Crise actuelle dans l’Église : SECTE conciliaire ?

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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 6:08 am




1. ORIGINES et agents historiques :


La Sainte Église a toujours eu beaucoup d’adversaires, dont certains sont d’implacables ennemis, et cette crise n’est certes pas apparue comme cela, toute seule, par génération spontanée.

Non seulement elle a des raisons, qui l’ont précédée, mais elle a aussi des agents qui l’ont provoquée. Outre le diable lui-même qui en est le véritable initiateur et dont il ne sera pas parlé ici, nous examinerons succinctement trois grandes catégories de ces agents protagonistes : les Juifs, la Franc-Maçonnerie, et, pour ce qui nous intéresse dans la présente étude, les modernistes.


1, 1. Les Juifs et l’Église


Notre-Seigneur Jésus-Christ, ayant prêché un royaume qui « n’est pas de ce monde » (1), fut mis à mort à la demande des Juifs parce que, se proclamant « Fils de Dieu », Il ne leur établissait pas le royaume temporel universel qu’ils espéraient.
(1) : St Jean, XVIII, 36 : « Regnum meum non est de hoc mundo; si ex hoc mundo esset regnum meum, ministri mei utique decertarent ut non traderer Judæis ; nunc autem regnum meum non est hinc. »

C’est d’ailleurs toujours ce royaume temporel universel qui reste le but ultime et le principe de toutes leurs opérations encore aujourd’hui.

Cependant, ce qu’ils craignaient alors, parce qu’annoncé par les prophètes et par Jésus Lui-Même, s’est réalisé : Notre-Seigneur est ressuscité trois jours après qu’ils l’aient fait mettre à mort. Ils le craignaient car ils avaient fait placer des gardes près du tombeau et fait sceller la pierre qui en fermait l’entrée (2) !
(2) : St Matt., XXVII, 62-66.

Depuis, ils n’ont eu de cesse de faire mourir le souvenir de Notre-Seigneur Jésus-Christ et d’effacer le fait de sa divinité.

Ils commencèrent par payer les gardes pour leur faire dire que le corps de Notre-Seigneur n’était pas ressuscité mais avait été enlevé par les Apôtres pendant que ceux-là dormaient (3). (Nous voyons d’ici: d’une part, les gardes avouant qu’ils dormaient quand cette faute était alors punie de mort ; d’autre part, les dix Apôtres fuyards – seul saint Jean est resté au pied de la croix avec la Très Sainte Vierge Marie, tandis que Judas est allé se pendre après sa trahison – fuyards dont le chef ne cesse de pleurer depuis qu’un certain coq chanta, et dont le Maître et Seigneur vient d’être exécuté avec la dernière ignominie au rang des scélérats; nous voyons très bien ces dix fuyards attaquer, si besoin est, les gardes – soldats de métier (!) – et emporter un corps aussi peu discret qu’encombrant…)
(3) : St Matt., XXVIII, 11-15.

Les Juifs, n’ayant pu empêcher la nouvelle de se répandre et l’Église catholique de naître (cinquante jours après Pâques, le jour de la Pentecôte, trois mille personnes se font baptiser; le lendemain, cinq mille…) ne cesseront de provoquer contre Elle toutes les persécutions, et toutes les hérésies.

Ils sont les instigateurs des premières persécutions, dénonçant les Chrétiens aux autorités romaines (4), comme ils sont ceux des dernières : Lénine (Vladimir Ilitch OULIANOV) était de mère juive (Maria Alexandrovna OULIANOVA, née BLANK, fille de Israel Moisevitch BLANK) et 98 % des révolutionnaires russes étaient Juifs.
(4) : C’est la Juive Poppée qui inspira à Néron d’accuser les Chrétiens de l’incendie qui ravagea Rome en 64, provoquant ainsi la première persécution.

Ils sont à l’origine de presque toutes les hérésies : les premières, dénoncées par saint Paul, furent des déviations juives, et celles d’aujourd’hui, comme nous le verrons plus bas, sont toutes inspirées par la Franc-Maçonnerie, société essentiellement juive.
Certains prétendent que la F... M... n’a pas été instituée par les Juifs. Il est prouvé, toutefois, que, dès le début de cette société secrète dite “spéculative”, les Juifs l’ont, pour le moins, infiltrée, certainement noyautée, en tout cas inspirée. Tout, en effet, dans la F... M..., surtout les traditions, respire le judaïsme : les symboles, les expressions, jusqu’à la façon de compter les années en partant de Moïse…




1, 2. La Franc-Maçonnerie et l’Église


Il est une société, reine des ennemies de notre Mère la Sainte Église Catholique, qui œuvre continuellement à la perte de celle-ci : c’est la F... M... parce qu’elle est, comme nous venons de le voir, essentiellement juive.

La F... M... est pire que l’État d’Israël car, pour le moment du moins, les menées de celui-ci semblent limitées, apparemment par la force des choses, au domaine politique ; tandis que la F... M... prétend traiter, quant au fond lui-même, des problèmes philosophiques, éthiques et religieux.

La F... M... est pire que le bolchevisme car elle en est à l’origine : l’histoire de la naissance de l’Union Soviétique, après la chute du régime tsariste, prouve les complicités innombrables de la F... M... qui en font l’instigatrice. Elle est pire, bien plus dangereuse, car elle n’a pas les aspects effrayants du communisme. Ce dernier, étant une doctrine d’économie politique, outre parfois – voire souvent – par son caractère totalitaire, est ennemie de la religion catholique dans la mesure où il est d’une part contre-nature et, d’autre part, matérialiste. La F... M... est ennemie de l’Église catholique car elle vise, en son fond, à l’établissement de l’Antéchrist qui doit, étant Juif, rendre (en principe) les Juifs maîtres de l’Univers.

Quelles sont donc les visées de la F... M... ?

