La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
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La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
Posté le: Dimanche 21 Mars, 2010 20:34 Sujet du message: Répondre en citant
RÉPONSE À M. L'ABBÉ ZINS
J'avoue franchement au lecteur que la critique négative faite sur le blog "Mi ca ël" par l'abbé Vincent-Marie Zins de ma thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", que j'ai rédigée pour expliquer théologiquement la Crise vaticandeuse de l'Église, est si inconsistante, si débile, si dérisoire, que, l'ayant lue il y a plusieurs années au hasard de mes recherches sur Internet, j'avais cru bon alors de n'y faire aucune réponse publique : trop de débilités débiles, de sottises au carré & de raisonnements absurdes, se détruisent en effet généralement tout seuls entre eux, à tout regard sensé, sans qu'on ait besoin de s'en polluer l'esprit, m'étais-je dit, peut-être un peu paresseusement (dans un premier temps, je fais en effet toujours fond sur l'intelligence du lecteur, j'y fais confiance, c'est ma pente naturelle de faire appel à cette vertu dans mon prochain…). Enfin, pour vraiment tout révéler au lecteur, il faut que je lui dise que la prose agressive, morveuse & entortillée de l'abbé Zins que d'aucuns ont appelé "le diacre permanent", n'avait alors vraiment réussi à faire jouer en moi que le seul ressort… poétique : "Zins qui grince, est bien mince" m'était en effet sorti dans l'âme comme spontanément, tout seul, lecture de sa prose à peine finie ! Bien aise de constater que ma fibre poétique n'était pas morte, j'avais alors, peut-être un peu superficiellement, tiré en riant la chasse d'eau sur le texte zinsien. Matériellement & formellement.
Mais un de mes lecteurs n'est pas de cet avis, il m'a dit tout récemment qu'il serait préférable de faire une réponse aux élucubrations zinsiennes. Car si, lorsque l'on a tout bien en tête des tenants & aboutants de la théologie de la Crise de l'Église, les absurdes & confusionnels raisonnements du diacre Zins n'ont aucune influence pernicieuse, il n'en est pas de même pour certains lecteurs catholiques moins avertis, lesquels peuvent être abusés par les pseudo-raisonnements du scribe intégriste bien connu pour, précisément, ses outrances de pseudo-raisonnements...
C'est pourquoi je vais faire ici une petite réponse à ses dites élucubrations, sans prétention aucune du reste de faire sur ce blog "Mi Ca ël", quant à la question abordée de la théologie de la Crise de l'Église, un exposé exhaustif (qualificatif dont je qualifie ma thèse et qui agace visiblement bien fort le diacre Zins ; c'est sans doute parce que sa thèse sédévacantiste à lui ne solutionne pas vraiment "exhaustivement", pour parler par euphémisme, ladite Crise de l'Église... la vérité vraie étant plutôt qu'elle ne la solutionne pas même un tout petit-petit peu !), exposé, exhaustif donc, exhaustif, que le lecteur pourra trouver, s'il veut, dans mes nombreux ouvrages sur la question, que j’ai mis sur Internet (tapez « fatima(point)be » dans l’url de votre navigateur, puis, une fois sur la page d’accueil du site, aller à la section « Librairie », puis, sur cette page, cliquez sur le bandeau violet « Auto-édition Vincent Morlier » situé au premier tiers de ladite page).
Mais, par pénitence de carême sûrement très-méritoire, je rentre à présent dans la redoutable arène...! Courage, ô mon âme, courage !!
Dans les premières pages de sa prose revêche, rébarbative, répulsive, peu simple, absconse & entortillée, "le diacre permanent" s'imagine voir des simplismes, des "contradictions, des confusions" théologiques, dans mon exposé. Par exemple, il m'accuse de ne pas savoir qu'il faut la pertinacité pour faire un hérétique formel. Donc, quand je dis que le décret de la Liberté religieuse de Vatican II est un acte qui, en soi, est hérétique formel, je ne sais vraiment pas ce que je dis, je m'abuse complètement.
