L'hérésie gallicane, cas d'école de l'hérésie non encore déclarée et condamnée
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L'hérésie gallicane, cas d'école de l'hérésie non encore déclarée et condamnée
Mgr Gaume :
À voir ce qui s'est passé au concile du Vatican, on se demande laquelle de ces prétentions était abandonnée par les gallicans français et étrangers. La grande question de l'auguste assemblée était l'infaillibilité personnelle du Pontife romain.
Cette infaillibilité n'était pas, elle n'a jamais été une opinion libre. Clairement exprimée dans l'Evangile et reçue par la tradition catholique, elle fait partie du dépôt de la révélation.
En aucun temps, on ne pouvait la combattre sans se rendre coupable d'une témérité condamnable.
« Même avant le concile, la doctrine de l'infaillibilité, en Italie et ailleurs, était regardée comme proxima fidei. Tout ouvrage qui l'attaquait était mis à l'index.
On tolérait pour la France l'opinion contraire, afin d'éviter les scandales et les schismes. Malgré cela, on ne pouvait pas dire que c'était une question libre.
Quand il n'y aurait eu que les condamnations répétées des Quatre articles, cela suffisait pour ôter la liberté de l'opinion contraire1. »
[...]
Si vous pouviez connaître toutes les mauvaises manœuvres, je dirais les manœuvres de sectaires, employées par les gallicans pour nous empêcher d'arriver au but désiré et faire ajourner la définition à un temps indéterminé,
vous en resteriez stupéfaits. »
Tel a été le Gallicanisme jusqu'à son dernier soupir, qui eut lieu le 18 juillet 1870. Plutôt que de signer avec leurs vénérables collègues son acte de décès et d'assister à ses funérailles, quelle a été la conduite de ses tenants? Inconséquents avec leur propre principe, en vertu duquel la vérité est toujours du côté du Pape et de la majorité des évêques, ils se sont abstenus;
puis, enfuis de Rome comme des transfuges de la vérité ! ! !
De retour dans leurs diocèses, un grand nombre se sont dispensés de notifier aux fidèles les constitutions du concile. Plusieurs même n'ont pas fait connaître leur adhésion personnelle au dogme défini, de telle sorte qu'on ne sait encore ce qu'ils pensent, ni ce qu'ils sont.
Un pareil silence afflige le Saint-Père. Il s'en plaint- dans sa lettre à l'archevêque d'Alger, à l'occasion de la démission de l'évêque de Constantine,
et plus amèrement encore dans sa réponse aux évoques d'Allemagne.
La rapide exquisse de la conduite permanente des gallicans donne lieu à cette conclusion, désormais inattaquable, savoir : que le Gallicanisme a constamment méconnu le quatrième précepte : Père et mère honoreras ; qu'il a été un puissant auxiliaire de la politique césarienne des gouvernements modernes et, dans un sens très-réel, le pionnier des garibaldiens.
http://www.liberius.net/livres/Ou_en_sommes_nous___000000195.pdf
Mgr de Ségur :
Croire et professer l'infaillibilité pontificale
Devant le décret dogmatique de l'infaillibilité, inclinons avec amour notre jugement et notre volonté, et croyons sans restriction aucune à la vérité révélée que l'infaillible Eglise vient de définir.
Avant le 18 juillet, on pouvait dans une mesure hésiter encore ; depuis, on ne le peut plus. On est catholique ou on ne l'est pas ; on croit à l'enseignement infaillible de l'Eglise ou l'on n'y croit pas ; si vous êtes catholique, si vous avez la foi, soumettez-vous d'esprit et de cœur, intérieurement et extérieurement ; et croyez à la vérité révélée de l'infaillibilité pontificale, comme vous croyez à toutes les autres vérités révélées du symbole. Croyez-y pour la même raison.
DIEU parle par Son Eglise : l'Eglise assemblée en Concile général, l'Eglise infaillible dans tous ses décrets, vient de définir l'infaillibilité de son Chef lorsqu'il parle comme Souverain Pontife : donc, je crois. Je me soumets entièrement à cet enseignement infaillible, comme à la parole de DIEU même.
II
Il le faut, sous peine de péché mortel et d'hérésie.
Quiconque hésiterait à faire immédiatement cet acte de foi, tomberait dans le crime d'hérésie.
L'hérétique est le chrétien, quel qu'il soit, qui refuse de croire intérieurement et de professer extérieurement une doctrine, définie par l'Eglise comme dogme de foi. Or, l'Eglise vient de définir ainsi l'infaillibilité du Pape.