Dans ses plus odieuses aspirations, son programme est dévoilé par ses intentions secrètes internes, celles notamment de la Haute Vente, ou des Carbonari, sociétés secrètes intérieures à la F... M..., qui en constituent comme le noyau dirigeant. Certaines fuites ont permis de les connaître, telle la correspondance échangée entre ses membres :
Dans une lettre citée par Monseigneur DELASSUS, “La conjuration antichrétienne” (Desclée édit.) p. 362, destinée à Volpe (pseudonyme), Nubius (idem) a écrit:Nous devons arriver par de petits moyens, bien gradués, quoique assez mal définis, au triomphe de l’idée révolutionnaire par un pape.
Dévoilant ainsi les Instructions secrètes, saisies par SS le Pape Grégoire XVI et publiées par Mgr DELASSUS vers 1920, celui-ci a encore reproduit (op. cit., pp. 366 à 369) ceci (toutes les notes sont du transcripteur)

Ce que nous devons demander, ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendaient le Messie, c’est un Pape selon nos besoins.

Avec cela nous marcherons plus sûrement à l’assaut de l’Église, qu’avec les pamphlets de nos frères de France et l’or même de l’Angleterre. Voulez-vous en connaître la raison ? C’est qu’avec cela, pour briser le roc sur lequel Dieu a bâti son Église, nous n’avons plus besoin de vinaigre annibalien, plus besoin de la poudre à canon, plus besoin même de nos bras. Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la chrétienté…

Or donc, pour nous assurer un Pape dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui façonner, à ce Pape, une génération digne du règne que nous rêvons…

Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions, il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le Pontife qui doit régner, et ce Pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera nécessairement plus ou moins imbu des principes italiens (1) et humanitaires (2) que nous allons commencer à mettre en circulation…
(1)
 : Entendez : des Carbonari.
(2)
 : Entendez´: F... M... .

Tendez vos filets au fond des sacristies, des séminaires et des couvents. Le pêcheur de poissons devint pêcheur d’hommes ; vous, vous amènerez des amis (à nous) autour de la chaire apostolique. Vous aurez prêchez une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution (3) qui n’aura besoin que d’être un peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde. Que chaque acte de votre vie tende donc à la découverte de cette pierre philosophale.
(3)
 : Le cardinal SUENENS exulta en disant «Vatican II, c’est 1789 dans l’Église…»; et le Père CONGAR (O.P. très moderniste) que l’Église a « fait pacifiquement sa Révolution d’octobre ». Ce dernier, à propos de la “Déclaration” conciliaire Dignitatis Humanæ personæ sur la liberté religieuse, a écrit : « On ne peut nier qu’un tel texte ne dise matériellement autre chose que le Syllabus de 1864 et même à peu près le contraire des propositions 15, 77 et 79 de ce document » (cité dans la Pensée catholique, n°169, p. 50). Quels aveux !

Ce rêve des sociétés secrètes s’accomplira par la plus simple des raisons : c’est qu’il est basé sur les passions de l’homme (4). Préparons nos armes dans le silence des Ventes, dressons toutes nos batteries, flattons toutes les passions, les plus mauvaises comme les plus généreuses, et tout nous porte à croire que ce plan réussira un jour, au-delà même de nos calculs les plus improbables.
(4)
 : Au fait, de quoi traitait donc Jean-Paul II dans la majorité, pour ne pas dire la quasi-totalité, des discours du mercredi et la première “encyclique” de Benoit XVI Deus Caritas Est ? (…)

Ces Instructions secrètes expliquent, à elles seules, bien des choses aujourd’hui…

Est-il donc, à partir de ces faits historiques indéniables qui montrent l’infiltration maçonnique dans l’Église, de justifier, autrement que par cette infiltration, la crise que notre Sainte Mère traverse, et notamment par l’hypothèse de l’existence d’une prétendue « SECTE conciliaire » dont les loges et autres sociétés secrètes n’ont que faire ?

On peut même se demander si ceux qui insistent tellement pour qu’une telle « SECTE conciliaire » existe ne cherchent pas ainsi à masquer le travail de ces loges et autres sociétés secrètes

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Message  Noireau Pelchat Lun 14 Fév 2011, 8:46 am

À tous,
Merci d'avoir si succintement et précisément résumé cette histoire véridique de A à Z de
la persécution qu'a subie La Sainte Église Catholique et que l'on tente par tous les moyens de faire oublier.
Tauran,l'autre jour souhaitait rien de moins que de faire réécrire les livres d'histoires.Devinez pourquoi.
Merci à notre ami qui, visiblement, a puisé à une source qui n'a jamais été démentie.Pax vobis sit semper vobiscum. Noireau

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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 9:04 am

Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'individus partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine.

Est-ce cela qui est arrivé.

Et si cette "chose" qui est là depuis VII n'est pas détachée de la Sainte Église, est-ce parce que cette "chose" serait l'Église?

Si nous nous arrêtons en 1958, combien de sectes ont été identifiées telles par la Sainte Église.?

Pourrait-on sérieusement admettre que l'OTS, fondé en 1984 n'est pas une secte...sous prétexte que jamais l'Église ne l'a déclaré telle.
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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 9:48 am

gabrielle a écrit:
[...]

Et si cette "chose" qui est là depuis VII n'est pas détachée de la Sainte Église, est-ce parce que cette "chose" serait l'Église? Quelle "chose" ?
Je ne connais que des hommes (d'Église) qui ne forment apparemment pas une "chose" !...


[...]

Pourrait-on sérieusement admettre que l'OTS, fondé en 1984 n'est pas une secte...sous prétexte que jamais l'Église ne l'a déclaré telle. L'"OTS" est une secte car l'"OTS", bien "que jamais l'Église ne l'a déclaré telle", existe en tant que "OTS" !
Je n'ai jamais entendu dire qu'une secte "conciliaire" existe en tant que "secte conciliaire"...


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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 10:01 am

JP B a écrit: L'"OTS" est une secte car l'"OTS", bien "que jamais l'Église ne l'a déclaré telle", existe en tant que "OTS" !
Je n'ai jamais entendu dire qu'une secte "conciliaire" existe en tant que "secte conciliaire"...


Encore une fois, Jean-Paul tente de vous passer un sapin ...

L'OTS s'est-elle autoproclamée « secte » !? L'Eglise a-t-elle condamné l'OTS en tant que « secte » !????


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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 10:05 am

JP B a écrit:
gabrielle a écrit:
[...]

