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Message  Roger Boivin Ven 26 Aoû 2022, 6:21 am


Pourrait-on décortiquer phrase par phrase ce texte afin que je puisse lui répondre adéquatement, moi ça me dépasse, parce que quelqu'un m'a rétorqué ça quand je lui ai demandé pourquoi aujourd'hui on n'appelle plus la messe Le Saint Sacrifice de la Messe ; merci  :

La messe fait toujours mémoire du « saint sacrifice » du Christ par sa mort et sa résurrection. Diverses expressions ont été retenues au cours des âges pour exprimer ce même mystère.

Depuis les débuts de l’Église, la messe est appelée soit : le repas du Seigneur, la fraction du pain ou encore eucharistie qui veut dire : action de grâce. Les églises orientales parlent « des mystères ».

L’expression « saint sacrifice de la messe » a été plus fréquemment utilisée jusqu’au Concile Vatican II qui s’est tenu entre 1962 et 1965.

Depuis le Concile Vatican II, l’expression la plus utilisée est « sacrement de l’eucharistie ». On y retrouve donc le sens sacré (saint). Nous rendons grâce au Seigneur pour le sacrifice de son Fils, le Christ Jésus, qui a donné sa vie par amour pour nous.

Le peuple de Dieu, l’Église se rassemble pour entendre la Parole de Dieu et partager le pain de l’eucharistie. Elle célèbre ce sacrement, grand mystère de notre foi, et devient elle-même Corps du Christ.
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Message  Roger Boivin Ven 26 Aoû 2022, 6:53 am

La messe fait toujours mémoire du « saint sacrifice » du Christ par sa mort et sa résurrection.

Diverses expressions ont été retenues au cours des âges pour exprimer ce même mystère.

Depuis les débuts de l’Église, la messe est appelée soit : le repas du Seigneur, la fraction du pain ou encore eucharistie qui veut dire : action de grâce.

Les églises orientales parlent « des mystères ».

L’expression « saint sacrifice de la messe » a été plus fréquemment utilisée jusqu’au Concile Vatican II qui s’est tenu entre 1962 et 1965.

Depuis le Concile Vatican II, l’expression la plus utilisée est « sacrement de l’eucharistie ».


On y retrouve donc le sens sacré (saint).

Nous rendons grâce au Seigneur pour le sacrifice de son Fils, le Christ Jésus, qui a donné sa vie par amour pour nous.

Le peuple de Dieu, l’Église se rassemble pour entendre la Parole de Dieu et partager le pain de l’eucharistie.


Elle célèbre ce sacrement, grand mystère de notre foi, et devient elle-même Corps du Christ.

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Message  gabrielle Ven 26 Aoû 2022, 11:21 am

Salut Roger,

Je crois que Louis a quelque chose sur cela...
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Message  gabrielle Ven 26 Aoû 2022, 11:34 am

Si ma mémoire est bonne l'Eucharistie est un sacrement dans lequel s'opère la transsubstantiation

L'Eucharistie est aussi le Sacrifice de Notre-Seigneur, ce que l'on nomme le Saint Sacrifice de la Messe.

Pourquoi Montini a-t-il effacer ce terme, pour effacer l'idée même d'un sacrifice et ainsi aller rejoindre une plus grande majorité de protestants et ensuite finir par une cérémonie qui zappe les gestes et les textes rappelant ce Sacrifice
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Message  Roger Boivin Ven 26 Aoû 2022, 12:03 pm


Merci Gabrielle, et Louis d'avance.
Un ami commun m'a envoyé cela en mp :



Voici ce qui est écrit dans le "Bref examen critique " :


L'Institutio generalis, qui constitue l'introduction du nouvel Ordo Missae, emploie pour désigner la Messe des expressions nombreuses qui seraient toutes acceptables relativement. Elles sont toutes à rejeter si on les emploie comme elles le sont - séparément et dans l'absolu chacune acquerrant une portée absolue du fait qu'elle est employée séparément.

En voici quelques-unes :
"action du Christ et du peuple de Dieu"
"Cène du Seigneur"
"repas pascal" ;
"participation commune à la table du Seigneur"
"prière eucharistique";
"liturgie de la parole et liturgie eucharistique", etc...
Il est manifeste que les auteurs du nouvel Ordo Missae, ont mis l'accent, de façon obsessionnelle, sur la cène et sur la mémoire qui en est faite, et non pas sur le renouvellement (non sanglant) du sacrifice de la Croix.

On doit même observer que la formule : "Mémorial de la Passion et de la Résurrection du Seigneur" n'est pas exacte. La Messe se réfère formellement au seul Sacrifice, qui est, en soi, rédempteur ; la Résurrection en est le fruit. - Nous verrons plus loin avec quelle cohérence systématique, dans la formule consécratoire elle-même et en général dans tout le nouvel Ordo, les mêmes équivoques sont renouvelées et répétées avec insistance.

J'ai retrouvé le texte complet en pdf : https://www.sursumcorda.cloud/images/Breve-Esame-Critico-NOM/Bref-Examen-Critique-De-La-Nouvelle-Messe-OCR.pdf
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Message  Louis Sam 27 Aoû 2022, 11:04 am

gabrielle a écrit:Cher ami, permettez-moi de vous présentez cexu qui ont collaboré à l'élaboration de la nouvelle messe.