En vérité, raisonnement plus hors-sujet, plus primairement hors-sujet, tu meurs. Je laisse le lecteur en juger : la pertinacité est canoniquement exigée pour faire d'un péché d'hérésie un péché formel, uniquement pour une personne... individuelle, privée, mais nullement, évidemment, pour la personne... morale de l'Église immaculée, ou la personne du pape agissant in personna Ecclesiae, dans un cadre INFAILLIBLE ! Cela est évident, pour le peu qu'on a de science théologique, et même, tout simplement, de... bon sens. Il est en effet tout simplement impossible, stricto sensu, que l'Église infaillible puisse chuter UNE SEULE FOIS dans l'hérésie. C'est précisément cela que veut dire le mot "infaillible" : ne pas faillir, chuter une seule fois ; et donc, il ne saurait être question que l'Église, qui est dotée, que je sache, du charisme d'infaillibilité, puisse commettre une SEULE chute. La note de "pertinacité", par ailleurs difficile à cerner (les différents auteurs n'ont pas tous la même définition), est donc complètement hors-sujet pour notre affaire de la Liberté religieuse, décret hérétique signé par l'Église Universelle infaillible. En des termes militairement pudiques, choisis & châtrés, je dirais que c'est cela qui s'appelle : pisser à côté du pot. Car notre cas à nous est le suivant : l'Église magistérielle, dans un cadre ordinaire & universel de soi infaillible, a chuté dans l'hérésie, c'est ce qui est arrivé à Vatican II, au moins dans le décret sur la Liberté religieuse. Et c'est cela qui est à résoudre.
Donc, je résume : en ce qui concerne le décret sur la Liberté religieuse de Vatican II, la pertinacité n'a rien à y voir, étant un décret émanant d'une personne morale dotée de l'infaillibilité, à savoir l'Église-Épouse du Christ.
Le lecteur peut donc se rendre compte, ici, que c'est "le diacre permanent" qui ne sait pas raisonner, non moi.
Après cette précision importante, l'abbé Zins me reproche, à propos dudit décret de la Liberté religieuse, de "parler à la fois d'hérésie formelle et de péché seulement matériel ou apparent". Mais si je le fais, c'est tout simplement parce que les deux notions y sont.
1/ Sous le rapport de la doctrine y professée, le décret sur la Liberté religieuse est en effet hélas une hérésie tout ce qu'il y a de plus FORMELLE. Doctrinalement, il ne s'agit pas en effet d'une simple erreur théologique ou demie-hérésie, encore moins d'une opinion libre, il s'agit d'une hérésie tout ce qu'il y a de plus hérésie, d'où le qualificatif "formel" employé par moi pour la qualifier. Pour exorciser le confusionnel dans lequel baigne l'esprit du "diacre permanent" (et malheureusement, il a l'air d'aimer ça), je redis donc à nouveau que le caractère formel employé par moi regarde uniquement le caractère hérétique de la doctrine professée dans Dignitatis Humanae, à savoir la Liberté religieuse, et ne regarde en aucune manière l'acte posé par les "membres enseignants" de l'Église lorsqu'ils l'ont promulgué.
2/ Autre précision importante pour sortir des brouillards-brouillons zinsiens : quand je parle de "péché" à propos de cet acte de Liberté religieuse, c'est, cette fois-ci, en regardant du côté des signataires de l'acte dont s'agit. Et, autre précision encore, il ne s'agit nullement de "péché" commis par eux dans leur personne privée, mais ès-qualités dans la personne morale de l'Église. Donc, le "péché" dont je parle à propos du document conciliaire de la Liberté religieuse, est le "péché" commis très-authentiquement par... l'Église. Car les "membres enseignants", le pape & les évêques unis à lui dans Vatican II, représentant les Pères de l'Église contemporaine, sont en fait & en droit l'Église Universelle lorsqu'ils promulguent Dignitatis Humanae. C'est donc, ô stupeur !, l'Église qui... pèche !
