La Réponse à La Question.

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Message  gabrielle Mer 06 Oct 2010, 10:50 am

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/10/02/le-sedevacantisme-est-un-peche-mortel/

L'hérésie de papes est la base de développement de La Question

Libère est connu pour sa défaillance coupable de décembre 359, quand il accepte de signer, sous la contrainte de l’Empereur qui le tient prisonnier à Byzance, un formulaire semi-arien.

Prenons-le temps de faire le tour de la question.

Commencons par les accusations contre le Pape Saint Libère.

"En 1684, Bossuet fut prié par Louis XIV de composer la Défense de la déclaration de l'Église de France ( hérésie gallicane). Il entreprit aussitôt cet ouvrage, qui devait lui coûter tant de travaux et lui donner si peu de satisfaction. A la recherche de tout ce qui pouvait infirmer l'infaillibilité des papes. il rencontra vite la chute de Libère. Quel fut le résultat du long examen ce qu'il fit de ce fait? Son secrètaire, l'abbé Ledieu, nous l'apprend: après avoir fait et refait vingt fois le chapitre sur Libère, il finit par le retrancher tout à fait, comme ne prouvant pas ce qu'il vouliat ( abbé Benjamin Marcellin Constant: L'histoire de l'infaillibilité des papes ou recherches cirtiques et historiques sur les actes et les décisons pontificales que divers écrivains ont cru contraires à la foi, deuxième édition, Lyon et Paris 1869, t. I, p 357, s'appuyant sur Histoire de Bossuet , Pièces justificatives, V, 1, T II)

Ça commence mal pour La Question
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Message  Rosalmonte Mer 06 Oct 2010, 3:16 pm

Le plus drôle dans leur démarche, c'est qu'ils sont tout disposés à reconnaître comme antipapes certains pontifes dont ils ne savent rien, mais que de l'autre côté ils ne supportent l'idée que les vaticandeux soit antipapes malgré tout ce qui se passe sous leurs yeux.

Même les Elus, si c'était possible...
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Message  ROBERT. Mer 06 Oct 2010, 3:34 pm

.

Comme le dit Gabrielle: çà commence mal pour La Question:

attendez de voir quand elle poursuivra le tour de la question (sic!).
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Message  gabrielle Mer 06 Oct 2010, 4:47 pm

Rosalmonte a écrit:Le plus drôle dans leur démarche, c'est qu'ils sont tout disposés à reconnaître comme antipapes certains pontifes dont ils ne savent rien, mais que de l'autre côté ils ne supportent l'idée que les vaticandeux soit antipapes malgré tout ce qui se passe sous leurs yeux.

Même les Elus, si c'était possible...

Leur intro sur les Papes, ressemblent étrangement à ce qu'on peut trouver sur la CRC...

Les calomnies sur les Papes cités par eux, est nécessaire pour établir leur liberté de critiquer V2 et ses antipapes.

En fait, c'est une forme de libre-examen de la doctrine.
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Message  gabrielle Mer 06 Oct 2010, 5:08 pm

Toujours sur Saint Libère

"Faut-il s'étonner que Siricius le regarde comme un de ses plus illustres prédécesseurs; que saint Basile l'appelle «bienheureux, très bienheureux», saint Épiphane «pontife d'heureuse mémoire», Cassiodore «le grand Libère, le très saint évêque qui surpasse tous les autres en mérite et se trouve en tout un des plus célèbres»; Théodoret «l'illustre et victorieux athlète de la vérité»; Sozomène «homme rare sous quelque rapport qu'on le considère»; Lucius Dexter «saint Libère»; saint Ambroise «saint, très saint évêque»?" Constant, t. I, p. 381 - 382, indiquant comme références: St. Siricius: Epist. ad Himer.; St. Basile: Epist. 263, al. 74; St. Épiphane: Haer. 75, 2; Cassiodore: Hist. tnpart., livre V, ch. 18; Théodoret: Hist. eccles., livre 11, ch. 37; Lucius Dexter: Chron., 353


"On objectera que saint Athanase parle de la chute de Libère, et dans son Apologie contre les ariens, et dans son Histoire des ariens adressée aux solitaires; mais tout le monde convient que l'Apologie a été écrite au plus tard en 350, c'est-à-dire deux ans avant que Libère fut pape. L'endroit où il y est parlé de sa chute est donc évidemment une addition postérieure, faite par une main étrangère et malhabile; car bien loin de donner de la force à l'Apologie, elle la rend inepte et ridicule. L'Histoire des ariens a été également écrite avant l'époque où l'on suppose la chute de Libère, ou du moins avant l'époque où saint Athanase ait pu l'apprendre, non plus que celle d'Osius; car il y est parlé plusieurs fois de Léonce d'Antioche comme encore vivant. Et nous avons vu qu'on apprit sa mort à Rome, à l'époque où les dames romaines y supplièrent Constance d'accorder le retour du pape, qui certainement alors n'avait pas encore prévariqué. Le passage où il est parlé de sa chute est donc encore une addition faite après coup, et qui ne jure pas moins avec ce qui précède qu'avec ce qui suit. Mais par qui ces interpolations ont-elles pu se faire? Nous avons vu que dès son vivant les ariens supposèrent une lettre de saint Athanase à Constance. Ce qu'ils ont pu pendant sa vie, ils l'ont pu encore plus aisément après sa mort" (abbé René François Rohrbacher: Histoire universelle de l'Église catholique, 1842 - 1849, t. III, p. 167).

L'état de La Question s'aggrave de plus en plus!



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Message  Louis Jeu 07 Oct 2010, 12:51 pm

D'autres informations à propos de Saint Libère :

Voyons maintenant le récit de Théodoret :

« Je veux insérer dans cet ouvrage la confession que Libère eut avec l'empereur Constance, pour montrer la générosité avec laquelle il défendit la foi. Des personnes de piété, qui vivaient en ce temps-là, la recueillirent à dessein d'exciter le zèle des autres par l'exemple de cet évêque de Rome, successeur de Jules et de Sylvestre.

