Art gothique de Paris (et des environs)

La Sainte-Chapelle à Paris



Statue de Saint-Louis, qui fit édifier la Sainte-Chapelle pour y déposer les reliques de la Passion du Christ (en particulier la couronne d'épines):



Le choeur :














La plus grande réussite de la Sainte Chapelle, les vitraux de la nef, sont d'une hauteur de 15,35 mètres et d'une largeur de 4,70 mètres, sont divisées en 4 lancettes et surmontées d'une rose à 6 lobes et 2 quadrilobes (élément en forme de trèfle à 4 feuilles).







La rosace de l'Apocalypse, typique du gothique flamboyant (à cause des vitraux en forme de flammes).
En-dessous, peinture représentant le Christ en majesté et le sacrifice offert par le prophète Elie.











Les Apôtres Pierre et Jean.

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SUBLIME !

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On va tomber sans connaissance!!!

La basilique Saint-Denis, connue pour être la nécropole des Rois de France, édifice à avoir inauguré l'art gothique grâce aux travaux entrepris entre 1135 environ et 1144 par l'abbé Suger, conseiller du roi Louis VI le Gros et de Louis VII le Jeune.



Les vitraux des chapelles rayonnantes datent du XIIème siècle (certains sont issus de restaurations).

L'Annonciation (aux pieds de la Vierge, l'abbé Suger) :



La fuite en Egypte, le massacre des Innocents:






La vision d'Ezechiel (à moins qu'il ne s'agisse des 4 Evangélistes ???)




L'arbre de Jessé:


A suivre...

Le transept, réalisé sous Saint Louis dans le style gothique rayonnant, est achevé vers 1260.







Le tombeau du roi Dagobert (mort en 639, premier roi ayant une sépulture dans l'église) fut exécuté au milieu du XIIIe siècle Les bas-reliefs nous racontent le rêve de l'ermite Jean ayant vu l'âme de Dagobert emportée par les démons et finalement sauvée par saint Denis, saint Maurice et saint Martin, en l'honneur desquels il avait fait de nombreuses fondations.




Quelques tombes de princes de la maison de France, réalisées aux XIIIème-XIVème siècle:





L'étendard de Saint-Denis, brandi rituellement à chaque levée de troupes par les rois de France jusqu'au XVème siècle, repose aux côtés du reliquaire de Saint-Denis.

Cathédrale Notre-Dame de Paris (dont la configuration actuelle doit beaucoup aux restaurations entreprises par Viollet-le-Duc au XIXème siècle)



Juste au niveau surplombant les trois portails, on observe la galerie des Rois de Juda, décapités durant la Révolution française par les sans-culottes (qui ont cru à tort qu'il s'agissait des rois de France ).



Le portail du Jugement Dernier
Sur le tympan supérieur, le Christ, le torse à moitié nu pour montrer ses plaies. Deux anges, debout, à droite et à gauche, tiennent les instruments de la Passion. De chaque côté, la Vierge Marie et saint Jean sont placés à genoux et implorent la miséricorde du Christ.


Le portail de la Vierge
Au sommet du tympan, on assiste au couronnement de la Vierge Marie. Celle-ci est assise à la droite du Christ; et un ange, se trouvant au-dessus d’elle, place une couronne en or sur sa tête.


Les quatre grandes statues du piédroit de gauche du portail de la Vierge refaites au XIXe siècle représentent un roi non identifié et saint Denis décapité, portant sa tête et entouré de deux anges.



Le portail Sainte-Anne dédié à la vie de sainte Anne, la mère de la Vierge.



Le portail Saint-Etienne avec une représentation de la lapidation de ce grand saint.



La rosace nord de Notre-Dame de Paris nous vient tout droit du XIIIe siècle. C'est un pur chef d'œuvre du gothique rayonnant.



Vierge à l’Enfant priée sous le vocable de « Notre Dame de Paris », statue du XIVème siècle.



Les tours de Notre-Dame et les fameuses gargouilles.







La flèche
La flèche, issue des restaurations du XIXème siècle, est néanmoins en pleine harmonie avec l'esprit du XIIIe siècle.








La flèche est gardée par les statues, réalisées en cuivre repoussé, des 12 apôtres (disposées en quatre rangées - une à chacun des points cardinaux - de 3 apôtres, ceux ci étant placés les uns en dessous des autres). Chaque groupe d'apôtres est précédé par un animal symbolisant l'un des quatre évangélistes.

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¡ Mag-ni-fico el Senor Jesu Christo !

mon cœur et mon âme ne s'épuisent pas à contempler ces merveilles issues des talents donnés par le Créateur, Dieu trois fois Saint... Que sera-ce au Ciel, mon Dieu, quand je Vous verrai face-à-face ??...

Bonjour Guillaume.

Merci pour les photographies.

Une question: les gargouilles, représentent quoi ou qui ?

Ont-ils une symbolique.



merci

Parce Domine a écrit:Bonjour Guillaume.

Merci pour les photographies.

Une question: les gargouilles, représentent quoi ou qui ?

Ont-ils une symbolique.



merci

Voici ce que j'ai trouvé à ce sujet sur Wikipedia:

"Le Mal représentant le « pire ennemi » dans la religion chrétienne, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible."

Merci Guillaume pour ces renseignements sur les gargouilles, je comprends mieux leur allure .