Et si cette "chose" qui est là depuis VII n'est pas détachée de la Sainte Église, est-ce parce que cette "chose" serait l'Église? Quelle "chose" ?
Je ne connais que des hommes (d'Église) qui ne forment apparemment pas une "chose" !...


[...]

Pourrait-on sérieusement admettre que l'OTS, fondé en 1984 n'est pas une secte...sous prétexte que jamais l'Église ne l'a déclaré telle. L'"OTS" est une secte car l'"OTS", bien "que jamais l'Église ne l'a déclaré telle", existe en tant que "OTS" !
Je n'ai jamais entendu dire qu'une secte "conciliaire" existe en tant que "secte conciliaire"...


Si je vous vous comprends bien, la secte conciliaire n'existe pas.

Donc, ce qui est à Rome et dans les archevêchés est bel et bien l'Église Catholique.

La rupture de doctrine, de sacrements et de morale, n'influencerait d'aucune manière notre manière de reconnaitre la Sainte Église.

Donc, lorsque les hommes en place parlent de l'Église du Concile ils parlent de notre Sainte Mère l'Église.
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Message  JCMD67 Lun 14 Fév 2011, 10:06 am

Vous partez dans des raisonnements sophistiques qui n'éclaircissent en rien la situation actuelle, mais au contraire l'obscurcissent pour de nombreuses âmes.

Cette attitude sophistique, en plus de n'être pas "pratique" (restons courtois), les pousse dans l'incertitude (et bientôt dans le ralliement-apostasie).

"Rome perdra la foi, et deviendra le Siège de l'Antéchrist."

Nier l'existence de la secte, c'est nier la réalité.

Puis l’un des sept anges qui portaient les sept coupes vint me parler en ces termes : " Viens, je te montrerai le logement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux,
avec laquelle les rois de la terre se sont souillés, et qui a enivré les habitants de la terre du vin de son impudicité. " (Apocalypse, XVII)

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 10:11 am

gabrielle a écrit:Donc, ce qui est à Rome et dans les archevêchés est bel et bien l'Église Catholique.

Ben oui !!!! C'est ce que Jean-Paul est en train de nous dire doucement depuis longtemps ...

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Message  Diane + R.I.P Lun 14 Fév 2011, 10:12 am

Puis l’un des sept anges qui portaient les sept coupes vint me parler en ces termes : " Viens, je te montrerai le logement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux, avec laquelle les rois de la terre se sont souillés, et qui a enivré les habitants de la terre du vin de son impudicité. " (Apocalypse, XVII)

Très fort ce passage de l'Apocalypse.

Si cette prostituée n'est pas la secte conciliaire, elle est qui?

Répondre l'Église serait rejoindre le Wulfranisme.
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 10:13 am

Voilà où se rejoignent les positions de JP B et Wulfrano ...

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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 10:21 am

Diane a écrit:
Puis l’un des sept anges qui portaient les sept coupes vint me parler en ces termes : " Viens, je te montrerai le logement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux, avec laquelle les rois de la terre se sont souillés, et qui a enivré les habitants de la terre du vin de son impudicité. " (Apocalypse, XVII)

Très fort ce passage de l'Apocalypse.

Si cette prostituée n'est pas la secte conciliaire, elle est qui?

Répondre l'Église serait rejoindre le Wulfranisme.

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Voilà où se rejoignent les positions de JP B et Wulfrano ...

Donc, nous serions devant une hérésie sur ce point, car imputer à la Sainte Église une débauche doctrinale et sacramentelle, une souillure qui lui colle à la peau est tout à fait contraire au dogme.
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 10:30 am

JCMD67 a écrit:Nier l'existence de la secte, c'est nier la réalité.

Dans le cas de Jean-Paul, c'est beaucoup plus grave. Il parvient assurément à constater malgré lui l'existence de la secte dans la réalité, c'est pourquoi il pinaille sur la non existence de jure de la secte et sur sa non condamnation comme telle par l'Eglise afin d'essayer d'empêcher les effets de ce constat ...

Bref, c'est tout le Guérardisme : Ratzinger est hérétique de fait, mais pas au sens canonique du terme, c'est-à-dire en droit, donc on évite la majeure partie des effets que pourraient engendrer ce constat de fait selon les lois de l'Eglise ...


Dernière édition par Carolus.Magnus.Imperator. le Lun 14 Fév 2011, 10:33 am, édité 1 fois

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 10:32 am

gabrielle a écrit:Donc, nous serions devant une hérésie sur ce point, car imputer à la Sainte Église une débauche doctrinale et sacramentelle, une souillure qui lui colle à la peau est tout à fait contraire au dogme.

Voilà ! C'est pourquoi j'opposai la note d'Unité et de Catholicité à JP B ...

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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 11:00 am

JCMD67 a écrit:
[...]

Puis l’un des sept anges qui portaient les sept coupes vint me parler en ces termes : " Viens, je te montrerai le logement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux,
avec laquelle les rois de la terre se sont souillés, et qui a enivré les habitants de la terre du vin de son impudicité. " (Apocalypse, XVII)

http://jesusmarie.free.fr/bible_fillion.html

Vous avez autorité pour interpréter l'Apocalypse ?
Toujours dans l'usurpation, JCMD67 !...

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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 11:03 am

gabrielle a écrit:Donc, ce qui est à Rome et dans les archevêchés est bel et bien l'Église Catholique.
En puissance (soit materialiter) ou en acte (soit formaliter) ?...

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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 11:03 am

JP B a écrit:
JCMD67 a écrit:
[...]

Puis l’un des sept anges qui portaient les sept coupes vint me parler en ces termes : " Viens, je te montrerai le logement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux,
avec laquelle les rois de la terre se sont souillés, et qui a enivré les habitants de la terre du vin de son impudicité. " (Apocalypse, XVII)

http://jesusmarie.free.fr/bible_fillion.html

Vous avez autorité pour interpréter l'Apocalypse ?
Toujours dans l'usurpation, JCMD67 !...

Faites-vous une dépression d'usurpation..
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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 11:07 am

gabrielle a écrit:
[...]

Donc, nous serions devant une hérésie sur ce point, car imputer à la Sainte Église une débauche doctrinale et sacramentelle, une souillure qui lui colle à la peau est tout à fait contraire au dogme.

