Le vieux Berger ...
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Le vieux Berger ...
... d'après Monseigneur Gaume, Catéchisme de Persévérance, Tome 1
Le vieux Berger
Un voyageur, venu d'un pays lointain, se trouva au commencement de la nuit à l'entrée d'une vaste forêt; il ne pouvait ni reculer ni s'arrêter; force lui était de la traverser pendant les ténèbres. Comme il allait s'enfoncer dans cette redoutable obscurité, il aperçut un vieux berger à qui il demanda le chemin.
- Hélas ! lui dit le berger, il n'est pas facile de vous l'indiquer; la forêt est coupée de mille sentiers qui se croisent, qui tournent, qui se ressemblent à peu près, et qui tous, un seul excepté, aboutissent à l'abîme.
- A quel abîme ? demande le voyageur.
- A l'abîme qui enceint toute la forêt. Ce n'est pas tout, continue le berger, la forêt n'est pas sûre, elle est remplie de voleurs et de bêtes féroces; il y a entre autres un énorme serpent qui fait d'étranges ravages : peu de jours se passent sans que nous trouvions les restes de quelques malheureux voyageurs dont il a fait sa proie. Le comble de la disgrâce est qu'il faut nécessairement traverser cette forêt pour arriver au lieu où vous allez. Touché de compassion, je me suis placé à l'entrée de ce dangereux passage, afin d'instruire et de protéger les voyageurs : de distance en distance sont mes fils, qui, animés des mêmes sentiments que moi, accomplissent la même fonction. Je vous offre mes services et les leurs; si vous voulez, je vais vous accompagner.
A suivre ...
Le vieux Berger
Un voyageur, venu d'un pays lointain, se trouva au commencement de la nuit à l'entrée d'une vaste forêt; il ne pouvait ni reculer ni s'arrêter; force lui était de la traverser pendant les ténèbres. Comme il allait s'enfoncer dans cette redoutable obscurité, il aperçut un vieux berger à qui il demanda le chemin.
- Hélas ! lui dit le berger, il n'est pas facile de vous l'indiquer; la forêt est coupée de mille sentiers qui se croisent, qui tournent, qui se ressemblent à peu près, et qui tous, un seul excepté, aboutissent à l'abîme.
- A quel abîme ? demande le voyageur.
- A l'abîme qui enceint toute la forêt. Ce n'est pas tout, continue le berger, la forêt n'est pas sûre, elle est remplie de voleurs et de bêtes féroces; il y a entre autres un énorme serpent qui fait d'étranges ravages : peu de jours se passent sans que nous trouvions les restes de quelques malheureux voyageurs dont il a fait sa proie. Le comble de la disgrâce est qu'il faut nécessairement traverser cette forêt pour arriver au lieu où vous allez. Touché de compassion, je me suis placé à l'entrée de ce dangereux passage, afin d'instruire et de protéger les voyageurs : de distance en distance sont mes fils, qui, animés des mêmes sentiments que moi, accomplissent la même fonction. Je vous offre mes services et les leurs; si vous voulez, je vais vous accompagner.
A suivre ...
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
L'air de candeur du vieillard, le ton de vérité qui respire dans ses paroles, donnent confiance au voyageur; il accepte. D'une main le berger prend une lampe qu'il enferme dans une forte lanterne, de l'autre il saisit le bras du voyageur, et les voilà partis.
Après avoir cheminé quelque temps, le voyageur sent ses forces défaillir.
- Appuyez-vous sur moi, lui dit son fidèle conducteur.
Le voyageur soutenu continue sa marche. Bientôt la lampe ne jette plus qu'une faible clarté.
- L'huile manque, dit-il au berger, notre lumière va s'éteindre, qu'allons-nous devenir?
- Rassurez-vous, lui répond le vieillard, bientôt nous allons trouver un de mes fils qui remettra de l'huile dans notre lampe : il ne le trompait pas.
Un flambeau se fait apercevoir à quelque distance, il éclaire une petite cabane en maçonnerie, placée au bord du chemin. A la voix bien connue du berger, la porte s'ouvre, un siège est offert au voyageur fatigué; quelques mets simples, mais substantiels, réparent ses forces. Après une halte de trois quarts d'heure, il continue sa route, conduit par le fils du vieillard.
De loin en loin, le voyageur rencontre de nouvelles cabanes, reçoit de nouveaux soins et trouve de nouveaux guides; il marche ainsi la nuit entière. Les premières clartés de l'aube blanchissaient l'horizon lorsqu'il arrivait sans accident à l'extrémité de la dangereuse forêt.
