Prière de Saint François d'Assise
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Prière de Saint François d'Assise
Seigneur,
faites de moi un instrument de votre paix!
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour.
Là où il y a l'offence, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l'union.
Là ou il y a l'erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé...qu'à consoler
à être compris...qu'à comprendre
à être aimé...qu'à aimer
Car
c'est en donnant...qu'on reçoit
c'est en s'oubliant ...qu'on trouve
c'est en pardonnant...qu'on est pardonné
c'est en mourrant...qu'on ressucite à l'éternelle vie.
Amen.
Dernière édition par Tonino le Mer 02 Déc 2009, 12:03 pm, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Prière de Saint François d'Assise
Merci, cher Tonino
En plein le programme d'un vrai chrétien!
En plein le programme d'un vrai chrétien!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
Merci, Tonino...
Saint François spécifie clairement de quelle paix il s'agit, celle qui a comme fondement la Vérité
fais de moi un instrument de ta paix
Saint François spécifie clairement de quelle paix il s'agit, celle qui a comme fondement la Vérité
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
D'ailleurs je viens de me rendre compte du tutoiement...
Je suppose qu'il vouvoyait le Seigneur dans la prière originale.
Je vais modifier ca.
Je suppose qu'il vouvoyait le Seigneur dans la prière originale.
Je vais modifier ca.
Invité- Invité
Re: Prière de Saint François d'Assise
.
Très belle prière de Saint François d'Assise, merci Tonino.
A propos du tutoiement, n'y était-il pas dans sa prière ?
Très belle prière de Saint François d'Assise, merci Tonino.
A propos du tutoiement, n'y était-il pas dans sa prière ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
Tonino a écrit:D'ailleurs je viens de me rendre compte du tutoiement...
Je suppose qu'il vouvoyait le Seigneur dans la prière originale.
Je vais modifier ca.
Ce n'est pas bien grave !
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
Pour le tutoiement , je ne sais pas si Saint François l'utilisait
En fait, existe-t-il en italien?
En fait, existe-t-il en italien?
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
.
Bonne question chère amie !
Bonne question chère amie !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
gabrielle a écrit:Pour le tutoiement , je ne sais pas si Saint François l'utilisait
En fait, existe-t-il en italien?
Bien sur .
D'ailleurs on tutoies beaucoup plus facilement la bas que chez nous..
Invité- Invité
Re: Prière de Saint François d'Assise
Tonino a écrit:gabrielle a écrit:Pour le tutoiement , je ne sais pas si Saint François l'utilisait
En fait, existe-t-il en italien?
Bien sur .
D'ailleurs on tutoies beaucoup plus facilement la bas que chez nous..
Salut Tonino...
J'ai complètement inversé mon idée et ma question.
Je voulais dire le "vouvoiement" existe-t-il en iltalien.
En anglais cela n'existe pas... en latin non plus... alors je me posais la question pour l'italien...
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Prière de Saint François d'Assise
L’italien dispose de trois moyens pour s’adresser à son interlocuteur.
Le premier, le tutoiement, est le plus simple. Il met en oeuvre un pronom tu sans histoire, qu’on utilise,
disent les grammaires, dans les rapports de familiarité, de camaraderie, d’intimité. La seule
remarque à faire, sur cette deuxième personne, concerne, me semble-t-il, l’extension de son
emploi. De façon générale, le tutoiement, au moins à partir du milieu du siècle dernier, était
déjà largement employé en Italie, nettement plus qu’en France. Depuis quelques décennies,
on assiste à ce que certains considèrent comme une véritable inflation du tutoiement. Dès les
années 60, un grammairien tel que Franco Fochi dénonçait un tu en expansion, qui n’était
encore que la caractéristique du "monde des jeunes". Quelques années plus tard, un écrivain,
Luca Goldoni, remarque que la contagion du tu a gagné le monde des adultes : "Nous en
sommes aujourd’hui au tu de quelques lycées de pointe (...), au tu des mères de famille aux
institutrices, (...), il y a le tu des dîners debout, le tu de la baby sitter au mari de Madame
(...), le tu du Club Méditerranée, le tu du voyage en charter au Caire (...)". Encore s’agissait-
il donc de personnes ayant entre elles un minimum de rapports, même si le lien était quelque
peu lâche. Au cours des toutes dernières années, le tutoiement semble vouloir s’étendre aux
rapports entre inconnus (de commerçant à client, par exemple), le critère de la jeunesse
continuant toutefois à jouer un rôle important.
