L’œcuménisme au naturel.

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Message  gabrielle Ven 02 Juil 2010, 9:38 am

Mgr Kurt Koch, l’œcuménisme au naturel

Le bureau de la Salle de presse du Vatican a confirmé que l’évêque de Bâle serait nommé jeudi 1er juillet par Benoît XVI président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens

En 1995, l’arrivée de Mgr Kurt Koch, professeur de théologie dogmatique et de liturgie, sur le siège de Bâle, le plus grand diocèse suisse, alors qu’il n’était âgé que de 45 ans, ne s’était pas faite dans la facilité. Son prédécesseur, Mgr Hansjörg Vogel, avait démissionné pour cause de paternité. Et Mgr Koch, élu un 21 août par le chapitre cathédral, conformément au droit local, avait dû attendre sa confirmation du Vatican jusqu’au 6 décembre. Peut-être parce que, trois ans plus tôt, il avait qualifié Hans Küng de « père nourricier de la théologie ». Ou peut-être parce que, dans ce diocèse, un tiers des paroisses sont confiées à des diacres ou à des théologiens laïcs, hommes ou femmes.

Quoi qu’il en soit, un mois plus tard, le 6 janvier 1996, Jean-Paul II l’ordonnait à Rome. Réputé à cette époque « ni progressiste, ni conservateur », il choisit pour devise épiscopale : « Le Christ a en tout la primauté. » En 2007, il insistait sur la nécessité de « poursuivre simplement l’œuvre du Christ : établir la paix, rompre le pain, communiquer l’Esprit, annoncer une parole de liberté aux pauvres et aux petits, faire résonner à temps et à contretemps un message d’amour, de liberté, de joie ». Et il poursuivait : « Les batailles de sacristie ne leur apportent pas l’élan spirituel dont ils ont besoin pour trouver un sens à leur vie et soutenir leur engagement pour une société plus juste. »

"L’œcuménisme doit poursuivre sa route"

Dans cette Suisse pluriconfessionnelle, l’œcuménisme n’est pas une option mais une nécessité. C’est sans doute pour cette raison que Benoît XVI a voulu nommer Mgr Koch à la tête de son « ministère » en charge de l’unité des chrétiens. Le 6 août 2007, l’évêque de Bâle avait adressé, en sa qualité de président de la Conférence des évêques suisses, une lettre ouverte au pasteur Thomas Wipf, président du Conseil de la Fédération des Églises protestantes de Suisse, blessé par un document de Rome mettant en cause le statut théologique des Églises réformées : « Je suis actif depuis trente ans dans l’œcuménisme, engagé surtout dans le dialogue réformé-catholique. (…) L’œcuménisme se montrera crédible s’il s’attache en premier lieu non pas à la conversion des autres mais à sa propre conversion, prélude à la connaissance et reconnaissance autocritique de ses propres faiblesses et erreurs. (…) L’œcuménisme doit poursuivre sa route. Il n’y a jamais de voies maîtresses bien larges, mais toujours aussi des sentiers sinueux et des détours. »

Le 5 mai dernier, dans une lettre à ses fidèles, il disait sa « grande préoccupation » quant à la situation de l’Église : « Je souffre de chaque personne qui tourne le dos à l’Église par déception, parce que sa voix manquera désormais, et ce d’autant plus qu’il s’agit de chercher avec persévérance des réponses porteuses de vie dans la foi en Jésus-Christ. »

Enfin, en septembre 2009, Mgr Koch avait vivement dénoncé « l’initiative anti-minarets » en Suisse : « L’accepter serait une erreur et ne résoudrait pas les problèmes d’intégration des musulmans. »
http://www.la-croix.com/Mgr-Kurt-Koch-l-oecumenisme-au-naturel/article/2431306/55352

L'inversion complète du véritable oecuménisme, comme Pie XII en parlait.

L'oecuménisme n'a de raison d'être que dans la mesure où il cherche à amener l'autre à la véritable Église.

L'Église Catholique, ne reçoit rien de personne, c'est Elle qui donne, et Koch avec son histoire d'autoconversion, est blasphémateur de la sainteté de l'Église.
gabrielle
gabrielle

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