Quelle surprise!
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Quelle surprise!
Voici un article fort surprenant venant de notre beau pays du Québec.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/12/17/001-religion-garderie-cpe.shtml
Bientôt les enfants auront droit à un nombre maximums de respiration par jour dans ces garderies.
Merci à Montini et tous les apostats qui ont suivis.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/12/17/001-religion-garderie-cpe.shtml
Bientôt les enfants auront droit à un nombre maximums de respiration par jour dans ces garderies.
Merci à Montini et tous les apostats qui ont suivis.
Invité- Invité
Re: Quelle surprise!
C'est carrément de l'ingérence dans la vie privée des gens.
Les parents ont un droit naturel sur leurs enfants, et ce droit est si réel, qu'en raison de cela, l'Église ne baptisait pas en catimini des enfants de parents non-catholiques, sauf en danger de mort.
Et voilà, que la bande de communiste vient dire quoi faire , comment faire et quand faire dans le domaine religueux..
Sa maudite propagande païenne, elle, ne sera pas interdite dans les garderies...
Tu as raison René, il s'en vient le jour où le nombre de nos respirations seront contrôlées par le gouvernement.
Les parents ont un droit naturel sur leurs enfants, et ce droit est si réel, qu'en raison de cela, l'Église ne baptisait pas en catimini des enfants de parents non-catholiques, sauf en danger de mort.
Et voilà, que la bande de communiste vient dire quoi faire , comment faire et quand faire dans le domaine religueux..
Sa maudite propagande païenne, elle, ne sera pas interdite dans les garderies...
Tu as raison René, il s'en vient le jour où le nombre de nos respirations seront contrôlées par le gouvernement.
gabrielle- Nombre de messages : 19606
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Quelle surprise!
.
On doit rester dans le même pays (pardon, la même province...): D'autres petits faits qui parlent d'eux-mêmes: j'étais au téléphone
hier avec une préposée à la Caisse Pop. "Ils" (pas la préposée, mais les communistes qui dirigent la province. Vous me direz : ils ne
sont pas membres du parti communiste ; pas besoin de carte de membre; il suffit d’en avoir la mentalité…) nous disent dans quelle
Caisse il faut aller (celle près de notre domicile étant fermée et d'autres qui fermeront bientôt); "ils" nous disent si l'on peut recevoir
notre TVA par dépôt direct ou à la maison: bientôt, ils mettront le dépôt direct obligatoire…Puis on en est venu au nombre maximal de
pas par jour (tiens, tiens !!), au volume maximum d’air imparti à chaque résident, etc, etc.
On doit rester dans le même pays (pardon, la même province...): D'autres petits faits qui parlent d'eux-mêmes: j'étais au téléphone
hier avec une préposée à la Caisse Pop. "Ils" (pas la préposée, mais les communistes qui dirigent la province. Vous me direz : ils ne
sont pas membres du parti communiste ; pas besoin de carte de membre; il suffit d’en avoir la mentalité…) nous disent dans quelle
Caisse il faut aller (celle près de notre domicile étant fermée et d'autres qui fermeront bientôt); "ils" nous disent si l'on peut recevoir
notre TVA par dépôt direct ou à la maison: bientôt, ils mettront le dépôt direct obligatoire…Puis on en est venu au nombre maximal de
pas par jour (tiens, tiens !!), au volume maximum d’air imparti à chaque résident, etc, etc.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Quelle surprise!
Ils rétrogradent les libertés individuelles.Certaines garderies appartiennent à des leaders ou organismes religieux ou sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu'ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences.
Pie XI :
- Spoiler:
Il est donc évident, de droit et de fait, que la mission éducatrice appartient à l'Eglise d'une manière suréminente, et que les esprits libres de préjugés ne peuvent concevoir aucun motif raisonnable d'y contredire ou d'empêcher l'Eglise d'accomplir une œuvre dont le monde goûte aujourd'hui les fruits bienfaisants.