L'empereur Constance dit : « Parce que vous êtes chrétien et évêque de notre ville, nous avons jugé à propos de vous faire venir pour vous exhorter à renoncer à cette maudite extravagance, à la communion de l'impie Athanase. Toute la terre l'a jugé ainsi, et il a été retranché de la communion de l'Eglise par le jugement d'un concile.»

—L'évêque Libère répondit : « Seigneur, les jugements ecclésiastiques se doivent faire avec une grande justice ; c'est pourquoi, si votre, piété le trouve à propos, ordonnez que 'on établisse un tribunal, et, si Athanase est trouvé digne de condamnation, sa sentence sera prononcée suivant l'ordre de la procédure ecclésiastique; car nous ne pouvons condamner un homme que nous n'avons pas jugé. »

—L'empereur Constance dit : « Toute la terre a condamné son impiété, et il ne cherche qu'à gagner du temps, comme il l'a toujours fait. »

—Libère dit : « Tous ceux qui ont souscrit n'ont point vu de leurs yeux ce qui s'est passé; ils ont été touchés du désir de la gloire, ou par la crainte de l'infamie dont vous les menaciez. »

—L'empereur dit : «Que veulent dire la gloire, la crainte et l'infamie? »

—Libère dit : « Tous ceux qui n'aiment pas la gloire de Dieu, préférant vos bienfaits, ont condamné sans le juger celui qu'ils n'ont point vu: cela ne convient pas à des chrétiens.»

—L'empereur dit : « Toutefois il a été jugé étant présent au concile de Tyr; et dans le concile tous les évêques du monde l'ont condamné. »

— Libère répondit : « Jamais il n'a été jugé en sa présence; tous ceux qui le condamnèrent alors, c'est-à-dire à Tyr, le condamnèrent sans raison, après qu'il se fut retiré. »

—L'eunuque Eusèbe dit : « Il a été reconnu ennemi de la foi catholique dans le concile de Nicée. »

—Libère : «Il n'y en a que cinq qui l'ont jugé, savoir : ceux qui ont été envoyés dans la Maréote pour informer contre lui ; de ces cinq, deux sont morts, Théognis et Théodore ; les trois autres vivent, savoir : Marc, Valens et Ursace. Le concile de Sardique a prononcé sa sentence contre ces commissaires, et ils ont donné des requêtes au concile pour demander pardon des informations calomnieuses qu'ils avaient faites par défaut contre Athanase dans la Maréote. Nous avons maintenant leurs requêtes entre les mains : à qui doit-on nous obliger de communiquer, à ceux qui ont condamné Athanase et en ont ensuite demandé pardon, ou à ceux qui viennent de le condamner?»

— L'évêque Epictète dit : « Seigneur, ce n'est pas pour l'intérêt de la foi ou des jugements ecclésiastiques que Libère vous tient ce discours, mais pour se vanter à Rome, aux sénateurs, qu'il a confondu l'empereur. »

—Constance dit à Libère : « Pour combien vous comptez-vous dans le monde, de vous élever seul avec un impie pour troubler la paix de l'univers ?»

— Libère dit : « Quand je serais seul, la cause de la foi ne succomberait pas pour cela; autrefois il ne se trouva que trois personnes qui résistèrent à l'ordonnance. »

— L'eunuque Eusèbe dit : « Vous faites de l'empereur un Nabuchodonosor ? »

—Libère répondit : «Non, mais vous n'êtes pas plus raisonnable de vouloir que nous condamnions un homme que nous n'avons point jugé. Je demande aussi, moi, que l'on commence par apporter une signature générale qui confirme la foi de Nicée; qu'ensuite on rappelle de leur exil tous nos frères, qu'on les rétablisse dans leurs sièges; et quand on verra ceux qui troublent maintenant les Eglises se conformer à la foi apostolique, alors que tous s'assemblent à Alexandrie où sont l'accusé et les accusateurs et ceux qui prennent leurs intérêts, afin que, ayant tout examiné, nous en puissions juger. »

—Epictète dit : « Les voitures publiques ne suffiraient pas pour transporter tant d'évêques. »

— Libère répondit : « L'Eglise n'a pas besoin de voitures publiques, chaque Eglise pourvoira bien à conduire son évêque jusqu’à la mer. »

—L'empereur dit : « Ce qui est une fois réglé ne peut être renversé ; le jugement de la plupart des évêques doit l'emporter, vous êtes le seul qui vous attachiez à l'amitié de cet impie.»

— Libère dit: «Seigneur, nous n'avons jamais ouï dire qu'un accusé n'étant pas présent, un juge le traite d'impie comme étant son ennemi particulier. »

— L'empereur dit : « Il a offensé généralement tout le monde, et moi plus que personne. Il ne s'est pas contenté de la perte de mon frère aîné, il n'a point cessé d'exciter Constant, d'heureuse mémoire, à me haïr, si je n'avais résisté par ma douceur à ses efforts et à ceux de mon frère. Je ne me saurais si bon gré de rien, non pas même de la défaite de Magnence ou de Sylvain, que d'avoir éloigné ce scélérat des affaires de l'Eglise. »

— Libère dit : «Seigneur, ne vous servez pas des évêques pour vous venger de vos ennemis : les mains des ecclésiastiques doivent être occupées à sanctifier. Commandez, s'il vous plaît, que les évêques soient renvoyés chez eux, et, s'ils s'accordent sur la foi orthodoxe de Nicée, qu'ils s'assemblent afin de pourvoir à la paix de l'univers, mais qu'il ne semble pas que l'on veuille opprimer un innocent. »

— L'empereur dit : « Il n'est question que d'une chose : je veux vous envoyer à Rome quand vous aurez embrassé la communion des Eglises. Cédez au bien de la paix, souscrivez, et retournez à Rome. »

— Libère dit : « J'ai déjà pris congé des frères de Rome, car les lois de l'Eglise sont préférables au séjour de Rome. »

— L'empereur dit : « Vous avez trois jours pour délibérer si vous voulez souscrire ou retourner à Rome : or, voyez en quel lieu vous voulez être mené. »

—Libère dit : « L'espace de trois jours ou de trois mois ne change point ma résolution; c'est pourquoi envoyez-moi où il vous plaira. »

