le huitième sacrement.

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Message  gabrielle Mar 15 Mar 2011, 9:41 am

Voici, extrait textuel­lement du livre de l'abbé Bougaud un remarquable chapitre, propre à nous animer à une confiante prière.

"L'abbé Bougaud dans Le Christianisme et les temps présents


Qui peut dire les miséricordes de Dieu au lit de mort de ses enfants ? Là, dans ces ombres confuses de la dernière heure, où l'oeil de l'homme ne discerne plus rien, qui peut savoir ce qui se passe entre Dieu et une âme ? Quand l'âme erre sur les lèvres comme un léger souffle, déjà plus de la terre, pas encore du ciel, au moment où Dieu s'approche pour recueillir cette âme, qui peut dire ce qui se passe ? Une mère repousserait-elle son enfant même ingrat ? N'essaierait-elle pas tous les moyens de le ramener à elle ? Ne ferai-t-elle pas les premières et les dernières avances ? N'excèderait-elle même pas, et jusqu'au bout ne cherche­rai-t-elle pas à le sauver, malgré lui ? Or, Dieu est plus que mère.

Voyez ce qu'il a fait pour rendre la perte des âmes presque impossible. C'est peu de nous avoir enveloppés de cette grâce dont il est dit qu'elle nous prévient, qu'elle nous accompagne, qu'elle nous suit, qu'elle nous enveloppe et nous baigne comme un atmosphère; c'est peu d'avoir établi sept Sacrements, c'est-à-dire sept fleuves de lumière et de force qui arrosent la vie tout entière et chaque période de la vie : comme si ce n'était pas encore assez pour rassurer son coeur de père; voyez et adorez l'admirable invention de son amour.

Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régé­nération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Vous êtes malade, déjà vous sentez que la mort étend sui vous ses ailes funèbres. Vous rappelez vos péchés, vos faiblesses, tel acte dont la conscience vous dit : Ceci, certainement, incontestablement, c'est mal. Le prêtre n'arrive pas pour recueillir votre aveu, l'offrir à Dieu et vous pardonner en son nom : Que faire ? Vous avez un coeur, vous en tirez un souffle, un cri, une larme, un regret, un acte d'amour, un seul ! Vous voilà absous, purifié, pardonné.

Vous êtes dans une église à l'heure où le saint Sacrifice de la Messe ne s'offre pas, où nul prêtre n'ouvre les portes du ta­bernacle : cependant vous avez faim et soif de Dieu : vous dites :

Comme une cerf altéré soupire après les sources d'eau vive, ainsi mon âme soupire après vous, ô mon Dieu! Serez-vous privé du bonheur de la sainte communion ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un acte d'amour, vous voilà communié. Qui dit cela ? L'Eglise. Et elle enseigne que cette communion de désir peut avoir une telle intensité, qu'elle égale, en résultat, la communion réelle, et que quelque fois elle la surpasse.

Ainsi, le coeur de l'homme a reçu de Dieu une sorte de puissance sacramentelle. Il baptise, il absout, il communie. Il pro­duit tout seul les effets des Sacrements, et les remplace quand on ne peut pas les recevoir. Il est à lui seul toute la religion. Que dites-vous donc quelquefois, que nous damnons tout le monde ? Eh ! Vous voyez bien que nous ne pouvons damner personne. Cet homme qui va mourir, il blasphémait tout à l'heure; le prêtre est venu, il l'a repoussé; le crucifix, il l'a écarté de la main. Cela a été son dernier mot, son dernier acte. Puis il est tombé dans les ténèbres, et dans ces derniers bégaiements que l'homme n'entend plus. Les secours de la religion ne pourront plus arriver jusqu'à son âme, désormais trop avancée dans les ombres de la mort. Mais il lui reste son coeur : et, pour être sauvé, pardonné, que faut-il ? Un simple acte d'amour, un seul désir, un seul regret, un seul mot : Mon Dieu, je vous aime! Hommes aveu­gles, qui pleurez de désespoir autour de cette couche ! Pendant ce temps, peut-être, les anges emportent l'âme avec des cris de joie. Elle a été sauvée par le huitième Sacrement.

Cet homme qui vient de se suicider, oh ! Il a fait un crime affreux. L'Eglise se détourne avec horreur de ses restes mutilés, et elle fait bien. Mais enseigne-t-elle qu'il est certainement perdu sans ressources ? Non, certes : car qui sait ce qu'à fait son âme au moment où elle partit, blessée, de ce monde ? Qui sait ce qu'elle a vu à la lueur du coup qui l'a tuée, qu'elle révélation lui a apportée la décharge de l'arme à feu ? Elle a eu bien peu de temps ! Direz-vous. Eh ! Que fait le temps ici ? Un mot, un cri, un regard, un élan, c'est assez pour qu'elle sorte purifiée de ce monde…

Elévation :

Ah! Sans doute, Seigneur si l'on comptait sur ces miséricordes de la fin, au lieu de vous servir pendant la vie, ce serait à la fois tenter et outrager votre Providence. Vous les réservez, ces bontés, à ceux qui ont eu moins de secours, qui se sont trouvés plus exposés; en ce moment vous leur rendez ce que vous avez distribué à d'autres au courant des années. De ces consolantes pensées je ne tirerais donc pas pour moi-même un motif d'attiédissement et de présomption, mais une grande espérance pour tant d'âmes peut-être, dont la mort sans préparation m'avait laissé un chagrin mortel au cœur, et comme un désespoir. Oui, mon Dieu, vous êtes bien le père tendre, aimant, vigilant, indulgent, le père par excellence. Et comment passer un instant, un seul, sans vous aimer de toute la force d'un cœur aimant !