Le deuxième moyen dont dispose l’italien est la deuxième personne improprement dite du
pluriel, qui s’exprime au moyen de voi, pronom nettement plus complexe et ambigu. Une de
ses valeurs, toutefois, est simple : voi est le pluriel de tu. A deux ou plusieurs interlocuteurs
que l’on tutoie individuellement, on s’adresse avec voi et l’environnement syntaxique est au
pluriel. Tout est simple. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il y a aussi un voi singulier.
On peut passer rapidement sur une aberration pourtant de taille mais que le français partage et
qui donc ne devrait pas dérouter, aberration qui consiste à employer un pronom qui porte en
lui-même la marque du pluriel (voi/vous), un verbe à la deuxième personne du pluriel (voi
siete/vous êtes) et des adjectifs, participes, etc. au singulier (voi siete molto gentile/vous êtes
très aimable).4 Plus déroutant, par contre, est l’emploi de ce voi singulier et là la ressemblance
avec le français ne joue plus. Le français ne connaît que tu et vous. L’italien, à côté de tu et
voi, dispose aussi d’une troisième personne, dont il sera question plus avant. Il a, autrement
dit, deux façons de vouvoyer, en employant voi ou en employant Lei.
Voi a longtemps été considéré comme une sorte de voie moyenne entre le tu familier et un
Lei dont on verra qu’il est emphatique et cérémonieux. On peut citer quelques exemples des
siècles derniers : Leopardi, en 1817, envoie de nombreuses lettres à Pietro Giordani ; il
emploie d’abord le Lei (destiné à son "Très estimé Monsieur"), puis il passe au voi (à l’endroit
de son "Cher Giordani") et enfin au tu lorsque Giordani est devenu son "très aimé et unique
ami".5 Au début du siècle dernier encore (1923-1925), une même progression est résumée
dans cette phrase d’un roman de Massimo Bontempelli : "Le voyage de Budapest à Rome
nous fit passer – Munkàcay et moi – du stade de la connaissance courtoise à celui de l’amitié
la plus éprouvée. A Budapest nous usions du lei, à Postojna du voi, à Bologne du tu".6 Mais
cette valeur de juste mesure n’a plus cours aujourd’hui. Seuls demeurent des critères
régionaux : le voi est encore le pronom normal de politesse dans certaines régions du Sud de
l’Italie, au moins dans la langue parlée. Les critères sociaux ne sont plus déterminants : le voi
dans les milieux ruraux ou, à l’opposé, dans les milieux aristocratiques n’est plus de mise
depuis plusieurs décennies. Il est encore de pratique normale dans la correspondance
bureaucratique et commerciale, mais son statut est alors ambigu, oscillant entre un voi
singulier destiné à la personne "singulière" qui lira la lettre et un voi pluriel représentant
l’ensemble de la société commerciale, de l’organisme auquel on s’adresse.
C’est surtout le troisième moyen dont l’italien dispose pour s’adresser à son interlocuteur
qui fait problème – et sur lequel donc nous nous attarderons davantage – à savoir la forme dite
de politesse ou de courtoisie. Utilisée, au moins jusqu’à ces temps derniers
dans les rapports sociaux traditionnels, elle s’exprime au moyen d’une troisième personne,
fait appel aux pronoms Ella, en voie de disparition, et surtout Lei ("Elle"), au point qu’aux
expressions "dare del tu, dare del voi" fait pendant l’expression "dare del Lei".
Apparemment, c’est une richesse : trois façons de s’adresser à son prochain, toutes les langues
ne peuvent se vanter d’un tel choix.
Article complet:
http://cvc.cervantes.es/obref/coloquio_paris/ponencias/pdf/cvc_brunet.pdf
Le premier, le tutoiement, est le plus simple. Il met en oeuvre un pronom tu sans histoire, qu’on utilise,
disent les grammaires, dans les rapports de familiarité, de camaraderie, d’intimité. La seule
remarque à faire, sur cette deuxième personne, concerne, me semble-t-il, l’extension de son
emploi. De façon générale, le tutoiement, au moins à partir du milieu du siècle dernier, était
déjà largement employé en Italie, nettement plus qu’en France. Depuis quelques décennies,
on assiste à ce que certains considèrent comme une véritable inflation du tutoiement. Dès les
années 60, un grammairien tel que Franco Fochi dénonçait un tu en expansion, qui n’était
encore que la caractéristique du "monde des jeunes". Quelques années plus tard, un écrivain,
Luca Goldoni, remarque que la contagion du tu a gagné le monde des adultes : "Nous en
sommes aujourd’hui au tu de quelques lycées de pointe (...), au tu des mères de famille aux
institutrices, (...), il y a le tu des dîners debout, le tu de la baby sitter au mari de Madame
(...), le tu du Club Méditerranée, le tu du voyage en charter au Caire (...)". Encore s’agissait-
il donc de personnes ayant entre elles un minimum de rapports, même si le lien était quelque
peu lâche. Au cours des toutes dernières années, le tutoiement semble vouloir s’étendre aux
rapports entre inconnus (de commerçant à client, par exemple), le critère de la jeunesse
continuant toutefois à jouer un rôle important.