« Deux jours après , l'empereur fit appeler Libère ; et, comme il n'avait pas changé de sentiment, il ordonna de le reléguer à Bérée en Thrace. Quand Libère fut sorti, l'empereur lui envoya cinq cents sous d'or pour sa dépense. Libère dit à celui qui les avait apportés : « Allez, donnez-les à l'empereur, il en a besoin pour ses soldats. » L'impératrice lui en envoya autant. Libère dit : « Rendez-les à l'empereur, il en a besoin pour la dépense de ses armées; et, si l'empereur n'en a pas besoin, qu'il les donne à Auxence ou à Epictète : ils en ont besoin. Comme il n'avait rien voulu prendre de l'empereur ni de l'impératrice, l'eunuque Eusèbe lui en offrit d'autres ; mais Libère lui dit : « Tu as rendu désertes les Eglises du monde, et tu m'offres une aumône comme à un criminel; va, commence par te faire chrétien.» Et, sans avoir rien pris, il partit trois jours après pour aller en exil 1.


__________________________________________

1 Voici toutes les réflexions que cette page admirable de l'histoire de l'Eglise a inspirées à un auteur protestant :

« Qui veut voir quelles étaient alors la petitesse et la sujétion de l'Evêque romain sous l'empereur romain, qu'il lise le seizième chapitre du deuxième livre de Histoire de Théodoret, où il y a un dialogue entre Liberius et l'empereur Constantius, lequel, parlant à Liberius comme un monarque à son sujet, le relègue en bannissement et lui ordonne cinq cents écus pour l'entretenir dans 6on exil. » (Duplessis, Réponse de Du Perron pour le roi Jacques. Nouveauté du Papisme opposée à l'antiquité du Christianisme, liv. v, ch. 7.

Nous n'aurions jamais cru que l'erreur pût conduire une intelligence à un pareil degré d'aveuglement.


(Tiré: L'histoire de l'infaillibilité des papes ou recherches critiques et historiques sur les actes et les décisions pontificales que divers écrivains ont cru contraires à la foi, par l’abbé B.M. Constant, Lyon et Paris 1859, t. I, pp.259-264)


Voici une citation de Benoît XV:

Et ces Pontifes, qui osera dire qu'ils aient failli, même sur un point, à la mission, qu'ils tenaient du Christ, de confirmer leurs frères ? Loin de là; pour rester fidèles à ce devoir, les uns prennent sans faiblir le chemin de l'exil, tels les Libère, les Silvère, les Martin ; d'autres prennent courageuse ment en main la cause de la foi orthodoxe et de ses défenseurs qui en avaient appelé au Pape, et vengent la mémoire de ceux-ci même après leur mort. »
(Benoît XV, Encyclique Principi Apostolorum, 5 octobre 1920.)

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Jeu 07 Oct 2010, 1:27 pm

Louis a écrit:Voici une citation de Benoît XV:

Et ces Pontifes, qui osera dire qu'ils aient failli, même sur un point, à la mission, qu'ils tenaient du Christ, de confirmer leurs frères ? Loin de là; pour rester fidèles à ce devoir, les uns prennent sans faiblir le chemin de l'exil, tels les Libère, les Silvère, les Martin ; d'autres prennent courageuse ment en main la cause de la foi orthodoxe et de ses défenseurs qui en avaient appelé au Pape, et vengent la mémoire de ceux-ci même après leur mort. »
(Benoît XV, Encyclique Principi Apostolorum, 5 octobre 1920.)

Cette citation, je lui ai posté au moins deux ou trois fois, mais rien à faire ...

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Message  gabrielle Jeu 07 Oct 2010, 4:38 pm

Oui, j'ai vu..

Lorsque la bonne volonté n'y est pas, rien à faire.

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Message  gabrielle Ven 08 Oct 2010, 10:21 am

Le pape Jean XXII (1316 - 1334)

Voici sa profession de foi du pape Jean XXII: "Nous déclarons comme suit la pensée qui EST et qui ÉTAIT la nôtre. [...] Nous croyons que les âmes purifiées séparées des corps sont rassemblées au ciel [...] et que, suivant la loi commune, elles voient Dieu et l'essence divine face à face" (Jean XXII: bulle Ne super his du 3 décembre 1334, rédigée peu avant sa mort).


Notons que La Question passe sous silence le fait que du temps de ce pape, cette question était libre.


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Message  gabrielle Sam 09 Oct 2010, 10:24 am

La Question tombe dans le ridicule de ceux qui ont la peur au ventre.

Après l’examen de l’erreur sédévacantiste dénoncée et mise nettement en lumière dans nos articles 1, 2, 3, 4, et avant que nous établissions une nouvelle synthèse de ce sujet qui nous aura donné l’occasion d’éclairer en quoi la position soutenant la vacance du Saint-Siège est irrecevable, fautive, inexacte, coupable et schismatique, nous vous proposons, symboliquement, un pèlerinage virtuel au Vatican afin que chacun puisse mieux approcher ce que représente, dans son éminente dimension sacrée, la chaire de l’Apôtre Pierre.

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/10/09/visitez-le-vatican/

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Message  ROBERT. Sam 09 Oct 2010, 1:46 pm

gabrielle a écrit:La Question tombe dans le ridicule de ceux qui ont la peur au ventre.

Après l’examen de l’erreur sédévacantiste dénoncée et mise nettement en lumière dans nos articles 1, 2, 3, 4, et avant que nous établissions une nouvelle synthèse de ce sujet qui nous aura donné l’occasion d’éclairer en quoi la position soutenant la vacance du Saint-Siège est irrecevable, fautive, inexacte, coupable et schismatique, nous vous proposons, symboliquement, un pèlerinage virtuel au Vatican afin que chacun puisse mieux approcher ce que représente, dans son éminente dimension sacrée, la chaire de l’Apôtre Pierre.

