"Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
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"Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
1. Rom. XIV, 23. cette phrase de Saint Paul est extraite du travail de Robert ici
L'AMITIÉ DE JÉSUS-CHRIST (Saint Augustin)
Je me suis demandée, ce que Saint Paul voulait dire par cette phrase, voici l'explication de Dom Delatte.
Il faut placer la phrase dans son contexte. Saint Paul dans cette épitre aux Romains parle du fait de manger n'importe quelle nourriture, affranchis de la loi pour un chrétien aucune nourriture n'est impure.
Or, il y avait ceux qui comprenaient cela et agissaient avec la liberté des enfants de Dieu, et ceux qui encore faibles hésitaient devant cette abolition.
On constate facilement la primauté absolue de la charité.
Celui, qui mangerait d'un aliment que sa conscience lui interdit, et qui le ferait par que l'exemple l'y incline, il se rend coupable, il est jugé; il encourt la condamnation de sa faute que sa conscience lui montre, cat il agit sans être assuré de la rectitude de son geste. Or, ajoute l'Apôtre dans une formule générale, tout ce qui n'est pas selon la foi (ou la conscience) est péché.
Dom Delatte explique cette pensée de saint Paul, car elle entraina de nombreuses déviations.
Il n'est point d'heure ou un chrétien ait le droit d'agir comme s'il n'était pas chrétien.
L'importance aussi d'avoir une conscience bien formée... à la lumière de la doctrine de l'Église Et non, au doute ou au peut-être des opinions qui circulent
L'AMITIÉ DE JÉSUS-CHRIST (Saint Augustin)
Je me suis demandée, ce que Saint Paul voulait dire par cette phrase, voici l'explication de Dom Delatte.
Il faut placer la phrase dans son contexte. Saint Paul dans cette épitre aux Romains parle du fait de manger n'importe quelle nourriture, affranchis de la loi pour un chrétien aucune nourriture n'est impure.
Or, il y avait ceux qui comprenaient cela et agissaient avec la liberté des enfants de Dieu, et ceux qui encore faibles hésitaient devant cette abolition.
"Oui tout est pur, mais ce qui est pur devient souillé et poison pour celui qui le regarde avec une conscience mal formée, et qui mange par dépit de la protestation de sa conscience. Et c'est vous, par votre audace indiscrète, qui placez votre frère sur cette pente glissante. Ah! disait l'Apôtre aux Corinthiens ( I Cor…VIII,13), si le morceau de viande que je vais manger doit scandaliser mon frère, jamais de ma vie je ne mangerai de viande. Il répète ici le même principe de charité: J'aime mieux, dit-il, ne manger de viande, ni de boire de vin, ni prendre rien de tout ce qui peut scandaliser, attrister ou troubler mon frère dans sa conscience. C'est la charité qui est première" ( 776-777)
On constate facilement la primauté absolue de la charité.
Celui, qui mangerait d'un aliment que sa conscience lui interdit, et qui le ferait par que l'exemple l'y incline, il se rend coupable, il est jugé; il encourt la condamnation de sa faute que sa conscience lui montre, cat il agit sans être assuré de la rectitude de son geste. Or, ajoute l'Apôtre dans une formule générale, tout ce qui n'est pas selon la foi (ou la conscience) est péché.
Dom Delatte explique cette pensée de saint Paul, car elle entraina de nombreuses déviations.
Cette dernière réflexion de l'Apôtre mérite de nous arrêter un instant. Elle nous offre un sens nouveau et inattendu de ce mot fides, πίσυϛ, et a fourni matière à de longues controverses.
Baïus et les jansénistes, après les protestants, y ont trouvé l'appui de leur doctrine sur le péché originel ; d'après eux, la nature humaine a été, par ce péché, à ce point viciée et corrompue qu'il lui est impossible de faire aucun bien ; les actes des philosophes sont des péchés, les vertus des païens sont des vices ; la distinction des actes bons quant à leur objet, et des actes bons parce qu'ils sont méritoires de la vie éternelle, est pour eux une distinction nulle ; la première de toutes les grâces est la foi, on ne peut rien de bon que par elle.
