Les "dérives sectaires" à l'intérieur de la secte, ou comment enfoncer des portes ouvertes...

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Message  Benjamin Sam 25 Oct 2014, 9:20 am

Comprendre les dérives sectaires


Diverses affaires ont mis en lumière, ces dernières années, la notion de « dérives sectaires » qui concerne aussi des communautés [conciliaires] et sera évoquée à l’Assemblée des "évêques" à Lourdes, début novembre. Explication.

(...)

http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/Comprendre-les-derives-sectaires-2014-10-24-1254187

Des dérives sectaires dans une secte ? C'est vrai que c'est très étonnant... qui se serait douté qu'une secte puisse être sectaire Rolling Eyes

Pour avoir connu personnellement quelqu'un ayant passé des années dans une "communauté" qui, si je me rappelle bien, avait même dû être rappelée à l'ordre par Wojtyla en 2000 (c'était devenu trop voyant sans doute, donc plus possible de continuer à cacher la chose sous le tapis), je ne sais pas trop quoi souhaiter concernant ce genre de laboratoires d'expériences d'avant-garde de la secte.

D'un côté je me dis qu'en les laissant faire leurs horreurs cela montre mieux ce qu'est la secte, et que vouloir y mettre un terme serait une mauvaise idée car sans "scandales" cela entretiendrait un camouflage trompeur. Mais d'un autre côté, j'ai dû supporter pendant des années les conséquences de la conduite de prétendues "religieux/religieuses" de la secte qui agissaient en toute impunité.
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Message  gabrielle Sam 25 Oct 2014, 9:28 am

Dérive sectaire! Une véritable comédie que cette secte.

Les rappels à l'ordre ne sont qu'une façade , ils ne veulent rien dire et font partie du plan de la secte... on laisse les dérives se répandre et quand elles sont bien installées... on fronce les sourcils pour la galerie.

Cette manière de faire était celle de Montini et ça marchait fort bien.

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Message  ROBERT. Sam 25 Oct 2014, 1:31 pm

Benjamin a écrit:  
Des dérives sectaires dans une secte ?
.
regardez les dérives protestantes: mettez une "bible" dans les mains de tous les protestants…
Ou, si vous voulez: mettez une TOB entre les mains de chaque conciliaire et vous aurez autant de sectes conciliaires.

.
C'est vrai que c'est très étonnant... qui se serait douté qu'une secte puisse être sectaire Rolling Eyes  [ Wink ]

gabrielle a écrit:Dérive sectaire! Une véritable comédie que cette secte.
Les rappels à l'ordre ne sont qu'une façade, ils ne veulent rien dire et font partie du plan de la secte... on laisse les dérives se répandre et quand elles sont bien installées... on fronce les sourcils pour la galerie.

Cette manière de faire était celle de Montini et ça marchait fort bien.
.
l'hypocrisie montinienne continue de plus belle aujourd’hui… autres Intrus, mêmes stratagèmes.

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Message  Benjamin Mar 09 Juin 2015, 7:10 am

Les "sœurs" de Bethléem sous le coup d’une visite "canonique"


Une visite "canonique" mandatée par Rome vient de commencer dans la famille monastique de Bethléem.


Le monastère des Monts-Voirons, en Haute-Savoie, abrite une communauté qui cherche à vivre le dialogue avec Dieu dans le silence et la solitude.


Si cette enquête intervient à la demande des Petites Sœurs elles-mêmes, Rome prend très au sérieux les plaintes envoyées par d’anciens membres faisant état de graves dysfonctionnements.


Comme la plupart des "religieuses" de sa communauté, Sœur Charlotte est jeune, belle, débordante d’attentions et rayonnante sous sa guimpe blanche. « Vous avez vu comme on s’aime ! », lance-t-elle alors qu’elle raccompagne son hôte à la gare de Bons-en-Chablais, entre Thonon-les-Bains et Annemasse. Séjourner, même brièvement, au monastère des Monts-Voirons, à 1 400 mètres d’altitude face à la chaîne des Alpes, donne le sentiment d’entrer dans une bulle d’amour où les moindres détails du quotidien, du mobilier aux repas, font l’objet de mille attentions. La "liturgie" orientale, ponctuée d’amples métanies et nimbée d’encens, achève d’envelopper le visiteur dans un recueillement paisible.

Que reprocher, alors, à une communauté dynamique de plus de 700 "moniales" et 50 "moines" qui cherchent à vivre le dialogue avec Dieu dans le silence et la solitude, de manière radicale, à l’école des Pères du désert et des chartreux ?

Une visite "canonique" a pourtant commencé fin mai. Le "P." Jean Quris, "curé" de Saumur et ancien secrétaire général adjoint de la Conférence des "évêques" de France (CEF), et "Sœur" Geneviève Barrière, "bénédictine" qui fut "abbesse" de Jouarre, ont été mandatés par Rome pour rencontrer les "moniales". La visite a été demandée par les Petites Sœurs de Bethléem elles-mêmes, en réponse aux critiques d’anciens membres publiées en novembre sur Internet (1). Des témoignages qui font état de graves dysfonctionnements et que la "CEF" comme le Vatican, dont dépend cette communauté de "droit pontifical", prennent « très au sérieux ».


