous êtes nés homicides de pères également homicides. — S. Chrys. (sur S. Matth.) Il les appelle « Races de vipères, » parce qu’il est dans la nature des vipères de venir au jour en déchirant le sein de leurs mères, et qu’ainsi font les Juifs, qui condamnent toujours leurs pères et blâment leur conduite. Il leur demande donc : « Comment éviterez-vous d’être condamnés au feu de l’enfer ? » Est-ce en élevant des tombeaux aux Saints ? Mais, le premier degré de la piété, c’est d’aimer la sainteté, et après cela, les saints ; et c’est inutilement qu’on veut honorer les justes en méprisant la justice, car les saints ne peuvent accorder leur amitié à ceux que Dieu regarde comme ses ennemis. Serait-ce le vain nom que vous portez qui vous délivrera, parce que vous faites partie du peuple de Dieu ? Mais je pense, quant à moi, qu’un ennemi déclaré vaut mieux qu’un faux ami ; ainsi Dieu a-t-il plus en horreur celui qui se proclame son serviteur et qui obéit à la volonté du démon. — (Idem hom. 45.) Devant Dieu, celui qui se prépare à commettre un homicide est déjà réellement homicide avant qu’il ait consommé son crime, car c’est la volonté que Dieu récompense ou punit, pour le bien ou pour le mal qu’elle veut faire ; les oeuvres ne sont que le témoignage de la volonté, et Dieu les exige, non pas qu’il en ait besoin pour motiver son jugement, mais pour les hommes, afin que tous comprennent qu’il est juste dans ses jugements. Or, Dieu fournit aux méchants l’occasion de pécher, non pour les forcer à mal faire, mais pour dévoiler aux yeux des hommes leur iniquité ; et il ménage également aux bons l’occasion de faire le bien pour faire connaître la pureté de leurs intentions est ainsi qu’il donne aux scribes et aux pharisiens l’occasion de révéler leurs mauvais desseins, et voilà pourquoi il conclut en ces termes : « C’est pour cela que je vais vous envoyer des prophètes, et des sages, et des scribes. » — S. Hil. C’est-à-dire les apôtres, car ils sont prophètes par la révélation que Dieu leur fait des événements à venir ; sages par la connaissance qu’ils ont de Jésus-Christ ; scribes par leur intelligence de la loi. — S. Jér. Ou bien, il faut voir ici les différentes grâces que Dieu répandit sur les disciples de Jésus-Christ, et que l’Apôtre énumère dans son épître aux Corinthiens (1 Co 12). Les uns sont prophètes et prédisent l’avenir ; les autres sages, parce qu’ils savent le moment où il doivent parler ; les autres scribes, c’est-à-dire très-instruits dans la loi. De ce nombre fut Etienne, lapidé par les Juifs ; Paul, qui périt par le glaive ; Pierre, qui fut crucifié, et les disciples qui furent battus de verges, comme nous lisons dans les Actes, et que les Juifs poursuivirent de ville en ville en les chassant de la Judée, et les forçant de passer chez les Gentils. — Orig. Ou bien encore, les scribes que Jésus-Christ envoie sont ceux que l’esprit de l’Évangile vivifie et que la lettre ne tue pas comme la lettre de la loi (2 Co 3), qui fait tomber ceux qui la suivent dans de vaines superstitions. Or, le simple récit de l’Évangile suffit pour conduire au salut. Les scribes de la loi flagellent par leurs attaques les scribes de l’Évangile dans leurs synagogues, tandis que les hérétiques, qui sont les pharisiens spirituels, flagellent les chrétiens de leurs langues, et les persécutent de ville en ville d’une persécution tantôt extérieure, tantôt spirituelle, en s’efforçant de les chasser des livres des prophètes, de ceux de la loi et de l’Évangile, comme d’une cité qui leur appartient.