Et précisément, puisque c'est l'Église Universelle qui, par l'organe théologiquement "un" du pape & des évêques (y compris un certain Mgr Lefebvre d'ailleurs), signe le document de la Liberté religieuse, laquelle, en soi, est une hérésie formelle, alors, il ne peut s'agir de sa part immaculée que d'un péché purement... matériel, c'est-à-dire ne contenant pas la moindre ombre de coulpe séparant de Dieu. Voici, pour synthétiser la question, le vrai syllogisme libérateur à poser par tout catholique. Majeure : l'Église est SAINTE, pure de tout péché (c'est d'ailleurs la deuxième note qui la caractérise formellement et qui permet à tout homme venant en ce monde de la reconnaître comme l'Épouse du Christ, parmi toutes les fausses églises) ; mineure : Dignitatis Humanae me montre vraiment un péché d'hérésie commis par l'Église, par l'organe de ses mandataires ès-qualités ; conclusion : ce péché d'hérésie commis par l'Église ne peut être que et est donc seulement matériel, c'est-à-dire excluant formellement toute coulpe, toute faute réelle contre Dieu. Il n'y a pas d'autre solution syllogistique possible. LA SOLUTION THÉOLOGIQUE DE LA CRISE DE L'ÉGLISE, C'EST QUE L'ÉGLISE EST EN ÉTAT DE PÉCHÉ MATÉRIEL DEPUIS DIGNITATIS HUMANAE, DEPUIS VATICAN II. Mais l'Église ne peut être recouverte d'un manteau de péché ou péché simplement matériel, "faite péché pour notre salut" comme dit saint Paul en II Cor. V, 21 à propos du Christ ayant à subir sa Passion, que lorsqu'elle-même vit la Passion du Christ-Époux, ce qui, prophétiquement, est annoncé pour la grande & toute dernière Crise eschatologique de la fin des temps, de tous les temps historiques : CETTE CRISE VATICANDEUSE DE L'ÉGLISE EST DONC LA CRISE DERNIÈRE AVANT LA PAROUSIE (celle-ci devant à son tour engendrer, soit les assises du Jugement dernier, soit le règne millénaire).
En langage mystique, cette ultime déduction théologique & prophétique que je viens de faire dans ce dernier paragraphe révélateur, étymologiquement "apocalyptique", s'énonce ainsi : Il y a un moment dans la vie terrestre du Messie où il est configuré au péché dans tout son extérieur, revêtu d'un vêtement de péché qui le fait invinciblement voir comme un pécheur, Lui, pourtant toujours le Saint des saints, précisément pour opérer par-là le Salut universel des âmes, la Rédemption du monde. C'est ce qu'on appelle "LA PASSION DU CHRIST". Cette Passion du Christ est suivie de la Mort du Christ (car la configuration du Juste au péché, même simplement matériel, entraîne sa mort), puis de la Résurrection. AINSI DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE, CETTE ÉPOUSE IMMACULÉE QUI DOIT EN TOUT IMITER LE DIVIN ÉPOUX SUR CETTE TERRE, AVANT D'ÊTRE CONSOMMÉE ÉTERNELLEMENT DANS L'AMOUR DU CHRIST GLORIEUX À LA FIN DU MONDE.
Voilà, en très-gros, le résumé de la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" que le diacre Zins a abominablement caricaturé dans ses lignes malhonnêtes voire perverses.
Donc, le document sur la Liberté religieuse est à la fois une "hérésie formelle" si on le prend sous l'angle de la doctrine y professée, et un "péché matériel" si on le regarde sous l'angle de l'acte posé par ses promulgateurs qui l'ont signé au nom & pour le seul compte de l'Église Universelle, laquelle, étant impeccable, ne peut en tout état de cause commettre le moindre péché formel. Voilà de bonnes précisions, me semble-t-il, pour nous sortir des brouillards-brouillons zinsiens, et de son brouet immangeable.
Plus loin dans son texte, "le diacre permanent" dit que je fais confusion entre "infaillibilité" et "impeccabilité" du pape. Il n'y a cependant nulle confusion de ma part entre les deux concepts dans mon exposé. Cette confusion existe seulement dans la tête du diacre Zins, c'est lui qui mélange tout, comme ce qui précède déjà moult le montre. Ce que j'examine, en effet, dans ma thèse, ce n'est nullement la responsabilité morale personnelle du pape Paul VI signant le décret de la Liberté religieuse, pour en rester au document le plus hérétique de Vatican II, c'est la situation théologique engendrée par la signature de la Liberté religieuse signée & décrétée par un pape agissant ès-qualités in Personna Ecclesiæ... Là encore, celui qui ne sait pas, non seulement faire les nuances idoines mais surtout les appliquer à bon escient, c'est l'abbé Zins, non moi. Le document sur la Liberté religieuse est décrété par un pape agissant au nom & pour le compte de l'Église Universelle : à la limite, je n'ai que faire de la responsabilité morale personnelle de Jean-Baptiste Montini dans la personne du pape Paul VI quand il signe cet acte ecclésial, elle ne m'intéresse pas. D'ailleurs, tout le monde sait que le jugement au for interne ne regarde que Dieu. Le péché d'hérésie que manifeste hélas avec grand'éclat le document sur la Liberté religieuse, est un péché commis par l'Église Universelle de soi infaillible (= et donc, il ne saurait être qu'un péché matériel). Et c'est cela seulement que, en tant que catholique, nous avons à solutionner dans la Foi. Et la solution que j'ai apportée à cette situation véritablement apocalyptique par la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", ne prétend solutionner que cela, faisant expresse réserve sur toute appréciation de culpabilité ou bien non, de la personne privée de Montini dans Paul VI, jugement d'ailleurs condamné formellement dans l'Évangile. Là encore, Zins nous montre que la confusion existe dans son seul esprit...