« Il devient très difficile de penser autrement car ce serait manquer à l’unité »


Qu’ils aient publié leur témoignage sur Internet ou qu’ils l’aient envoyé directement à Rome, la plupart des anciens membres interrogés pointent une pression dans le discernement, une rupture excessive avec l’extérieur, une culture de culpabilité, une centralisation des pouvoirs dans les mains de la prieure générale, l’absence de réelles élections au niveau local et une pensée unique qui n’autorise aucun recul… « Progressivement, il devient très difficile de penser autrement car ce serait manquer à l’unité », écrit l’une d’elles.

Hélène (2) est entrée à 30 ans après des études de commerce et une vie professionnelle en France et à l’étranger. Jeune convertie, elle aspirait à « donner sa vie à Dieu de manière radicale, dans la vie contemplative ». Après avoir participé au « mois évangélique » aux Voirons – une retraite pour discerner sa vocation –, elle entre à Bethléem. Au fil des années, questions et doutes la taraudent, mais elle se sent culpabilisée lorsqu’elle s’en ouvre à sa prieure. « Je lui conserve beaucoup d’estime, mais elle me répétait que mon désir de partir était normal : les grands saints étaient passés par là, mes pensées étaient dans l’erreur, mes doutes venaient du démon, il fallait que je demande à la Vierge de les convertir, c’est elle qui m’avait voulue à Bethléem.  »

>> Lire aussi : P. Cédric Burgun : « Il ne faut pas absolutiser l’autorité »  

Comme les autres "sœurs", Hélène est invitée à retranscrire ses pensées dans un « cahier de confessions à la Vierge » qu’elle remet à sa "prieure", qui fait à la fois office de "supérieure" et de directrice spirituelle. Elle doit peu à peu abandonner ses pensées propres pour se laisser habiter par celles de la Vierge Marie, à qui elle obéit à travers la figure de sa "prieure". Impossible en revanche de discuter en tête à tête avec les autres "sœurs" (selon les constitutions qui courent sur 800 pages) ou de s’ouvrir à quelqu’un de l’extérieur : « Le temps passé avec le "confesseur" était  contrôlé. Pas plus d’une minute, sans quoi la "sœur" qui le dépassait était reprise lors du chapitre des coulpes devant la communauté. On nous disait que le "prêtre" n’était pas là pour écouter nos difficultés, il ne pouvait pas nous comprendre. » Les "prêtres" n’étaient du reste pas autorisés à donner des "homélies".

« Mes deux heures d’oraison quotidiennes étaient devenues totalement désincarnées… »

Hélène raconte avoir eu le sentiment de perdre peu à peu sa personnalité. Un repli renforcé par la coupure avec toute information du monde extérieur : « Mes deux heures d’oraison quotidiennes et d’intercession pour le monde étaient devenues peu à peu totalement désincarnées… » Même dans son courrier à sa famille, dont l’enveloppe devait être remise ouverte à la supérieure, Hélène se sentait murée en elle-même : « Comme j’avais fini par croire que toute la souffrance que j’éprouvais n’était autre que ‘‘psychologique’’ et donc peccamineuse, je n’écrivais jamais rien de mon mal-être. Et quand j’avais de la visite, je savais afficher le sourire qui rassure ! »

Sortie de Bethléem il y a deux ans, et menant toujours une vie "religieuse" dans le monde, Jeanne, elle, raconte avoir eu le sentiment de se réveiller, au bout de vingt ans de vie monastique, d’un « coma de la conscience ». «  Pendant des décennies, je n’ai parlé qu’à ma prieure… J’avais la nausée de ce cahier de confessions mais celle qui ne le remettait pas était repérée : ‘‘Ma pauvre petite sœur, tu n’as rien compris, tu ne deviendras jamais un diamant de la Vierge’’. On reste des petites filles. » Jeanne dit avoir côtoyé beaucoup de "sœurs" vivant sous antidépresseurs : « L’une d’elles me confiait que si elle avait mon âge, elle sortirait… » Jeanne met surtout en cause la culture du silence et du secret, citant douloureusement le cas d’une religieuse polonaise qui s’est immolée en 1998 : « Je n’ai cessé d’alerter sur son état de santé psychique et sur le risque de suicide, en vain… Ce qui m’a fait le plus mal, c’est que l’on cache sa mort. »


« Si je le pouvais, je demanderais pardon à chacune des anciennes »


Aux Monts-Voirons, ces témoignages accablants suscitent étonnement et incompréhension. Le fossé semble immense entre ce qui est reproché à la communauté et la sérénité rayonnante que manifestent les Petites "Sœurs". « Si je le pouvais, je demanderais pardon à chacune des anciennes, affirme la prieure, Sœur Anne-Bruna. Dans une famille, il y a toujours des erreurs… Que [la secte] nous dise s’il y a quelque chose à reprendre. » « Bethléem a du reste beaucoup changé ces dernières années », assure-t-elle encore. Sur la question du for interne et du for externe (lire ci-dessous), "Sœur" Anne-Bruna justifie le fonctionnement de Bethléem par la tradition orientale dont la communauté s’inspire. Elle-même considère qu’elle a un rôle de « mère » et de « starets », appelée à aider les "sœurs" à « se construire dans la liberté » : « L’accompagnement est très important du fait de la solitude, explique-t-elle. Mais jamais je ne dirai à une "sœur" si elle a ou non la vocation, et quant à lire leur courrier, je ne l’ai jamais fait, je n’en ai d’ailleurs pas le temps ! », poursuit-elle, précisant que les "moniales" des Voirons peuvent s’ouvrir à l’un des trois "confesseurs" extraordinaires du monastère ou à une autre "sœur".


