Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
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Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Qu'en pensent mes aimables et néanmoins respectables contradicteurs ?
TEMOIGNAGES DES THEOLOGIENS
VALENTINUS ZUBIZARRETA
Theologia Dogmatico-Scholastica, I, Theologia fundamentalis. Bilbao, Ed.
Eléxpuru Hnos.,1937.
Est nécessaire non seulement [la succession apostolique] matérielle qui réside dans la pure et simple succession des pasteurs, mais aussi la succession formelle dans la mesure où chacun succède légitimement aux autres. L’ordre des évêques qui court depuis le commencement par les successions, se développe de telle manière « que ce premier évêque aura eu comme instituteur et prédécesseur un des apôtres ou des hommes apostoliques pourvu qu’il soit toujours resté avec les apôtres » (Tertullien, De Prescrip., c. 32 ; ML 2, 53). Pour cette raison les schismatiques et les intrus qui usurpèrent le siège par la force ou par la fraude interrompent la succession formelle et on dit qu’ils commencent une nouvelle série de pasteurs.
J. V. DE GROOT O.P.
Summa Apologetica de Ecclesia Catholica, Ratisbona, Institutum Librarium pridem G.J. Manz., 1906.
Afin que [la succession Apostolique] soit légitime il est nécessaire qu’il y ait une succession formelle et non seulement une succession matérielle. En effet la succession formelle se fonde sur les préceptes du Christ, la succession matérielle, la règle du Christ étant délaissée, consiste dans la pure et simple occupation du siège pastoral.
Dans la succession formelle il y a le droit et il y a la mission légitime ; si celle-ci fait défaut, il n’existe aucun pouvoir de juridiction.
La mission légitime dans l’Eglise n’est pas possible s’il n’y a pas la succession légitime (p. 184).
G. VAN NOORT
Tractatus de Ecclesia Christi.
Hilversi in Hollandia, 1932.
La première voie [pour constater qu’un évêque est légitime successeur des apôtres] est, que l’on puisse démontrer avec des documents historiques, qu’il est en connexion avec l’un des apôtres au moyen d’une série ininterrompue de prédécesseurs; il est toutefois nécessaire de démontrer en même temps que personne dans toute la série n’a jamais occupé illégitimement la place de l’immédiat prédécesseur ni n’a jamais perdu sa mission après avoir été légitimement coopté ; en effet, la succession matérielle à elle seule ne prouve rien (n° 120).
Donc, quiconque se vante de la succession apostolique mais n’est pas uni au Pontife romain peut certainement avoir le pouvoir de l’ordre, peut occuper par succession matérielle le siège fondé par un apôtre, ou au moins pourrait le faire, mais n’est pas le vrai et formel successeur des apôtres dans la charge pastorale (n° 120).
En parlant de Michel Cérulaire :
Et s’il a cessé d’être membre du collège épiscopal, il a perdu nécessairement le pouvoir apostolique qu’il possédait en tant que membre de ce collège. Donc, bien qu’il continuât à occuper le siège apostolique matériellement, il ne faisait plus partie des légitimes successeurs des apôtres (n° 140).
CARDINAL CAMILLO MAZZELLA
De Religione et Ecclesia Prælectiones Scholastico-dogmaticae, Roma 1896.
[La succession apostolique] est dite pérenne ou ininterrompue, soit materialiter, dans la mesure où ne font pas totalement défaut des personnes qui sans interruption ont pris la place des apôtres, soit formaliter, dans la mesure où ces mêmes personnes ayant succédé aux Apôtres jouissent de l’autorité transmise par les apôtres eux-mêmes en la recevant de celui qui la possède en acte et peut la communiquer (p. 559).
Le cardinal Camillo Mazzella
E. SYLVESTER BERRY, D.D.
The Church of Christ. St. Louis B.
Herder Book Co., 1927.
La succession, comme entendue dans ce contexte, est la succession d’une personne après l’autre dans une charge officielle et elle peut être légitime ou illégitime. Les théologiens appellent la première succession formelle et la seconde succession matérielle. Un successeur matériel est une personne qui occupe la place officielle d’une autre à l’encontre des règles ou de la constitution de la société dont il s’agit. Celui-ci peut être appelé successeur en tant qu’il occupe matériellement la place, mais n’a pas l’autorité et ses actes n’ont pas de valeur officielle même dans le cas où il ignore occuper illégalement la charge.
Un successeur formel, ou légitime, non seulement succède dans la place du prédécesseur mais reçoit aussi l’autorité due pour exercer les fonctions de la charge avec force coactive dans la société. Il est évident que l’autorité ne peut être transmise que par une succession légitime; c’est pourquoi l’Eglise doit avoir une succession légitime de pasteurs, ou formelle, pour transmettre l’autorité apostolique au cours des siècles. Celui qui s’introduit dans le ministère contre les lois de l’Eglise ne reçoit absolument pas l’autorité et par conséquent ne peut transmettre aucune autorité à ses successeurs (pp. 139-140).