S. Chrys. (hom. 74.) il leur montre ensuite que ces crimes ne demeureront pas impunis, et leur imprime une crainte indicible par les paroles qui suivent : « Afin que tout le sang innocent qui a été répandu retombe sur vous, » etc. — Rab. C’est-à-dire toute la vengeance que réclame le sang des justes qui a été répandu. — S. Jér. il est hors de doute que cet Abel soit celui qui a été tué par son frère Cain, et à la justice duquel non-seulement le Sauveur, mais le récit de la Genèse, (chap. 4) rendent témoignage. Mais quel est ce Zacharie, fils de Barachie, car nous trouvons dans l’Écriture un grand nombre de personnes qui portent le nom de Zacharie ? Pour nous prémunir ici contre toute erreur volontaire, Notre-Seigneur ajoute : « Que vous avez tué entre le temple et l’autel. » Or, les uns pensent que ce Zacharie est le onzième des douze petits prophètes, et le nom de son père est favorable à cette opinion. Mais l’Écriture ne nous dit pas dans quelle circonstance il a été tué entre le temple et l’autel, d’autant plus que de son temps il restait à peine quelques ruines du temple. D’autres veulent que ce soit Zacharie, père de Jean-Baptiste. — Orig. Une tradition qui est venue jusqu’à nous, nous apprend qu’il y avait dans le temple un lieu où il était permis aux vierges de venir adorer Dieu, mais où l’on ne permettait pas d’entrer à celles qui avaient été dans les liens du mariage. Or, lorsque Marie entra dans le temple pour y prier après la naissance du Sauveur, elle se tint dans l’endroit réservé aux vierges ; ceux qui savaient qu’elle était devenue mère voulurent l’en empêcher, mais Zacharie leur répondit qu’elle était digne d’occuper la place des vierges, puisqu’elle était encore vierge. Ils l’accusèrent donc d’agir ouvertement contre la loi, et le tuèrent entre le temple et l’autel, et c’est ainsi que Notre-Seigneur peut dire en toute vérité à ceux qui étaient présent : « Que vous avez tué, » etc. — S. Jér. Cette explication, toutefois, n’étant pas appuyée sur l’autorité de l’Écriture, peut être rejetée aussi facilement qu’on l’admet. D’autres prétendent qu’il s’agit de Zacharie qui fut tué par Joas, roi de Juda, entre le temple et l’autel, c’est-à-dire dans le parvis ; mais il faut remarquer que ce Zacharie ne fut pas fils de Barachias, mais du grand-prêtre Joiadas. Barachias, dans la langue hébraïque, veut dire le béni du Seigneur, tandis que le nom de Joiadas signifie, en hébreu, la justice. On lit cependant dans l’Évangile dont se servent les Nazaréens, fils de Joiadas, au lieu de fils de Barachias.
Remi. Mais pourquoi le Sauveur n’a-t-il parlé que du sang répandu jusqu’à Zacharie, alors que les Juifs répandirent ensuite le sang d’un si grand nombre de saints ? En voici la raison : « Abel, pasteur de troupeaux, fut tué au milieu des champs ; Zacharie, qui était prêtre, fut mis à mort entre le temple et l’autel, » et le Seigneur choisit ces deux personnages, parce qu’ils représentent tous les saints martyrs appartenant soit à l’ordre des laïques, soit à celui des prêtres. — S. Chrys. (Hom. 74.) Il fait encore mention d’Abel pour montrer aux Juifs que c’est aussi par une noire envie qu’ils mettraient à mort le Christ et ses disciples, et il rappelle le meurtre de Zacharie, parce que dans ce meurtre se trouve réuni le double crime d’avoir été commis sur la personne d’un homme juste, et dans le lieu saint. — Orig. Le nom de Zacharie signifie souvenir de Dieu, celui donc qui cherche à éteindre le souvenir de Dieu dans l’âme de ceux qu’il scandalise, répand en quelque sorte le sang de Zacharie, fils de Barachie ; car c’est par la bénédiction de Dieu que nous conservons le souvenir de Dieu. Les impies anéantissent encore le souvenir de Dieu toutes les. fols que le temple de Dieu est déshonoré par le libertinage, et que son autel est souillé par l’indignité des prières qu’on y offre. Abel signifie deuil, celui donc qui ne croit pas à cette parole : « Heureux ceux qui pleurent, » répand le sang d’Abel, c’est-à-dire rejette cette vérité que les larmes sont salutaires. Il en est, en effet, qui répandent la vérité des Écritures comme s’ils en répandaient le sang ; car toute Écriture qui n’est point comprise dans son sens véritable est une Écriture morte.