Toujours la même confusion absurde et irréelle entre "la Sainte Église" et les hommes d'Église qui n'ont pas ou n'ont plus en acte l'Autorité (et ne sont, en conséquence, hommes d'Église que materialiter) ! No ...

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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 11:11 am

JP B a écrit:
gabrielle a écrit:
[...]

Donc, nous serions devant une hérésie sur ce point, car imputer à la Sainte Église une débauche doctrinale et sacramentelle, une souillure qui lui colle à la peau est tout à fait contraire au dogme.

Toujours la même confusion absurde et irréelle entre "la Sainte Église" et les hommes d'Église qui n'ont pas ou n'ont plus en acte l'Autorité (et ne sont, en conséquence, hommes d'Église que materialiter) ! No ...

Je ne fais aucune confusion.

Je ne fais pas partie d'une Église remplie d'un tas de pantins qui ne servent à rien d'autre que de donner l'illusion de la Vie
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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 11:13 am

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:
gabrielle a écrit:Donc, nous serions devant une hérésie sur ce point, car imputer à la Sainte Église une débauche doctrinale et sacramentelle, une souillure qui lui colle à la peau est tout à fait contraire au dogme.

Voilà ! C'est pourquoi j'opposai la note d'Unité et de Catholicité à JP B ...
Raté ! (Voir message plus haut...)

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Message  JCMD67 Lun 14 Fév 2011, 11:19 am

Toujours la même confusion absurde et irréelle entre "la Sainte Église" et les hommes d'Église qui n'ont pas ou n'ont plus en acte l'Autorité (et ne sont, en conséquence, hommes d'Église que materialiter) !

Cela n'existe pas une "Eglise-Hierarchie-Hommes d'Eglise" seulement MATERIELLE dans la vraie vie.
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Lun 14 Fév 2011, 11:57 am

JP B a écrit:
Raté ! (Voir message plus haut...)

Mais, bien sûr !

Peut-on s'attendre à autre de chose de Jean-Paul Bontemps !?

Autant attendre que les types du blog « La Question » donnent raison aux sédévacantistes sur un seul point ...


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Message  Lucie Lun 14 Fév 2011, 12:02 pm

Don Sarda :
Il existe donc actuellement par le monde, ce fait est incontestable, une certaine chose qui s'appelle libéralisme et une certaine autre qui s'appelle antilibéralisme. Comme on l'a très judicieusement dit, libéralisme est une parole de division, car elle divise le monde en deux camps opposés.

Mais ce n'est pas seulement une parole, puisqu'à toute parole correspond une idée ; et ce n'est pas non plus seulement une idée, puisque nous constatons, qu'en fait, tout un ordre d'événements extérieurs en découle. Le libéralisme existe donc, et, reconnaître son existence, c'est dire qu'il y a des doctrines libérales, des œuvres libérales et, par conséquent, des hommes libéraux professant des doctrines et pratiquant des œuvres libérales. Or, ces hommes ne sont pas des individus isolés : ils vivent et travaillent en société organisée dans un but commun, unanimement accepté, sous la direction de chefs dont ils reconnaissent le pouvoir et l'autorité. Le libéralisme n'est donc pas seulement une idée, une doctrine, une œuvre : c'est de plus une secte.

Par suite, il est de la dernière évidence que, en nous occupant de libéralisme et de libéraux, nous n'étudions pas des êtres fantastiques, pures conceptions de notre esprit, mais bien des réalités véritables, palpables, appartenant au monde extérieur. Trop réelles et trop palpables, hélas ! pour notre malheur.

Sans doute nos lecteurs auront remarqué que, en temps d'épidémie, la première tendance qui se manifeste, c'est invariablement celle qui consiste à prétendre que l'épidémie n'existe pas. Dans les différentes épreuves de cette nature qui ont affligé notre siècle ou les siècles passés, le phénomène que je signale ne s'est pas, que l'on sache, démenti une seule fois.

Le fléau a déjà dévoré en silence un grand nombre de victimes et décimé la population, quand on consent enfin à convenir qu'il existe et fait des ravages. Les dépêches officielles ont été quelquefois les plus ardentes propagatrices du mensonge, et il y a même eu des cas où l'autorité a été jusqu'à imposer des peines à ceux qui affirmaient la réalité de la contagion.

Voilà donc ce qu'est une secte. On ne va quand même pas dire que la secte conciliaire n'est pas une secte dans ce sens. Vous avez pourtant dénoncé l'épidémie, mon cher JP.

Don Sarda :
Quelle conduite doit observer le bon catholique avec les ministres de Dieu ainsi infectés de libéralisme ?

Voilà qui est bien, dira quelqu'un. Tout ceci est très facile à comprendre, et il suffit d'avoir quelque peu feuilleté l'histoire pour s'en convaincre. Mais, le côté délicat et épineux est de tracer la conduite que doit tenir avec les ecclésiastiques dévoyés, le fidèle laïque, aussi saintement jaloux de la pureté de sa foi que des droits légitimes de l'autorité.

Il est indispensable ici d'établir diverses distinctions et classifications et de répondre différemment à chacune d'elles.

1° - Il peut arriver qu'un ministre de l'Église soit publiquement condamné par elle comme libéral; dans ce cas il suffira de se souvenir que tout fidèle ecclésiastique ou laïque que l'Église sépare de son sein, cesse d'être catholique quant au droit d'être tenu pour tel, tant que, par une véritable rétractation et un formel repentir, il ne s'est pas fait réintégrer dans la communion des fidèles. Lorsqu'il en est ainsi d'un ministre de l'Église, c'est un loup ; il cesse d'être un pasteur et même une brebis. Il faut l'éviter, et surtout prier pour lui.

