Le Luther des temps modernes

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Message  gabrielle Jeu 19 Fév 2009, 6:58 pm

« Mais voilà un étrange phénomène qui se manifeste en Nous : voulant vous réconforter, en un certain sens voilà que se communique à Nous la senteur du danger auquel nous voudrions porter remède ; il nous vient à l’esprit, en même temps que la conscience de Notre insuffisance, le souvenir des faiblesses de Simon, fils de Jean, appelé et fait Pierre par le Christ… le doute… la crainte… la tentation de plier la foi à la mentalité moderne… » (D.C. n°1493 col.786-787) 12 avril 1967

C'est exactement ce qu'il a fait, sous la soutane blanche faussement et iniquement acquise…

« L’Église se trouve en une heure d’inquiétude, d’autocritique, on dirait même d’auto-destruction. C’est comme un bouleversement intérieur, aigu et complexe, auquel personne ne se serait attendu après le Concile. On pensait à une floraison, à une expansion sereine des concepts mûris pendant les grandes assises conciliaires. Il y a bien cet aspect dans l’Église, il y a la floraison, mais… on doit bien plus remarquer l’aspect douloureux.[/b] Comme si l’Eglise se frappait elle-même.[/b] » (D.C. n°1531 p.12) 7 décembre 1968

Blasphémateur!

Après avait tout saccagé et mis la chrétienté à" feu et à sang", il déclare le 21 juin 1972 :


« Dans quelques-unes de Nos notes personnelles, Nous trouvons à ce propos : « Peut-être le Seigneur m’a-t-Il appelé à ce service non pas parce que j’y avais quelque aptitude, ou pour que je gouverne et sauve l’Église de ses présentes difficultés, mais pour que je souffre quelque chose pour l’Église et pour qu’il apparaisse clairement que c’est Lui, et pas un autre, qui la guide et la sauve. Nous vous confions ce sentiment non pas pour faire un acte public, et donc vaniteux, d’humilité, mais pour qu’à vous aussi soit donné de jouir de la tranquillité que Nous en éprouvons Nous-même, en pensant que ce n’est pas notre main faible et inexperte qui est au gouvernail de la barque de Pierre, mais plutôt la main invisible, et pourtant forte et dévouée du Seigneur Jésus. »(D.C. n°1613 p.660)


Hypocrite! Il avait le talent de se présenter comme un martyr!
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Message  gabrielle Ven 20 Fév 2009, 6:06 pm

« Toute la richesse doctrinale (des Conciles) ne vise qu’à une chose : servir l’homme ! » « Nous aussi, Nous plus que tout autre, Nous avons le culte de l’homme ! » (Paul VI - 7 déc. 1965)

23 septembre 1963

« Il ne faut pas s’étonner si au bout de vingt siècles... le concept vrai, profond, complet de l’Eglise, telle que le Christ la fonda... a encore besoin d’être énoncé plus précisément... »

29 septembre 1963, toujours durant la 2ème session de V2

« Il ne faut pas s’étonner si, au bout de vingt siècles de christianisme et de grand développement historique et géographique de l’Eglise catholique, et aussi des confessions religieuses qui s’en appellent du nom du Christ, le concept vrai, profond, complet de l’Eglise, telle que le Christ l’a fondée et que les Apôtres commencèrent à la construire, a encore besoin d’être plus précisément énoncé. L’Eglise est mystère, c’est à dire une réalité imprégnée de présence divine, et qui peut toujours être l’objet de nouvelles et plus profondes recherches... C’est la conscience de l’Eglise dans l’adhésion très fidèle à la parole et à la pensée du Christ, dans le souvenir déférent de l’enseignement autorisé de la Tradition ecclésiastique et dans la docilité à l’illumination de l’Esprit Saint, lequel semble justement vouloir de l’Eglise qu’elle fasse tout son possible pour être reconnue telle qu’elle est... Oui, le Concile tend au renouvellement de l’Eglise. Mais il ne faut pas se méprendre sur les désirs que Nous avons exprimés : ceux-ci n’impliquent pas la confession du fait que l’Eglise de notre temps puisse être accusée d’infidélité substantielle à la pensée de son divin Fondateur. Bien au contraire, la découverte plus approfondie de sa substantielle fidélité au Christ la remplit de gratitude et d’humilité. » (D.C. n°1410 col.1351 à 1354)

Voilà bien le discours moderniste, contraire à la divine sentence: qui n'est pas avec moi est contre moi. Qu'est-ce que cette "infidélité substantielle' et cette substantielle fidélité.