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/10/09/visitez-le-vatican/


Sleep Et pourquoi pas: le sédévacantisme est calviniste, méthodiste, épiscopalien, etc, etc... ?
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Message  Louis Sam 09 Oct 2010, 4:53 pm

.
Le Pape Vigile

En résumé, le pape Vigile, dans l'affaire des trois Chapitres, ajourna longtemps toute condamnation. Ce délai lui était imposé par la qualité des personnes que le concile de Chalcédoine avait absoutes, par l'importance des ouvrages qu'il fallait examiner 1, par les prétentions de la puissance séculière qu'il fallait écarter.

Quand il fut suffisamment instruit, il n'hésita pas à se prononcer.

Apprenant que les évêques d'Afrique et des Gaules étaient prêts à se révolter, il consentit à réunir un concile général.

Craignant que l'assemblée ne fût partiale et peu libre, il refusa d'y assister.

Voyant que le concile avait bien jugé, il l'approuva.

Le pape Vigile n'a donc jamais été monophysite.

Ce qui paraît inconstance et légèreté dans sa conduite est, au contraire, prudence et maturité de conseil, selon la remarque du gallican de Marca 1.

Il a toujours respecté des personnages morts dans la communion de l'Eglise,
il a toujours condamné leurs erreurs dès qu'il les a connues;
il a toujours su ce qu'ils pensaient, et rien ne l'a empêché de dire ce qu'il a cru.


_____________________________________

1. Les trois Chapitres avaient été composés et publiés en grec, et Vigile, ne connaissant pas cette langue, ne put que fort tard en prendre une connaissance approfondie ; une foule d'évêques lui assuraient que ces écrits étaient irréprochables, et que dans tous les cas il était au moins inopportun de condamner, sur la demande suspecte de personnes hérétiques, des auteurs morts dans le sein de l'Eglise catholique. N'étaient-ce pas là des raisons suffisantes pour ajourner une condamnation ? On pourrait même supposer qu'à une époque donnée de son pontificat, basé sur de fausses informations, il a cru orthodoxes les trois Chapitres, sans qu'on pût en conclure pour cela qu'il se fût trompé comme Pape en matière de foi. Un magistrat sur son tribunal, en entendant lire l'acte d'accusation et développer les moyens de la défense, peut varier d'opinion sur la culpabilité d'un prévenu; mais attendez que les débats soient clos, lisez le jugement qu'il porte, et vous connaîtrez son vrai sentiment.

1. Labbe, tom.v, col. 603.


(Tiré: L'histoire de l'infaillibilité des papes ou recherches critiques et historiques sur les actes et les décisions pontificales que divers écrivains ont cru contraires à la foi, par l’abbé B.M. Constant, Lyon et Paris 1859, t. II, pp.61-62)


Dernière édition par Louis le Mer 13 Oct 2010, 6:55 pm, édité 1 fois (Raison : Correction d'une référence.)

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Message  gabrielle Mer 13 Oct 2010, 5:32 pm

Il reste deux papes que La Question a bafoué la mémoire...

Saint Boniface IV et Honorius...

Il nous reste donc, deux clous à enfoncer dans le cerceuil de La Question...
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Message  ROBERT. Mer 13 Oct 2010, 5:37 pm

gabrielle a écrit:Il reste deux papes que La Question a bafoué la mémoire...

Saint Boniface IV et Honorius...

Il nous reste donc, deux clous à enfoncer dans le cerceuil de La Question...

Avec des clous de 6" au moins ! Wink
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Message  Louis Jeu 14 Oct 2010, 2:12 pm

.
Quelques infos à propos de Saint Boniface IV :

Tel un nouvel Elie, assumant sa vocation de prophète, il (Saint Colomban) écrit au pape Boniface IV afin de l’inciter à la fermeté envers l’hérésie. Cette lettre est un fleuron de la littérature chrétienne, rien n’y manque, style, poésie, humour et humilité ; un des passages les plus savoureux nous montre l’état d’esprit du Saint abbé :

" Nous, Irlandais qui habitons les extrémités du monde... nul d’entre nous ne fut jamais ni hérétique, ni juif, ni schismatique... Pardonnez-moi si je vous ai dit quelques paroles offensantes pour des oreilles pieuses. La liberté native de ma race me donne cette hardiesse. Chez nous, ce n’est pas la personne, c’est la raison qui prévaut. L’amour de la paix évangélique me fait tout dire. "

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source



Dernière édition par Louis le Jeu 14 Oct 2010, 3:16 pm, édité 1 fois (Raison : Précision au sujet de saint Colomban.)

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Message  Louis Lun 18 Oct 2010, 2:48 pm

Et pour compléter cette réfutation sur laquelle se base La Question:

La question, justement, d'Honorius :


source Te Deum : C.M.I.

M. Question a écrit:Honorius est, de tous les papes hérétiques, le plus célèbre et sans doute le plus gravement coupable.

Cardinal Bégin, La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, p.260 a écrit:La question d’Honorius a toujours été le plus puissant boulevard de tous ceux qui ont nié l’infaillibilité des Papes ; c’est là qu’ils se réfugiaient en dernier lieu, lorsqu’ils étaient serrés de près par leurs adversaires.

A suivre : les précisions du Cardinal Bégin...

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Message  ROBERT. Lun 18 Oct 2010, 2:56 pm

Louis a écrit:Et pour compléter cette réfutation sur laquelle se base La Question:

La question, justement, d'Honorius :


source Te Deum : C.M.I.

M. Question a écrit:Honorius est, de tous les papes hérétiques, le plus célèbre et sans doute le plus gravement coupable.

Cardinal Bégin, La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, p.260 a écrit:La question d’Honorius a toujours été le plus puissant boulevard de tous ceux qui ont nié l’infaillibilité des Papes ; c’est là qu’ils se réfugiaient en dernier lieu, lorsqu’ils étaient serrés de près par leurs adversaires.

A suivre : les précisions du Cardinal Bégin...