Dans certains cas elles [les églises Orthodoxes orientales] peuvent même avoir une succession matérielle d’évêques remontant au temps des Apôtres, mais ceci leur est inutile du moment qu’elles n’ont ni unité ni Catholicité - deux éléments de distinction fondamentaux de la vraie Eglise. Elles n’ont absolument en aucun cas une succession légitime... (pp. 184-185).
M. JUGIE
Art. “Apostolicità”” In Enciclopedia Cattolica,
Città del Vaticano 1948 Vol. I, col. 1693.
La notion donc générale et complète de l’apostolicité veut dire continuité avec l’Eglise fondée par les Apôtres par succession ininterrompue de légitimes Pasteurs (apostolicité matérielle); et identité essentielle de ministère et de régime hiérarchico-monarchique (apostolicité formelle).
SAINT ROBERT BELLARMIN S.J.
De Romano Pontifice l. 2, c. 17.
Il faut observer que dans le Pontife coexistent trois éléments : Le Pontificat lui-même (le primat précisément), qui est une certaine forme ; la personne qui est le sujet du Pontificat (ou primat) et l’union de l’un avec l’autre. De ces éléments, seul le premier, c’est-à-dire le Pontificat lui-même provient du Christ ; la personne au contraire en tant que telle procède sans doute de ses causes naturelles, mais en tant qu’élue et désignée au Pontificat elle procède des électeurs ; il leur appartient de désigner la personne ; mais l’union elle-même procède du Christ, par le moyen (ou en le présupposant) l’acte humain des électeurs… On dit donc en vérité que les électeurs créent le Pontife et sont la cause qu’un tel soit Pontife… toutefois ce ne sont pas les électeurs qui donnent l’autorité ni ne sont cause de l’autorité. De même que dans la génération des hommes l’âme est infuse seulement par Dieu et cependant, puisque le père qui engendre en disposant la matière est cause de l’union de l’âme avec le corps, on dit que c’est un homme qui engendre un autre homme mais on ne dit pas que l’homme crée l’âme de l’homme.
Saint Robert Bellarmin
RAPHAEL CERCIÀ, S.J.
Tractatus de Ecclesia Vera Christi, Neapoli Typis Caietani Migliaccio 1852.
Enfin [la succession apostolique est dite] ininterrompue tant materialiter que formaliter dans la mesure où ne font pas défaut des personnes qui sans interruption prennent la place des Apôtres et dans la mesure où ces mêmes personnes qui prennent la place des Apôtres maintiennent cette unité de foi et de communion sur lesquelles, depuis le commencement fleurissait la hiérarchie fondée sur les Apôtres. Et sur cela se fonde la notion de mission (missio) et d’appel (vocatio). En effet il y a légitime avènement (assumptio) et assignation (deputatio) à accomplir les charges apostoliques dans la mesure où quelqu’un succèdera légitimement à la place des Apôtres. Sans doute la mission et la vocation dépendent de la succession et c’est parce que quelqu’un a été fait successeur des Apôtres dans la forme prescrite par la loi, qu’il a la mission et se trouve dans l’état de vocation apostolique (p. 270).
Et en vérité l’apostolicité de l’origine exige que l’Eglise en tout temps, au moins indirectement, ait été connexe même materialiter avec les Apôtres ses fondateurs (p. 271).
Il est donc évident que dans l’Eglise la vraie succession Apostolique, et précisément ni materialiter ni formaliter, ne pourra jamais faire défaut. Si en effet l’Eglise doit toujours avoir formellement l’apostolicité de la foi et de la communion elle doit aussi toujours avoir formellement l’apostolicité de la succession. De même, comme l’Eglise doit toujours être formellement une, de la même façon elle doit être dotée formellement de la succession apostolique sans laquelle, comme nous l’avons vu, elle ne serait pas une et unique. En outre, le Christ a promis que les successeurs des Apôtres existeraient jusqu’à la fin du monde, ce qui démontre que la succession matérielle ne peut faire défaut. Puisqu’Il a aussi ajouté qu’Il accorderait son assistance à perpétuité à ses successeurs comme aux Apôtres, on conclut que même formellement la succession apostolique ne peut être ébranlée dans la vraie Eglise.
Les choses étant ainsi en matière de succession, ce que l’on doit penser de la mission apostolique est évident. Nous avons dit, justement, que la possession de la mission dépend de la possession de cette succession. Si donc l’Eglise ne peut jamais être privée de la succession considérée tant formaliter que materialiter, elle ne peut jamais non plus être dépouillée de la mission apostolique prise dans les deux sens. Si la mission persiste, perdure aussi l’attitude et l’autorité pour l’exercer (pp. 272-273).