Sous sa main, l'infidélité deviendra reine et vertu…

et pourtant que de Souverains Pontifes vont se dresser contre toutes formes d'erreurs et tendances modernistes

Mirari Vos de Grégoire XVI (15 août 1832)
Le Syllabus du 8 décembre 1864;
Pie IX ne cessa jamais de combattre le libéralisme catholique ;
Léon XIII : Immortale Dei et Libertas Præstantissimum.
St Pie X :Pascendi de 1907
Pie XI : Quas Primas du 11 décembre 1925, Mortalium Animos du 6 janvier 1928, condamnation de l’actuel œcuménisme.
Pie XII : Mystici Corporis du 29 juin 1943;
Divino Afflante Spiritu du 30 novembre 1947
Humani Generis du 15 août 1950;
Haurietis Aquas du 16 mai 1956…

Et à présent demandons-nous : pourquoi ce que l’Église avait toujours rejeté avec force et condamné, V2 l’a fait passer rien moins que dans le dépôt doctrinal ?


Ce que la Sainte Église avait mis au bûcher, Montini le placera sur l'autel en prétendant que ces ordures sont le dépôt de la Foi.
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Message  gabrielle Sam 21 Fév 2009, 6:50 pm

La révolution montienne est le fait historique le plus grand de l'histoire de l'humanité dans le domaine de la subversion.

Montini fut sans doute le plus grand révolutionnaire, caché sous les apparences de l'indécision et des lamentations. Qui ne se souvient de cette homélie blasphématrice….


"La fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu . avons le sentiment que par quelque fissure la
Nous voyons le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction, l'affrontement. On n'a plus confiance dans l'Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d'un journal ou d'un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s'il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres.

Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière.

La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément. Les savants sont ceux qui courbent la tête, qui s'interrogent le plus douloureusement. Ils finissent par dire : « Je ne sais pas, nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir ».

L'enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour pouvoir ensuite le démolir par les révolutions les plus étranges et les plus radicales, pour renier toutes les conquêtes, pour redevenir primitifs après avoir tant exalté les progrès du monde moderne.

Dans l'Église également règne cet état d'incertitude.

On croyait qu'après le Concile le soleil aurait brillé sur l'histoire de l'Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude.

Nous prêchons l'œcuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres. Nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater. Comment cela a-t-il pu se produire ?

Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel Saint Pierre fait allusion dans sa lettre.

Combien de fois, dans l'Évangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes !

Nous croyons à l'action de Satan qui s'exerce aujourd'hui dans le monde précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile œcuménique, et pour empêcher l'Église de chanter sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même.

Et c'est pourquoi nous voudrions, aujourd'hui plus que jamais, être capables d'exercer la fonction, confiée par Dieu à Pierre, de confirmer nos frères dans la foi."
… P6, Homélie 29 juin 1972

Comment l'Église exempte de toute tache, peut-elle être investie des "fumés de Satan"?

Montini, se montre ici, comme un grand calculateur et cette pensée qu'il exprime fera son bout de chemin, comme toute idée révolutionnaire, elle pénètrera les esprits et les cœurs, au point de changer la notion même de l'Église et ce dans les milieux dit "tradis" le piège était subtile, car au début de la crise peu voyait en Montini un intrus, alors sa doctrine révolutionnaire passait comme de l'eau.

Résultat, ceux qui avaient comme un élan de se porter à la défense de la sainte Église, se sont mit à voir en elle des défectuosités normales, des erreurs , pour enfin , en arriver à identifier la secte avec la Sainte Église.

Oui, Montini savait bien ce qu'il disait ce jour là… et l'impact qu'il désirait fut atteint malheureusement.


« l'auto-démolition de l'Église »,
selon l'expression de Montini en 1974.

Avait à sa source ce culte de l'homme, qu'il exaltera et dans le V2 et d'une façon spéciale dans le NOM… par ses actes il rejoint cette pensée exécrable


«Si mettre l'Homme sur l'autel, plutôt que d'y mettre Dieu, est le péché de Lucifer, écrit l'ancien Grand Maître du Grand Orient, M. Mitterrand, tous les humanistes depuis la Renaissance commettent ce péché».
"Nous aussi plus que quiconque avons le culte de l'homme" Montini 7 décembre 1965

De ce culte diabolique, la subversion prendra ses racines, elle s'y abreuvera comme à sa source première pour se répandre dans tout.


De cette pensée naitra la possibilité à peine consciente au début que l'Église ne saurait en aucun cas perdre sa visibilité… et pour maintenir cette visibilité on en viendra à la reconnaitre dans la secte.
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Message  gabrielle Sam 28 Fév 2009, 6:20 pm

« ... La vraie paix doit être fondée... sur le dogme fondamental de la fraternité humaine... » (D.C. n°1576 p.1103)

Ce dogme de P6 est le même que celui de la Révolution, la paix est fondée sur Dieu:

Je vous laisse la paix, je vous donne pa paix; mais ce n'est pas comme le monde la donne que je vous la donne moi-même. Que votre cœur ne soit point troublé, et qu'il ne s'effraie point. (JN XIV 27)

Cet exclusion de Dieu comme fondement inébranlable de paix est une apostasie de la Révélation Divine et une adhésion ouverte à l'athéisme révolutionnaire.