2° - Il peut se présenter le cas d'un ministre tombé dans l'hérésie sans être officiellement déclaré coupable par l'Église, il convient alors d'user d'une grande circonspection. Un ministre de l'Église, tombé dans une erreur contre la foi ne peut être officiellement discrédité que par le chef hiérarchique, ayant juridiction sur lui. Toutefois, sur le terrain de la polémique purement scientifique, on peut l'attaquer pour ses erreurs et l'en convaincre, laissant toujours le dernier mot ou la sentence définitive à l'autorité seule infaillible du maître universel. La grande règle, la seule règle en ces matières, dirions-nous volontiers, c'est la pratique constante de l'Église de Dieu, suivant cet adage d'un saint Père. Quod semper, quod ubique, quod ab omnibus [13]. Eh bien ! Voici comment l'on a toujours procédé dans l'Église de Dieu. De simples fidèles ont remarqué chez un ecclésiastique des doctrines opposées à celles communément enseignées comme exclusivement bonnes et vraies ; contre elles ils ont poussé le cri d'alarme dans leurs livres, de vive voix et dans leurs brochures, réclamant ainsi du magistère infaillible de Rome la sentence décisive. Ce sont le aboiements du chien qui avertissent le berger. A peine s'il y a eu dans le catholicisme une hérésie qui n'ait point été démasquée et confondue tout d'abord de cette façon.

3° - Le cas peut se présenter où le malheureux dévoyé soit un ministre de l'Église auquel nous sommes particulièrement subordonnés. Il est nécessaire alors de procéder avec plus de mesure et de discrétion encore. Il faut respecter en lui l'autorité divine jusqu'à ce que l'Église l'en déclare dépouillé. Si l'erreur est douteuse, il faut appeler sur elle l'attention des supérieurs immédiats, afin qu'ils demandent à celui qui en est soupçonné des explications nettes et claire. L'erreur est-elle évidente, il n'est pas néanmoins permis de se mettre immédiatement en révolte ouverte, et il faut se contenter d'une résistance passive à cette autorité, sur les points où elle se met manifestement en contradiction avec les doctrines reconnues pour saines dans l'Église. On doit conserver pour elle le respect extérieur qui lui est dû, lui obéir en tout ce qui n'est pas d'un enseignement condamné ni nuisible ; et lui résister pacifiquement et respectueusement en tout ce qui s'écarte du sentiment commun catholique.

4° - Il peut encore arriver (c'est le cas le plus fréquent), que l'erreur d'un ministre de l'Église porte moins sur des points de la doctrine catholique, que sur certaines appréciations de faits et de personnes ; appréciations plus ou moins liées avec elle. Dans ce cas, la prudence chrétienne conseille de tenir en prévention ce prêtre entaché, de préférer à ses avis ceux des prêtres qui n'ont pas de pareilles taches, et de se souvenir de cette maxime du Sauveur : « Un peu de levain fait fermenter toute la masse ». En conséquence, la règle à ce propos, sûre entre toutes, est ici de se tenir en une prudente défiance. Enfin, en ceci comme en tout autre chose, il faut demander à Dieu ses lumières, aux personnes dignes et d'une foi intègre leurs conseils, nous tenant toujours sur la plus grande réserve avec quiconque ne juge pas sainement des erreurs du jour, ou ne se prononce pas clairement contre elles.

Voilà tout ce que nous pouvons dire sur ce sujet, hérissé d'innombrables difficultés qu'il est impossible de résoudre en thèse générale. N'oublions pas une observation d'où jaillissent des torrents de lumière. On connaît mieux l'homme par ses affections personnelles que par ses paroles et ses écrits. Être l'ami des libéraux, mendier leurs faveurs et leurs louanges est, régulièrement parlant, pour un prêtre, une preuve plus que douteuse d'orthodoxie doctrinale.

Que nos amis fixent leur attention sur ce phénomène moral, ils verront combien est sûre la règle, combien infaillible le critère qu'ils en tireront.

[13] Quod semper, quod ubique, quod ab omnibus « Ce qui a toujours été cru partout et par tous ». St Vincent de Lérins (première moitié du Ve siècle)

Voilà en quoi le guérardisme avec le lefebvrisme se distinguent du wulfranisme, et heureusement...

le côté délicat et épineux est de tracer la conduite que doit tenir avec les ecclésiastiques dévoyés, le fidèle laïque, aussi saintement jaloux de la pureté de sa foi que des droits légitimes de l'autorité.
Voilà une difficulté réelle d'aujourd'hui.
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Message  Lucie Lun 14 Fév 2011, 12:28 pm

Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, livre II, chap. 30 a écrit:La quatrième opinion est celle de Cajetan, selon laquelle le Pape manifestement hérétique n'est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l'Eglise. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre.

On a parfaitement le droit d'être de l'avis de st Robert Bellarmin et le considérer comme déposé ipso facto. On n'est donc pas l'autorité, puisque c'est par l'autorité qu'on choisit cette option : celle de st Robert Bellarmin.

Et cette option me paraît plus logique parce que sinon, seule une autorité supérieure pouvant juger une autorité inférieure, l'Eglise elle-même ne pourrait pas "juger" le Souverain Pontife, comme pourtant le disent S.S. Innocent III et Innocent XI.
"La foi du Saint-Siège ne chancela donc jamais dans les temps de troubles mais elle demeura toujours ferme et inébranlable, afin que le privilège de saint Pierre demeurât inviolable. Mais précisément pour cette raison j’ai surtout besoin de la foi, parce que je ne relève pour toutes les autres fautes que du tribunal de Dieu; pour les fautes contre la foi, au contraire, je puis être jugé par l’Église." Innocent III

Le Pape Innocent XI (cité par le Père Vinson) : "La foi m'est tellement nécessaire que, alors que je n'ai que Dieu pour me juger de mes autres péchés, à cause d'un péché contre la foi, je peux être jugé par l'Eglise."
Et Ils n'ont pas précisé s'il s'agissait de l'Eglise enseignante seule, ou l'Eglise enseignante avec l'Eglise enseignée. On peut interpréter des deux manières ce qu'ils ont dit, c'est vrai :
Qu'est-ce que la sainte Église catholique?
La sainte Église catholique est la réunion de tous ceux qui sont baptisés, croient et confessent la foi du Christ Notre-Seigneur, participent aux mêmes sacrements et reconnaissent pour Vicaire du Christ sur la terre le Souverain Pontife romain.

N’y a-t-il aucune distinction entre les membres qui composent l’Eglise ?

Entre les membres qui composent l’Eglise, il y a une distinction très importante, car il y a ceux qui commandent et ceux qui obéissent, ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés.

