Mgr de Ségur - Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la Religion - Chapitre XXIV

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Message  Roger Boivin Dim 17 Mar 2013, 11:12 pm


Les modernistes (maçons) ont semé la pagaille, causé le désordre ; et maintenant, se servant de ces conséquences désastreuses, dont ils sont la cause, comme prétexte et solution, ils veulent retourner aux "sources", revenir comme au début du Christianisme. On peut leur appliquer ce qu'en dit ici Mgr de Ségur :


XXIV

Moi je veux le pur Évangile, le Christianisme primitif.

Rép. Et moi aussi, je le veux, et n'en veux pas d'autre ; et je le possède, si je suis bon catholique, et vous , vous pouvez le posséder aux mêmes conditions.
Si vous êtes bon catholiques, vous pratiquez l'Évangile dans toute sa pureté ; vous avez le même christianisme, les mêmes croyances, la même religion que les premiers chrétiens.

Le temps n'a modifié le christianisme que dans quelques-unes de ses formes extérieures ; le fond est le même, absolument le même depuis qu'il existe.

Ces modifications, ces développements qui font croire aux gens peu réfléchis que le christianisme actuel est différent du christianisme primitif, tiennent à la nature même des choses, et se rencontrent dans toutes les œuvres de Dieu.

Ainsi, l'homme est-il un être différent de lui-même à un an, à dix ans, à trente ans ? Non, évidemment ; c'est le même individu, se développant peu à peu, et acquérant la perfection de son être.

Il en est de même des œuvres de Dieu dans l'ordre surnaturel.

L’Église catholique, au temps des apôtres, était dans son germe ; on ne voyait pas encore toutes ses richesses, toute sa puissance, toute sa vie ; mais tout cela existait, prêt à se développer avec les siècles.

Plus on étudie l'antiquité chrétienne, plus on reconnaît la vérité de ce que nous disons ici. Et c'est cette étude consciencieuse qui a ramené à la Religion catholique un grand nombre de savants protestants ou incrédules, qui trouvèrent dans les monuments des trois premiers siècles de l'Église les vestiges frappants et le principe de toutes nos institutions catholiques ; entre autres, la suprématie spirituelle de l'Évêque de
Rome, successeur de saint Pierre ; son autorité doctrinale, ainsi que celle des évêques, successeurs des apôtres ; la pompe du culte divin ; le sacrifice de la Messe, avec toutes les cérémonies que nous pratiquons encore, et dont la plupart remontent au siècle même des apôtres ; le culte de la sainte Vierge, mère de Dieu ; le culte des Saints, des reliques, des images ; les sept sacrements, entre autres la confession faite au prêtre, etc., etc.

On a découvert récemment dans les catacombes de Rome, principalement dans celle de Sainte-Agnès, qui date du milieu du deuxième siècle, des chapelles entières avec plusieurs autels où reposaient les reliques des martyrs, avec des peintures, avec des images de la sainte Vierge , avec un siège pontifical , avec des bénitiers, avec des sièges confessionnaux, etc.

On abuse donc grandement de la crédulité du peuple quand on lui prêche que le vrai christianisme, le christianisme des premiers temps, se trouve autre part que dans la croyance et dans la pratique de la Religion catholique.

Dans tous les temps, chrétien et catholique ont été synonymes, et les bons catholiques de notre temps ne diffèrent des bons catholiques des premiers siècles que par l'habit ; la foi, le cœur, les œuvres sont les mêmes.

Toutes les hérésies ont eu cette prétention qu'affichent, de nos jours, les prétendus réformateurs de la
société et de la religion. Ils répètent ce que disaient, il y a trois siècles, Luther et Calvin, leurs grands-pères : « Nous venons réformer le christianisme, en le ramenant à sa pureté primitive. Vous, Église catholique, vous, prêtres catholiques, vous n'y entendez rien ; vous avez corrompu la vérité, la religion, la doctrine de Jésus-Christ. Nous seuls la possédons et l'apportons au monde ! Que chacun donc nous écoute :
les misères humaines vont cesser ; voici l'ère nouvelle qui va commencer ! !...

Laissons-les dire, et n'en croyons pas le premier mot.

http://archive.org/stream/cihm_18627#page/n121/mode/2up
Roger Boivin
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