Ensuite, Zins qui grince est bien mince, "le diacre permanent" se permet, avec les idées complètement à côté des bons trous que nous lui avons vu, à l'aune de ses oeillères canoniques bornées (alors que notre crise apocalyptique de l'Église ne peut se solutionner que par le droit divin, le droit canonique y étant impuissant par tous les côtés...), d'analyser l'ouvrage où j'ai exposé la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", que j'ai intitulé à la Léon Bloy : "L'Impubliable" (parce que la Vérité vraie, intégrale, de nos jours antéchristiques, est plus que jamais honnie de la vie des hommes, surtout quand ils sont traditionalistes, hélas ; il n'y a plus que des faux-prophètes grouillant comme vermines sur charogne, débitant à qui mieux mieux des "vérité diminuées" dont tout le monde se repaît ou fait mine de se repaître...). Il y aurait où pleurer, plutôt de tristesse que de rire, de ses commentaires tous plus délirants & imbéciles les uns que les autres...
Voyons plutôt. Il commence, bien obligé à cela mais la mine fort, fort rembrunie, par citer du bout de la plume l'exposé théologiquement inattaquable que je fais de la loi de l'infaillibilité de l'acte de reconnaissance ecclésiale universelle du Pontife Romain (laquelle loi, loin d'être "une thèse commune" comme il tâche frauduleusement & mensongèrement de le faire accroire pour en amoindrir la portée théologique dirimante, est tout au contraire, et fort significativement pour notre affaire, une loi fondamentale de la constitution divine de l'Église, expression infaillible du Magistère ordinaire & universel - cf. ma démonstration à ce sujet dans mes ouvrages, il est évidemment hors de question pour moi de l'aborder dans le cadre restreint de ce blog). Or, bien entendu, il est impératif sine qua non que cette grande loi fondamentale se vérifiasse pour TOUTES les élections pontificales. Sinon rien, sinon elle ne serait pas une loi fondée sur le droit divin (car le droit divin ne supporte aucune exception). Et c’est bien sûr le cas : depuis saint Pierre, premier pape, elle s’est toujours vérifiée. Et le lecteur peut déjà comprendre ici que cette SEULE loi fondamentale invalide de soi, in radice, radicalement, par le fait même, ipso-facto, toute thèse sédévacantiste, quelle qu'elle soit, mitigée (guérardienne) ou pure & dure à la Barbara. Ce que comprend évidemment fort, fort bien, quoique n'y soumettant nullement son esprit hérético-schismatique rebelle, notre scribe canonique sédévacantiste. En effet, puisque tous les papes modernes, post-vaticandeux, ont dûment bénéficié de l'acte infaillible de la reconnaissance ecclésiale universelle de leur qualité de Vicaire du Christ, c'est donc qu'ils sont vrais papes, "verus papa" comme dit Pie XII dans sa bulle sur les élections pontificales... Et, qu'on le veuille ou bien non, que cela plaise ou bien non, c'est bien là le tout premier point à poser en prolégomènes pour commencer le raisonnement théologique aux fins d'apporter une solution à la Crise de l'Église. Mais Zins ne veut pas de cela, oh non !, il ne le veut absolument pas !, on le voit tout au contraire escalader orgueilleusement "la montagne du Testament par le versant de l'Aquilon", comme il dit d'une manière lyrique non moins qu'amusante, pastichant le texte scripturaire, pour y ériger son siège d'autorité sédévacantiste au-dessus de celui du Trône divin de l'Église, en supprimant carrément cette grande loi fondamentale…