Comment s’appelle la partie de l’Eglise qui enseigne ?

La partie de l’Eglise qui enseigne s’appelle Eglise enseignante.

Et la partie qui est enseignée, comment s’appelle-t-elle ?

La partie de l’Eglise qui est enseignée s’appelle Eglise enseignée.


Dernière édition par Lucie le Lun 14 Fév 2011, 2:17 pm, édité 6 fois (Raison : ajouts pour ne pas faire triple message)
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Message  gabrielle Lun 14 Fév 2011, 1:30 pm

2° - Il peut se présenter le cas d'un ministre tombé dans l'hérésie sans être officiellement déclaré coupable par l'Église, il convient alors d'user d'une grande circonspection. Un ministre de l'Église, tombé dans une erreur contre la foi ne peut être officiellement discrédité que par le chef hiérarchique, ayant juridiction sur lui. Toutefois, sur le terrain de la polémique purement scientifique, on peut l'attaquer pour ses erreurs et l'en convaincre, laissant toujours le dernier mot ou la sentence définitive à l'autorité seule infaillible du maître universel. La grande règle, la seule règle en ces matières, dirions-nous volontiers, c'est la pratique constante de l'Église de Dieu, suivant cet adage d'un saint Père. Quod semper, quod ubique, quod ab omnibus [13]. Eh bien ! Voici comment l'on a toujours procédé dans l'Église de Dieu. De simples fidèles ont remarqué chez un ecclésiastique des doctrines opposées à celles communément enseignées comme exclusivement bonnes et vraies ; contre elles ils ont poussé le cri d'alarme dans leurs livres, de vive voix et dans leurs brochures, réclamant ainsi du magistère infaillible de Rome la sentence décisive. Ce sont le aboiements du chien qui avertissent le berger. A peine s'il y a eu dans le catholicisme une hérésie qui n'ait point été démasquée et confondue tout d'abord de cette façon.

3° - Le cas peut se présenter où le malheureux dévoyé soit un ministre de l'Église auquel nous sommes particulièrement subordonnés. Il est nécessaire alors de procéder avec plus de mesure et de discrétion encore. Il faut respecter en lui l'autorité divine jusqu'à ce que l'Église l'en déclare dépouillé. Si l'erreur est douteuse, il faut appeler sur elle l'attention des supérieurs immédiats, afin qu'ils demandent à celui qui en est soupçonné des explications nettes et claire. L'erreur est-elle évidente, il n'est pas néanmoins permis de se mettre immédiatement en révolte ouverte, et il faut se contenter d'une résistance passive à cette autorité, sur les points où elle se met manifestement en contradiction avec les doctrines reconnues pour saines dans l'Église. On doit conserver pour elle le respect extérieur qui lui est dû, lui obéir en tout ce qui n'est pas d'un enseignement condamné ni nuisible ; et lui résister pacifiquement et respectueusement en tout ce qui s'écarte du sentiment commun catholique.

Je crois que ces deux points ne s'appliquent pas à notre situation...

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Message  JP B Lun 14 Fév 2011, 2:01 pm

"La secte conciliaire n'est plus (ou n'est pas) l'Eglise Catholique", peut-être !
Mais..., qu'est "la secte conciliaire" ?
Pour ne pas entraîner le lecteur dans un exposé trop long et, partant, fastidieux, nous nous contenterons pour l’instant – la vacance du Siège Apostolique étant un fait établi – de ne traiter que des objections émises par des sédévacantistes complets (par opposition au sédévacantisme formel mais non matériel caractérisant ladite thèse), sédévacantistes complets parfois appelés “simpliciter” (« simplement » ou « absolument », par opposition à la distinction “materialiter – formaliter” de la thèse de Cassiciacum) ou encore “totaliter” (« totalement »). Nous examinerons en particulier et en premier cette objection qui consiste à dire que ladite thèse, selon ces sédévacantistes complets, considérerait que « la secte conciliaire est l’Église Catholique », sous le prétexte que ceux qui la tiennent refusent de considérer les modernistes siégeant à Rome comme formellement hérétiques.

Aussi, c’est exactement à cette objection précise qu’il sera répondu là.


ARGUMENTATION proprement dite :

Il est flagrant désormais que Benoît XVI et tous ceux qui le suivent disent des hérésies ou cautionnent de façon inacceptable des hérésies.

Il s’agit ici directement d'hérésies, puisque manifestement il y a hérésies, mais sans s’arrêter sur les erreurs moins graves contre la Foi, ni sur les scandales en paroles, en actions ou/et par omissions.
Nous ne parlons bien que des seules hérésies en tant que telles.

Il ne suffit pas, pour être formellement hérétique, de proférer des hérésies : le fait de dire une hérésie n’est pas forcément toujours un péché. Certes, le fait de dire une hérésie est la matière du péché d'hérésie, mais à cette matière, il manque encore la forme (c'est la distinction acceptée par les théologiens catholiques au moins depuis saint Thomas d'Aquin, et encore davantage depuis le Concile de Trente et cela correspond à la notion bien connue de “péché matériel” et de “péché formel”) il manque encore la forme, donc, pour que ce “péché matériel” soit réellement un péché, ou “péché formel”.
La forme du péché en général réside dans la volonté.
Et la forme du péché d'hérésie en particulier réside dans la volonté actuelle d'aller contre l'autorité infaillible de Dieu. C’est ce qu’on appelle « la pertinacité ».

Cela dit, Puisque l'Église est une société visible, composée d'hommes et de femmes, obéissant à des règles conformes à l'obtention de sa fin qui est le salut des âmes, cette pertinacité doit être constatée par l'autorité visible et infaillible de l'Église (qui représente sur terre l'autorité infaillible de Dieu) pour être imposée sans erreur aux yeux de tous.

Ainsi, pour récapituler là où nous en sommes, nous dirons que :
  1. une chose est de dire des hérésies ;

  2. une autre d'être hérétique formel devant Dieu ;

  3. une autre encore d'être canoniquement hérétique formel devant l'Église.

Quelques exemples concrets feront, espérons-le, bien comprendre tout cela :
  • Ainsi, en faisant par exemple le catéchisme à des enfants, si nous leur enseignons par mégarde une hérésie, cela ne fait pas pour autant de nous des hérétiques, et heureusement !

