Dimanche de la Passion 2010
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Dimanche de la Passion 2010
QUINZAINE DE LA PASSION
Les derniers jours qui nous séparent de Pâques ne constituent pas à proprement parler un nouveau temps liturgique ; c'est toujours le Carême qui se poursuit. Les textes illustrent le mystère de la Croix. On y relève quatre thèmes principaux :
le Christ est rejeté par son peuple,
le Christ persécuté prie son Père,
le Christ fait de cette persécution le moyen de salut,
le peuple prend conscience de son péché.
" Les étendards du Roi s'avancent, le mystère de la Croix resplendit. " L'Église porte désormais son regard sur le mystère pascal. Elle attend le jour où se dressera la Croix du Sauveur. Croix douloureuse du Vendredi saint, Croix triomphale du ressuscité.
LE REJET DU CHRIST PAR SON PEUPLE
Le temps de la Passion est déjà commencé. Non pas la Passion violente des dernières heures, mais le drame d'une lutte de plus en plus irréductible. A travers les évangiles, où nous voyons les chefs du peuple comploter pour perdre Jésus, apparaît l'opposition de nos intérêts sordides avec l'amour du Sauveur ; opposition qui déterminera bientôt l'humanité pécheresse à se débarrasser de Dieu. " Pour lequel de mes bienfaits voulez-vous me lapider ? " demande Jésus aux Juifs qui ramassent des pierres. Et ils répondent : " Ce n'est pas pour une bonne action que nous te lapidons, mais pour ton blasphème, car tu es homme et tu te fais Fils de Dieu ! " Le refus est net : les hommes ne veulent pas de celui qui se présente comme le Fils de Dieu.
LA PRIÈRE DU CHRIST
Et la plainte du Christ monte vers Dieu. C'est lui qui parle dans les chants liturgiques des jours qui viennent. Et avec lui les prophètes qui ont été persécutés pour l'avoir annoncé : Daniel, Jonas, Jérémie. Avec lui, l'Église entière qui souffre persécution pour sa fidélité à son maître. " Seigneur, arrache-moi aux mains de mes ennemis ... Que de fois je fus maltraité ! ... Et cependant, on n'a rien pu contre moi ... Sur mon dos les pécheurs ont frappé comme sur une enclume. "
LA CROIX MOYEN DE SALUT
Le Christ va mourir. Les hommes veulent sa mort. Caïphe comme grand-prêtre a prophétisé à son sujet : " Il est bon qu'un homme meure pour éviter la perte de tout le peuple. " Et Jésus lui-même accepte son sacrifice : " Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi . " Avant de lire le récit de la Passion, nous en méditerons le sens et la portée. Si le grain de blé meurt il porte du fruit. Bien mieux que tous les sacrifices rituels, le Christ qui entre au ciel paré de son sang, purifiera notre conscience de toutes ses oeuvres de mort.
LE PÉCHÉ DU PEUPLE
A voir souffrir le Christ, à l'entendre se plaindre, nous prenons de notre péché une conscience plus vive. Jadis, en Carême, les pénitents étaient exclus de l'Église pendant le sacrifice. Plus tard, le peuple entier se considérant comme coupable, un voile fut tendu qui séparait l'assistance du choeur, où se célébrait le mystère divin. Il nous restait le voile (jusqu'à Vatican II) qui couvrait la Croix et les statues. Nous séparés par nos fautes du ciel et du Christ qui y règne. Il nous faut attendre l'absolution de Pâques que le Christ nous mérite par sa mort. Alors seulement nous pourrons à nouveau contempler le Christ triomphant. Le voile du saint des saints sera déchiré, et la Croix glorieuse apparaîtra à nos yeux.
.
Homélie de saint Grégoire Pape
Observez, frères très chers, la mansuétude de Dieu. Il était venu pour effacer les péchés du monde, et il disait : Qui de vous me convaincra de péché ? Il ne dédaigne pas de montrer par le raisonnement qu'il n'est point pécheur, lui qui, par la vertu de sa divinité, pouvait justifier les pécheurs. Mais bien redoutable est ce qu'il ajoute : Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; et si vous ne les écoutez pas, c'est que vous n'êtes pas de Dieu. Si donc celui-là écoute les paroles de Dieu, qui est de Dieu ; et si celui qui n'est point de Dieu de lui ne peut écouter ses paroles, que chacun s'interroge et écoute si, à l'oreille de son coeur, il perçoit les paroles de Dieu ; il connaîtra alors qui il est. La Vérité ordonne de désirer la patrie céleste, de fouler aux pieds les désirs de la chair, de fuir la gloire du monde, de ne point convoiter le bien d'autrui et de donner du sien largement.
