20ème dimanche après la Pentecôte
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20ème dimanche après la Pentecôte
Homélie de saint Grégoire Pape
La lecture du saint Évangile que vous venez d'entendre, mes frères, n'a pas besoin d'explication ; mais pour ne pas sembler l'avoir complètement passée sous silence, disons un mot d'exhortation plutôt que d'explication. Or je ne vois guère à expliquer que ceci : pourquoi celui qui était venu demander la santé pour son fils, s'est-il entendu dire : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas. Celui en effet qui demandait la santé pour son fils, croyait assurément, il ne demanderait pas la santé à celui qu'il ne croirait pas être le Sauveur. Pourquoi donc est-il dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas, à celui qui a cru avant de voir des miracles ?
Ajout : Bède le Vénérable
Nous devons conclure de là qu'il y a des degrés dans la foi comme dans les autres vertus qui ont leur commencement, leur progrès et leur perfection. La foi de cet officier était à son commencement, lorsqu'il vint demander la guérison de son fils, elle prenait de l'accroissement, lorsqu'il crût à la parole du Seigneur qui lui disait : « Votre fils est guéri ; » et elle eut toute sa perfection lorsque ses serviteurs lui confirmèrent la guérison de son fils.
La lecture du saint Évangile que vous venez d'entendre, mes frères, n'a pas besoin d'explication ; mais pour ne pas sembler l'avoir complètement passée sous silence, disons un mot d'exhortation plutôt que d'explication. Or je ne vois guère à expliquer que ceci : pourquoi celui qui était venu demander la santé pour son fils, s'est-il entendu dire : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas. Celui en effet qui demandait la santé pour son fils, croyait assurément, il ne demanderait pas la santé à celui qu'il ne croirait pas être le Sauveur. Pourquoi donc est-il dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas, à celui qui a cru avant de voir des miracles ?
Ajout : Bède le Vénérable
Nous devons conclure de là qu'il y a des degrés dans la foi comme dans les autres vertus qui ont leur commencement, leur progrès et leur perfection. La foi de cet officier était à son commencement, lorsqu'il vint demander la guérison de son fils, elle prenait de l'accroissement, lorsqu'il crût à la parole du Seigneur qui lui disait : « Votre fils est guéri ; » et elle eut toute sa perfection lorsque ses serviteurs lui confirmèrent la guérison de son fils.
Arthur- Nombre de messages : 1614
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