  • Cependant, si nous maintenons notre position en ayant bien réfléchi, longuement, aux conséquences, en ayant pleinement conscience du fait que notre position est contraire à la foi, etc., alors, il pourra se trouver un moment où nous commettrons réellement le péché formel d'hérésie en allant CONSCIEMMENT contre l'autorité infaillible de Dieu.

  • Et pourtant, jusque là, notre péché reste caché !

    Mais si, maintenant, nous commençons à le dire autour de nous, les gens vont être scandalisés et vont se demander si nous sommes formellement hérétiques ! Or, le moyen ordinaire pour eux sera de suivre le jugement de l'autorité de l'Église.
    C’est pourquoi si nous maintenons notre avis contre une autorité représentant canoniquement l'Église et exigeant de nous rétractation, alors nous devenons hérétique formel public !
    Plus personne n'est alors en droit de douter de notre pertinacité.

Appliquons ces règles aux modernistes, en particulier à ceux qui devraient constituer la hiérarchie de l'Église, en jouissant du pouvoir de juridiction : ceux que dans l'Église en ordre on appelle le Pape, les cardinaux, les évêques dirigeant les diocèses (et dans une moindre mesure les curés dirigeant les paroisses) :
  1. Disent-ils des hérésies ?
    Oui !

  2. Sont-ils hérétiques devant Dieu ?
    C'est très possible, voire probable. Nous pouvons avoir notre opinion là-dessus (et encore, avec prudence…) mais même si nous en sommes convaincus nous n'avons aucun moyen de l'imposer aux autres membres de l'Église, parce que nous n'avons aucun pouvoir de juridiction, c'est à dire aucun pouvoir de parler canoniquement au nom de l'Église.

  3. L'Église a-t-elle constaté leur pertinacité par des monitions faites par des personnes autorisés (c'est à dire ayant juridiction) ?
    HELAS NON ! et c'est justement le tragique de la situation ; c'est justement ce qui nous manque pour les déclarer canoniquement hérétiques et les remplacer par d'autres personnes, notamment en élisant un Pape.
    Le tragique de la situation n'est pas tant que nous n'ayons plus de Pape mais que tous les évêques ayant juridiction dans le monde aient suivi [/i]» quelqu’un qui n’était pas formellement Pape. C’est cela, précisément, qui est incroyable. Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer auraient pu faire des monitions à Paul VI… Mais ils ne l'ont pas fait.




CONCLUSION :

En conclusion, nous dirons avec l’“Istituto Mater Boni Consilii” dont nous pensons qu’aucun Prêtre ne contredira cette conclusion, ceci :
    Nous sommes obligés

  1. de considérer que Paul VI et ses successeurs disent des hérésies ;

  2. de considérer également qu’ils sont très probablement hérétiques formels devant Dieu ;


    Mais,

  3. Nous sommes également obligés de considérer qu'il manque une décision de l'Église faisant autorité pour affirmer qu'ils sont canoniquement hérétiques formels.

  4. En l'absence, donc, d'une telle prise de position canonique publique, personne n'est en droit, aux yeux de droit canon c'est à dire du droit de l'Église catholique, d'affirmer qu'ils sont en-dehors de l'Église catholique.


    En conséquence, bien que scandaleux et à combattre, ils font canoniquement partie de l'Église catholique tout comme chacun de nous (bien qu'il soit probable qu'ils sont formellement en-dehors à cause de leur hérésie formelle, mais, de cela, Dieu seul le sait)

Ainsi, notamment, le terme “d'église conciliaire” que nous utilisons tous pour plus de clarté, n'a pas d'existence juridique. Il n'y a qu'une seule Église, l'Église catholique : on est dedans ou on est dehors. Mais on peut être dehors réellement et que seul Dieu le sache, tant en semblant être dedans aux yeux des lois de la société visible qu'est l'Église.

Un autre exemple, espérons-le, le fera comprendre :
Quel est la situation devant Dieu et devant l'Église de deux époux ayant échangé les consentements à l'Église sans vouloir en réalité se marier mais l'ayant caché au prêtre ?
Devant Dieu ils sont adultères, scandaleux et méritent l'enfer ; devant l'Église ils sont de bons époux qui font leur devoir et gagnent des mérites et sont un exemple pour les autres !
Il faudra attendre que l'Église soit informée de leur mensonge sacrilège et les déclare non-mariés pour que cela soit imposable à tous.


Nota Bene 1 : Le fait que le scandale des modernistes dure depuis 50 ans et soit on-ne-peut-plus public n'y change rien : les théologiens enseignent clairement que la pertinacité n'a rien à voir avec la durée ou avec l'évidence pour les autres de l'erreur du coupable. La pertinacité est dans la volonté du coupable, pas dans celle de ceux qui le jugent.


Nota Bene 2 : Pour constater leur pertinacité, même sans l'autorité de l'Église, il pourrait suffire que Paul VI, Benoît XVI and Co disent publiquement qu'ils sont hérétiques pertinaces ou qu'ils sont en-dehors de l'Église (qu’ils ne font plus partie de l'Église Catholique, qu’ils rejettent celle-ci, etc., qu’ils fassent, en un mot, toute espèce de déclaration aussi catégorique que celles-ci)… mais ils ne l'ont jamais dit justement, bien au contraire hélas !