C'est à ce moment qu'il connut l'étendue du service que le berger et ses enfants lui avaient rendu. A ses yeux s'offre un affreux abîme au fond duquel il entend le bruit sourd et lointain d'un torrent.
A suivre ...
Après avoir cheminé quelque temps, le voyageur sent ses forces défaillir.
- Appuyez-vous sur moi, lui dit son fidèle conducteur.
Le voyageur soutenu continue sa marche. Bientôt la lampe ne jette plus qu'une faible clarté.
- L'huile manque, dit-il au berger, notre lumière va s'éteindre, qu'allons-nous devenir?
- Rassurez-vous, lui répond le vieillard, bientôt nous allons trouver un de mes fils qui remettra de l'huile dans notre lampe : il ne le trompait pas.
Un flambeau se fait apercevoir à quelque distance, il éclaire une petite cabane en maçonnerie, placée au bord du chemin. A la voix bien connue du berger, la porte s'ouvre, un siège est offert au voyageur fatigué; quelques mets simples, mais substantiels, réparent ses forces. Après une halte de trois quarts d'heure, il continue sa route, conduit par le fils du vieillard.
De loin en loin, le voyageur rencontre de nouvelles cabanes, reçoit de nouveaux soins et trouve de nouveaux guides; il marche ainsi la nuit entière. Les premières clartés de l'aube blanchissaient l'horizon lorsqu'il arrivait sans accident à l'extrémité de la dangereuse forêt.
C'est à ce moment qu'il connut l'étendue du service que le berger et ses enfants lui avaient rendu. A ses yeux s'offre un affreux abîme au fond duquel il entend le bruit sourd et lointain d'un torrent.
A suivre ...
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
.
Quel beau récit pour nos âmes !!
Quel beau récit pour nos âmes !!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
- Voilà, lui dit son guide, l'abîme dont mon père vous a parlé; on n'en connaît pas la profondeur, il est toujours couvert de brouillards épais que l'oeil ne saurait percer.
En disant ces mots, il pousse un profond soupir, et, du revers de la main, il essuie deux grosses larmes qui coulent sur ses joues.
- Vous êtes affligé ? lui dit le voyageur.
- Hélas ! comment ne le serais-je pas ? puis-je voir cet abîme sans songer à tant de malheureux qui chaque jour viennent s'y perdre ? Nous avons beau, mon père et nous, leur offrir nos services, bien peu les acceptent. La plupart, après avoir marché quelques heures sous notre conduite, nous accusent de vouloir leur donner de vaines frayeurs; ils méprisent nos conseils, ils nous quittent; mais bientôt ils s'égarent et périssent misérablement ou dévorés par le grand serpent, ou assassinés par les voleurs, ou engloutis dans cet abîme; car il n'y a pour le traverser que ce petit pont qui est là devant vous, et nous seuls connaissons le chemin qui y conduit. Passez-le avec assurance, dit-il en se tournant vers le voyageur et l'embrassant avec tendresse; de l'autre côté il fait grand jour, là est votre patrie.
Le voyageur, pénétré de reconnaissance, remercie son guide charitable, lui promet de ne jamais l'oublier, et, s'avançant d'un pas rapide, il franchit le petit pont : quelques heures après, il se reposait délicieusement au sein de sa famille bien-aimée.
A suivre ....
En disant ces mots, il pousse un profond soupir, et, du revers de la main, il essuie deux grosses larmes qui coulent sur ses joues.
- Vous êtes affligé ? lui dit le voyageur.
- Hélas ! comment ne le serais-je pas ? puis-je voir cet abîme sans songer à tant de malheureux qui chaque jour viennent s'y perdre ? Nous avons beau, mon père et nous, leur offrir nos services, bien peu les acceptent. La plupart, après avoir marché quelques heures sous notre conduite, nous accusent de vouloir leur donner de vaines frayeurs; ils méprisent nos conseils, ils nous quittent; mais bientôt ils s'égarent et périssent misérablement ou dévorés par le grand serpent, ou assassinés par les voleurs, ou engloutis dans cet abîme; car il n'y a pour le traverser que ce petit pont qui est là devant vous, et nous seuls connaissons le chemin qui y conduit. Passez-le avec assurance, dit-il en se tournant vers le voyageur et l'embrassant avec tendresse; de l'autre côté il fait grand jour, là est votre patrie.