6 pasteurs protestants.

Question Paul_v10

- Université protestante : « Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique.» (M. Siegvalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg. Lettre à évêque de Strasbourg, citée in "Le Monde" du 22 novembre 1969)

- Communauté protestante de Taizé : « …les communautés non-catholiques pourront célébrer la sainte Cène avec les mêmes prières que l’Église Catholique. Théologiquement c’est possible ». (Max Thurian, pasteur protestant à Taizé. Cité dans "La Croix" du 30 mai 1969)

- Une grande revue protestante : « Les nouvelles prières eucharistiques catholiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu ». ("une des plus grandes revues protestantes", citée par Jean Guitton in "la Croix" du 10 décembre 1969)

-Consistoire supérieur de l’Église d’Augsbourg, d’Alsace et Lorraine : « … il devrait être possible à un protestant de reconnaître dans la célébration Eucharistique Catholique, la Cène instituée par le Seigneur…nous tenons à l’utilisation des nouvelles prières eucharistiques ». (Consistoire supérieur de la confession d'Augsbourg et de Lorraine. Déclaration du 8 décembre 1973, publiée dans "L'Eglise en Alsace", janvier 1974, publication de l'Office diocésain d'information. - Cité dans "La nouvelle Messe", Louis Salleron, 2ème édition p.193)

- Pasteur Viot, président de la communauté luthérienne de Paris, louange la nouvelle messe et dit: « Nos ancêtres ont préféré aller au bûcher plutôt que d’accepter la messe Tridentine ». (Pasteur Viot, président du Consistoire luthérien de Paris - Cité dans "Una Voce" de juillet 1985)

- Julien Green : «La première fois que j'entendit la messe en français, j'eus peine à croire qu'il s'agissait d'une messe catholique, et ne m'y retrouvais plus. Seule me rassura la consécration, bien qu'elle fut mot pour mot pareille à la consécration anglicane.» (Julien Green, de l'Académie française, converti de l'Anglicanisme en 1916, dans "Ce qu'il faut d'Amour à l'homme", Plon 1978 p.135)

« Un jour que j'étais à la campagne avec ma soeur Anne, nous assistâmes à une messe télévisée... Ce que je reconnus, comme Anne de son côté, était une imitation assez grossière du service anglican qui nous était familier dans notre enfance.» (Id, in id. p.138)

- Roger Mehl : «Si l'on tient compte de l'évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon de la messe d'autres prières liturgiques, de l'effacement de l'idée selon laquelle la messe constituerait un sacrifice, de la possibilité de communier sous les deux espèces, il n'y a plus de raisons pour les Eglises de la Réforme d'interdire à leurs fidèles de prendre part à l'Eucharistie dans l'Eglise Romaine. » (Roger Mehl, protestant, dans "Le Monde" du 10 septembre 1970)

- Mgr Bugnini (conciliaire) : « Il ne faut pas que la prière soit un objet de scandale pour nos frères séparés; c’est pourquoi nous allons enlever de la messe tout ce qui peut paraître être l’ombre d’un achoppement pour nos frères séparés ». (Osservatore Romano (journal officiel du Vatican), 15 mars 1965)

gabrielle a écrit:Voici une citation de Joseph Ratzinger..

citation qui provient de son livre Die Sakramentale Begrundung Christliker Existenz  


" La dévotion eucharistique, comme celle que l'on remarque dans les visites silencieuses des dévots à l'église, ne doit pas être considérée comme une conversation avec Dieu. Cela impliquerait en effet que Dieu soit présent là, en quelque sorte confiné . Une telle assertion révèle une incompréhension des mystères christologiques, du concept véritable de Dieu : Elle répugne à la pensée sérieuse de celui qui connaît l'omniprésence divine. Aller à l'Église, pour rencontrer Dieu présent là, est un acte dépourvu de sens, que l'homme moderne rejette avec raison ".

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Message  Roger Boivin Sam 27 Aoû 2022, 2:29 pm


Ratzinger ? Une chose qui est vraie, c'est qu'il n'y a plus de Présence Réelle dans aucune de nos églises.
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Message  Louis Lun 29 Aoû 2022, 8:38 am


.
§ I. — INSTITUTION DE L’EUCHARISTIE :
SES DIFFÉRENTS NOMS.

Pour cela, ils suivront la marche de l’Apôtre Saint Paul, qui proteste n’avoir transmis aux Corinthiens que ce qu’il avait appris du Seigneur, et ils expliqueront en premier lieu comment ce Sacrement fut institué. Voici ce que l’Evangéliste en rapporte ; rien de plus clair: « Le Seigneur ayant aimé les siens, 1 les aima jusqu’à la fin ; » et pour leur donner un gage tout-à -fait divin et admirable de cet amour, sachant que l’heure était venue pour Lui de passer de ce monde à son Père, il employa, pour être toujours avec les siens, un moyen incompréhensible et infiniment au-dessus de toutes les choses naturelles. Après avoir célébré la Pâque en mangeant l’agneau pascal avec ses disciples, voulant enfin mettre la vérité à la place des figures, et la réalité à la place de l’ombre, 2 « Il prit du pain, puis rendant grâces à Dieu, il le bénit, le rompit, le donna à ses disciples, et leur dit: prenez et mangez, ceci est mon Corps qui sera livré pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. Ensuite Il prit pareillement la coupe, après avoir soupé, et Il dit: ce calice est le nouveau testament dans mon sang. toutes les fois que vous Le boirez, faites-le en mémoire de Moi. ».

