4 ème dimanche de carême 2010
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4 ème dimanche de carême 2010
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QUATRIÈME DIMANCHE DE CARÊME
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Comme les Juifs lors des grandes fêtes montaient au Temple de Jérusalem, les chrétiens de Rome se rendaient (jusqu'à Vatican II), pour la station de ce jour, à la basilique qui représentaient chez eux Jérusalem. Le pèlerinage symbolique que nous accomplissons avec eux à la Cité sainte, nous rappelle que, libérés par notre baptême, nous sommes les Fils de l'Église, la Jérusalem d'en haut. Aussi ce dimanche est-il, au milieu du Carême, un jour de joie, et comme un avant-goût de la fête de Pâques. Bientôt les catéchumènes entreront à leur tour dans l'Église, comme les Hébreux jadis pénétrèrent en Terre promise. Et tous recevront, dans la communion pascale ( spirituelle pour beaucoup d'entre nous), un avant-goût de la Table de Dieu.
Jusqu'au IV ème siècle, le jeûne pascal ne commençait à Rome qu'au lendemain de ce dimanche, dernier jour de joie avant trois semaines de pénitence. Aujourd'hui le 4 Ème dimanche est, au milieu du Carême, un moment de détente où l'Église nous réconforte par la pensée de Pâques qui approche.
Commentaire sur l'Épître
Abraham avait eu d'abord, un premier fils, Ismaël, de sa servante Agar ; mais c'était de sa femme, Sara, qu'était né de façon merveilleuse Isaac, le Fils de la Promesse. Saint Paul nous montre en Sara et Agar l'image prophétique des deux Alliances : l'esclave Agar représente la servitude de l'Ancien Testament ; Sara, la liberté de l'Alliance nouvelle. L'Église, Jérusalem spirituelle, a hérité des promesses faites à la descendance d'Abraham. Plus encore que Sara, elle se réjouit de mettre au monde les Fils de la Promesse, de faire accéder par le baptême les esclaves du péché à la liberté spirituelle des enfants de Dieu.
Commentaire sur l'Évangile
La Pâque est proche. Comme les Hébreux en marche vers la Terre promise reçurent la manne, les chrétiens qui feront leur communion pascale recevront du Christ le vrai Pain de route, le viatique du Ciel.
Homélie de saint Augustin Évêque
Les miracles que fit notre Seigneur Jésus-Christ sont, certes, des oeuvres divines ; mais ils élèvent aussi l'esprit humain, des choses visibles jusqu'à la connaissance de Dieu. En effet, Dieu est d'une telle nature que nos yeux ne peuvent le voir ; et ses merveilles, par lesquelles il régit le monde entier et prend soin de toutes les créatures, deviennent banales par leur fréquence, au point que presque personne ne daigne s'arrêter à ces prodiges remarquables et étonnants qui s'opèrent dans chaque grain de semence. Aussi, dans sa miséricorde, s'est-il réservé certaines oeuvres qu'il accomplit en temps opportun, en dehors des lois et du cours ordinaire de la nature, afin que la vue de choses qui ne sont pas plus grandes, mais inhabituelles, frappe ceux pour qui les quotidiennes étaient devenues banales.
(Tiré d'un vieux missel)
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QUATRIÈME DIMANCHE DE CARÊME
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Comme les Juifs lors des grandes fêtes montaient au Temple de Jérusalem, les chrétiens de Rome se rendaient (jusqu'à Vatican II), pour la station de ce jour, à la basilique qui représentaient chez eux Jérusalem. Le pèlerinage symbolique que nous accomplissons avec eux à la Cité sainte, nous rappelle que, libérés par notre baptême, nous sommes les Fils de l'Église, la Jérusalem d'en haut. Aussi ce dimanche est-il, au milieu du Carême, un jour de joie, et comme un avant-goût de la fête de Pâques. Bientôt les catéchumènes entreront à leur tour dans l'Église, comme les Hébreux jadis pénétrèrent en Terre promise. Et tous recevront, dans la communion pascale ( spirituelle pour beaucoup d'entre nous), un avant-goût de la Table de Dieu.
Jusqu'au IV ème siècle, le jeûne pascal ne commençait à Rome qu'au lendemain de ce dimanche, dernier jour de joie avant trois semaines de pénitence. Aujourd'hui le 4 Ème dimanche est, au milieu du Carême, un moment de détente où l'Église nous réconforte par la pensée de Pâques qui approche.
Commentaire sur l'Épître
Abraham avait eu d'abord, un premier fils, Ismaël, de sa servante Agar ; mais c'était de sa femme, Sara, qu'était né de façon merveilleuse Isaac, le Fils de la Promesse. Saint Paul nous montre en Sara et Agar l'image prophétique des deux Alliances : l'esclave Agar représente la servitude de l'Ancien Testament ; Sara, la liberté de l'Alliance nouvelle. L'Église, Jérusalem spirituelle, a hérité des promesses faites à la descendance d'Abraham. Plus encore que Sara, elle se réjouit de mettre au monde les Fils de la Promesse, de faire accéder par le baptême les esclaves du péché à la liberté spirituelle des enfants de Dieu.
Commentaire sur l'Évangile
La Pâque est proche. Comme les Hébreux en marche vers la Terre promise reçurent la manne, les chrétiens qui feront leur communion pascale recevront du Christ le vrai Pain de route, le viatique du Ciel.
Homélie de saint Augustin Évêque
Les miracles que fit notre Seigneur Jésus-Christ sont, certes, des oeuvres divines ; mais ils élèvent aussi l'esprit humain, des choses visibles jusqu'à la connaissance de Dieu. En effet, Dieu est d'une telle nature que nos yeux ne peuvent le voir ; et ses merveilles, par lesquelles il régit le monde entier et prend soin de toutes les créatures, deviennent banales par leur fréquence, au point que presque personne ne daigne s'arrêter à ces prodiges remarquables et étonnants qui s'opèrent dans chaque grain de semence. Aussi, dans sa miséricorde, s'est-il réservé certaines oeuvres qu'il accomplit en temps opportun, en dehors des lois et du cours ordinaire de la nature, afin que la vue de choses qui ne sont pas plus grandes, mais inhabituelles, frappe ceux pour qui les quotidiennes étaient devenues banales.
(Tiré d'un vieux missel)
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
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