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Message  Louis Mar 19 Oct 2010, 1:20 pm

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME.
Origine et progrès du monothélisme. Héraclius, Sergius et Sophrone. Lettre de Sergius à Honorius et réponse de ce dernier. Opinions diverses sur la question d'Honorius. Authenticité des documents sur lesquels repose la controverse. L'accusation de monothélisme portée contre Honorius est fausse ; témoignages favorables de Jean IV, de saint Martin I, de saint Agathon, de saint Maxime. Les lettres d'Honorius à Sergius sont orthodoxes ; il y enseigne deux volontés et deux opérations en Jésus-Christ. Solution d'une difficulté. Honorius n'a rien défini dans ses lettres. La condamnation de ce Pape par le VIe, le VIIe et le VIIIe concile, est réelle ; quelle en est la portée d'après saint Léon II. Ce que signifie la mot hérétique. Objection tirée des légendes du Bréviaire, et réponse. Quelle fut la culpabilité personnelle d'Honorius en cette affaire.

MESSIEURS,

Nous allons nous occuper aujourd'hui de la célèbre question du Pape Honorius, qu'on accuse d'être tombé dans l'hérésie du monothélisme. Cette question a eu beaucoup dé retentissement, comme vous le savez, à l'époque du concile du Vatican. Le Père Gratry, homme de talent et d'une piété sincère, mais plus versé dans la métaphysique que dans l'étude de l'histoire, crut devoir descendre dans l'arène ; pour son malheur il y rencontra des adversaires redoutables, parmi lesquels se distinguèrent surtout Mgr. Dechamps, Archevêque de Malignes, Dom Guéranger, Abbé de Solesmes, et plusieurs autres. Disons de suite que le Père Gratry, en enfant soumis de l'Eglise catholique, a donné son adhésion pleine et entière à tous les décrets du concile du Vatican et a terminé sa vie édifiante par une sainte mort.

Je me propose, Messieurs, de résoudre ce soir toutes les objections qu'on a soulevées contre l'orthodoxie du Pape Honorius. Il est bon que chacun soit au fait d'une controverse qui a tant agité les esprits, et dont les ennemis de l'Eglise abusent si souvent contre la Papauté et le catholicisme en général. L'auteur de la petite brochure publiée dernièrement au bureau du Witness de Montréal, s'est contenté de dire : « Honorius (A. D. 625) adhéra au monothélisme, comme le Père Gratry l'a pleinement démontré » L'accusation est fort concise; mais la réponse ne saurait l'être autant, à moins qu'on ne veuille se contenter de nier sèchement comme il a affirmé gratuitement.

Commençons par nous rappeler les principaux faits…

Tiré de : La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, Leçons d’histoire, par L.N. Cardinal Bégin, Québec, 1873, p. 225 et suivantes.

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Message  Louis Mar 19 Oct 2010, 3:39 pm

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)

Commençons par nous rappeler les principaux faits qui sont de nature à projeter une certaine lumière sur la question. Nous sommes au septième siècle. Honorius gouverna l'Eglise de 625 à 638, et le sixième concile, qui le condamna, eut lieu environ quarante-deux ans après sa mort, c'est-à-dire, vers 680.

Les empereurs d'Orient avaient une manie qu'on pourrait considérer comme héréditaire chez eux : c'était la manie de dogmatiser, de s'ériger en théologiens, de vouloir faire de leurs opinions religieuses des articles de foi, de vouloir assujettir l'Eglise à l'Etat, et commander au Pape, à l'épiscopat et aux consciences catholiques, comme on commande à un corps de troupes.

Il semble que les invasions successives et sanglantes des Perses et des Arabes mahométans, auraient dû inspirer aux empereurs byzantins une crainte salutaire et un vif désir de se rattacher au tronc vigoureux de la foi romaine, pour y puiser la sève de la vérité et de la vie. Il semble qu'ils devaient au moins concentrer leurs efforts pour repousser les dangers sérieux qui menaçaient l'empire, et que toute querelle religieuse devait être écartée dans un moment aussi solennel ; mais on eût dit qu'ils avaient un bandeau sur les yeux ; rien ne put les empêcher de se jeter au milieu de la mêlée. Héraclius lui-même, l'un des plus sages souverains du Bas-Empire, se laissa emporter au milieu du tourbillon des questions religieuses; il publia son Ecthèse ou profession de foi (638), et devint l'un des fauteurs de l'hérésie monothélite. Peut-être aussi voulait-il, pour des motifs politiques, réconcilier les monophysites avec l'Eglise catholique et par là affermir l'empire d'Orient au dedans et au dehors ; le fait est qu'il n'atteignit pas ce but.

Vous vous rappelez, sans doute, que les eutychiens ou monophysites avaient été condamnés au concile de Chalcédoine (451), et que ce concile avait défini qu'il n'y a dans le Christ qu'une seule personne en deux natures, sans mélange, sans changement, sans séparation, sans division. Définir la dualité des natures, c'était définir implicitement qu'il y a en Jésus-Christ deux volontés, deux opérations. Les eutychiens, mécontents de se voir ainsi anathématisés, cherchèrent à cacher leur erreur sous une formule nouvelle. Ils reconnurent bien qu'il y avait deux natures en Jésus-Christ, mais ils rejetèrent implicitement cette doctrine en ne voulant admettre qu'une seule opération, qu'une seule volonté. C'était un moyen de paraître approuver le concile de Chalcédoine, sans renoncer néanmoins à leur ancienne erreur. Le peuple ne pouvait guère découvrir l'élément hérétique caché sous cette formule; mais les prélats eutychiens la caressaient du regard comme une vieille amie, qui s'est affublée d'un nouveau costume. Il est évident que le monothélisme n'était qu'un rejeton du monophysitisme ; l'erreur plus récente d'une seule volonté en Jésus-Christ découlait de l'ancienne, qui n'admettait qu'une nature. Les monothélites ne disaient pas si cette unique opération, si cette unique volonté était divine, ou humaine, ou un mélange des deux: de là, une équivoque qui donnait lieu à des divergences d'opinion.

Il est assez probable que Sergius…

Tiré de : La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, Leçons d’histoire, par L.N. Cardinal Bégin, Québec, 1873, p. 225 et suivantes.