… Mais, elle le gêne, quand même, cette loi divine, elle le gêne. Alors, pour tâcher de s'en sortir, il essaye d'arguer (pitoyable & drôlatique argumentation en vérité !, toute basée, notons-le, sur le de facto et non sur le de jure !), que cette grande loi est en contradiction avec la thèse de la "survie de Paul VI" que j'ai soutenue en son temps. Car, triomphe-t-il, il est impossible de soutenir à la fois l'une & l'autre. Voici le raisonnement tenu par le malicieux & retors scribrouillard-brouillon, dont on voudra bien remarquer qu'il est purement de facto : si le pape Paul VI est toujours en vie quoique caché à la face publique de l'Église, n'ayant nullement démissionné par ailleurs de sa charge pontificale (car seule une démission en bonne & dûe forme, comme celle canonique de Célestin V au Moyen-Âge, pourrait faire que le pape Paul VI n'est plus pape), alors, les élections pontificales qui se sont déroulées en son "absence", à savoir celles de Jean-Paul 1er, Jean-Paul II, puis bien sûr de Benoît XVI, n'auraient pas dû pouvoir être reconnues infailliblement comme valides par le Saint-Esprit agissant par l'organe collectif des cardinaux dans l'acte de reconnaissance ecclésiale universelle, si cette loi est vraiment de droit divin. Facile à saisir comme ficelle. Si Paul VI est toujours pape, quoiqu'occulté à la face de l'Église, les Jean-Paul et le Benoît ne peuvent pas l'être et donc n'auraient pas dû pouvoir être reconnus à la face de l'Église si la loi de l'infaillibilité de la reconnaissance ecclésiale universelle du Pontife romain est de droit divin, le Saint-Esprit ne pouvant le permettre ! Ce qui montrerait, par les faits, ou bien l'inanité de la thèse de la survie de Paul VI, ou bien l'inanité de la loi fondamentale en question (je suis sûr que le diacre Zins aimerait mieux cocher la case n° deux).
... Hélas, hélas, pauvre abbé Zins ! Vous ne faites qu'étaler là à tout regard, que vous ne savez pas raisonner, et que l'habitude ordinaire de votre esprit est de se tenir dans les sophismes dont celui-là n'est malheureusement qu'un échantillon de plus parmi tant d'autres (sophisme = "argument, raisonnement faux malgré une apparence de vérité ; implique généralement la mauvaise foi" - Petit-Robert). Notons comme la définition du dictionnaire, en plus, met le doigt où ça fait mal, elle lie le sophisme à... la mauvaise foi. Le sophiste en effet, trop souvent, ne l'est, que parce qu'il n'aime pas la Vérité, qu'il la rejette...
Or donc, tout s'écroule misérablement du sophisme grossier zinsien par le simple constat factuel suivant : si le pape Paul VI est toujours vivant & toujours pape, alors, alors, c'est que les conclaves qui ont eu lieu pendant qu'il vit encore ne sont pas des... vrais conclaves. Si Paul VI non-démissionnaire est toujours en vie, alors, les conclaves de 1978 & suivants ne seraient tous que de purs... pseudo-conclaves. Et bien entendu, la loi fondamentale de droit divin de l'infaillibilité de la reconnaissance ecclésiale universelle du Pontife romain, ne saurait avoir pour objet-sujet que des vrais conclaves, pas des... pseudo-conclaves. Car, sur des… pseudo-conclaves, il ne peut y avoir que des... pseudo-actes de reconnaissance ecclésiale universelle. Tout simplement. J'allais écrire tout bêtement. Cette loi fondamentale n'est donc en rien touchée par de pseudo-actes de reconnaissance ecclésiale universelle intervenant sur les pseudo-conclaves de 1978 & suivants (je parle au cas où Paul VI est toujours en vie). Ce qui fait en effet avant tout la validité et subséquemment la légitimité d'un vrai conclave, c'est le fait actuel d'un pape de cujus, c'est que l'Église est veuve. Si un pape est toujours en vie, par-là même, cela invalide formellement tout conclave qui se réunit alors qu'il est toujours en vie. Et évidemment, un conclave invalide ne saurait être l'objet de la loi fondamentale de l'infaillibilité de la reconnaissance par l'Église Universelle du Pontife romain... Ce qui signifie évidemment que la loi fondamentale en question n'est pas trouvée en défaut par cet acte de pseudo-reconnaissance (elle ne serait trouvée en défaut que si un vrai acte de reconnaissance ecclésiale universelle portait sur un antipape, alors que le pape précédent serait bel et bien mort ; il n’y en a bien entendu aucun exemple dans toute l’histoire de l’Église, et pour cause, puisque cette loi fondamentale est de droit divin). Cqfd.