S. Chrys. (hom. 74.) Or, afin de leur enlever toute excuse et tout prétexte de dire : Nous avons été scandalisés de ce que vous avez envoyé les Apôtres aux nations, le Sauveur leur prédit qu’il leur enverra ses disciples, et il fait allusion à la vengeance que Dieu tirera de leur mort en ajoutant : « Je vous le dis en vérité, toutes ces choses viendront sur cette génération, » etc. — La Glose. Cette prédiction ne s’adresse pas seulement à la génération présente, mais à la génération des méchants toute entière dans le passé comme dans l’avenir, parce que tous ne forment qu’une seule cité et qu’un seul corps, la cité et le corps du démon. — S. Jér. C’est un principe dans l’Écriture d’admettre deux générations : celle des bons et celle des méchants. Elle dit de la première (Ps 61) : « La génération des justes sera bénie ; » et dans ce passage, la génération des méchants est appelée génération de vipères. Ceux donc qui se rendirent coupables contre les Apôtres des mêmes crimes qu’avaient commis Caïn et Joas, sont compris dans la même génération. — S. Chrys. (hom. 75.) Ou bien dans un autre sens, comme le supplice de l’enfer, dont le Seigneur les menaçait, devait tarder encore quelque temps, il les menace de châtiments immédiats en leur disant : « Tout cela viendra sur cette race qui est aujourd’hui. » — S. Chrys. (sur S. Matth.) De même que toutes les grâces que les saints ont méritées dans chacune des générations qui se sont succédé depuis le commencement du monde, ont été accordées à ceux qui, dans ces derniers temps, ont reçu Jésus-Christ ; ainsi tous les châtiments que les méchants ont mérités depuis le commencement du monde, sont venus fondre dans ces derniers temps sur les Juifs, parce qu’ils ont rejeté Jésus-Christ. Ou bien, de même que toute la justice réunie des saints qui ont précédé, et en général de tous les saints, n’a pu obtenir une si grande abondance de grâces que celle que Dieu a répandue sur les hommes par Jésus-Christ ; ainsi les péchés réunis de tous les impies n’ont point mérité d’aussi grands châtiments que ceux qui vinrent fondre sur les Juifs, tels que ceux que les Romains firent souffrir à ce malheureux peuple, et qui furent suivis d’une peine non moins terrible pour toutes les générations suivantes, celle d’être rejetées de Dieu jusqu’à la fin du monde, et d’être le jouet et la risée de tous les autres peuples. Car aussi, quel plus grand crime que de ne pas recevoir le Fils de Dieu qui venait à eux avec tant de miséricorde et d’humilité, mais de lui faire souffrir une mort aussi cruelle ? Ou bien, lorsqu’une nation ou une cité se rend coupable, Dieu ne la punit pas aussitôt, mais il attend pendant plusieurs générations, et lorsqu’il a décrété de perdre cette cité ou cette nation, il semble la rendre responsable des péchés de toutes les générations précédentes, parce qu’elle souffre elle seule tout ce qu’ont mérité ces générations. C’est ainsi que la génération actuelle des Juifs paraît punie pour les crimes de ses ancêtres, bien qu’elle ne reçoive que le juste châtiment dû à ses propres crimes.