La Xle des propositions condamnées par Alexandre VIII (Denzinger, 1301 ) est ainsi conçue : Omne quod non est ex fide christiana supernaturali, quae per dilectionem operatur, peccatum est. Il y a peu d'exemples, même dans les discussions théologiques, d'un texte plus ouvertement détourné de son sens : l'Apôtre, on le voit par la teneur même de tout le passage, ne parle pas de la foi surnaturelle, mais d'un verdict intérieur de la conscience auquel on ne peut se dérober sans péché. On a voulu faire honneur à saint Augustin de l'idée janséniste ; mais, comme on peut s'en assurer en lisant son Contra Julianum (1. IV. 20-34), le De Gestis Pelagii (34-35), et le De Continentia adversus Manichaeos (26), la foi dont il est parlé chez saint Augustin en son commentaire du sine fide est bien, sans doute, la foi surnaturelle ; seulement le mot peccatum a chez lui une acception spéciale.
Ce n'est pas le péché délit, c'est le péché insuccès ; c'est l'acte bon, mais sans mérite pour la vie éternelle, parce qu'il ne procède pas d'une racine surnaturelle. C'est une flèche qui manque le but, parce qu'elle est mal lancée : l'aptitude à obtenir la fin étant l'élément qui distingue les vertus d'avec les vices, dit saint Augustin à Julien d'Eclane : Noveris non officiis, sed finibus a vitiis discernendas esse virtutes. Et ailleurs : Possunt aliqua bona fieri, non bene facientibus a quibus fiunt. La doctrine de saint Augustin est inattaquable : elle n'a rien de commun avec les assertions de Baïus. Il faut en dire autant de la doctrine de saint Thomas. Il suffit de lire la Somme Théologique, la-2ae, quaest. XIX, art. 5.
On le voit, fides ou πίσυϛ, peccatum ou aμaέτίa ont été pris par les commentateurs et les théologiens en une double acception : la foi, ou la conscience ; le délit, ou l'acte sans mérite surnaturel. L'interprétation commune est fixée aujourd'hui : nous ne pouvons agir qu'avec la conscience de la moralité de l'acte que nous accomplissons ; sans cela, nous encourons réellement la faute entrevue. Et cette interprétation coïncide exactement avec l'enseignement de saint Paul. ( Dom Delatte, Les Épitres de Saint Paul. Tome I. Mame imprimatur 1938..pages 777-778)[/b]
Il n'est point d'heure ou un chrétien ait le droit d'agir comme s'il n'était pas chrétien.
L'importance aussi d'avoir une conscience bien formée... à la lumière de la doctrine de l'Église Et non, au doute ou au peut-être des opinions qui circulent
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
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Merci Gabrielle pour vos explications. Voici d’ailleurs ce que dit notre bon Saint Thomas :
La doctrine de saint Augustin est inattaquable : elle n'a rien de commun avec les assertions de Baïus. Il faut en dire autant de la doctrine de saint Thomas. Il suffit de lire la Somme Théologique, la-2ae, quaest. XIX, art. 5.
Merci Gabrielle pour vos explications. Voici d’ailleurs ce que dit notre bon Saint Thomas :
Ia-IIae Les actes humains, q. 19, art. 5, sed contra , Éditions des Jeunes, p.327, Paris 1926. a écrit:
CEPENDANT, la conscience, ainsi que nous l’avons établi, n’est pas autre chose que l’application de la science à un acte déterminé; or la science relève de la raison; donc une volonté en désaccord avec la raison erronée va contre la conscience, et, par suite, est mauvaise. Il en va de même de toute volonté pareille à celle-là, selon ce mot de l’épître aux Romains (XIV, 23) : "Tout ce qui ne procède pas de la foi est un péché", c’est-à-dire tout ce qui va contre la conscience. En conséquence, une volonté en désaccord avec la raison erronée, est mauvaise.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
CEPENDANT, la conscience, ainsi que nous l’avons établi, n’est pas autre chose que l’application de la science à un acte déterminé; or la science relève de la raison; donc une volonté en désaccord avec la raison erronée va contre la conscience, et, par suite, est mauvaise. Il en va de même de toute volonté pareille à celle-là, selon ce mot de l’épître aux Romains (XIV, 23) : "Tout ce qui ne procède pas de la foi est un péché", c’est-à-dire tout ce qui va contre la conscience. En conséquence, une volonté en désaccord avec la raison erronée, est mauvaise.
Je ne comprends pas !
Si la raison est erronée cela veut dire qu'elle est fausse. Et si elle est fausse lorsqu'on s'oppose à sa fausseté on pose un acte de volonté rétablissant la raison vraie.