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Message  Louis Mer 20 Oct 2010, 9:01 am

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)
Il est assez probable que Sergius, patriarche de Constantinople, favorisé par l'empereur Héraclius, fut l'auteur de la nouvelle hérésie, Il s'appuyait sur des passages mal interprétés de saint Denys l'Aréopagite et de saint Cyrille, et prétendait que ni les conciles, ni les Papes n'avaient enseigné deux volontés en Jésus-Christ. Plusieurs lettres qu'il écrivit à Théodore de Pharan, au monophysite George et autres, lui obtinrent des réponses favorables ; tous affirmaient que de l'unité de la personne du Christ découlait nécessairement l'unité d'action et de volonté. Grâce à la protection impériale, les trois sièges d'Alexandrie, d'Antioche et de Constantinople furent occupés par des monothélites.

Ils rencontrèrent un terrible adversaire dans le moine Sophrone, qui fut élevé plus tard sur le siège patriarcal de Jérusalem (631). Il les supplia, mais en vain, de ne pas publier une semblable doctrine. Retiré dans son monastère, il continua ses recherches sur cette importante question, et démontra par six cents textes tirés des saints Pères, que l'Eglise entière avait toujours attribue deux volontés à Jésus-Christ, l'une divine, l'autre humaine. Une fois élevé en dignité, il agit avec encore plus d'énergie, et anathématisa dans un synode les partisans de la nouvelle doctrine.

Sergius fut effrayé de l'attitude menaçante de Sophrone et du puissant parti qui l'appuyait; il vit bien que sou autorité serait insuffisante pour lutter contre un jouteur aussi redoutable. Il écrivit en toute hâte au Pape Honorius; la prudence et l'habileté ne lui faisaient pas défaut. Sa lettre louait avec exagération le retour général des monophysites à l'Eglise ; il disait qu'il serait dur de réduire à l'apostasie tant de millions de chrétiens pour un seul mot, dont on avait fait la condition de l'union, d'autant plus que bon nombre de saints Pères avaient fait usage de ce mot. Il ajoutait que le meilleur moyen de succès, c'était de ne parler ni d'une, ni de deux opérations dans le Christ, parce que certains fidèles croiraient qu'on (annullait) par là la doctrine des deux natures, tandis que les autres en déduiraient nécessairement l'existence de deux volontés contraires l'une à l'autre en Jésus-Christ.

Honorius, qui croyait à la bonne foi de Sergius …

Tiré de : La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, Leçons d’histoire, par L.N. Cardinal Bégin, Québec, 1873, p. 225 et suivantes.

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Message  Louis Mer 20 Oct 2010, 1:27 pm

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)

Honorius, qui croyait à la bonne foi de Sergius, lui écrivit successivement deux lettres, dans lesquelles il expose la véritable doctrine ; cependant pour le bien de la paix, il pense qu'il vaut mieux s'abstenir de parler d'une ou de deux opérations en Jésus-Christ,

De là, la grave accusation d'hérésie qu'ont portée contre lui les gallicans, les protestants et autres ; de là, les censures dont le sixième concile l'a frappé, ainsi que tous les monothélites ; de là, les arguments qu'on en a tirés contre l'infaillibilité des souverains Pontifes.

Nous avons à examiner aujourd'hui si le Pape Honorius a fait cause commune avec les monothélites.

D'abord, quelles sont les différentes opinions sur cette question? Il y a des catholiques qui prétendent que les documents sur lesquels repose l'accusation portée contre Honorius et surtout les actes du sixième concile, ont été interpolés par les monothélites. Tels sont Mgr. Tizzani, (1) l'abbé Corgne, (2) Mamachi, (3) Bellarmin, (4)Baronius, (5) etc.

D'un autre côté, les adversaires de l'infaillibilité des Papes admettent l'authenticité des documents et soutiennent qu'Honorius est tombé dans l'hérésie du monothélisme. Tels sont les Centuriateurs de Magdebourg, Spanheim (D)asnage, de la Luzerne, etc.

La plus grande partie des érudits catholiques, au contraire, tout en admettant l'authenticité des documents, prétendent qu'ils ne prouvent pas du tout l'hétérodoxie d'Honorius. Tels sont Thomassin, (6) Jean Garnier, (7) Noël Alexandre, (8) le card.Orsi,(9) Muzzarelli,(10) Bottalla,S. J.,(11) Palma,(12) Mgr. De-champs, (13) Dom Guéranger, (14) les savants rédacteurs de la Civiltà Cattolica, etc.

Bien que la première opinion ne soit pas dénuée de toute probabilité…


__________________________________________

(1 ) Hist. des conciles, t. 1., p. 403, etc.
( 2 ) Dissert, critique sur le monothélisme.
( 3 ) Orig. et antiq. christ., t. VI.
( 4 ) De summo Pontifice.
( 5 ) Annales, ad annos 633,680.
( 6 ) Dogmata theologica.
( 7 ) Diss. II ad Libr. diurnum RR. Pontificum.
( 8 ) Hist. eccl. saec. VII, diss. II, de Honorii damnatione in synodo VI œcum., t. X.
( 9) De R. Pontificis infallibilitate, t. I, part. I,1. 1.
(10 ) De auctoritate R.R. Pontif, t. II.
(11 ) Pope Honorius before the tribunal ot reason and history, London, 1868.
(12 ) Praelect. hist. eccl., t.1, p. 445-485.
(13 ) Lettres au R. P. Gratry, Paris, 1870.
(14 ) La monarchie pontificale, p. 188.

Tiré de : La Primauté et l’Infaillibilité des Souverains Pontifes, Leçons d’histoire, par L.N. Cardinal Bégin, Québec, 1873, p. 225 et suivantes.

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Message  Louis Mer 20 Oct 2010, 8:10 pm

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)
Bien que la première opinion ne soit pas dénuée de toute probabilité, cependant c'est à cette dernière que je donne mon adhésion, persuadé que c'est la seule qui reflète tous les caractères de la vérité historique.

Je commence par démontrer que les documents en question, c'est-à-dire, la lettre de Sergius à Honorius, les deux lettres d'Honorius à Sergius, et les actes du sixième concile, sont authentiques ; puis je ferai voir que, néanmoins, Honorius n'est pas tombé dans l'hérésie, et que le sixième concile ne l'a pas condamné comme hérétique formel, mais seulement comme coupable de négligence.