Le deuxième moyen dont dispose l’italien est la deuxième personne improprement dite du
pluriel, qui s’exprime au moyen de voi, pronom nettement plus complexe et ambigu. Une de
ses valeurs, toutefois, est simple : voi est le pluriel de tu. A deux ou plusieurs interlocuteurs
que l’on tutoie individuellement, on s’adresse avec voi et l’environnement syntaxique est au
pluriel. Tout est simple. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il y a aussi un voi singulier.
On peut passer rapidement sur une aberration pourtant de taille mais que le français partage et
qui donc ne devrait pas dérouter, aberration qui consiste à employer un pronom qui porte en
lui-même la marque du pluriel (voi/vous), un verbe à la deuxième personne du pluriel (voi
siete/vous êtes) et des adjectifs, participes, etc. au singulier (voi siete molto gentile/vous êtes
très aimable).4 Plus déroutant, par contre, est l’emploi de ce voi singulier et là la ressemblance
avec le français ne joue plus. Le français ne connaît que tu et vous. L’italien, à côté de tu et
voi, dispose aussi d’une troisième personne, dont il sera question plus avant. Il a, autrement
dit, deux façons de vouvoyer, en employant voi ou en employant Lei.
Voi a longtemps été considéré comme une sorte de voie moyenne entre le tu familier et un
Lei dont on verra qu’il est emphatique et cérémonieux. On peut citer quelques exemples des
siècles derniers : Leopardi, en 1817, envoie de nombreuses lettres à Pietro Giordani ; il
emploie d’abord le Lei (destiné à son "Très estimé Monsieur"), puis il passe au voi (à l’endroit
de son "Cher Giordani") et enfin au tu lorsque Giordani est devenu son "très aimé et unique
ami".5 Au début du siècle dernier encore (1923-1925), une même progression est résumée
dans cette phrase d’un roman de Massimo Bontempelli : "Le voyage de Budapest à Rome
nous fit passer – Munkàcay et moi – du stade de la connaissance courtoise à celui de l’amitié
la plus éprouvée. A Budapest nous usions du lei, à Postojna du voi, à Bologne du tu".6 Mais
cette valeur de juste mesure n’a plus cours aujourd’hui. Seuls demeurent des critères
régionaux : le voi est encore le pronom normal de politesse dans certaines régions du Sud de
l’Italie, au moins dans la langue parlée. Les critères sociaux ne sont plus déterminants : le voi
dans les milieux ruraux ou, à l’opposé, dans les milieux aristocratiques n’est plus de mise
depuis plusieurs décennies. Il est encore de pratique normale dans la correspondance
bureaucratique et commerciale, mais son statut est alors ambigu, oscillant entre un voi
singulier destiné à la personne "singulière" qui lira la lettre et un voi pluriel représentant
l’ensemble de la société commerciale, de l’organisme auquel on s’adresse.
C’est surtout le troisième moyen dont l’italien dispose pour s’adresser à son interlocuteur
qui fait problème – et sur lequel donc nous nous attarderons davantage – à savoir la forme dite
de politesse ou de courtoisie. Utilisée, au moins jusqu’à ces temps derniers
dans les rapports sociaux traditionnels, elle s’exprime au moyen d’une troisième personne,
fait appel aux pronoms Ella, en voie de disparition, et surtout Lei ("Elle"), au point qu’aux
expressions "dare del tu, dare del voi" fait pendant l’expression "dare del Lei".
Apparemment, c’est une richesse : trois façons de s’adresser à son prochain, toutes les langues
ne peuvent se vanter d’un tel choix.
Article complet:
http://cvc.cervantes.es/obref/coloquio_paris/ponencias/pdf/cvc_brunet.pdf
Invité- Invité
Re: Prière de Saint François d'Assise
Il me faut
Merci prof!
gabrielle- Nombre de messages : 19801
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