Je peux manger de tout car tout aliment est pur nous dit St Paul. Par conséquent quand je vais au supermarché j'achète des boulettes de viande orientales hallal car elles sont très bonnes: leur goût est totalement différent des boulettes normales à cause de leur assaisonnement particulier. La viande est hallal (cachère en quelque sorte pour les musulmans) parce que le boeuf est égorgé comme chez les juifs et que dans ces boulettes il n'y a pas de porc (moi je mange du porc) et leurs animaux ne sont pas étouffés. Je fais un signe de croix sur mes boulettes hallal et voilà elles sont catholiques !
D'un autre côté, nous ne devons pas manger des viandes sacrifiées aux idoles n'est-ce pas? Cela veut dire si je ne me trompe sacrifiées sur un autel pour un dieu païen. Je ne sais pas si tous les animaux "hallal" sont tournés vers la Mecque en temps normal, mais je sais que pour l'Aid el Kébir ils sont tournés vers la Mecque. La Mecque c'est donc qu'ils sont tués tournés vers l'Est : le soleil levant ! Je ne pense pas qu'ils prennent une boussole au moment de tuer leurs moutons, boeufs et volailles. D'ailleurs ils sont autorisés à manger de la vraie viande cachère juive à cause de l'égorgement.
Franchement, croyez-vous que dans nos abattoirs européens nos animaux sont tués d'une façon catholique c'est à dire sans peine et sans douleur et qu'ils ne sont pas sacrifiés aux idoles ? On tord les cous aux poulets donc étouffement. Le bétail est assommé. Les bêtes sont sacrifiées aux idoles de Mamon et du marché (chiffre d'affaires et publicité pour pousser à la consommation, compétitivité, concurrence etc...). J'ai vu des reportages télévisés là dessus il y a de quoi être dégoûté ! D'ailleurs j'ai constaté que la viande achetée au supermarché quelle qu'elle soit n'a plus vraiment de goût.
La viande "fermier" ce n'est pas beaucoup mieux et elle est bien plus chère !
Manger du boudin noir ? Beurk !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: "Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
l'Explication dans "La chaine d'or" du même passage difficile à comprendre :
En effet, quand Saint Thomas parle de celui qui n'a pas la foi, étant au Moyen Age où il n'y a que deux options connus soit la foi catholique soit l'infidélité, lorsque Saint Thomas donne des exemples sans la foi, il donne des exemple des infidèles. De cela, on pourrait croire que cet exemple où il dit:
Voila en résumé ce qui me "chaille" !
Il y a, me semble-t-il un problème quand on aborde la théologie de Saint Thomas, problème, me semble-t-il lié à la nature de la foi au Moyen Age. Vous me direz sincèrement ce que vous en pensez mais voilà le problème tel qu'il se pose à mo:3° Enfin il assigne le motif de ce qu’il avait avancé, en disant (verset 23): "Parce qu’il n’agit pas selon la bonne foi. Telle est la raison de sa condamnation. Or l’expression "foi" peut être prise ici de deux manières: d’abord pour la foi qui est vertu, et ensuite pour la foi en tant qu’elle signifie la conscience, et ces deux acceptions n’ont entre elles d’autre différence que celle du particulier au général. Car ce que nous savons en général par la foi: exemple, que l’usage des aliments est licite ou illicite, la conscience l’applique à l’acte qui est fait ou à faire. S. Paul dit donc que celui qui distingue et qui mange est pour cette raison condamnable, parce que cela n'est pas de la foi, mais au contraire contre la foi, c’est-à-dire contre la vérité de la foi ou contre la conscience de celui qui agit (Hébreux XI, 6): "Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu." Qu’il y ait en cela une cause suffisante de condamnation, S. Paul le montre en ajoutant (verset 23): "Or tout ce qui ne se fait pas de bonne foi est péché." D’où l’on voit qu’ainsi qu’il est dit dans la Glose, toute la vie des infidèles est péché, ainsi que toute la vie des justes est méritoire, en tant qu’elle se rapporte à la gloire de Dieu, suivant ce passage (I Corinthiens X, 31): "Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quelque chose