Le voyageur, pénétré de reconnaissance, remercie son guide charitable, lui promet de ne jamais l'oublier, et, s'avançant d'un pas rapide, il franchit le petit pont : quelques heures après, il se reposait délicieusement au sein de sa famille bien-aimée.
A suivre ....
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
ROBERT. a écrit:.
Quel beau récit pour nos âmes !!
Oui, c'est vrai ! J'aime beaucoup ce genre d'histoire imagée qui fait bien comprendre les choses. Les enfants sont généralement très réceptifs et comprennent mieux.
Enfin ... pas que les enfants ....
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
Bravo Sandrine pour cette belle histoire qui n'est pas un roman mais exactement l'histoire de notre salut, impossible seul et possible seulement de la manière exclusive que le Seigneur a voulu nous donner.
La seule différence, c'est que l'histoire d'une nuit est pour nous l'histoire de toute notre vie. Nous sommes actuellement dans la forêt et pour ne pas s'engloutir dans le Grand Ravin ou ne pas périr par les innombrables ennemis qui nous entourent, il faut se jeter aux pieds de ce bon berger qui nous propose de faire le voyage avec lui et avec ses fils de la Saint Eglise catholique.
On a cru qu'il fallait des histoires extraordinaires pour captiver notre attention ou celle des petits enfants et l'on a appelé ces histoires "Fables".
Mais notre propre histoire est bien plus merveilleuse que toutes les fables du monde et Sandrine nous en donne là la preuve formelle.
Jésus ne nous a pas donné des fables irréalistes mais des paraboles toutes réalisables par chacun de nous et toutes aussi compréhensibles qu'elles sont réalisables
Regardez par exemple avec cette histoire de Sandrine:
Imaginez un voyageur qui a trouvé très sympa le fait qu'ily ait ce berger à l'entrée de la forêt et toutes ces cabanes de salut où l'on peut se restaurer pour finir le voyage.
Imaginez maintenant, que ce même voyageur parce qu'il voit que la lumière va s'éteindre ou qu'il ne voit plus cette lumière, décide en plein milieu de la forêt de ne vouloir que les cabanes avec les aliments pour tenir le coup mais, ce voyageur ne veut plus que ce soit le BERGER Lui-même qui l'accompagne et qui lui donne tous ces biens par ses fils.
Eh bien, nous voilà en présence d'un voyageur qui agit comme ces pauvres traditionalistes qui veulent les sacrements sans s'inquiéter que ces sacrements doivent être donnés par le Berger et par ceux qu'il a appelé et désigné pour ce service
La seule différence, c'est que l'histoire d'une nuit est pour nous l'histoire de toute notre vie. Nous sommes actuellement dans la forêt et pour ne pas s'engloutir dans le Grand Ravin ou ne pas périr par les innombrables ennemis qui nous entourent, il faut se jeter aux pieds de ce bon berger qui nous propose de faire le voyage avec lui et avec ses fils de la Saint Eglise catholique.
On a cru qu'il fallait des histoires extraordinaires pour captiver notre attention ou celle des petits enfants et l'on a appelé ces histoires "Fables".
Mais notre propre histoire est bien plus merveilleuse que toutes les fables du monde et Sandrine nous en donne là la preuve formelle.
Jésus ne nous a pas donné des fables irréalistes mais des paraboles toutes réalisables par chacun de nous et toutes aussi compréhensibles qu'elles sont réalisables
Regardez par exemple avec cette histoire de Sandrine:
Imaginez un voyageur qui a trouvé très sympa le fait qu'ily ait ce berger à l'entrée de la forêt et toutes ces cabanes de salut où l'on peut se restaurer pour finir le voyage.
Imaginez maintenant, que ce même voyageur parce qu'il voit que la lumière va s'éteindre ou qu'il ne voit plus cette lumière, décide en plein milieu de la forêt de ne vouloir que les cabanes avec les aliments pour tenir le coup mais, ce voyageur ne veut plus que ce soit le BERGER Lui-même qui l'accompagne et qui lui donne tous ces biens par ses fils.
Eh bien, nous voilà en présence d'un voyageur qui agit comme ces pauvres traditionalistes qui veulent les sacrements sans s'inquiéter que ces sacrements doivent être donnés par le Berger et par ceux qu'il a appelé et désigné pour ce service
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux Berger ...
Suite :
Jeunes Chrétiens, cette histoire vous fait toucher au doigt la nécessité des Catéchismes de Persévérance dont je vais vous parler. Vous aussi, n'êtes-vous pas des voyageurs venus d'un pays lointain ?