Nous reconnaissons en effet que [les églises grecques et ruthènes] ne sont pas destituées d’une certaine apparence de succession, toutefois elle n’est que matérielle et non formelle puisque manque l’adhésion qui doit être maintenue au chef dans l’unité de foi et de gouvernement. Comme donc la succession matérielle ne sert pas aux partisans de Nestorius et d’Eutychès bien qu’elle soit plus ancienne, ainsi elle ne sert pas à l’église grecque ou ruthène. A fortiori on doit dire la même chose concernant la succession de l’église anglicane (pp. 340-341).
SERAPIUS AB I[size=9 RAGUI[/size], O.F.M. CAP.
Manuale Theologiæ Dogmaticæ, I Theologia fundamentalis. Madrid, Ed. Studium 1959.
Que dire de la succession matérielle ? La succession matérielle n’est rien d’autre qu’une suite ininterrompue d’une personne après une autre sur un siège. Et ceci peut être vérifié facilement dans les documents historiques et pour cette raison la succession matérielle est une propriété plus reconnaissable que l’Eglise elle-même. Mais la succession matérielle peut manifester la vraie Eglise seulement négativement, en d’autres termes, il n’est pas incompatible que même une église illégitime présente cette note, et de fait les églises séparées qui la possèdent ne manquent pas.
DOMENICO PALMIERI, S.J.
Tractatus de Romano Pontifice, Prati Giachetti 1891.
Par un triple fondement, l’Eglise est dite Apostolique: en raison de l’origine puisqu’elle a commencé avec les Apôtres; en raison de la doctrine, puisqu’elle professe la foi transmise par les Apôtres; en raison du ministère ou gouvernement, puisqu’elle est dirigée et conduite par ceux qui sont les successeurs des Apôtres en ligne ininterrompue. Si le troisième point est présent, il y a aussi les deux précédents: en effet, il y a certainement l’origine apostolique quand une succession de Pasteurs qui se succèdent l’un après l’autre a commencé par les Apôtres et il y a aussi la doctrine Apostolique, puisque l’infaillibilité a été promise à la série ininterrompue des successeurs des Apôtres.
En vérité, pour que ces éléments fondamentaux soient présents il est nécessaire que soit présent le troisième non seulement materialiter mais aussi formaliter ; et qu’ainsi la succession des Pasteurs soit formelle. La succession matérielle est une pure et simple série de Pasteurs ou Evêques qui se suivent de manière ininterrompue en remontant jusqu’aux Apôtres ou à l’un des Apôtres à partir desquels elle a commencé: la succession formelle est cette série qui en plus jouit de l’autorité transmise par les Apôtres à chaque successeur, qui par cette autorité sont constitués successeurs formellement. C’est donc pour cela que chacun des successeurs reçoit l’autorité provenant des Apôtres de ceux ou de celui qui a reçu la même autorité en acte et peut la communiquer aux autres; il arrive de cette manière que l’autorité demeure formellement au moyen de la succession. Les successions sont toutes les deux nécessaires, et l’une ne peut exister sans l’autre; la première cependant est plus reconnaissable, la seconde au contraire on la connaît quand on connaît la vraie Eglise.
Puisqu’ici nous traitons des caractéristiques propres de la succession, analysons-la correctement et revendiquons-la pour l’Eglise.
En vérité,(pp. 286-288.)
- la succession matérielle est nécessaire. En effet le Christ institua le ministère apostolique et voulut qu’il fût perpétuel : voici, dit-Il, je suis avec vous tous les jours, etc.… Or, il ne serait pas perpétuel si les ministres de l’Eglise n’étaient pas dans une série ininterrompue successeurs des Apôtres; ergo. Et encore: l’Eglise doit être une seule et toujours égale. Le principe de l’unité de l’Eglise est le ministère institué par le Christ; donc il est nécessaire que dans l’Eglise il y ait toujours un unique ministère : il est nécessaire donc que l’Eglise soit dirigée par ce ministère que dès le commencement le Christ confia aux Apôtres. Et cela ne peut arriver si elle n’est pas toujours dirigée par ceux qui sont issus des Apôtres en une série ininterrompue; si en effet elle est dirigée par d’autres qui ne peuvent pas être mis en relation avec les Apôtres, en substance elle est dirigée par un ministère qui commence par lui-même, et non par celui qu’institua le Christ. Dans ce cas l’autorité serait multiple et l’Eglise cesserait d’être une mais deviendrait multiple, le principe de l’unité se multipliant. C’est pourquoi il est aussi manifeste que la série des successeurs ne doit jamais être interrompue, si en effet à un certain point elle est interrompue, cesse ce ministère avec lequel l’Eglise doit être gouvernée et cesse le principe de sa vraie unité, l’Eglise elle-même cesse donc: mais si jamais un jour l’Eglise cesse, elle ne pourra plus être rétablie. En effet son principe efficient est le ministère des Apôtres qui consiste à enseigner, gouverner et sanctifier, et qui dans cette hypothèse n’existerait plus. Les ministres ne peuvent pas s’engendrer d’eux-mêmes, puisque le ministère doit être Apostolique et pour être Apostolique il doit provenir par transmission de la succession : « s’ils avaient été corrompus (les bons par la compagnie des mauvais) alors (au temps de Cyprien) l’Eglise n’existait pas. Répondez : d’où tire-t-elle son origine ici-bas ? D’où Donat tire-t-il son origine ? Où a-t-il été baptisé, où a-t-il été ordonné ? » dit Augustin aux Donatistes in de Baptismo, I. 2. c. 6.