« Je ne me suis jamais sentie autant moi-même qu’à Bethléem »


École de liberté ou « carcan subtil », comme l’avance une ancienne ? La question est d’autant plus complexe que les "religieuses" rencontrées aux Voirons sont unanimes pour se dire très libres. « Je ne me suis jamais sentie autant moi-même qu’à Bethléem », appuie l’hôtelière, "Sœur" Hostiane, 37 ans, dans la communauté depuis huit ans après avoir enseigné le français en Seine-Saint-Denis. Novice de 28 ans, "sœur" Fide-Maria, ancienne puéricultrice, affirme « avoir hâte de faire (ses) "vœux" » car elle sent que « (sa) place est ici » : « "Sœur" Anne-Bruna ne m’a jamais dit de faire la transparence des pensées, mais j’ai senti que c’était assez vital pour faire la vérité sur moi, confie-t-elle avec candeur. J’ai besoin qu’elle sache tout de moi car je ne veux rien cacher à Dieu, elle m’aide à grandir dans l’amour. Et comme elle a une vue d’ensemble sur ce que vit la communauté, elle peut aider à pacifier. »

Même parmi celles qui sont sorties, un certain nombre témoigne d’une « grande liberté ». Ainsi Marie-Caroline, entrée à Bethléem à 20 ans, aujourd’hui mariée et mère de trois enfants : « En douze ans, je n’ai jamais senti de volonté de manipulation ou de séduction, mais un vrai désir de ressembler au Christ. "Sœur" Isabelle, la prieure générale, a été extraordinaire pour m’accompagner dans mon départ. » À l’unisson, un collectif de proches de la Famille de Bethléem a aussi publié un blog, pour défendre l’honneur de la communauté. En attendant l’arrivée des visiteurs "canoniques", les "sœurs" des Voirons, elles, ont décidé d’organiser, pour la première fois, le 20 juin, une journée portes ouvertes. Par petits groupes, le public pourra pénétrer dans la clôture et découvrir les ermitages.


http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-saeurs-de-Bethleem-sous-le-coup-d-une-visite-canonique-2015-06-08-1321051

C'est seulement maintenant qu'ils se "réveillent" (soi-disant...), alors que ces saletés durent depuis des décennies ? Et d'ailleurs, même là ils ne feront peut-être rien, ou presque rien...

Si vous saviez les drames déchirants que ces personnes ont causé, et qui ne sont pas dans cet article !

Et elles croient qu'en faisant une journée portes ouvertes et en ayant demandé elles-mêmes la visite elles vont s'attirer les faveurs... Le pire c'est qu'avec la secte et les touristes cela pourrait marcher.
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Message  gabrielle Mar 09 Juin 2015, 7:45 am

Tu as parfaitement raison.

Ce genre de groupe pratique en fait une forme de lavage de cerveau, cela n'a rien à voir avec un monastère catholique, ce lieu est plutôt digne du KGB!
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Message  ROBERT. Mar 09 Juin 2015, 11:39 am

.
Les "sœurs" de Bethléem, une secte dans la secte,

avec un programme... comme n'importe laquelle autre secte.

Rien de nouveau sous le soleil.

Tous les révolutionnaires, tous les modernos de ce monde

s'imaginent qu'ils on inventé le bouton à 4 trous !


Dernière édition par ROBERT. le Mar 09 Juin 2015, 12:26 pm, édité 1 fois (Raison : ajout dernière ligne.)
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Message  Benjamin Mar 24 Oct 2017, 9:19 am

Une "sœur de Saint-Jean" témoigne de dérives sectaires dans [la secte]

Bruno Bouvet , le 23/10/2017 à 13h42
Mis à jour le 23/10/2017 à 18h46  Envoyer par email

Membre des "Sœurs contemplatives de Saint-Jean" entre 1999 et 2010, Marie-Laure Janssens raconte, dans un ouvrage aussi éprouvant qu’indispensable, les dysfonctionnements graves qui l’ont conduite à quitter sa "congrégation".

Marie-Laure Janssens, 42 ans, a été "sœur contemplative de Saint-Jean". Aujourd'hui elle témoigne de l'emprise mentale dont elle a été victime.
/ Guillaume Poli/CIRIC

(...)

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/soeur-Saint-Jean-temoigne-derives-sectaires-lEglise-2017-10-23-1200886449
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