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Message  Diane + R.I.P Mar 15 Mar 2011, 10:21 am

Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.
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Message  Sandrine Mar 15 Mar 2011, 10:26 am

Diane a écrit:
Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.

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Message  ROBERT. Mar 15 Mar 2011, 11:37 am

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Merci de cet extrait, à compléter avec l'Abbé Demaris.
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Message  ROBERT. Mar 15 Mar 2011, 11:41 am

Sandrine a écrit:
Diane a écrit:
Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.

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le huitième sacrement. 873726 l'hérésie de Feeney et al prend tout un coup de doctrine catholique.
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Message  Invité Mar 15 Mar 2011, 11:48 am

Diane a écrit:
Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.

On ne louera jamais assez la nécessité de la veille forumique pour surveiller ce qui se dit.
Ainsi "corbières" serait assimilé à ces hérétiques niant le baptême de désir ... et tant qu'à faire dites donc que je ne crois pas en la valeur de l'acte de contrition !!

Ce que vous ne comprenez pas (aveuglement ? mauvaise volonté ? je ne saurais dire) c'est que l'acte de contrition n'est pas une alternative au sacrement de pénitence, surtout lorsqu'il est délivré licitement et en plusieurs endroits dans un pays.

Sur une ile, il n'y a pas de prêtres pour baptiser ou confesser, le baptême de désir et l'acte de contrition sont appropriés: aujourd'hui, avec les nombreuses chapelles il y a toujours présente la source de salut sacramentelle.

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Message  ROBERT. Mar 15 Mar 2011, 12:13 pm

Arnaud de corbières a écrit:
Diane a écrit:
Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.

On ne louera jamais assez la nécessité de la veille forumique pour surveiller ce qui se dit.
Ainsi "corbières" serait assimilé à ces hérétiques niant le baptême de désir ... et tant qu'à faire dites donc que je ne crois pas en la valeur de l'acte de contrition !!

Ce que vous ne comprenez pas (aveuglement ? mauvaise volonté ? je ne saurais dire) c'est que l'acte de contrition n'est pas une alternative au sacrement de pénitence, surtout lorsqu'il est délivré licitement et en plusieurs endroits dans un pays.

L’acte de contrition ne remplace pas, si je vous comprends bien, le Sacrement de Pénitence, hors du danger de mort s’entend, et tant mieux pour vous si vous pouvez trouver des prêtres valides et licites pour l’administrer. Au Québec, on cherche encore des prêtres valides et licites. On garde toujours le désir d’en rencontrer un pour la Pénitence, le Saint Sacrifice de la Messe et autres Sacrements.

Sur une ile, il n'y a pas de prêtres pour baptiser ou confesser, le baptême de désir et l'acte de contrition sont appropriés: aujourd'hui, avec les nombreuses chapelles il y a toujours présente la source de salut sacramentelle.

Nombreuses chapelles ? De la Frate ? Chapelles guérardistes, thucistes, etc ? Il n'y a, si je ne me trompe, aucun moyen de salut dans le schisme et l'hérésie.

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Message  Diane + R.I.P Mar 15 Mar 2011, 12:36 pm

Arnaud de corbières a écrit:
Diane a écrit:
Vous êtes dans une île déserte : vous êtes seul ; vous n'êtes pas baptisé : il n'y a là, pour vous donner le Sacrement de la régénération, ni un prêtre, ni un chrétien, ni un homme. Vous allez mourir. Serez-vous perdu ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un seul acte, un acte de désir, un acte d'amour : vous voilà baptisé, régénéré, sauvé. Qui enseigne cela ? L'Eglise.

Voilà une autre condamnation de l'hérésie de Feeny et une de plus!

Il est certain qu'en temps normal les sacrements sont les moyens de salut.

Mais Dieu, qui dans sa Providence savait à l'avance le dénuement qui allait frapper la terre, a donné au cœur de l'homme une puissance de salut par le désir.

Et ce don de Dieu, aucun Bontemps, Laugier, Corbières et cie ne peut l'arracher de notre cœur.

On ne louera jamais assez la nécessité de la veille forumique pour surveiller ce qui se dit.
Ainsi "corbières" serait assimilé à ces hérétiques niant le baptême de désir ... et tant qu'à faire dites donc que je ne crois pas en la valeur de l'acte de contrition !!

Ce que vous ne comprenez pas (aveuglement ? mauvaise volonté ? je ne saurais dire) c'est que l'acte de contrition n'est pas une alternative au sacrement de pénitence, surtout lorsqu'il est délivré licitement et en plusieurs endroits dans un pays.

Sur une ile, il n'y a pas de prêtres pour baptiser ou confesser, le baptême de désir et l'acte de contrition sont appropriés: aujourd'hui, avec les nombreuses chapelles il y a toujours présente la source de salut sacramentelle.

Vous n'êtes pas dans la catégorie de ceux qui nient le baptême de désir, mais dans celle de ceux qui nient que l'on puisre recevoir des grâces sans la réception des sacrements...

Votre catégorie à vous est celle-ci :

Comme une cerf altéré soupire après les sources d'eau vive, ainsi mon âme soupire après vous, ô mon Dieu! Serez-vous privé du bonheur de la sainte communion ? Non. Vous avez un coeur, vous en tirez un acte d'amour, vous voilà communié. Qui dit cela ? L'Eglise. Et elle enseigne que cette communion de désir peut avoir une telle intensité, qu'elle égale, en résultat, la communion réelle, et que quelque fois elle la surpasse.

Ainsi, le coeur de l'homme a reçu de Dieu une sorte de puissance sacramentelle. Il baptise, il absout, il communie. Il pro­duit tout seul les effets des Sacrements, et les remplace quand on ne peut pas les recevoir. Il est à lui seul toute la religion.

Je suis certaine que vous serez satisfait de cette mise au point.
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