que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu." Cependant il faut dire que le fidèle n’est pas à l’égard du bien dans les mêmes termes que l’infidèle relativement au mal. Car dans celui dont la foi est formée, il n’y a plus de condamnation, ainsi qu’il a été expliqué au ch. VIII, 4; mais dans l’infidèle la nature, en ce qu’elle a de bon, reste malgré l’infidélité. Voici pourquoi quand un infidèle, en suivant l’inspiration de la raison, fait quelque bien et ne le rapporte pas à une fin mauvaise, il ne pèche pas, et toutefois son oeuvre est dépourvue de mérite, parce qu’elle ne reçoit pas la vie de la grâce. C’est ce que dit la Glose: "Il n’y a rien de bien sans le souverain bien," c'est-à-dire aucun bien n’est méritoire sans la grâce de Dieu, et là où manque la connaissance de la vie éternelle et de l’immuable vérité, à savoir celle qui nous vient par la foi, la vertu même, avec les meilleures moeurs, est fausse, en ce sens qu’elle ne se rapporte pas à la béatitude éternelle. Mais, lorsque l’infidèle agit en tant qu’infidèle, il est évident qu’il pèche. Ainsi, quand la Glose dit: "Toute oeuvre qui ne procède pas de la foi est un péché," il faut entendre: toute oeuvre qui est contre la foi ou contre la conscience est un péché, bien que de sa nature cette oeuvre paraisse bonne. Par exemple, quand un païen, en l’honneur de ses dieux, garde la virginité ou donne l’aumône, en cela même il pèche (Tite, I, 15): "Rien n’est pur pour ceux qui sont impurs et infidèles: leur raison et leur conscience sont impures et souillées’."
En effet, quand Saint Thomas parle de celui qui n'a pas la foi, étant au Moyen Age où il n'y a que deux options connus soit la foi catholique soit l'infidélité, lorsque Saint Thomas donne des exemples sans la foi, il donne des exemple des infidèles. De cela, on pourrait croire que cet exemple où il dit:
Ceci ne semble, d'après ce qu'il dit, ne concerner que les infidèles puisqu'il les nommes et non pas les hérétiques. Or, il semble que cela s'applique aussi aux hérétiques. Je me permets d'insister là-dessus parce que c'est la grande hérésie de Vatican II et de la tradouillerie qui font croire que la grâce sanctifiante et le salut éternel sont également présents dans toutes les religions ou églises qui croient au Dieu Trinité."Voici pourquoi quand un infidèle, en suivant l’inspiration de la raison, fait quelque bien et ne le rapporte pas à une fin mauvaise, il ne pèche pas, et toutefois son oeuvre est dépourvue de mérite, parce qu’elle ne reçoit pas la vie de la grâce."
Voila en résumé ce qui me "chaille" !
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: "Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
Via Crucis a écrit:CEPENDANT, la conscience, ainsi que nous l’avons établi, n’est pas autre chose que l’application de la science à un acte déterminé; or la science relève de la raison; donc une volonté en désaccord avec la raison erronée va contre la conscience, et, par suite, est mauvaise. Il en va de même de toute volonté pareille à celle-là, selon ce mot de l’épître aux Romains (XIV, 23) : "Tout ce qui ne procède pas de la foi est un péché", c’est-à-dire tout ce qui va contre la conscience. En conséquence, une volonté en désaccord avec la raison erronée, est mauvaise.
Je ne comprends pas !
Si la raison est erronée cela veut dire qu'elle est fausse. Et si elle est fausse lorsqu'on s'oppose à sa fausseté on pose un acte de volonté rétablissant la raison vraie.
Je peux manger de tout car tout aliment est pur nous dit St Paul. Par conséquent quand je vais au supermarché j'achète des boulettes de viande orientales hallal car elles sont très bonnes: leur goût est totalement différent des boulettes normales à cause de leur assaisonnement particulier. La viande est hallal (cachère en quelque sorte pour les musulmans) parce que le boeuf est égorgé comme chez les juifs et que dans ces boulettes il n'y a pas de porc (moi je mange du porc) et leurs animaux ne sont pas étouffés. Je fais un signe de croix sur mes boulettes hallal et voilà elles sont catholiques !