Nota Bene 3 : Terminons par cette anecdote éloquente qui est arrivée il y a deux ans à un Prêtre de l’“Istituto Mater Boni Consilii”.
Une fidèle d’une chapelle desservie par ce Prêtre lui dit un jour en parlant de la Thèse de Cassiciacum : « Monsieur l'abbé, vous dites des hérésies ! Donc vous êtes hérétiques, donc vous n'êtes plus dans l'Église catholique ! »
La même personne est venue lui dire deux semaines plus tard, alors qu’il n'avait rien changé à ses positions (nous tenons l’histoire de l’abbé en question lui-même et plusieurs peuvent en témoigner…) : « Monsieur l'abbé, j'ai changé d'avis et je crois maintenant que vous êtes dans l'Église catholique. »
« Ce genre d'affirmation hallucinante [expose notre abbé après cette mésaventure] est monnaie courante parmi les sédévacantistes et cette anecdote fait encore davantage comprendre combien il est illusoire de penser que des personnes privées dans l'Église puissent décider qui est dans l'Église ou qui n’y est pas. Cela vaut même pour des prêtres ou des évêques : on ne peut parler au nom de l'Église, canoniquement parlant, que si l'on est revêtu du pouvoir ordinaire de juridiction, c'est à dire du pouvoir devant le Christ de paître en son nom une partie de son troupeau.
« Or, la juridiction ordinaire venant du Pape et uniquement du Pape, puisque nous sommes privés d'autorité pontificale et puisque tous ceux qui avaient juridiction l'ont formellement perdu en suivant Jean XXIII, Paul VI, etc. Benoît XVI dans leurs erreurs publiques, il n'y a plus sur terre à l'heure actuelle de pouvoir formel ordinaire de juridiction.
« C'est là tout notre malheur. »


Nota Bene 4 : Remarquons bien d'ailleurs que la Thèse de Cassiciacum ne parle que du pouvoir de juridiction.
De ce point de vue, en effet, ces modernistes forment une hiérarchie matérielle, canoniquement toujours membre hélas de l'Église, mais qui peut permettre heureusement que les choses repartent de l'intérieur de l'Église quant au pouvoir de juridiction (pour garantir que c'est canoniquement la même Église qui reparte). En revanche, ce sont les seuls traditionalistes qui auront gardé les Sacrements purs de toute référence aux modernistes au pouvoir, et non pas les modernistes, qui assureront la continuité (ou succession apostolique) quant au pouvoir d'ordre comme, du reste, pour le témoignage de la foi.


Nous avons là la raison qui a fait écrire cette phrase dans la note n° 5 (col. 2) en page 10 du dernier numéro (N° 63) de la revue Sodalitium :
M. l’abbé Francesco R[size=9]ICOSSA[/size] a écrit:[…] Le fait est que, du moins juridiquement, l’Église conciliaire [ou “la secte conciliaire”] n’existe pas, et les modernistes qui occupent [materialiter] les Sièges épiscopaux, y compris le Premier Siège, se trouvent encore, du moins juridiquement et au for externe, « dans le sein même et au cœur de l’Église » selon la célèbre expression de l’encyclique Pascendi. […]



Discussion :

Il faut toutefois remarquer que, à ce qui précède, il peut être fait deux objections :
  1. Au for externe et public, il peut arriver que l'on puisse présumer la pertinacité du sujet incriminé, sans avoir besoin de monitions.
    Ainsi, si Josef RATZINGER demain venait à affirmer publiquement que le pape n’est jamais infaillible ou bien que la T.S. Vierge Marie n’a pas été préservée du péché originel ou encore que son âme ne soit pas montée avec son corps immaculé au ciel, bien franchement, nous n’aurions pas besoin des monitions pour affirmer que nous avons affaire à un hérétique public et manifeste, qui a cessé d’appartenir extérieurement à l’Église, et qu’en conséquence il ne saurait être la matière (analogiquement parlant) désignée au Souverain Pontificat.
    Mais le fait est que nous n’en sommes pas là (contrairement du reste à ce qu'affirment les plus durs que les durs de durs). Pourquoi ? Parce que Josef RATZINGER ne profère pas publiquement des hérésies au sens “canonique” du mot, c’est-à-dire des propositions directement et explicitement contraires à des définitions du Magistère infaillible de l’Église (surtout si ces propositions sont déjà condamnées telles quelles par ledit Magistère comme directement contraires à la Divine Révélation).

  2. Comment donc, si l’on ne peut pas faire état de l’hérésie publique et manifeste de Josef RATZINGER (au sens de l’hérésie-péché), peut-on cependant faire état de ce que le même Josef RATZINGER n’est pas pape, du moins formaliter ?
    En réalité cette objection, sous forme de question, ne tient pas :
    Le fait que Josef RATZINGER ne soit pas formellement pape est constatable par tout membre de l’Église Catholique, même si celle-ci n’a pas encore hiérarchiquement pris acte de la chose (en ce sens également Josef RATZINGER est toujours l’occupant légal – mais non formel – du Siège Apostolique). La chose est constatable, parce qu’il maintient, prétendument en tant que l'Autorité, ce que l'Autorité Apostolique divinement assistée ne peut ni promulguer ni maintenir, savoir : Vatican II (liberté religieuse, œcuménisme, collégialité, etc.) et ladite “nouvelle messe”, et lesdits “nouveaux rites” qui l’accompagnent.
    Il est donc constatable, et de fait constaté par une petite partie du troupeau, que Josef RATZINGER n’est pas formellement pape.
    Mais malheureusement la chose n'est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection : les cardinaux et (extraordinairement) les évêques.
    Pour ce qui est de l’hérésie-péché au for externe et public de Josef RATZINGER il en va tout autrement. Non seulement elle n’est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection, mais dans l’état actuel des choses elle n’est pas réellement constatable par les membres de l’Eglise enseignée. En effet, pour ce faire il faudrait, de la part du sujet incriminé, une hérésie au sens “canonique” du terme. Cf. le 1° ci-dessus.

Cela dit, « Une des conséquences déplorables […] de la crise d’autorité actuelle (dans l’Église catholique, et aussi en dehors d’elle) est la dispersion du troupeau dont le pasteur a été frappé, ce pour quoi chaque brebis du troupeau s’érige en maître dans l’Église de Dieu, sans même en avoir reçu la mission, l’autorité et souvent la capacité. Comme aux temps de la réforme luthérienne, le dernier ignorant disserte sur les dogmes dont il ignore tout, interprète l’Écriture, se fait théologien, veut enseigner au prêtre la liturgie, ne croit pas à l’infaillibilité du Pape, mais à la sienne propre… » (Abbé Francesco RICOSSA, dernier Sodalitium (N° 63) pp. 36-37. – Souligné par nos soins.)


Question subsidiaire
 :
A quoi cela sert-il exactement de rejeter obstinément la légitime distinction « materialiter – formaliter » ?
A rien ! Sinon, de la part des esprits limités, à chercher des poux dans la tête de ceux qui comprennent ladite distinction…

JP B

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