samedi après les cendres
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samedi après les cendres
Homélie de saint Bède le Vénérable Prêtre
L'effort des disciples en train de ramer et le vent qui leur était contraire symbolisent les labeurs variés de la sainte Église qui, au milieu des flots d'un monde hostile et des souffles des esprits mauvais, s'efforce d'arriver au repos de la patrie céleste, comme à la sûre solidité de la côte. Le texte dit avec raison que la barque était au milieu de la mer et Jésus seul sur le rivage, car parfois l'Église est non seulement éprouvée, mais encore souillée par les persécutions des gentils, si bien qu'il semblerait que son Rédempteur l'a totalement abandonnée pour un temps.
De là ce cri de l'Église, prise au milieu des flots et des orages des tentations qui fondent sur elle, et appelant à la protection de Jésus par ce cri gémissant : Pourquoi, Seigneur, t'es-tu retiré au loin, nous méprises-tu dans nos besoins, dans la tribulation ? (Psaume 9,22) Elle rapporte aussi, dans la suite du Psaume, ce propos de l'ennemi : Car il a dit dans son coeur : Dieu oublie, il détourne sa face, pour ne jamais rien voir. (Psaume 9,34)
Mais Dieu n'oublie pas la prière des pauvres (Psaume 9,19) et ne détourne pas sa face de ceux qui espèrent en lui. Au contraire, il aide ceux qui combattent contre les ennemis, pour qu'ils en triomphent et il couronne les vainqueurs pour l'éternité. De là vient qu'ici on dit clairement qu'il les a vu peiner sur les rames. Oui, le Seigneur voit ceux qui peinent en mer, tout en étant lui-même établi sur la terre ferme ; car, bien que, pour un moment, il semble différer de porter secours à ceux qui sont éprouvés, néanmoins, de peur qu'ils ne succombent dans leurs épreuves, il les fortifie du regard de sa compassion, et même quelque fois, par un secours manifeste qui les fait triompher des adversités, et, comme en foulant aux pieds et en apaisant les tourbillons des flots, il les délivre.
L'effort des disciples en train de ramer et le vent qui leur était contraire symbolisent les labeurs variés de la sainte Église qui, au milieu des flots d'un monde hostile et des souffles des esprits mauvais, s'efforce d'arriver au repos de la patrie céleste, comme à la sûre solidité de la côte. Le texte dit avec raison que la barque était au milieu de la mer et Jésus seul sur le rivage, car parfois l'Église est non seulement éprouvée, mais encore souillée par les persécutions des gentils, si bien qu'il semblerait que son Rédempteur l'a totalement abandonnée pour un temps.
De là ce cri de l'Église, prise au milieu des flots et des orages des tentations qui fondent sur elle, et appelant à la protection de Jésus par ce cri gémissant : Pourquoi, Seigneur, t'es-tu retiré au loin, nous méprises-tu dans nos besoins, dans la tribulation ? (Psaume 9,22) Elle rapporte aussi, dans la suite du Psaume, ce propos de l'ennemi : Car il a dit dans son coeur : Dieu oublie, il détourne sa face, pour ne jamais rien voir. (Psaume 9,34)
Mais Dieu n'oublie pas la prière des pauvres (Psaume 9,19) et ne détourne pas sa face de ceux qui espèrent en lui. Au contraire, il aide ceux qui combattent contre les ennemis, pour qu'ils en triomphent et il couronne les vainqueurs pour l'éternité. De là vient qu'ici on dit clairement qu'il les a vu peiner sur les rames. Oui, le Seigneur voit ceux qui peinent en mer, tout en étant lui-même établi sur la terre ferme ; car, bien que, pour un moment, il semble différer de porter secours à ceux qui sont éprouvés, néanmoins, de peur qu'ils ne succombent dans leurs épreuves, il les fortifie du regard de sa compassion, et même quelque fois, par un secours manifeste qui les fait triompher des adversités, et, comme en foulant aux pieds et en apaisant les tourbillons des flots, il les délivre.
Arthur- Nombre de messages : 1614
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