I. On doit considérer comme authentiques des documents qui ont été regardés comme tels, et par les Pères du sixième concile, et par les autres écrivains ecclésiastiques de cette époque, des documents que toutes les règles de la saine critique nous font un devoir de considérer comme l'œuvre de ceux à qui on les attribue.

Or telles sont les lettres de Sergius et d'Honorius.

En effet, dans les sessions XIIe et XIIIe du sixième concile, on lut les lettres de Sergius à Cyrus et à Honorius, ainsi que celles d'Honorius à Sergius, et de Pyrrhus, évêque de Constantinople, au Pape Jean IV.

La lecture de ces lettres se fit sans aucune réclamation. D'où je conclus que tous les Pères du concile en admettaient alors l'authenticité.

De plus, George, évêque de Constantinople, voyant qu'une éternelle flétrissure allait s'attacher au nom et à la mémoire de son intime ami, Sergius, ordonna d'apporter la lettre autographe de Sergius à Honorius, que l'on conservait dans les archives de l'Eglise de Constantinople, et de la confronter avec la copie qu'en avait apportée de Rome le légat du Pape, saint Agathon. On les trouva parfaitement identiques. Il est donc bien évident qu'à l'époque du sixième concile, c'est-à-dire, une quarantaine d'années après qu'Honorius fut descendu dans la tombe, la lettre de Sergius existait et à Rome et à Constantinople, et, qui plus est, parfaitement identique en ces deux endroits.

Mais, dit-on, cette lettre a pu être forgée. Par qui? Par les Grecs? Mais comment les Grecs auraient-ils pu en glisser un exemplaire dans les archives de l'Eglise Romaine, sans que personne s'en aperçût, même à Rome ? Le fait n'est guère admissible. Par les Latins? Mais comment pouvait-elle figurer dans les archives de l'Eglise de Constantinople? D'ailleurs, l'évêque George n'avait pas le moindre doute sur l'existence de la lettre de Sergius à Honorius ; il craignit seulement qu'elle ne fût interpolée, et c'est pour cela qu'il demanda de collationner la copie sur l'original ; on les trouva conformes.

Cette lettre de Sergius à Honorius, renfermant des opinions monothélites…

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Message  Louis Jeu 21 Oct 2010, 11:31 am

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)

Cette lettre de Sergius à Honorius, renfermant des opinions monothélites, il est clair que l'interpolation, s'il y en avait, ne pouvait tirer son origine que des partisans de cette secte, à Constantinople ; et alors il est impossible d'expliquer comment cette lettre aurait été interpolée, même dans les archives de l'Eglise Romaine. Donc, à cette époque, le texte de cette lettre était intact.
Ajoutez à cela que Sergius est regardé comme le père du monothélisme ; sa lettre s'en ressent; quel eût donc été le but de celte interpolation? Impossible d'en assigner un qui soit satisfaisant.

Ce qui doit confirmer dans cette idée, c'est que les lettres d'Honorius répondent exactement à celle de Sergius, et approuvent la ligne de conduite qu'il y proposait. Donc si la lettre de Sergius a été corrigée et augmentée, il faut que celles d'Honorius l'aient été de même. Or cela n'est pas du tout prouvé. J'admets volontiers que les monothélites étaient assez audacieux pour jouer le rôle de faussaires et qu'ils l'ont même joué fort souvent; mais il reste encore à établir qu'ils l'aient été en cette circonstance; il y aune énorme différence entre être capable d'un crime et commettre ce crime.

Je crois pouvoir démontrer que les lettres d'Honorius à Sergius sont authentiques et non interpolées. En effet, les légats du Pape saint Agathon au sixième concile avaient intérêt à ce que les nouveaux sectaires ne vinssent pas à déverser la calomnie sur les souverains Pontifes; ils y mirent aussi beaucoup de zèle, et lorsque l'on voulut produire des pièces apocryphes, que les monothélites attribuaient au cinquième concile et au Pape Vigile, pièces qui favorisaient les idées des novateurs sur l'unité d'opération en Jésus-Christ, tous, légats et évêques, se récrièrent vivement contre cette criminelle audace des faussaires. Les mêmes protestations se firent entendre contre certains témoignages des Pères que citaient les monothélites. Comment donc se fait-il qu'il n'y ait eu aucune réclamation à la lecture des lettres d'Honorius ? Pourtant les légats soupçonnèrent qu'il pût y avoir fraude, et pour plus de sûreté, ils collationnèrent ces lettres lues devant le concile avec les copies qu'ils eu avaient apportées de Rome; on trouva encore identité parfaite. D'où je conclus que ces lettres sont authentiques.

Les écrivains contemporains affirment la même chose. Le Pape Jean IV (640-642), dans l'Apologie d'Honorius adressée à l'empereur Constantin, fils d'Héraclius, fait mention de la lettre de Sergius ainsi que de la réponse d'Honorius par laquelle il soutenait qu'il ne faut pas admettre en Jésus-Christ deux volontés contraires. Donc ce Pontife admettait l'authenticité de ces documents; autrement il n'aurait, certes, pas pris ce moyen de défendre Honorius.

C'est aussi ce que nous trouvons consigné dans les écrits de saint Maxime, martyr,(1) et dans les actes du sixième concile, sess. VIII.


Ici se présente une autre question importante…

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(1) Dialogue avec Pyrrhus le monothélite.

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Message  Louis Jeu 21 Oct 2010, 2:49 pm

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)

II. Nous abordons maintenant une question fort grave, et qui touche au cœur même de notre sujet. La voici : le Pape Honorius est-il tombé dans l'hérésie du monothélisme ? Je réponds : NON.— Ici je me trouve à avoir pour adversaires une foule d'écrivains hostiles à l'Eglise catholique. D'un autre côté, j'ai pour m'appuyer les hommes les plus éminents par leur savoir et leur érudition.

J'apporte de suite les preuves de ma thèse. Voyons d'abord les témoignages flatteurs que rendent à l'orthodoxie d'Honorius les Papes, ses successeurs, qui ont gouverné l'Eglise depuis sa mort (638) jusqu'au sixième concile (68O) ; il avait occupé le trône pontifical pendant treize ans; son nom, sa doctrine, sa vie n'étaient pas du domaine de l'histoire ancienne ; la plupart de ces Papes l'avaient vu eux-mêmes sur le siège de Rome.