- Mais cette succession doit être formelle. C’est elle la vraie succession afin que la seule succession matérielle ne soit pas succession seulement en apparence. Comme nous l’avons dit, l’Eglise doit toujours être dirigée avec l’autorité instituée par le Christ et avec elle seule; en effet dans l’Eglise l’autorité est surnaturelle, c’est-à-dire qu’elle ne peut venir que de Dieu et afin que l’Eglise soit dirigée à perpétuité avec cette autorité il existe une série perpétuelle de successeurs : il faut donc que les successeurs empruntent cette même autorité que reçurent les Apôtres. Mais afin que celui qui succède obtienne l’autorité, il faut qu’il la reçoive de ceux ou de celui qui obtient en acte l’autorité provenant des Apôtres et peut la transmettre ; ni il ne peut l’acquérir de lui-même parce qu’alors il ne succéderait pas, ni il ne peut l’emprunter à celui chez qui elle ne provient pas des Apôtres, parce qu’alors il ne recevrait pas l’autorité apostolique, ni il n’est suffisant que l’on dise qu’il la reçoit de celui qui l’eut un temps parce qu’on peut la perdre, et il n’est pas suffisant que l’on dise qu’il la reçoit de celui qui la possède mais ne peut la transmettre parce qu’alors en ce cas il ne recevrait rien. Ergo. Ceci est la succession formelle. Sans doute, afin que quelqu’un ait l’autorité dans l’Eglise, la mission est demandée (Rom. X, 15 ; Col. ; I Tim. V, 22, 7 ; Tim. II. 2 ; Tit. I, 5): mais il ne peut envoyer que celui qui obtient en acte l’autorité Apostolique et peut la transmettre. Donc, c’est de lui que l’on doit recevoir l’autorité ; donc, un successeur doit succéder formellement. Ceux par conséquent qui succèdent de cette manière sont les seuls qui puissent vraiment être dits successeurs des Apôtres ; puisqu’eux seuls obtiennent cette autorité que les Apôtres reçurent du Christ.
PERES JESUITES PROFESSEURS DES FACULTES DE THEOLOGIE EN ESPAGNE
Sacrae Theologiae Summa, I : Theologia Fundamentalis, Madrid, La Editorial Catolica 1952.
L’apostolicité de la succession est double :(n° 1178.)
- matérielle : c’est la pure et simple succession d’une personne après l’autre dans une charge, sans la nécessaire permanence du même droit.
- formelle : c’est le remplacement d’une personne dans les droits et dans les devoirs d’une autre dans la mesure où elle se conforme à une charge déterminée, sans aucun changement du droit.
CARD. LUDOVICUS BILLOT, S.J.
De Ecclesia Christi, Roma Università Pontificia Gregoriana 1927.
Et ici notez qu’il est question de la succession formelle, distincte de la succession purement matérielle qui est compatible avec l’absence de l’apostolicité. La succession matérielle consiste en la nue occupation du siège par une série continue d’évêques. La succession formelle au contraire ajoute l’identité permanente de la même personne publique, de sorte que malgré la multiplicité des titulaires, un changement substantiel n’interviendra jamais dans l’exercice et dans l’attribution de l’autorité (p. 262).