Donc, mon pauvre abbé Zins, c'est rapé-raté pour démontrer par la thèse de "la survie de Paul VI" que la loi de l'infaillibilité de la reconnaissance ecclésiale universelle de la qualité de pontife romain est fausse...!
Mais un mot sur cette question de "la survie du pape Paul VI" avant de continuer. On en a trop parlé pour ne pas continuer à le faire, et surtout pour sortir du phantasmatique. C'est vrai, je l'ai cru. J'ai cru, surtout dans les années 78 & suivantes, que Paul VI, après avoir eu un sosie à partir grosso-modo des années 1975, lequel aurait de plus en plus pris sa place au Vatican dans les manifestations pontificales publiques (parce que Paul VI, se convertissant sincèrement, ne voulait plus cautionner "l'autodestruction de l'Église"), ne serait pas mort en 1978, on aurait fait mourir son sosie à sa place, puis, le vrai Paul VI gardé prisonnier au Vatican parce qu'on ne peut le faire mourir, selon cette prophétie du Secret de La Salette ("On attentera plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours"), aurait providentiellement échappé à ses surveillants pour vivre depuis en survie mystérieuse, aux fins de réapparaître à l'heure de Dieu et suscité par Lui, pour dénoncer le mysterium iniquitatis au Vatican. Je n'ai aucune honte à avoir pensé ainsi, et même à le penser quelque peu encore maintenant, à l'heure où j'écris ces lignes (quoique je pense l'hypothèse de moins en moins probable).
Et pourquoi n'éprouvai-je aucune honte à soutenir une thèse si rocambolesque aux esprits superficiels ? Dont on voit présentement "le diacre permanent" tâcher de se servir vicieusement comme seul argument dans sa prose (... preuve qu'il n'en a pas d'autres, surtout pas d'ordre canonique ou théologique !), pour tâcher de bémoliser hypocritement par la bande mes exposés sur la théologie de la Crise de l'Église ? Je n'en éprouve aucune honte parce qu'il est dans les habitudes du Bon Dieu d'agir dans les situations extrêmes par des moyens plus extrêmes encore. Surtout dans l'ordre des choses du salut. Et je voudrais bien qu'on me dise si, dans toute l'histoire ecclésiastique depuis la Résurrection du Christ jusqu'à nos jours, il y a eu une situation plus extrême que la nôtre, à tous égards.
L'Ancien-Testament foisonne de ces miracles-là, où Dieu se plaît & complaît à casser les blocages apparemment invincibles sus¬cités par l'esprit du mal pour empêcher l'avancement du Plan divin, à renverser les obstacles les mieux dressés par Satan, en employant des moyens plus extrêmes encore. C'est un jeu pour Lui, et un jeu auquel Il semble prendre un non pas malin mais béni plaisir. Je n'en citerai qu'un exemple, le cas d'Abraham & de Sara. L'enfant de la promesse par qui le Messie devait venir en ce monde devait naître de Sara, la femme légitime. Or, Sara était stérile, il semblait donc que Yahweh avait fait une fausse promesse. Surtout que, le temps passant, l'Écriture prend bien garde de préciser, en des termes non-équivoques, que Sara "n'avait plus ses mois", elle était, pour parler plus moderne, ménopausée. Vous me direz que, quand on a cent ans & qu'on est femme, c'est plutôt normal. Mais, pour satisfaire à la promesse divine, il n'en restait pas moins que l'enfant devait naître de la femme légitime d'Abraham. Donc, situation plus que bloquée ! C'est alors que trois anges viennent avertir Abraham, dans le récit scripturaire extraordinaire qui en est fait et que j'invite le lecteur à aller relire dans sa bible (Gen. XVIII), que la promesse divine se réalisera bel & bien, Sara aura un enfant, oui, oui, elle en aura un, il s'appellera Isaac, et il sera l'enfant de la promesse... Sara, entendant cela derrière la toile de la tente, en rit… à gorge déployée. Et les anges, qui voient tout, même derrière les toiles de tente, gourmandent très-sévèrement Sara qui éprouve alors un grand remord de son rire, sentant qu'il a été impie... Je me dis que peut-être bien que d'autres humains trop humains, aussi, de nos jours ecclésiastiques plus que bloqués, auront à avaler leur rire, eux aussi "saisis de crainte" (v. 15)...
