Notre joie...
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Notre joie...
Eh bien ! non. Nous ne sommes pas des « pessimistes » parce que nous avons dénoncé, entre mille autres maux, la lèpre de notre siècle propager par la secte, et le laïcisme universel. Refuser Dieu à des âmes qui sont créées pour le connaître et en qui le Baptême infuse la vertu qui les fait s'ouvrir aux effluves de la Lumière, c'est, pour parler franc, une offense à Dieu et un crime. Pourrions-nous, sous prétexte de « du sens de la charité », jeter le voile sur un péché qui explique, parce qu'il est premier, tant de refus, de reniements et toutes les corruptions morales, sociales et politiques ? Le cri douloureux et fier des Souverains Pontifes, spécialement de Saint Pie X retentit encore "Tout restauré dans le Christ" Parole de Vérité, Parole de Vie qui commande l'action et toutes les réactions catholiques dans le monde.
Voir le mal là où il est et en sonder la profondeur, dans la mesure même où est connu le bien divin qu'on veut détruire, n'a jamais pu paralyser des hommes de bonne volonté, ni ceux qui le voient et le sondent, ni ceux à qui il est montré et mesuré dans toute son horreur. La claire vue de la Doctrine, l'adhésion de l'intelligence et des fibres vibrantes du cœur a ses terribles exigences, bien loin de les porter à la passivité d'âmes sombres qui désespèrent, leur donnent la jouissance calme d'une force éprouvée parvenue à son terme et devenue plus apte, au fil de l'épreuve à venir, à s'élancer vers d'autres termes qu'ils arracheront dans la joie.
Joie toute intellectuelle du doctrinaire qui s'enferme dans une « thèse » comme un idéaliste dans un monde clos où s'évanouit l'idéal ? Non pas. Mais joie intime, joie intense de tous ceux qui, vivant des trésors de Vie dont la Foi enrichit l'esprit, répandent par amour les fruits de cette Vie dans l'âme et dans le cœur de leurs frères indigents.
La voilà cette joie sainte des fidèles, confesseurs de la Foi, de tous les martyrs, hérauts de la loi de nature et des lois révélées. Pour ceux-là. qui, nourris, imprégnés et pétris, pour ainsi dire, de la doctrine de l'Eglise, ont conscience du mal et ne l'acceptent point, et partant refusent d'entreprendre de s'y adapter, la joie n'est-elle pas réelle, profonde et vivante ?
Gaudium de veritate, dit saint Augustin. Les agnostiques et les sceptiques, les amateurs de compromis et les baptiseurs d'hérésies, parce qu'ils font fi de la vérité, sont des pessimistes : c'est eux les tristes dans tous les temps. Ils ont mauvaise conscience, la tristesse les envahit... Au monde triste qui se perd, l'heure n'est-elle pas venue de donner ou plutôt de rendre la joie ?
C'est elle que nous avons, chrétiens, mission de donner à ceux qui se lamentent et qui désespèrent, tout dominés qu'ils sont par l'image obsédante des audaces éphémères du persécuteur... comme si le persécuteur avait reçu pouvoir d'anéantir nos promesses d'éternité ! Et nous suivons saint Paul qui prescrit à tous d'être dans la joie, dans la joie très pure des âmes vives de la Foi, saintement ambitieuses et toujours impatientes de progrès nouveaux dans l'amour de leurs frères par amour vrai de Jésus-Christ.
Voir le mal là où il est et en sonder la profondeur, dans la mesure même où est connu le bien divin qu'on veut détruire, n'a jamais pu paralyser des hommes de bonne volonté, ni ceux qui le voient et le sondent, ni ceux à qui il est montré et mesuré dans toute son horreur. La claire vue de la Doctrine, l'adhésion de l'intelligence et des fibres vibrantes du cœur a ses terribles exigences, bien loin de les porter à la passivité d'âmes sombres qui désespèrent, leur donnent la jouissance calme d'une force éprouvée parvenue à son terme et devenue plus apte, au fil de l'épreuve à venir, à s'élancer vers d'autres termes qu'ils arracheront dans la joie.
Joie toute intellectuelle du doctrinaire qui s'enferme dans une « thèse » comme un idéaliste dans un monde clos où s'évanouit l'idéal ? Non pas. Mais joie intime, joie intense de tous ceux qui, vivant des trésors de Vie dont la Foi enrichit l'esprit, répandent par amour les fruits de cette Vie dans l'âme et dans le cœur de leurs frères indigents.
La voilà cette joie sainte des fidèles, confesseurs de la Foi, de tous les martyrs, hérauts de la loi de nature et des lois révélées. Pour ceux-là. qui, nourris, imprégnés et pétris, pour ainsi dire, de la doctrine de l'Eglise, ont conscience du mal et ne l'acceptent point, et partant refusent d'entreprendre de s'y adapter, la joie n'est-elle pas réelle, profonde et vivante ?
Gaudium de veritate, dit saint Augustin. Les agnostiques et les sceptiques, les amateurs de compromis et les baptiseurs d'hérésies, parce qu'ils font fi de la vérité, sont des pessimistes : c'est eux les tristes dans tous les temps. Ils ont mauvaise conscience, la tristesse les envahit... Au monde triste qui se perd, l'heure n'est-elle pas venue de donner ou plutôt de rendre la joie ?
C'est elle que nous avons, chrétiens, mission de donner à ceux qui se lamentent et qui désespèrent, tout dominés qu'ils sont par l'image obsédante des audaces éphémères du persécuteur... comme si le persécuteur avait reçu pouvoir d'anéantir nos promesses d'éternité ! Et nous suivons saint Paul qui prescrit à tous d'être dans la joie, dans la joie très pure des âmes vives de la Foi, saintement ambitieuses et toujours impatientes de progrès nouveaux dans l'amour de leurs frères par amour vrai de Jésus-Christ.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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