Il n'y a plus désormais «d'opinion gallicane». Désormais, gallican est synonyme d'hérétique ; et il n'est plus permis en conscience d'être gallican. Ce n'est plus une opinion : c'est une erreur formelle contre la foi, une hérésie proprement dite. Personne, ni laïque, ni prêtre, ni Evêque, personne au monde ne peut plus la soutenir, sans cesser par là même d'être orthodoxe.
http://www.virgo-maria.org/Documents/infaillibilite-pontificale/Segur_mgr_le_dogme_de_l_infaillibilite.htm
A coté du gallicanisme, la théorie "Cassissiacum est un
Cassissiacum a-t-il été vraiment condamné comme tel par Pastor Aeternus ?
Pour ma part, je ne le pense pas.
À voir ce qui s'est passé au concile du Vatican, on se demande laquelle de ces prétentions était abandonnée par les gallicans français et étrangers. La grande question de l'auguste assemblée était l'infaillibilité personnelle du Pontife romain.
Cette infaillibilité n'était pas, elle n'a jamais été une opinion libre. Clairement exprimée dans l'Evangile et reçue par la tradition catholique, elle fait partie du dépôt de la révélation.
En aucun temps, on ne pouvait la combattre sans se rendre coupable d'une témérité condamnable.
« Même avant le concile, la doctrine de l'infaillibilité, en Italie et ailleurs, était regardée comme proxima fidei. Tout ouvrage qui l'attaquait était mis à l'index.
On tolérait pour la France l'opinion contraire, afin d'éviter les scandales et les schismes. Malgré cela, on ne pouvait pas dire que c'était une question libre.
Quand il n'y aurait eu que les condamnations répétées des Quatre articles, cela suffisait pour ôter la liberté de l'opinion contraire1. »
[...]
Si vous pouviez connaître toutes les mauvaises manœuvres, je dirais les manœuvres de sectaires, employées par les gallicans pour nous empêcher d'arriver au but désiré et faire ajourner la définition à un temps indéterminé,
vous en resteriez stupéfaits. »
Tel a été le Gallicanisme jusqu'à son dernier soupir, qui eut lieu le 18 juillet 1870. Plutôt que de signer avec leurs vénérables collègues son acte de décès et d'assister à ses funérailles, quelle a été la conduite de ses tenants? Inconséquents avec leur propre principe, en vertu duquel la vérité est toujours du côté du Pape et de la majorité des évêques, ils se sont abstenus;
puis, enfuis de Rome comme des transfuges de la vérité ! ! !
De retour dans leurs diocèses, un grand nombre se sont dispensés de notifier aux fidèles les constitutions du concile. Plusieurs même n'ont pas fait connaître leur adhésion personnelle au dogme défini, de telle sorte qu'on ne sait encore ce qu'ils pensent, ni ce qu'ils sont.
Un pareil silence afflige le Saint-Père. Il s'en plaint- dans sa lettre à l'archevêque d'Alger, à l'occasion de la démission de l'évêque de Constantine,
et plus amèrement encore dans sa réponse aux évoques d'Allemagne.
La rapide exquisse de la conduite permanente des gallicans donne lieu à cette conclusion, désormais inattaquable, savoir : que le Gallicanisme a constamment méconnu le quatrième précepte : Père et mère honoreras ; qu'il a été un puissant auxiliaire de la politique césarienne des gouvernements modernes et, dans un sens très-réel, le pionnier des garibaldiens.
http://www.liberius.net/livres/Ou_en_sommes_nous___000000195.pdf
Mgr de Ségur :
Croire et professer l'infaillibilité pontificale
Devant le décret dogmatique de l'infaillibilité, inclinons avec amour notre jugement et notre volonté, et croyons sans restriction aucune à la vérité révélée que l'infaillible Eglise vient de définir.
Avant le 18 juillet, on pouvait dans une mesure hésiter encore ; depuis, on ne le peut plus. On est catholique ou on ne l'est pas ; on croit à l'enseignement infaillible de l'Eglise ou l'on n'y croit pas ; si vous êtes catholique, si vous avez la foi, soumettez-vous d'esprit et de cœur, intérieurement et extérieurement ; et croyez à la vérité révélée de l'infaillibilité pontificale, comme vous croyez à toutes les autres vérités révélées du symbole. Croyez-y pour la même raison.
DIEU parle par Son Eglise : l'Eglise assemblée en Concile général, l'Eglise infaillible dans tous ses décrets, vient de définir l'infaillibilité de son Chef lorsqu'il parle comme Souverain Pontife : donc, je crois. Je me soumets entièrement à cet enseignement infaillible, comme à la parole de DIEU même.