À l'heure où Satan a tout tellement enfermé dans le mensonge au Vatican, croyant posséder le fruit rédempteur du Christ dans la personne du pape, quel retour de manivelle incroyable serait la "réapparition" au grand public d'un Paul VI quasi redivivus, âgé actuellement de 113 ans, venant révéler de facto, sans avoir même besoin de prononcer aucun discours, que l'Église actuelle n'est que décor en carton-pâte ! Doux rêve ? Si l'on veut. En tous cas, faire revenir un Paul VI "démonétisé" à la face de l'Église à 113 ans (... ou plus !), ne serait pas plus difficile pour le Bon Dieu, que de faire avoir un enfant à Sara dans la même tranche d'âge... Je dirais même que c’est moins difficile. Après tout, l'âge normal de l'homme n'est-il pas de "cent vingt ans" (Gen. VI, 3) ?
Au reste, ce n'est plus tellement cela qui m'intéresse. Pour ce qui est de cette affaire de facto, qui est très-mystérieuse, qui n'a, il faut bien l'admettre, que fort peu de points d'ancrage dans le réel, je m'en remets entièrement à Dieu. Dès les années 90, transposant ma réflexion, je me posais résolument la question de jure, en ce qui concerne la papauté, la faisant prédominer sur celle purement de facto que représentait la thèse de "la survie de Paul VI". Elle me semble en effet beaucoup plus importante, spirituellement parlant. En effet, le raisonnement est tout simple : si Paul VI revenait à la face de l'Église, mais, mais, il ne serait pas autre chose que le pape signataire du décret... hérétique de la Liberté religieuse, ce serait un pape grevé de l'hypothèque de l'hérétique Liberté religieuse... Le plus important m'est alors apparu de résoudre ce problème-là. Car si les sédévacantistes avaient raison, pour prendre leur point de vue extrémiste, un Paul VI réapparaissant miraculeusement à la face de l'Église après avoir été occulté pendant plus de trente ans, ne servirait strictement à rien du tout, puisqu'il ne serait rien d'autre qu'un... non-pape ! C'est pourquoi j'ai approfondi la question sous l'angle théologique, et ai rédigé mes ouvrages, ceux qu'on trouvera au lien Internet ci-dessus mentionné.
Mais je continue à lire, avec beaucoup de mérites quadragésimaux, la prose informelle non moins qu'indigeste du diacre Zins.