Cette forêt, c'est le monde, c'est la vie que vous avez à traverser;
Ces voleurs, les ennemis de votre salut;
Cet énorme serpent qui fait tant de ravages, le démon;
Cet abîme ténébreux et sans fond, l'Enfer;
Tous ces chemins qui traversent la forêt dans tous les sens sont les routes, hélas ! trop nombreuses qui conduisent au malheur éternel;
L'unique sentier qui aboutit au petit pont, c'est l'étroite voie du Ciel.
Quant à ce charitable berger qui se tient à l'entrée de la forêt et qui offre son bras et sa lampe au voyageur, vous comprenez sans peine qu'il représente le divin Pasteur, descendu du Ciel pour secourir et éclairer tout homme venant en ce monde. ( Joan. I, 9 );
Les fils qui secondent le généreux vieillard dans son charitable ministère sont les ministres du Seigneur, dévoués comme lui à la garde et à la conduite de l'homme voyageur;
Cette lampe allumée dans la main du berger et de ses enfants, c'est le flambeau de la foi, qui, suivant l'expression de saint Pierre, brille comme une lampe dans les ténèbres. ( II Petr. I, 19 ).
Inutile de vous expliquer ce que figurent et l'homme docile aux avis du sage vieillard et les imprudents qui refusent ses services et sa lumière. Dans le cours du voyage, la lampe menace de s'éteindre, l'huile manque; c'est ici l'allégorie dont il importe le plus de vous faire connaître le sens.
Le flambeau de la Religion a été allumé et remis en vos mains par les instructions antérieures à la première communion; mais, ne vous offensez pas si je vous le dis, l'huile manquera bientôt à votre lampe.
Que sont en effet les leçons de votre première enfance ? Nécessairement très élémentaires, ces instructions n'ont pu vous donner qu'une connaissance bien superficielle, bien incomplète de la science que vous devez le mieux posséder. Je ne dirai pas que la légèreté de l'âge, la dissipation, vous ont plus d'une fois empêchés de les comprendre et de les retenir; non, je ne vous le dirai pas, votre conscience vous le dira pour moi.
FIN
Jeunes Chrétiens, cette histoire vous fait toucher au doigt la nécessité des Catéchismes de Persévérance dont je vais vous parler. Vous aussi, n'êtes-vous pas des voyageurs venus d'un pays lointain ?
Cette forêt, c'est le monde, c'est la vie que vous avez à traverser;
Ces voleurs, les ennemis de votre salut;
Cet énorme serpent qui fait tant de ravages, le démon;
Cet abîme ténébreux et sans fond, l'Enfer;
Tous ces chemins qui traversent la forêt dans tous les sens sont les routes, hélas ! trop nombreuses qui conduisent au malheur éternel;
L'unique sentier qui aboutit au petit pont, c'est l'étroite voie du Ciel.
Quant à ce charitable berger qui se tient à l'entrée de la forêt et qui offre son bras et sa lampe au voyageur, vous comprenez sans peine qu'il représente le divin Pasteur, descendu du Ciel pour secourir et éclairer tout homme venant en ce monde. ( Joan. I, 9 );
Les fils qui secondent le généreux vieillard dans son charitable ministère sont les ministres du Seigneur, dévoués comme lui à la garde et à la conduite de l'homme voyageur;
Cette lampe allumée dans la main du berger et de ses enfants, c'est le flambeau de la foi, qui, suivant l'expression de saint Pierre, brille comme une lampe dans les ténèbres. ( II Petr. I, 19 ).
Inutile de vous expliquer ce que figurent et l'homme docile aux avis du sage vieillard et les imprudents qui refusent ses services et sa lumière. Dans le cours du voyage, la lampe menace de s'éteindre, l'huile manque; c'est ici l'allégorie dont il importe le plus de vous faire connaître le sens.
Le flambeau de la Religion a été allumé et remis en vos mains par les instructions antérieures à la première communion; mais, ne vous offensez pas si je vous le dis, l'huile manquera bientôt à votre lampe.
Que sont en effet les leçons de votre première enfance ? Nécessairement très élémentaires, ces instructions n'ont pu vous donner qu'une connaissance bien superficielle, bien incomplète de la science que vous devez le mieux posséder. Je ne dirai pas que la légèreté de l'âge, la dissipation, vous ont plus d'une fois empêchés de les comprendre et de les retenir; non, je ne vous le dirai pas, votre conscience vous le dira pour moi.