Convaincus qu’ils ne pourraient jamais avec un seul mot donner une assez haute idée de l’excellence et de la dignité de ce Sacrement, les Auteurs sacrés ont essayé de l’exprimer par des dénominations nombreuses.

Ainsi ils l’appellent quelquefois l’Eucharistie, mot que nous pouvons traduire en français par Grâce excellente, ou Action de grâces: deux choses qui lui conviennent parfaitement.

C’est une grâce excellente, soit parce qu’Il figure la Vie Eternelle, dont il a été dit: 3 « la grâce de Dieu est la Vie Eternelle; » soit parce qu’il contient Jésus-Christ qui est la grâce même, et la source de toutes les grâces.

C’est encore évidemment une action de grâces, puisque en immolant cette victime de toute pureté, nous rendons tous les jours à Dieu d’infinies actions de grâces pour tous les bienfaits dont Il nous comble, et spécialement pour le don si parfait de la grâce qu’Il nous communique par ce Sacrement. De plus, ce nom s’accorde aussi très bien avec les circonstances qui en accompagnèrent l’institution. Car Jésus-Christ « ayant pris du pain, le rompit et rendit grâces ». Et David en contemplant la grandeur de ce Mystère, s’écrie: 4 « le Seigneur, le Dieu de bonté et de miséricorde a perpétué la mémoire de ses merveilles; Il a donné la nourriture à ceux qui Le craignent. » Mais ce chant, il le fait précéder de celui de l’action de grâces, et il dit: 5 « la magnificence et la gloire du Seigneur reluisent dans ses ouvrages ».

Souvent aussi, on lui donne le nom de Sacrifice ; mais nous parlerons bientôt de ce Mystère avec plus d’étendue.

On le nomme encore Communion, mot évidemment emprunté à ce passage de l’Apôtre: 6 « le calice de bénédiction que nous bénissons, n’est-il pas la communication du Sang de Jésus-Christ ? et le pain que nous rompons, n’est-il pas la participation du Corps du Seigneur ? » Car, comme l’explique Saint Jean Damascène, ce Sacrement nous unit à Jésus-Christ, et nous fait participer à sa chair et à sa divinité ; puis il nous rapproche, il nous unit en Lui, pour ne plus faire de nous tous qu’un seul corps.

C’est pour cette raison qu’on l’appelle aussi le Sacrement de la Paix et de la Charité. Et ces mots nous font comprendre combien sont indignes du nom de Chrétiens ceux qui entretiennent des inimitiés les uns contre les autres, et avec quel zèle nous devons bannir loin de nous les haines, les dissensions, et les discordes, qui sont une peste si terrible ; d’autant, que par le Sacrifice quotidien de notre Religion nous protestons hautement que nous voulons avant tout conserver la Paix et la Charité.

Les Auteurs sacrés lui donnent encore souvent le nom de Viatique, soit parce qu’il est la nourriture spirituelle, qui nous soutient dans le pèlerinage de cette vie ; soit parce qu’il nous prépare et nous assure le chemin qui conduit à la gloire et à la félicité éternelle. C’est pour cela que la coutume a toujours été observée dans l’Eglise, de ne laisser mourir personne sans l’avoir muni de ce Sacrement.

Enfin il y a des Pères de l’Eglise très anciens, qui, fondés sur l’autorité de l’Apôtre 7 ont donné quelquefois à l’Eucharistie le nom de Cène parce que Notre-Seigneur Jésus-Christ l’institua dans le mystère, si précieux pour nous, de la dernière Cène.

Toutefois, il ne faudrait pas conclure de là qu’il est permis de consacrer, ou de recevoir, la sainte eucharistie, après avoir pris quelque nourriture ou quelque boisson. On a toujours retenu et conservé ce salutaire usage, introduit (selon les anciens Auteurs) par les Apôtres eux-mêmes, de ne la donner, qu’à ceux qui sont à jeun.

_____________________________________________________

(1) Joan. 13,1.
(2) Matth.26, 26. — Marc. 14 ,22. Luc 22,19. — I Cor. 11, 24.
(3)Rom. 6, 23.
(4) Ps. 110. 4. 5.
(5) Id. 3.
(6) I Cor. 10. 16.
(7) I Cor. 11. 20.

(Catéchisme du saint Concile de TRENTE — chapitre XVIII)

_________________
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Message  Roger Boivin Mar 30 Aoû 2022, 6:51 am


Merci Louis. En voici le lien, c'est dans le tome II :

Catéchisme du saint Concile de TRENTE — chapitre XVIII :

https://archive.org/details/catchismeducon01cath/page/380/mode/2up?view=theater
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