Mais quelle est donc cette paix dont parle le Seigneur, et que Montini fait reposer sur un principe maçonnique?


S. CHRYS. Ces discours du divin Maître jetaient le trouble dans leur âme, en leur représentant les persécutions elles combats qu'ils auraient à soutenir après que Jésus les aurait quittés ; il les console donc le nouveau en leur disant : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. » —

S. AUG. Il nous laisse la paix dans ce monde, afin qu'elle nous serve à vaincre nos ennemis et à nous aimer les uns les autres ; il nous donnera sa paix dans le siècle futur, où nous régnerons sans avoir à craindre ni les attaques des ennemis, ni les dissentiments avec nos frères.

Or, c'est lui-même qui est notre paix, et lorsque nous croyons qu'il est et lorsque nous le verrons tel qu'il est. Mais pourquoi, lorsqu'il dit à ses disciples : « Je vous laisse la paix, » ne dit-il point : Ma paix, tandis que dans la proposition suivante il dit : « Je vous donne ma paix ? » Devons-nous sous-entendre ce pronom ma dans la phrase où il n'est pas exprimé ? Ou bien y a-t-il ici quelque vérité cachée ? Par sa paix, il veut que nous entendions celle dont il jouit lui-même.

Quant à la paix qu'il nous laisse pendant cette vie, c'est plutôt notre paix que la sienne. Le Sauveur n'a en lui aucun élément de guerre intérieure, parce qu'il n'y a en lui aucun péché ; tandis que la paix que nous pouvons avoir en ce monde ne nous empêche pas de dire : « Pardonnez-nous nos péchés. »

De même encore la paix règne entre nous, parce que nous croyons à l'amour mutuel que nous avons les uns pour les autres ; mais cette paix n'est point parfaite, parce que nous ne pouvons pénétrer réciproquement les pensées secrètes de nos cœurs. Je sais toutefois que l'on peut entendre ces paroles du Sauveur dans le sens d'une simple répétition de la même pensée. Il ajoute : « Je ne vous la donne pas comme le monde la donne ; » c'est-à-dire, je ne la donne pas comme la donnent les hommes qui aiment le monde.

Ils s'accordent mutuellement la paix, afin de pouvoir jouir des biens de ce monde sans inquiétude et sans crainte ; et s'ils laissent la paix aux justes en ce sens qu'ils ne les persécutent pas, ce ne peut être une paix véritable, parce qu'il ne peut y avoir de véritable entente là où les cœurs sont séparés.

— S. CHRYS. D'ailleurs, la paix qui n'est qu'extérieure est souvent très-dangereuse, et n'est d'aucune utilité pour ceux qui la possèdent.
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Message  gabrielle Mer 18 Mar 2009, 7:15 pm

Basilique Saint Pierre, en présence de deux mille évêques, Montini renonça à la tiare aux trois couronnes, la veille du jour où il exonéra les Juifs du péché de “déicide”... Mais à partir de ce moment, avions-nous encore un pape ?... A la suite de ce geste en effet, beaucoup se le demandèrent, même parmi les évêques.

Montini compléta son acte d’abdication en remettant au Secrétaire Général de l’ONU, Mr. U Thant, Birman de haut grade maçonnique, les deux autres symboles de sa papauté : l’anneau pontifical et la croix pectorale.

En échange, le 4 octobre 1965, il recevra le symbole du “Grand Prêtre Hébreux” du Sanhédrin : l’Ephod, c’est-à-dire la reproduction du pectoral que Caïphe portait au moment de la condamnation de Notre Seigneur. (“Veritas” de janvier 1976, p.7 ; Louisville, Kentucky - USA)

Et cet “éphod”,Montini le portera pendant longtemps, sur la “mosette”. Et là-dessus, il ne peut y avoir aucun doute, parce que la forme, la couleur, les ornements de cet insigne correspondaient parfaitement aux descriptions qu’on lit dans la Bible, au chapitre XXVIII du livre de l’Exode.

. Donc il s’agit bien de l’éphod du “Grand Prêtre Juif” qu’Aaron et ses successeurs ont porté comme ornement rituel. Quiconque a examiné les photos de Montini a pu établir qu’il commença à porter cet étrange “amulette” dès 1964, un mois plus ou moins après son voyage en Palestine, où il séjourna aussi en territoire d’Israël.
Depuis lors, on le remarqua quand il portait la “mosette”, une petite cape rouge, bordée d’hermine blanche.

Parfois, la Croix pectorale semblait cachée sous les mains jointes, ou bien il n’y en avait pas, alors qu’au contraire, l’insigne d’Aaron se remarquait toujours, suspendue à un ample cordon d’or. Une seule fois en Inde, on vit l’emblème pendre sur l’habit blanc sans la mosette. Il se trouvait assis, entouré d’enfants indous.


Références sur Montini prises sur Wiki "Paul VI bienheureux?"
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