FIN
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
Excusez-moi Sandrine,
je suis vraiment trop étourdi et je n'ai pas compris que l'histoire avait une explication et que, par conséquent, il fallait l'attendre !
je suis vraiment trop étourdi et je n'ai pas compris que l'histoire avait une explication et que, par conséquent, il fallait l'attendre !
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux Berger ...
Régis a écrit:Excusez-moi Sandrine,
je suis vraiment trop étourdi et je n'ai pas compris que l'histoire avait une explication et que, par conséquent, il fallait l'attendre !
Il n'y a pas de mal Régis !
D'autant que votre explication était en plein dans le mille, comme dirait notre amie Diane, avec , cerise sur le gâteau, la petite touche tradouille
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
Sandrine cite Mgr Gaume:
Gros, Gros problème de nos anciens qui étaient catéchisés parfaitement jusqu'à 12 ans, âge de la communion solennelle, puis lâchés dans toute l'adolescence parce qu'ils étaient censés avoir TOUT appris sur la religion avant 12 ans. Les passions de l'adolescence leur tombaient dessus en plein désert d'instruction religieuse ! Il ne leur restait que l'enseignement humaniste distribué avec abondance autant à l'Ecole laïque que dans TOUTES les écoles catholiques.....Mais Gabrielle a jugé qu'il s'agissait là que de "Broutilles" alors j'abrège !!! Remarquez bien que ce géant catéchiste qu'est Mgr Gaume n'en a pas jugé ainsi !
Je me rappelle que mes enfants à l'âge de 8 10 ans avaient été interrogés par un prêtre de la Frate qui avait trouvé leur niveau d'instruction catéchistique en questions réponses insuffisant. Seulement, voilà mes enfants ont dans leur adolescence suivi le catéchisme de persévérance.
Permettez-moi de donner un jugement très personnel ici !
Je trouve que le catéchisme appris de la même manière qu'une autre science, par exemple appris comme l'Histoire, c'est catastrophique. C'est ne pas différencier deux modes différents d'enrichissement de l'enfant et ce n'est pas non plus différencier la science suprême d' avec ses subordonnées. (Voir St Thomas sur ce sujet-là)
En effet, l'Histoire est pour toucher surtout son intelligence et sa mémoire et annecdotiquement le coeur ! D'autre part cette science, comme les autres d'ailleurs, peut se communiquer également à l'homme avec ou sans la grâce.
Le Catéchisme, quant à lui doit viser le coeur (la volonté) par le biais de l'intelligence et la mémoire mais ce qui est le plus capital c'est que cette science théologique pour enfant dépend étroitement de grâce sanctifiante.
Remarquez-le, beaucoup de Saints le sont devenus par leur catéchisme. Il faut vraiment que l'enfant saisisse que l'instruction religieuse est le Saint des saints de l'étude Que le catéchiste n'oublie donc pas que l'enfant qu'il catéchise vit de la vie même de Dieu, la Grâce sanctifiante et que son enseignement ne peut et ne doit pas être étranger à cette voie suprême
"Que sont en effet les leçons de votre première enfance ? Nécessairement très élémentaires, ces instructions n'ont pu vous donner qu'une connaissance bien superficielle, bien incomplète de la science que vous devez le mieux posséder. Je ne dirai pas que la légèreté de l'âge, la dissipation, vous ont plus d'une fois empêchés de les comprendre et de les retenir; non, je ne vous le dirai pas, votre conscience vous le dira pour moi."
Gros, Gros problème de nos anciens qui étaient catéchisés parfaitement jusqu'à 12 ans, âge de la communion solennelle, puis lâchés dans toute l'adolescence parce qu'ils étaient censés avoir TOUT appris sur la religion avant 12 ans. Les passions de l'adolescence leur tombaient dessus en plein désert d'instruction religieuse ! Il ne leur restait que l'enseignement humaniste distribué avec abondance autant à l'Ecole laïque que dans TOUTES les écoles catholiques.....Mais Gabrielle a jugé qu'il s'agissait là que de "Broutilles" alors j'abrège !!! Remarquez bien que ce géant catéchiste qu'est Mgr Gaume n'en a pas jugé ainsi !
Je me rappelle que mes enfants à l'âge de 8 10 ans avaient été interrogés par un prêtre de la Frate qui avait trouvé leur niveau d'instruction catéchistique en questions réponses insuffisant. Seulement, voilà mes enfants ont dans leur adolescence suivi le catéchisme de persévérance.
Permettez-moi de donner un jugement très personnel ici !