(Remarquons au passage combien cela est contraire à la thèse de Mgr Lefebvre selon laquelle le Pape est Pape quand il énonce une doctrine réellement catholique, tandis qu’il ne l’est plus quand il énonce quelque erreur [ ! …] et à celle, en tout identique, des rédacteurs du site « La Question », en tout cas du nommé “sixte” [zéro ! …] qui déclare : « je crois très certaine la démonstration suivante, qui met en lumière ce qui distingue, […], la forme de la matière, abstractivement, chez le Pape, qui est né, constitué, d’une union d’une forme de juridiction dite “accidentelle” en raison de son élévation au pontificat, forme qui lui est attribuée tant qu’il proclame la doctrine du Christ, mais qui est séparée de lui lorsqu’il s’écarte de cette doctrine » – Et qui va dire, de manière sûre, quand le Pape énonce une doctrine réellement catholique [i. e. conforme à la Tradition] et quand il énonce quelque erreur ? Nous sommes en plein “libre arbitre” c’est-à-dire en plein protestantisme ! … – Note de JP B.)
YVES DE LA BRIERE
Eglise (Question des Notes) in Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique.
Éd. A. D’Alès. Paris, Beauchesne 1911.
Cette «note» de la succession apostolique est diversement concevable et probante, selon qu’il s’agit d’une succession matériellement continue (sans autre indice) ou d’une succession attestée comme légitime. Dans le premier cas, la succession apostolique sera une «note» négative, permettant d’exclure toute Eglise qui ne posséderait pas, depuis les apôtres, la succession matériellement continue de ses pasteurs. Dans le second cas, la succession apostolique sera une «note» positive, permettant de reconnaître pour unique et véritable Eglise du Christ celle qui établirait le caractère légitime de la succession de ses pasteurs depuis les apôtres.
Une succession est attestée comme légitime, lorsqu’elle a lieu conformément aux règles prescrites et qu’aucun vice essentiel n’en invalide l’exercice. La chose est comprise et vérifiable parmi les hommes, de même qu’est comprise et vérifiable la régularité d’une nomination ou la validité d’un mandat officiel.
Par conséquent, dans telle Eglise locale, la succession apostolique des évêques sera matériellement continue lorsque, remontant de titulaire en titulaire du même siège, on trouve chez les apôtres l’origine de la succession. Il y aura, de la sorte, origine directement apostolique, si le siège a été fondé par les apôtres eux-mêmes. Il y aura, d’autre part, origine indirectement apostolique, si le siège n’a pas été fondé par les apôtres, mais se rattache à une succession antérieure, émanant elle-même des apôtres.
Quant au caractère de légitimité de cette succession apostolique matériellement continue, il résultera du fait que la validité de la juridiction épiscopale n’aura pas été annulée par le schisme ou l’hérésie ; c’est-à-dire par la rupture déclarée avec l’œuvre authentique de Jésus-Christ. Après semblable rupture, en effet, il ne peut évidemment pas y avoir de transmission régulière, valide, légitime, de l’autorité gouvernante, du pouvoir pastoral des apôtres: puisque, par hypothèse, on s’est notoirement exclu, séparé, de la hiérarchie apostolique on a cessé d’être un vrai «pasteur» de l’Eglise pour devenir «rebelle» à l’Eglise du Christ.
Mais où faudra-t-il chercher la preuve extérieure du caractère légitime de la succession épiscopale? Comment établir l’absence de tout schisme, de toute hérésie, bref de toute rupture qui ait invalidé la juridiction transmise? - La preuve de légitimité apparaîtra si l’on trouve, joints à la succession matériellement continue depuis les apôtres, deux caractères distinctifs qui seront étudiés plus loin : les «notes» d’unité visible et de catholicité visible. Ces deux caractères permettront d’exclure pratiquement toute hypothèse de schisme, d’hérésie, de rupture. Ils garantiront ainsi la validité, la légitimité de la succession apostolique dans le gouvernement de telle Eglise chrétienne.
Donc la «note» d’apostolicité, prise dans toute l’ampleur de sa signification, envelopperait les «notes» d’unité et de catholicité, qui attesteraient la légitimité successorale. C’est la réunion de ces trois notes qui formerait un critère juridique de la véritable Eglise, en manifestant la transmission régulière du pouvoir pastoral des apôtres.
En tant que distincte de l’unité et de la catholicité, la «note» d’apostolicité n’aura qu’une valeur négative et d’exclusion, puisqu’elle n’attestera pas, par elle-même, le caractère légitime de l’autorité transmise. Ce sera néanmoins acquérir un indice précieux, pour l’examen des titres de chaque communion chrétienne, que de vérifier si elle possède – ou ne possède pas – la succession continue depuis les apôtres dans le gouvernement de l’Eglise. (Tomus I, col. 1283 s.).
JOHANNES MAC GUINNES C.M.
Commenterai Theologici, Parisiis, P. Lethielleux, 1913.