II
Il le faut, sous peine de péché mortel et d'hérésie.
Quiconque hésiterait à faire immédiatement cet acte de foi, tomberait dans le crime d'hérésie.
L'hérétique est le chrétien, quel qu'il soit, qui refuse de croire intérieurement et de professer extérieurement une doctrine, définie par l'Eglise comme dogme de foi. Or, l'Eglise vient de définir ainsi l'infaillibilité du Pape.
Il n'y a plus désormais «d'opinion gallicane». Désormais, gallican est synonyme d'hérétique ; et il n'est plus permis en conscience d'être gallican. Ce n'est plus une opinion : c'est une erreur formelle contre la foi, une hérésie proprement dite. Personne, ni laïque, ni prêtre, ni Evêque, personne au monde ne peut plus la soutenir, sans cesser par là même d'être orthodoxe.
http://www.virgo-maria.org/Documents/infaillibilite-pontificale/Segur_mgr_le_dogme_de_l_infaillibilite.htm
A coté du gallicanisme, la théorie "Cassissiacum est un
Cassissiacum a-t-il été vraiment condamné comme tel par Pastor Aeternus ?
"Si quelqu'un donc dit que le bienheureux Apôtre Pierre n'a pas été établi par le Christ notre Seigneur chef de tous les Apôtres et tête visible de toute l'Église militante ; ou que ce même Apôtre n'a reçu directement et immédiatement du Christ notre Seigneur qu'une primauté d'honneur et non une primauté de juridiction
véritable et proprement dite, qu'il soit anathème."
(Constitution Pastor Aeternus" Pie IX)
Pour ma part, je ne le pense pas.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: L'hérésie gallicane, cas d'école de l'hérésie non encore déclarée et condamnée
Avant le 18 juillet, on pouvait dans une mesure hésiter encore ; depuis, on ne le peut plus. On est catholique ou on ne l'est pas ; on croit à l'enseignement infaillible de l'Eglise ou l'on n'y croit pas ; si vous êtes catholique, si vous avez la foi, soumettez-vous d'esprit et de cœur, intérieurement et extérieurement ; et croyez à la vérité révélée de l'infaillibilité pontificale, comme vous croyez à toutes les autres vérités révélées du symbole. Croyez-y pour la même raison.
Dans cet extrait, je remarque que Mgr de Ségur, place la possibilité d'un doute... qui n'est plus après le Concile du Vatican.
Il le faut, sous peine de péché mortel et d'hérésie.
Quiconque hésiterait à faire immédiatement cet acte de foi, tomberait dans le crime d'hérésie.
L'hérétique est le chrétien, quel qu'il soit, qui refuse de croire intérieurement et de professer extérieurement une doctrine, définie par l'Eglise comme dogme de foi. Or, l'Eglise vient de définir ainsi l'infaillibilité du Pape.
Il n'y a plus désormais «d'opinion gallicane». Désormais, gallican est synonyme d'hérétique ; et il n'est plus permis en conscience d'être gallican. Ce n'est plus une opinion : c'est une erreur formelle contre la foi, une hérésie proprement dite. Personne, ni laïque, ni prêtre, ni Evêque, personne au monde ne peut plus la soutenir, sans cesser par là même d'être orthodoxe.
La thèse affirme-t-elle la doctrine catholique?
Non, elle la contredit.
Avec elle, le Saint Siège est occupé de droit par un hérétique, ce qui fait que Ratzinger est légitimement élu tout en ne possédant pas la juridiction universelle, or la négation de cette juridiction à un élu légitime est une hérésie
Le consentement donné..l'élu est immédiatement vrai Pape et acquiert par le fait même une pleine et absolue juridiction sur l'univers entier. ( Pie XII, COnst, Vacante Apostolicis Sedis)
C'est pourquoi, quiconque succède à Pierre en cette Chaire, obtient, de par l'institution du Christ Lui-même, la primauté de Pierre sur l'Église universelle ( Concile Vatican I , Const Pastor Aeternus, ch 3; D. B. 1824)
Le Successeur de Pierre, par là même qu'il occupe la place de Pierre a, de droit divin, comme soumis à son autorité, tout le troupeau de Jésus-Christ; de sorte qu'il reçoit avec la qualité de Pontife, le pouvoir de gouverner toute l'Église ( Pie VI, DÉcret Super solididate, 28 novembre 1786)
La thèse nie cela, or cette négation est hérétique, puisse qu'elle introduit une nouvelle définition du Souverain Pontificat...
Il ne faut pas oublier, que cette Primauté est et juridiction est de droit divin....
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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