Je trouve que le catéchisme appris de la même manière qu'une autre science, par exemple appris comme l'Histoire, c'est catastrophique. C'est ne pas différencier deux modes différents d'enrichissement de l'enfant et ce n'est pas non plus différencier la science suprême d' avec ses subordonnées. (Voir St Thomas sur ce sujet-là)
En effet, l'Histoire est pour toucher surtout son intelligence et sa mémoire et annecdotiquement le coeur ! D'autre part cette science, comme les autres d'ailleurs, peut se communiquer également à l'homme avec ou sans la grâce.
Le Catéchisme, quant à lui doit viser le coeur (la volonté) par le biais de l'intelligence et la mémoire mais ce qui est le plus capital c'est que cette science théologique pour enfant dépend étroitement de grâce sanctifiante.
Remarquez-le, beaucoup de Saints le sont devenus par leur catéchisme. Il faut vraiment que l'enfant saisisse que l'instruction religieuse est le Saint des saints de l'étude Que le catéchiste n'oublie donc pas que l'enfant qu'il catéchise vit de la vie même de Dieu, la Grâce sanctifiante et que son enseignement ne peut et ne doit pas être étranger à cette voie suprême
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux Berger ...
Je suis tout à fait d'accord avec Régis quant à l'enseignement du catéchisme. Le par cœur bête et méchant ne touche pas l'enfant et j'irai même jusqu'à dire qu'il le barbe !
C'est le cœur qu'il faut toucher, le reste vient après. L'enfant doit avant tout aimer Notre-Seigneur . Les enfants retiennent beaucoup plus les paraboles ou petites histoires relatives à telle ou telle question du catéchisme parce que ça touche directement leur cœur, leur âme.
Le cours sur la Sainte Providence par exemple : rien de tel pour leur montrer ce qu'est vraiment la Sainte Providence que des faits concrets, réels pour leur faire comprendre et surtout leur faire AIMER !
L'important, à mon humble avis, n'est pas d'enseigner aux enfants avec notre esprit d'adulte mais d'enseigner en fonction de leur psychologie enfantine. Et ça fait toute la différence.
C'est le cœur qu'il faut toucher, le reste vient après. L'enfant doit avant tout aimer Notre-Seigneur . Les enfants retiennent beaucoup plus les paraboles ou petites histoires relatives à telle ou telle question du catéchisme parce que ça touche directement leur cœur, leur âme.
Le cours sur la Sainte Providence par exemple : rien de tel pour leur montrer ce qu'est vraiment la Sainte Providence que des faits concrets, réels pour leur faire comprendre et surtout leur faire AIMER !
L'important, à mon humble avis, n'est pas d'enseigner aux enfants avec notre esprit d'adulte mais d'enseigner en fonction de leur psychologie enfantine. Et ça fait toute la différence.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Le vieux Berger ...
Sandrine a dit:
Bravo et ceci concerne d'ailleurs tout l'enseignement de l'enfant. Il faut tenir compte de son NIVEAU. Or, dans les explications, utiliser des termes dont l'enfant ne fait pas encore usage, c'est donner des explications avec des mots qui auraient besoin d'explication.
Dans ce cas l'adulte s'écoute, mais l'enfant ne l'écoute plus...tout simplement parce que cela lui est absolument IMPOSSIBLE !
Un exemple concret: Vous parlez d'addition à un enfant. C'est pour lui de l'Hébreu. En effet, il utilise à ce moment dans son langage rassembler, ranger, mettre avec ou mettre ensemble mais il n'utilise pas additionner. Il faut donc qu'il s'habitue à ce nouveau synonyme avant de pouvoir l'utiliser.
L'important, à mon humble avis, n'est pas d'enseigner aux enfants avec notre esprit d'adulte mais d'enseigner en fonction de leur psychologie enfantine. Et ça fait toute la différence.
Bravo et ceci concerne d'ailleurs tout l'enseignement de l'enfant. Il faut tenir compte de son NIVEAU. Or, dans les explications, utiliser des termes dont l'enfant ne fait pas encore usage, c'est donner des explications avec des mots qui auraient besoin d'explication.
Dans ce cas l'adulte s'écoute, mais l'enfant ne l'écoute plus...tout simplement parce que cela lui est absolument IMPOSSIBLE !
Un exemple concret: Vous parlez d'addition à un enfant. C'est pour lui de l'Hébreu. En effet, il utilise à ce moment dans son langage rassembler, ranger, mettre avec ou mettre ensemble mais il n'utilise pas additionner. Il faut donc qu'il s'habitue à ce nouveau synonyme avant de pouvoir l'utiliser.
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux Berger ...
Exactement !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
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