S. Chrys. (hom. 74.) Celui qui a été témoin des prévarications d’un grand nombre, et qui, loin de devenir meilleur, retombe dans les mêmes fautes ou dans de plus graves encore, se rend digne de plus grands châtiments.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Élie, le Grand Monarque
vv. 37-39.
S. Chrys. (hom. 74.) Le Sauveur s’adresse ensuite à la ville de Jérusalem elle-même pour l’instruction de ceux qui l’écoutent : « Jérusalem, Jérusalem, » répétition qui exprime toute sa compassion et son amour. — S. Jér. Sous le nom de Jérusalem, ce n’est pas aux pierres ni aux édifices de cette ville qu’il s’adresse, mais à ses habitants sur lesquels il pleure avec toute l’affection d’un père pour ses enfants. — S. Chrys. (sur S. Matth.) Il prévoit la destruction de cette ville, et les maux que les Romains doivent lui faire endurer, et il se rappelle en même temps le sang des saints qu’elle avait répandu, et qu’elle devait répandre encore, et c’est pour cela qu’il ajoute : « Toi qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés. » Tu as scié en deux le prophète Isaïe que je t’avais envoyé, tu as lapidé mon serviteur Jérémie, tu as répandu la cervelle d’Ezéchiel en le traînant sur les pierres. Comment pourras-tu jamais être sauvée, toi qui ne permets à aucun médecin d’arriver jusqu’à toi ? » Et il ne lui dit pas : Toi qui as tué, ou qui as lapidé, mais « qui tues et qui lapides, » c’est-à-dire il est comme dans ta nature de tuer et de lapider les saints ; et en effet, elle a traité les Apôtres comme elle avait autrefois traité les prophètes. — S. Chrys. (hom. 74.) Après s’être ainsi adressé à cette ville homicide, et lui avoir dévoilé toute l’horreur des meurtres qu’elle avait commis, le Sauveur ajoute comme pour s’excuser : « Combien de fois ai-je voulu réunir tes enfants ! » Comme s’il disait : Non-seulement tu n’as pu par tant de meurtres éteindre l’amour que j’ai pour toi, mais j’ai voulu t’unir intimement à moi, non pas une fois ou deux, mais dans une multitude de circonstances ; et pour lui exprimer la grandeur de sa tendresse, il ne dédaigne pas de se comparer à une poule. — S. Aug. (Quest. évang., 1, 32,) Cet animal a une tendresse excessive pour ses petits, elle s’affecte de leurs infirmités jusqu’à en devenir malade elle-même, et ce que vous trouverez difficilement dans les autres oiseaux, elle couvre ses petits de ses ailes, et les défend contre le milan. C’est ainsi que notre mère, la sagesse de Dieu, devenue infirme en quelque sorte par son union avec notre chair, selon cette parole de l’Apôtre : « Ce qui paraît en Dieu une faiblesse est plus fort que les hommes, » protège notre infirmité, et résiste aux attaques du démon qui voudrait nous enlever.
Orig. Le Sauveur appelle les Juifs enfants de Jérusalem dans le sens que nous appelons les enfants des citoyens ceux qui leur succèdent. Il dit : « Combien de fois ai-je voulu, » lorsqu’il est certain cependant qu’il n’a enseigné qu’une seule fois les Juifs dans la vérité de sa chair, parce que le Christ a toujours été présent, et dans Moïse, et dans les prophètes et dans les anges que Dieu envoyait pour sauver les hommes dans toutes les générations. — Rab. Que les hérétiques cessent donc de ne faire remonter l’origine du Christ qu’à sa naissance du sein de la vierge, qu’ils cessent de prêcher un autre Dieu de la loi et des prophètes. — S. Aug. (Enchir., chap. 99.) Où est donc cette puissance par laquelle il fait tout ce qu’il veut sur la terre et dans le ciel, s’il est vrai qu’il ait voulu rassembler les enfants de Jérusalem, et qu’il n’ait pu le faire ? N’est-ce pas plutôt Jérusalem qui ne voulut pas lui laisser rassembler ses enfants, et cependant malgré son opposition, n’a-t-il pas rassemblé réellement tous ceux qu’il a voulu ?