Selon la doctrine catholique, l’Eglise est essentiellement apostolique dans le ministère dans ce sens, que par l’institution du Christ un groupe particulier ne peut pas en faire partie s’il n’est pas uni aux Apôtres par une série ininterrompue de pasteurs. Deux éléments, l’élément matériel et l’élément formel, concourent à créer cette union avec les Apôtres. L’élément matériel est la série même ininterrompue de pasteurs, l’élément formel consiste en la succession légitime. De plus, pour la succession légitime on exige que le double pouvoir par lequel les hommes deviennent pasteurs, c’est-à-dire le pouvoir d’ordre et de juridiction, soit transmis avec toutes les conditions essentielles prescrites par le Christ tant concernant les personnes qui confèrent ce pouvoir, que celles qui le reçoivent ou en ce qui concerne la manière de le conférer. Les deux éléments, matériel et formel, contiennent la définition de succession apostolique rapportée et expliquée par Cercià (sect. 3, lect. 8, p. 223) : «substitution publique, légitime, solennelle et jamais interrompue de personnes à la place des Apôtres pour gouverner et être pasteurs dans l’Eglise» (Tome I, n° 116).
Répondant à l’objection que les fidèles puissent se choisir les pasteurs, comme la société civile peut se donner un gouvernement :
Par droit naturel la société civile peut se donner un gouvernement, si elle ne l’a pas encore: dans l’Eglise, qui est une société surnaturelle constituée par la volonté de Dieu, il peut y exister seulement un ministère sacré et d’après les conditions établies par Dieu (ibid. n° 127).
Dans l’Eglise ont la juridiction pastorale seulement ceux qui l’ont obtenue de la source apostolique par une succession continue (médiate ou immédiate) – Contre les partisans de Pusey.
Preuve I. Dans l’Eglise ont la juridiction pastorale seulement ceux qui l’ont obtenue légitimement de la source où dès le commencement le Christ l’avait placée exclusivement ; et 1) le Christ a confié la juridiction ecclésiastique exclusivement aux Apôtres pris collectivement comme a un seul collège, et 2) de cette source personne ne peut obtenir légitimement la juridiction sinon par une succession continue (immédiate et médiate) ; ergo (ibid. n° 128).
Pour cela même une société hérétique ou schismatique est privée de l’apostolicité du ministère – Contre les Protestants en général.
Preuve. Pour l’apostolicité du ministère on requiert le pouvoir tant d’ordre que de juridiction : en effet personne ne peut exercer la charge de pasteur sinon sur les brebis qui lui sont attribuées et confiées conformément aux règles; or les hérétiques et les schismatiques n’ont pas la juridiction, donc n’importe quelle secte hérétique ou schismatique est privée de l’apostolicité du ministère.
Preuve de la mineure. Ce n’est que de la vraie Eglise Apostolique qu’on peut recevoir la juridiction (comme prouvé précédemment) ; or “a priori” il est impossible que l’Eglise confie les brebis à des pasteurs hérétiques ou schismatiques et “a posteriori” et dans la pratique l’Eglise a toujours eu l’habitude de déposer les évêques hérétiques ou schismatiques (ibid. n° 132).
H. HURTHER S.J.
Medulla Theologiæ Dogmaticæ, Oeniponte : Libreria Academica Wagneriana 1902.
Dans l’apostolicité du ministère on distingue un double élément: matériel, qui consiste essentiellement dans la série même des pasteurs, et formel qui consiste dans la succession légitime et proprement dite.
Il est donc nécessaire que le successeur non au moyen de la force mais d’après les lois et le rite entre dans la société en vigueur à la place du prédécesseur, et succède dans la charge et dans le rapport avec le groupe restant de pasteurs et avec l’Eglise, et que dès lors il ne se sépare pas de l’unité de l’Eglise par schisme. En effet, celui qui est l’auteur d’un schisme sera un rameau coupé et pourra commencer une nouvelle série de pasteurs qui cependant n’aura pas la continuité organique et vitale avec ses prédécesseurs. Certains groupes schismatiques d’Orient purent peut-être se glorifier d’une série matérielle de pasteurs qui remonte aux Apôtres; mais ils sont privés de l’élément formel: ainsi aura pu être admis dans cette série un pasteur qui, ne voulant pas être successeur de son prédécesseur, se sera séparé de l’unité ecclésiastique et aura commencé une nouvelle série de pasteurs (n° 237).
ÆMIL DORSCH
Institutiones Theologiæ Fundamentalis, Oeniponte 1914 Tome II.
Est dite apostolicité du ministère cette propriété de l’Eglise par laquelle les pasteurs et les docteurs qui en ce moment la gouvernent tirent leur origine des apôtres au moyen d’une série ininterrompue de successions ; c’est pourquoi cette apostolicité est aussi dite de succession.