D'un autre côté, nous ne devons pas manger des viandes sacrifiées aux idoles n'est-ce pas? Cela veut dire si je ne me trompe sacrifiées sur un autel pour un dieu païen. Je ne sais pas si tous les animaux "hallal" sont tournés vers la Mecque en temps normal, mais je sais que pour l'Aid el Kébir ils sont tournés vers la Mecque. La Mecque c'est donc qu'ils sont tués tournés vers l'Est : le soleil levant ! Je ne pense pas qu'ils prennent une boussole au moment de tuer leurs moutons, boeufs et volailles. D'ailleurs ils sont autorisés à manger de la vraie viande cachère juive à cause de l'égorgement.
Franchement, croyez-vous que dans nos abattoirs européens nos animaux sont tués d'une façon catholique c'est à dire sans peine et sans douleur et qu'ils ne sont pas sacrifiés aux idoles ? On tord les cous aux poulets donc étouffement. Le bétail est assommé. Les bêtes sont sacrifiées aux idoles de Mamon et du marché (chiffre d'affaires et publicité pour pousser à la consommation, compétitivité, concurrence etc...). J'ai vu des reportages télévisés là dessus il y a de quoi être dégoûté ! D'ailleurs j'ai constaté que la viande achetée au supermarché quelle qu'elle soit n'a plus vraiment de goût.
La viande "fermier" ce n'est pas beaucoup mieux et elle est bien plus chère !
Manger du boudin noir ? Beurk !
La conscience fausse doit être éclairée. Si on pose un geste que notre conscience croit être péché et bien on commet ce péché.
Prenons un exemple: Je dis à un enfant, si tu touches à cette table, tu feras un péché mortel.
L'enfant me croit, et ne doute pas de ma parole, il touche à la table tout en étant convaincu qu'il commet un péché mortel, alors, effectivement il en commet un. ( je vais faire des vérifications en théologie morale)
Celui qui a une conscience fausse, et qui apprend la vérité et redresse par sa volonté en adhérant à la vérité apprise, alors il n'y a aucun mal, car son adhésion à la vérité corrige normalement sa conscience fausse.
Pour la viande... je ne me suis jamais posée la question... je mange ce que je trouve dans les super marchés....Je ne crois pas que Dieu nous demande plus d'investigation que cela.
Si je verrais un aninal est sacrifié devant moi sur l'autel du démon, certes je ne mangerais pas ce plat.
Si ma mémoire est bonne, je pense que Saint Augustin en parle... je vais retrouver et le mettre en ligne.
PS: Pour le boudin, manger du boudin peu importe sa couleur, c'est Beurk!
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché" Saint Paul
Régis a écrit:Il y a, me semble-t-il un problème quand on aborde la théologie de Saint Thomas, problème, me semble-t-il lié à la nature de la foi au Moyen Age. Vous me direz sincèrement ce que vous en pensez mais voilà le problème tel qu'il se pose à mo:
En effet, quand Saint Thomas parle de celui qui n'a pas la foi, étant au Moyen Age où il n'y a que deux options connus soit la foi catholique soit l'infidélité, lorsque Saint Thomas donne des exemples sans la foi, il donne des exemple des infidèles. De cela, on pourrait croire que cet exemple où il dit:"Voici pourquoi quand un infidèle, en suivant l’inspiration de la raison, fait quelque bien et ne le rapporte pas à une fin mauvaise, il ne pèche pas, et toutefois son oeuvre est dépourvue de mérite, parce qu’elle ne reçoit pas la vie de la grâce."
Ceci ne semble, d'après ce qu'il dit, ne concerner que les infidèles puisqu'il les nommes et non pas les hérétiques. Or, il semble que cela s'applique aussi aux hérétiques. Je me permets d'insister là-dessus parce que c'est la grande hérésie de Vatican II et de la tradouillerie qui font croire que la grâce sanctifiante et le salut éternel sont également présents dans toutes les religions ou églises qui croient au Dieu Trinité.
Voila en résumé ce qui me "chaille" !
Je ne saisis pas bien, ce qui vous tracasse.
Saint Thomas dit que les oeuvres sont dépourvue de mérites et parce qu'elles ne reçoivent pas le vie de la grâce.
Ce qui me semble être l'opposé de v2...
L'hérétique, qui fait une oeuvre en fonction de son hérésie...ou ayant comme finalité son hérésie pèche, mais l'hérétique qui fait un oeuvre n'ayant aucun rapport avec son hérésie : Ex il secourt un blessé dans une rue.... il agit par la raison seulement... alors il ne pèche pas.
Ce sont les premières réflexions qui me viennent... continuons à analyser ensemble ce point.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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