S. Chrys. (hom. 74.) Il leur prédit ensuite le châtiment qu’ils avaient toujours redouté, la destruction du temple et de la ville : « Le temps s’approche où votre demeure sera déserte. » — S. Chrys. (sur S. Matth.) De même que le corps, après sa séparation d’avec l’âme, commence par se refroidir, puis tombe en pourriture et en dissolution ; ainsi notre temple intérieur, lorsque le Saint-Esprit s’en sera retiré, se remplira de troubles, de rébellion jusqu’à son entière destruction. — Orig. Notre-Seigneur Jésus-Christ fait toujours les mêmes menaces à ceux qui n’ont pas voulu se laisser rassembler sous ses ailes : « Voici que votre maison demeurera déserte, » c’est-à-dire votre âme et votre corps. Et si quelqu’un de vous refuse de se réunir sous les ailes de Jésus-Christ, du moment où il se refusera à cette réunion (par l’acte de sa volonté plutôt que par un acte extérieur), il cessera de voir la beauté du Verbe jusqu’à ce qu’il se repente de son obstination et qu’il dise : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » C’est, en effet, lorsqu’un homme se convertit à Dieu, que le Verbe béni de Dieu descend dans son cœur : « Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » — S. Jér. C’est-à-dire vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous ayez fait pénitence et reconnu hautement que je suis celui que les prophètes ont annoncé, le Fils du Père tout-puissant, Les Juifs ont donc un temps marqué pour le repentir ; qu’ils confessent que celui qui vient au nom du Seigneur est béni, et ils seront admis à contempler le visage du Christ. — S. Chrys. (hom. 74.) Ou bien dans un autre sens, il annonce ici en termes couverts son second avènement ; alors que tous les Juifs, sans exception, l’adoreront comme leur Dieu ; quant à l’expression « désormais, » elle se rapporte au temps de sa mort sur la croix.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Stthomas/Aureamat/Mat.21-24/Chapit23.html
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
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Cher Roger, c’est toujours un baume pour l’âme, un réconfort pour le cœur et surtout un renforcement de la Foi que de lire la Chaîne d’Or :
Cher Roger, c’est toujours un baume pour l’âme, un réconfort pour le cœur et surtout un renforcement de la Foi que de lire la Chaîne d’Or :
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S. Chrys. (sur S. Matth. XXIII, 32-36) (…) les saints ne peuvent accorder leur amitié à ceux que Dieu regarde comme ses ennemis(…)
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Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte.
(Matth. XXIII, 34-39)
S. Aug. (Quest. évang., 1, 32,) Cet animal a une tendresse excessive pour ses petits, elle s’affecte de leurs infirmités jusqu’à en devenir malade elle-même, et ce que vous trouverez difficilement dans les autres oiseaux, elle couvre ses petits de ses ailes, et les défend contre le milan. C’est ainsi que notre mère, la sagesse de Dieu, devenue infirme en quelque sorte par son union avec notre chair, selon cette parole de l’Apôtre : « Ce qui paraît en Dieu une faiblesse est plus fort que les hommes, » protège notre infirmité, et résiste aux attaques du démon qui voudrait nous enlever. (in Matth. XXIII, 34-39)
S. Aug. (Enchir., chap. 99.) Où est donc cette puissance par laquelle il fait tout ce qu’il veut sur la terre et dans le ciel, s’il est vrai qu’il ait voulu rassembler les enfants de Jérusalem, et qu’il n’ait pu le faire ? N’est-ce pas plutôt Jérusalem qui ne voulut pas lui laisser rassembler ses enfants, et cependant malgré son opposition, n’a-t-il pas rassemblé réellement tous ceux qu’il a voulu ? (ibid.)