Donc, par le moyen de cette apostolicité non seulement dans l’Eglise il y a maintenant le même ministère matériel, mais il y a aussi formellement presque les mêmes ministres qu’il y avait depuis le commencement, dans la mesure où les ministres qui exercent maintenant la charge dans l’Eglise sont le prolongement ininterrompu des Apôtres, tant que par leur disposition ils possèdent le même ministère par légitime héritage.
Division I) La première division se produit d’après un double élément que l’on peut distinguer aussi dans l’apostolicité du ministère : l’un matériel qui consiste essentiellement dans la série même de pasteurs et l’autre formel qui consiste dans la succession légitime et proprement dite. Ainsi se distinguent l’apostolicité matérielle et l’apostolicité formelle. La première consiste dans le fait que dans une église dont le premier évêque remonte aux Apôtres, les évêques ordonnés validement se sont succédés sans interruption jusqu’à l’évêque actuel, bien que depuis un temps déterminé la mission légitime leur manque. L’apostolicité formelle est celle qui à la succession matérielle, c’est-à-dire à la valide ordination ayant existé sans interruption, ajoute la légitime mission ou juridiction ininterrompue jusqu’à aujourd’hui (p. 517).
Le ministère confié au commencement par le Christ aux Apôtres est pérenne dans l’Eglise; c’est pourquoi dans l’Eglise il doit toujours y avoir des pasteurs, comme étaient les Apôtres : “voici que je suis avec vous [les apôtres prêchant] jusqu’à la consommation des siècles”. Or dans l’Eglise personne n’est pasteur sinon celui qui a été envoyé; personne n’est pasteur de la même manière que les Apôtres s’il n’a pas été envoyé avec la même mission par laquelle les Apôtres aussi ont été envoyés par le Seigneur. Et encore, cette mission que les Apôtres reçurent directement du Christ, désormais ne peut se réaliser, ou tout au moins ne se réalise pas de manière aussi immédiate, mais comme elle a été transmise par les Apôtres aux premiers successeurs, ainsi elle doit être transmise ultérieurement par les successeurs légitimes. C’est pourquoi, nécessairement toute la série des ministres au cours les siècles est ramenée aux Apôtres par une certaine généalogie spirituelle et pour cela même l’Eglise, grâce à une série jamais interrompue de pasteurs remontant jusqu’aux Apôtres, doit être considérée apostolique en fonction du ministère (p. 519 s).
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Qu'en pensent mes aimables et néanmoins respectables contradicteurs ?
J'en pense que vous devriez citer ces textes un après l'autre, et non en bloc comme ça...
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
.
Merci JP pour cette très étoffée documentation...
Merci JP pour cette très étoffée documentation...
Dernière édition par ROBERT. le Lun 11 Oct - 16:10, édité 1 fois (Raison : JP)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
C'est bien sûr à JCMD que je m'adressait, Robert...
Je vous en prie (pour vos remerciements)
Je vous en prie (pour vos remerciements)
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JP B a écrit:"que je m'adressait" ...
D'accord pour le t fautif !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Oui ! Mes excuses ...
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Pour cela même une société hérétique ou schismatique est privée de l’apostolicité du ministère
Cela va à ravir à la secte.
Question @ JP
Où est la sucession formelle de nos jours?
Remarque:
JCMD a raison, le fait de séparer le texte par auteur en facilite la lecture. Lire sur un écran n'est pas la même chose, du point vue de la vision, que de lire dans un livre.
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
Simple question :
Puisqu'il y a distinction entre succession apostolique formelle et succession apostolique matérielle, ne peut-il pas y avoir l'une et non l'autre : exister aujourd'hui, en acte la succession apostolique matérielle mais seulement en puissance (n'existant donc pas aujourd'hui) la succession apostolique formelle ? ...
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
J'ajoute cependant que pour être légitime la succession apostolique doit être matérielle et formelle ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
2.Mais cette succession doit être formelle. C’est elle la vraie succession afin que la seule succession matérielle ne soit pas succession seulement en apparence
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JP B a écrit:Puisqu'il y a distinction entre succession apostolique formelle et succession apostolique matérielle, ne peut-il pas y avoir l'une et non l'autre : exister aujourd'hui, en acte la succession apostolique matérielle mais seulement en puissance (n'existant donc pas aujourd'hui) la succession apostolique formelle ? ...
Mais, Jean-Paul, tant qu'à faire, les schismatiques orthodoxes ont la succession matérielle également ... assurent-ils alors la succession apostolique matériellement !?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Nous tournons en rond, Francis !
"Les schismatiques orthodoxes" se sont déclarés eux-mêmes hors de l'Eglise du Pape et ont été reconnus tels par elle ...
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JP B a écrit:"Les schismatiques orthodoxes" se sont déclarés eux-mêmes hors de l'Eglise du Pape et ont été reconnus tels par elle ...
Oui d'accord, mais ils ont la succession matérielle quand même !!!