Les derniers jours qui nous séparent de Pâques ne constituent pas à proprement parler un nouveau temps liturgique ; c'est toujours le Carême qui se poursuit. Les textes illustrent le mystère de la Croix. On y relève quatre thèmes principaux :
le Christ est rejeté par son peuple,
le Christ persécuté prie son Père,
le Christ fait de cette persécution le moyen de salut,
le peuple prend conscience de son péché.
" Les étendards du Roi s'avancent, le mystère de la Croix resplendit. " L'Église porte désormais son regard sur le mystère pascal. Elle attend le jour où se dressera la Croix du Sauveur. Croix douloureuse du Vendredi saint, Croix triomphale du ressuscité.
LE REJET DU CHRIST PAR SON PEUPLE
Le temps de la Passion est déjà commencé. Non pas la Passion violente des dernières heures, mais le drame d'une lutte de plus en plus irréductible. A travers les évangiles, où nous voyons les chefs du peuple comploter pour perdre Jésus, apparaît l'opposition de nos intérêts sordides avec l'amour du Sauveur ; opposition qui déterminera bientôt l'humanité pécheresse à se débarrasser de Dieu. " Pour lequel de mes bienfaits voulez-vous me lapider ? " demande Jésus aux Juifs qui ramassent des pierres. Et ils répondent : " Ce n'est pas pour une bonne action que nous te lapidons, mais pour ton blasphème, car tu es homme et tu te fais Fils de Dieu ! " Le refus est net : les hommes ne veulent pas de celui qui se présente comme le Fils de Dieu.
LA PRIÈRE DU CHRIST
Et la plainte du Christ monte vers Dieu. C'est lui qui parle dans les chants liturgiques des jours qui viennent. Et avec lui les prophètes qui ont été persécutés pour l'avoir annoncé : Daniel, Jonas, Jérémie. Avec lui, l'Église entière qui souffre persécution pour sa fidélité à son maître. " Seigneur, arrache-moi aux mains de mes ennemis ... Que de fois je fus maltraité ! ... Et cependant, on n'a rien pu contre moi ... Sur mon dos les pécheurs ont frappé comme sur une enclume. "
LA CROIX MOYEN DE SALUT
Le Christ va mourir. Les hommes veulent sa mort. Caïphe comme grand-prêtre a prophétisé à son sujet : " Il est bon qu'un homme meure pour éviter la perte de tout le peuple. " Et Jésus lui-même accepte son sacrifice : " Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi . " Avant de lire le récit de la Passion, nous en méditerons le sens et la portée. Si le grain de blé meurt il porte du fruit. Bien mieux que tous les sacrifices rituels, le Christ qui entre au ciel paré de son sang, purifiera notre conscience de toutes ses oeuvres de mort.
LE PÉCHÉ DU PEUPLE
A voir souffrir le Christ, à l'entendre se plaindre, nous prenons de notre péché une conscience plus vive. Jadis, en Carême, les pénitents étaient exclus de l'Église pendant le sacrifice. Plus tard, le peuple entier se considérant comme coupable, un voile fut tendu qui séparait l'assistance du choeur, où se célébrait le mystère divin. Il nous restait le voile (jusqu'à Vatican II) qui couvrait la Croix et les statues. Nous séparés par nos fautes du ciel et du Christ qui y règne. Il nous faut attendre l'absolution de Pâques que le Christ nous mérite par sa mort. Alors seulement nous pourrons à nouveau contempler le Christ triomphant. Le voile du saint des saints sera déchiré, et la Croix glorieuse apparaîtra à nos yeux.
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Homélie de saint Grégoire Pape
Observez, frères très chers, la mansuétude de Dieu. Il était venu pour effacer les péchés du monde, et il disait : Qui de vous me convaincra de péché ? Il ne dédaigne pas de montrer par le raisonnement qu'il n'est point pécheur, lui qui, par la vertu de sa divinité, pouvait justifier les pécheurs. Mais bien redoutable est ce qu'il ajoute : Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; et si vous ne les écoutez pas, c'est que vous n'êtes pas de Dieu. Si donc celui-là écoute les paroles de Dieu, qui est de Dieu ; et si celui qui n'est point de Dieu de lui ne peut écouter ses paroles, que chacun s'interroge et écoute si, à l'oreille de son coeur, il perçoit les paroles de Dieu ; il connaîtra alors qui il est. La Vérité ordonne de désirer la patrie céleste, de fouler aux pieds les désirs de la chair, de fuir la gloire du monde, de ne point convoiter le bien d'autrui et de donner du sien largement.
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
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