Prenant ses airs de grand-inquisiteur sur le point d’allumer le bûcher, Zins m'accuse de professer par ma thèse que "le Saint-Esprit a été l'invincible instigateur, imposeur [sic] et confirmateur [Pitié-Dieu, quel français petit-nègre ! Même mon chat aurait honte de se servir de tels barbarismes quand il me demande de remplir sa gamelle !] par un "Pontife légitime" de la "définition solennelle" comme appartenant au dépôt révélé d'une erreur en matière de Foi solennellement et infailliblement condamnée par Pie IX". Passons sur le mic-mac syntaxique de la phrase zinsienne, on sait que c’est sa manière habituelle de s’exprimer... ou plutôt de tâcher de le faire. Mais, quant au fond, c'est là que "le diacre permanent" montre qu'il n'a rien compris à rien de la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE" que le Bon Dieu me fait "l'honneur ignominieux" d'exposer à mon prochain. Je dis plus modestement, et surtout plus catholiquement, que le Saint-Esprit a conduit l'Église dans des chemins qui la mènent au portillon du Jardin de Gethsémani, là où elle doit être "faite péché pour notre salut" (II Cor. V, 21), où elle doit devenir co-Rédemptrice en épousant la matière du péché du monde, à l'instar du Christ. Pour cela, le Saint-Esprit a laissé les Pères de l'Église contemporaine promulguer une hérésie formelle, par un acte qui, on l'a vu, ne peut être, quant à lui, qu'un péché matériel ne contenant donc aucune coulpe séparant de Dieu. C'est très-différent de ce que me fait dire mensongèrement et calomnieusement le diacre Zins. Faut-il le dire, le Saint-Esprit n'a donc nullement inspiré à l'Église de promulguer formellement une hérésie formelle, quand la vérité est qu'Il lui a simplement fait commettre un péché matériel d'hérésie pour la faire rentrer providentiellement dans l'économie propre à la Passion du Christ, laquelle consiste à "être fait péché pour notre salut" (II Cor. V, 21). La nuance est évidemment extrêmement, excessivement, importante à bien saisir. Mais je doute fort que "le diacre permanent" puisse jamais la comprendre un jour, habitué qu'il est à la théologie mécanique à grands coups de hache brutaux. J'avoue n'apporter ici ces précisions que pour les lecteurs catholiques de ces lignes plus que pour "le diacre permanent". Mes soit disant "objectives monstruosités" n'existent donc que dans la tête de Zins. Une fois de plus.
Autre chose qui n'existe que dans la tête très-fort entêtée du diacre Zins : la condamnation de ce qu'il appelle le "millénarisme mitigée". Le millénarisme très-pur de saint Irénée de Lyon, que pour ma part je professe, ne peut pas être condamné par l'Église, attendu qu'il a... Yahweh-Dieu pour Auteur premier, excusez du peu ! La prétendue condamnation du pape Pie XII, en vérité, n'en est pas du tout une, mais on m’excusera de ne pas aborder ce point annexe ici (cf. mon "Bientôt le règne millénaire", en vente aux Éd. D.F.T.).
Pour finir, car ce texte zinsien est franchement trop débile pour être traité plus longtemps, ma conclusion théologique n'est "inconnaissable", comme il dit sottement, que pour ceux, dont évidemment fait partie le diacre Zins, pour qui la Passion du Christ est "inconnaissable".
Quant aux sottises que "le diacre permanent" profère sur la fumeuse plus que fameuse bulle de Paul IV, on me permettra là aussi de faire court en renvoyant à mon ouvrage sur cette question, consultable au lien Internet précédemment indiqué, intitulé : "La bulle de Paul IV ? Une vessie plutôt qu'une lanterne pour éclairer la crise de l'Église". Ce qu'il contient réduit en poudre les affirmations mensongères du "diacre permanent".
Que Dieu vous aide à mieux penser, M. l'abbé Vincent-Marie Zins !
Vincent Morlier,
auteur-éditeur.
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
Voilà le lien avec la réponse à ce discours fumeux !
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=46413&mforum=micael#46413
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Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
Quelque soit son interlocuteur, peu importe la manière de réfuter sa thèse, Vincent Morlier ne quitte jamais son délire....
Réponse ici
Analyse de la "thèse" de Veem57 - Page 3
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gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
Vous avez donc pu lire chère Gabrielle que je l'ai prévenu ce "mort lié" : il amasse des charbons ardents sur sa tête en continuant à blasphémer !!!
Votre réponse sur Mi ca El est excellente !
"Mort lié" se croit sorti de la cuisse de Jupiter comme on dit et se prend pour l' "Einstein" de la Tradition !!!
Votre réponse sur Mi ca El est excellente !
"Mort lié" se croit sorti de la cuisse de Jupiter comme on dit et se prend pour l' "Einstein" de la Tradition !!!
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: La réponse fumeuse de Morlier à l'abbé Zins !!!
.
Ce M. Morlier m'étonnera toujours par la "brièveté" incompréhensible de ses réponses.
Quelle haine de Notre-Seigneur l'habite... avec le péché matériel de Jésus , entre autres !!
Gabrielle, votre analyse de la f↑↑thèse de Veem est excellente comme toujours !
Ce M. Morlier m'étonnera toujours par la "brièveté" incompréhensible de ses réponses.
Quelle haine de Notre-Seigneur l'habite... avec le péché matériel de Jésus , entre autres !!
Gabrielle, votre analyse de la f↑↑thèse de Veem est excellente comme toujours !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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