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Pour les questions précédentes,
Il est vrai qu'une succession apostolique uniquement matérielle n'est pas légitime ; mais elle n'est pas supprimée pour autant...
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Or, c'est ce que beaucoup, parmi vous, en particulier JCMD, voudraient ! (Qu'elle soit supprimée...)
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JP B a écrit:Il est vrai qu'une succession apostolique uniquement matérielle n'est pas légitime ; mais elle n'est pas supprimée pour autant...
Chez les conciliaires qui ne sont ni Prestres, ni encore moins Evesques ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JCMD67 a écrit:JP B a écrit:Il est vrai qu'une succession apostolique uniquement matérielle n'est pas légitime ; mais elle n'est pas supprimée pour autant...
Chez les conciliaires qui ne sont ni Prestres, ni encore moins Evesques ?
Voilà, une bien étrange succession, prêtres et évêques sans sacerdoce assurent matériellement la succesion apostolique.
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
gabrielle a écrit:JCMD67 a écrit:JP B a écrit:Il est vrai qu'une succession apostolique uniquement matérielle n'est pas légitime ; mais elle n'est pas supprimée pour autant...
Chez les conciliaires qui ne sont ni Prestres, ni encore moins Evesques ?
Voilà, une bien étrange succession, prêtres et évêques sans sacerdoce assurent matériellement la succesion apostolique.
Et sont donc l'Eglise Catholique (au moins matériellement), selon notre bon JPB.
C'est à croire que l'enfer a prévalu contre l'Eglise du Christ, car:
Le Sacerdoce catholique est-il nécessaire dans l’Eglise ?
Le Sacerdoce catholique est nécessaire dans l’Eglise parce que, sans lui,
les fidèles seraient privés du saint sacrifice de la Messe et de la plus
grande partie des sacrements ; ils n’auraient personne pour les
instruire dans la foi, ils resteraient comme des brebis sans pasteur à la
merci des loups, en un mot l’Eglise n’existerait plus comme Jésus-Christ
l’a instituée.
Le Sacerdoce catholique ne cessera donc jamais sur la terre ?
Le Sacerdoce catholique, malgré la guerre que lui fait l’enfer, durera
jusqu’à la fin des siècles, car Jésus-Christ a promis que les
puissances de l’enfer ne prévaudraient jamais contre son Eglise.
Nous nageons en eau trouble..
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
C'est le bobo de la thèse
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:J'ajoute cependant que pour être légitime la succession apostolique doit être matérielle et formelle ...
J'avais compris les citations de Jean-Paul en ce sens.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Mais qui aurait prétendu, insinuateurs artificieux et calomniateurs dissimulés, que ce n'est que "Chez les conciliaires qui ne sont ni Prestres, ni encore moins Evesques" que perdure, même "Chez les conciliaires", la succession apostolique uniquement matérielle ?
Car, même "Chez les conciliaires", il peut subsister quelque Evêque valide que vous ignorez...
Donc, l'eau trouble est la vôtre et ceux qui y nagent ce sont vous-mêmes !...
Il n'y a là aucun bobo pour la thèse mais beaucoup, et d'énormes, pour vous !...
Je vous le dit et répète, vous êtes dans le schisme par vos pratiques ou/et positions sectaires, et souventes fois dans l'hérésie !
Car, même "Chez les conciliaires", il peut subsister quelque Evêque valide que vous ignorez...
Donc, l'eau trouble est la vôtre et ceux qui y nagent ce sont vous-mêmes !...
Il n'y a là aucun bobo pour la thèse mais beaucoup, et d'énormes, pour vous !...
Je vous le dit et répète, vous êtes dans le schisme par vos pratiques ou/et positions sectaires, et souventes fois dans l'hérésie !
JP B- Invité
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
JP B a écrit:
Je vous le dis et répète, vous êtes dans le schisme par vos pratiques ou/et positions sectaires, et souventes fois dans l'hérésie !
Matériellement ou formellement ?
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Distinction entre succession apostolique "formelle" et "matérielle"
Pardon pour la faute justement relevée par Sandrine !
Être dans le schisme, ce n'est pas encore être formellement schismatique ;
Être dans l'hérésie, ce n'est pas encore être formellement hérétique !
Cela n'empêche nullement que, par vos pratiques ou/et positions sectaires, vous êtes dans le schisme, et souventes fois dans l'hérésie ! ...
Être dans le schisme, ce n'est pas encore être formellement schismatique ;
Être dans l'hérésie, ce n'est pas encore être formellement hérétique !
Cela n'empêche nullement que, par vos pratiques ou/et positions sectaires, vous êtes dans le schisme, et souventes fois dans l'hérésie ! ...
JP B- Invité
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