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Élie, le Grand Monarque
Lucie a écrit:St François d'Assise n'a pas beaucoup écrit, mais il aurait pu l'être.http://mondieuetmontout.com/Raoul-Plus-s.j-Mediatrice-de-toute-grace.htm
« Le 13 décembre 1920, le cardinal Mercier avait remis au Pape un exemplaire d'un projet d'office en l'honneur de Marie Médiatrice. Benoît XV l'étudia attentivement, et, le 17 janvier, recevant le Cardinal, il lui dit : « J'ai lu votre projet tout entier, il est très beau. Il n'y a pas à hésiter. » Il ajouta : « L'Invitatoire est la seule chose que j'y aime le moins »; l'invitatoire est une sorte de refrain qui se répète à chaque strophe de l'hymne qui ouvre les matines dans le bréviaire — « ce n'est d'ailleurs qu'une impression, n'en tenez pas compte ».
Et comme le Cardinal insistait : « Eh bien! reprit le Saint-Père, voici : les invitatoires les plus beaux et les plus classiques reproduisent presque toujours le Venite Adoremus du psaume. Je regrette un peu que votre projet ne le fasse pas, j'aurais voulu voir associée à la Médiation de la Mère, l'adoration du Fils. » Le soir même, l'invitatoire était définitivement modifié en ces termes : Christum Redemptorem qui nos omnia habere per Mariam, venite adoremus! Venez tous adorer le Christ Rédempteur qui a voulu que tout nous vienne par Marie! »
Dites moi si vous admettez la possibilité qu'il y ait des éléments conditionnels dans les révélations?
Ce n'est de la révélation mais de la mariologie.Mais, dans le second avènement de Jésus-Christ, Marie doit être connue et
révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus-Christ
Quoique vous en dites, votre point de vue est très largement discutable.
La Sainte Vierge n'a pas été assez glorifiée, c'est pourquoi l'Evangile n'a pas été assez éclairci.
La Sainte Vierge est glorifiée dans la Sainte Église, les dogmes, la liturgie, les dévotions, les sanctuaires... je pense que vous poussez un peu fort
Lucie a écrit:
Dites-moi ce que disent les Saintes Écritures au sujet du Grand Monarque?http://eschatologie.free.fr/arminjon/5arfindumonde.htm
Or, il est écrit qu’à la fin des temps l’Évangile aura été donné en témoignage à toutes les nations.
« Tous les peuples, s’écrie David, tous les peuples jusqu’aux extrémités de la terre, se ressouviendront du Seigneur et retourneront à lui, car c’est au Seigneur qu’appartient l’empire, et il gouvernera les nations[19]. »
Plus loin David dit encore : « Sa domination s’étendra depuis une mer jusqu’à l’autre et depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre ; les habitants de l’Éthiopie se prosterneront devant lui : les rois d’Arabie et de Saba lui apporteront leurs dons[20]. »
Le Seigneur s’adresse ensuite à l’Église par Isaïe : « Étends l’enceinte de tes pavillons, développe les voiles de tes tentes, n’épargne rien, allonge tes cordages, affermis tes pieux. Car tu pénétreras à droite et à gauche, ta postérité héritera des nations et tu rempliras les villes de la terre[21]. »
Ces textes sont formels, précis, et de leur témoignage il ressort clairement qu’il adviendra une époque où toutes les hérésies, tous les schismes seront détruits, et où la religion véritable sera unanimement connue et pratiquée dans tous les lieux que le soleil éclaire.
Assurément, cette unité ne se réalisera pas sans peine ; l’humanité ne parviendra pas à cet âge d’or par des voies semées de roses : toutes les assises de l’Église sont cimentées avec le sang des martyrs mêlé à la sueur des apôtres.
Un GM est tout indiqué...
La dernière partie de AB Arminjon, me fait penser au début de l'Église, le sang des martyrs et les apôtres...
Pour les citations de la Sainte Écriture, mais ces citations parlent de Notre-Seigneur et non d'un homme.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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