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Resurexit
Régis Dim 04 Avr 2010, 2:26 am
En me levant en ce matin de Pâques, je pensais à la divinité de Jésus-Christ dans sa Passion.
Qui pouvait croire que derrière l'apparence de ce condamané à mort entre deux brigands, il y avait NOTRE DIEU, là précisément où les anges du Ciel l'ont plus vénéré et là aussi où notre adoration doit s'enflammer et où l'éternelle béatitude ne suffira pas à lui prodiguer nos louanges.
Dire que l'Eglise à l'image de son fondateur est dans sa Passion, rien de condamnable à cela sinon de reconnaître, désolé, la pure réalité.
Or, devant cette réalité, deux déviations se présentent à nous:
L'une, c'est de croire qu'elle a perdu quelque chose de son identité, de sa force, de sa divinité, de son infaillibilité ...enfin de sa grandeur...comme si ce qu'elle a perdu en acte, elle l'aurait perdu en puissance et en droit !
La seconde erreur dont Dieu a eu la grande miséricorde de nous épargner, c'est de croire qu'elle a pu changer et devenir autre chose, perdre son identité et croire qu'elle a pu se transporter dans l'église conciliaire...
Le Christ Ressucité en ce Saint Jour de Pâques a-t-il perdu quelque chose de sa divinité pendant sa passion. Oui, il a perdu presque tout de son humanité, puisqu'il a perdu sa beauté, il était sanglant défiguré, il a perdu même jusqu'à l'honneur que tout homme a. Sur cet aspect, il perdait plus que les deux autres larrons parce qu'en étant crucifié pour leur crime, ils ne perdaient pas l'honneur dû à l'homme juste. Enfin, il perd ses forces, son équilibre, dans le jardin des Oliviers il perd tous ses disciples qui s'enfuit, il perd la fidélité de Pierre, l'amitié de Judas, toute la gloire de la procession des Rameaux, il perd son sang et même jusqu'à l'intégrité de son coeur qui est percé par notre indifférence et nos péchés avant de perdre cette vie humaine qui lui venait du Saint Esprit et de la Vierge Marie.
Or, que font tous ces traditionalistes qui se sont acoquinés avec l'una cum de l'Eglise conciliaire ou avec un de ses évêque una cum?
Quels sont leurs arguments sinon de dire qu' "IL NE SE PEUT PAS" que l'Eglise catholique ait perdu ceci ou cela, qu'elle n'ait plus de pape, plus d'évêques plus de prêtres, plus de sacrements.
Et d'ailleurs cette gloire humaine qu'ils ne peuvent, il est vrai, rencontrer actuellement dans l'Eglise la rencontre-t-il en Vatican II ?
Qui pouvait croire que derrière l'apparence de ce condamané à mort entre deux brigands, il y avait NOTRE DIEU, là précisément où les anges du Ciel l'ont plus vénéré et là aussi où notre adoration doit s'enflammer et où l'éternelle béatitude ne suffira pas à lui prodiguer nos louanges.
Dire que l'Eglise à l'image de son fondateur est dans sa Passion, rien de condamnable à cela sinon de reconnaître, désolé, la pure réalité.
Or, devant cette réalité, deux déviations se présentent à nous:
L'une, c'est de croire qu'elle a perdu quelque chose de son identité, de sa force, de sa divinité, de son infaillibilité ...enfin de sa grandeur...comme si ce qu'elle a perdu en acte, elle l'aurait perdu en puissance et en droit !
La seconde erreur dont Dieu a eu la grande miséricorde de nous épargner, c'est de croire qu'elle a pu changer et devenir autre chose, perdre son identité et croire qu'elle a pu se transporter dans l'église conciliaire...
Le Christ Ressucité en ce Saint Jour de Pâques a-t-il perdu quelque chose de sa divinité pendant sa passion. Oui, il a perdu presque tout de son humanité, puisqu'il a perdu sa beauté, il était sanglant défiguré, il a perdu même jusqu'à l'honneur que tout homme a. Sur cet aspect, il perdait plus que les deux autres larrons parce qu'en étant crucifié pour leur crime, ils ne perdaient pas l'honneur dû à l'homme juste. Enfin, il perd ses forces, son équilibre, dans le jardin des Oliviers il perd tous ses disciples qui s'enfuit, il perd la fidélité de Pierre, l'amitié de Judas, toute la gloire de la procession des Rameaux, il perd son sang et même jusqu'à l'intégrité de son coeur qui est percé par notre indifférence et nos péchés avant de perdre cette vie humaine qui lui venait du Saint Esprit et de la Vierge Marie.
Or, que font tous ces traditionalistes qui se sont acoquinés avec l'una cum de l'Eglise conciliaire ou avec un de ses évêque una cum?
Quels sont leurs arguments sinon de dire qu' "IL NE SE PEUT PAS" que l'Eglise catholique ait perdu ceci ou cela, qu'elle n'ait plus de pape, plus d'évêques plus de prêtres, plus de sacrements.
- Pourquoi refusent-ils de reconnaître l'Eglise catholique au moment où elle est dépouillée à l'image de son fondateur ?
Pourquoi la fuient-elle à ce moment alors que c'est à ce moment qu'ils devraient en révérer la grandeur?
Pourquoi courent-ils après des sectes, après Vatican II, autant de sectes qui n'ont de réalité que dans leur matérialité ?
Pourquoi n'aiment-ils pas l'Eglise dépouillée comme Jésus a été dépouillé de tous les atours de l'humanité dans sa passion ?
Pourquoi attendent-ils une Eglise qui ne peut partager que la gloire humaine à l'image de Messie désiré par les juifs ?
Et d'ailleurs cette gloire humaine qu'ils ne peuvent, il est vrai, rencontrer actuellement dans l'Eglise la rencontre-t-il en Vatican II ?
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Resurexit
ROBERT. Dim 04 Avr 2010, 5:06 pm
Pourquoi refusent-ils de reconnaître l'Eglise catholique au moment où elle est dépouillée à l'image de son fondateur ?
De très joyeuses Pâques Régis
On peut poser une question semblable au sujet du Bon Larron: pourquoi a-t-il reconnu son Sauveur, alors qu'il n'avait plus apparence humaine alors que l'autre larron vociférait comme un démon ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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