Jean IV, qui fut élevé au souverain pontificat, deux ans seulement après la mort d'Honorius, voyant que les monothélites abusaient de la lettre de son prédécesseur à Sergius, voulut faire une enquête solennelle sur sa doctrine. Voici ce que répondit, sur ce sujet, le secrétaire même d'Honorius, le saint Abbé Jean, qui avait écrit à Sergius de la part du Pape : « Sergius ayant écrit que quelques-uns admettaient en Jésus Christ deux volontés contraires, nous dîmes que le Christ n'avait point ces deux volontés contraires, savoir, celle de la chair et celle de l'esprit, comme nous les avons nous-mêmes depuis le péché, mais que sous le rapport de l'humanité il n'avait que la volonté naturelle.» De ces témoignages, Jean IV conclut, et avec raison, que les hérétiques ont abusé des paroles d'Honorius, qui sont parfaitement orthodoxes.

Si Honorius eut été hérétique monothélite, le Pape saint Martin I, qui gouverna l'Eglise onze ans seulement après la mort d'Honorius, n'aurait pas pu affirmer, en plein synode, que tous ses prédécesseurs avaient repoussé avec constance et fermeté l'erreur de ces sectaires. Tous l'avaient connu ; tous avaient vécu avec lui ; est-ce que le Pape saint Martin I eût pu proclamer un mensonge évident, en face de témoins oculaires, eu face même des monothélites qui existaient encore, qui avaient essayé de le convertir à leurs idées, et qui, n'ayant pu y réussir, le reléguèrent sur la terre de l'exil? Pourquoi ses adversaires ne se prévalurent-ils jamais de l'exemple d'Honorius pour convaincre saint Martin de mensonge ou l'entraîner à leur parti ?

Si Honorius avait enseigné le monothélisme, le Pape saint Agathon (673 652) ne pouvait pas écrire que par la protection de saint Pierre, le Siège Apostolique n'avait jamais dévié de la voie de la vérité, ni donné aucun gage à quelque erreur que ce fût. (1) Comment pouvait-il ajouter que tout le monde reconnaît que ses prédécesseurs n'ont jamais cessé de confirmer leurs frères dans la foi ? Comment pouvait-il écrire en particulier, au sujet du monothélisme, les paroles suivantes: « Dès que les évêques de Constantinople tentèrent d'introduire dans l'Eglise immaculée du Christ cette nouveauté hérétique, mes prédécesseurs, instruits par les doctrines du Seigneur, ne négligèrent jamais de les prier et de les conjurer d'abandonner cette erreur ; au moins en se taisant ? »

Ces dernières paroles ne peuvent se rapporter qu'à Honorius…

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(1) Ep. Agath, ad Conc., VI, in Coll. conc. (?) Act IV.

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Message  Louis Ven 22 Oct 2010, 7:24 am

LE PAPE HONORIUS ET LE MONOTHÉLISME. (suite)
Ces dernières paroles ne peuvent se rapporter qu'à Honorius parce que ce fut lui qui prescrivit le silence et qui occupait le Saint-Siège, lorsque les évêques de Constantinople tentèrent d'introduire dans l'Eglise cette nouveauté hérétique. D'ailleurs il est peu croyable que saint Agathon eût été assez audacieux pour débiter pareil mensonge à l'empereur Constantin Pogonat, si réellement Honorius avait erré dans la foi. L'empereur était, ce semble, trop à portée de juger de la vérité des paroles du Pape, pour que celui-ci se permit une telle effronterie.

Comme le monothélite Pyrhus, dans son Dialogue avec saint Maxime, martyr, apportait l'autorité d'Honorius pour soutenir l'unité de volonté en Jésus-Christ, le saint lui répond qu'il fausse le sens des paroles d'Honorius. Puis il l'appelle le divin Honorius, affirme qu'il n'a jamais adhéré à l'hérésie monothélite, et met son nom parmi ceux des Pontifes qui ont combattu le plus vaillamment l'erreur. Or, saint Maxime aurait certainement gardé le silence sur Honorius, s'il eût eu le moindre soupçon sur son orthodoxie, ou du moins se serait-il abstenu d'en faire une mention si honorable. Il faut donc, ou bien rejeter le témoignage positif de ces écrivains contemporains, ou admettre son orthodoxie.

Mais, disent nos adversaires, ce sont les lettres mêmes d'Honorius sur cette question, qui doivent baser notre jugement.— Fort bien, leur répondrai-je, il est facile de vous suivre sur ce terrain.

Pour mieux comprendre la portée de ces lettres du Pape, il est opportun de se rappeler celle que lui avait écrite le patriarche de Constantinople.

Sergius lui disait d'abord qu'un grand nombre d'eutychiens ou monophysites étaient revenus à la foi catholique, par les soins et le zèle de Cyrus, patriarche d'Alexandrie ; que ce dernier avait fait un ouvrage, dans lequel il enseignait une seule opération en Jésus-Christ ; que l'évêque de Jérusalem, Sophrone, avait attaqué cette doctrine, et que lui-même (Sergius) avait conseillé à Cyrus de s'abstenir de parler d'une ou de deux opérations. Puis il lui exprimait la crainte que beaucoup d'hérétiques eutychiens ne voulussent revenir à la foi catholique, si l'on enseignait deux volontés et deux opérations en Jésus-Christ; il suffisait donc de s'en tenir aux définitions des conciles précédents et de garder le silence sur cette nouvelle question. Enfin il terminait en demandant le sentiment du Pape sur ce sujet.

Il est bon de noter de suite que Sergius ne demandait aucune définition de foi; il manifestait seulement le désir de savoir s'il ne serait pas plus avantageux de s'abstenir de parler d'une ou de deux opérations en Jésus-Christ.

Honorius dut se contenter d'accéder à la demande de Sergius ; aussi l'assentiment donné à cette mesure de prudence, que lui suggérait le perfide patriarche…

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