Et cela d'autant plus que cette suréminence de l'Eglise non seulement n'est pas en opposition, mais, au contraire, est en parfaite harmonie avec les droits de la famille et de l'Etat et avec ceux de chaque individu en tout ce qui concerne la juste liberté de la science, des méthodes scientifiques et de toute culture profane en général. C'est que, pour donner tout de suite la raison fondamentale de cette harmonie, l'ordre surnaturel auquel appartiennent les droits de l'Eglise, bien loin de détruire ou d'amoindrir l'ordre naturel dont relèvent les autres droits mentionnés, l'élève et le perfectionne, les deux ordres se prêtant ainsi un mutuel appui et se complétant, pour ainsi dire, dans la proportion qui convient à leur nature et à leur dignité respectives. Il doit en être ainsi, puisque tous deux procèdent de Dieu qui ne peut se contredire lui-même : Les œuvres de Dieu sont parfaites, toutes ses voies sont pleines d'équité 20.
Cette harmonie apparaîtra plus clairement encore si l'on considère séparément et de plus près la mission éducatrice de la famille et celle de l'Etat.
En premier lieu, la mission éducatrice de la famille concorde admirablement avec celle de l'Eglise, puisque toutes deux procèdent de Dieu d'une manière toute pareille. En effet, dans l'ordre naturel, Dieu communique immédiatement à la famille la fécondité, principe de vie, donc principe du droit de former à la vie, en même temps que l'autorité, principe d'ordre.
Le Docteur angélique dit avec son habituelle clarté de pensée et sa précision de style: " Le père selon la chair participe d'une manière particulière à la notion de principe qui, dans son universalité, se trouve en Dieu... Le père est principe de la génération, de l'éducation et de la discipline, et de tout ce qui se rapporte au perfectionnement de la vie humaine. " 21
La famille reçoit donc immédiatement du Créateur la mission et conséquemment le droit de donner l'éducation à l'enfant, droit inaliénable parce qu'inséparablement uni au strict devoir corrélatif, droit antérieur à n'importe quel droit de la société civile et de l'Etat, donc inviolable par quelque puissance terrestre que ce soit.
De cette inviolabilité, le Docteur angélique donne la raison: " Le fils, en effet, dit-il, est par nature quelque chose du père...; il s'ensuit que, de droit naturel, le fils, avant l'usage de la raison, est sous la garde de son père. Ce serait donc aller contre la justice naturelle si l'enfant, avant l'usage de la raison, était soustrait aux soins de ses parents ou si l'on disposait de lui en quelque façon contre leur volonté. " 22 Et puisque les parents ont l'obligation de donner leurs soins à l'enfant jusqu'à ce que celui-ci soit en mesure de se suffire, il faut admettre qu'ils conservent aussi longtemps le même droit inviolable sur son éducation. " La nature, en effet, poursuit le Docteur angélique, ne vise pas seulement à la génération de l'enfant, mais aussi à son développement et à son progrès pour l'amener à l'état parfait de l'homme en tant qu'homme, c'est-à-dire à l'état de vertu. " 23
Partant, la sagesse juridique de l'Eglise s'exprime-t-elle sur ce sujet avec précision, clarté et entière plénitude de sens dans le Code du Droit canonique: " Les parents ont la très grave obligation de veiller, selon tout leur pouvoir, à l'éducation tant religieuse et morale que physique et civique de leurs enfants; ils doivent aussi pourvoir à leur bien temporel. " 24
Le sens commun de tous les hommes est tellement unanime sur ce point que tous ceux qui osent soutenir que l'enfant, avant d'appartenir à la famille, appartient à l'Etat, et que l'Etat a sur l'éducation un droit absolu, se mettent en contradiction ouverte avec lui. D'ailleurs, la raison que ceux-ci mettent en avant, à savoir que l'homme naît d'abord citoyen et pour ce motif appartient d'abord à l'État, est insoutenable. Ils ne réfléchissent pas, en effet, que l'homme avant d'être citoyen doit exister, et que cette existence il ne la reçoit pas de l'Etat, mais de ses parents. Léon XIII l'a déclaré avec quelle sagesse ! " Les fils sont quelque chose du père, comme une extension de la personne paternelle ; et, pour parler en toute exactitude, ils entrent dans la société civile non par eux-mêmes immédiatement, mais par l'intermédiaire de la communauté domestique dans laquelle ils sont nés. " 25 Ainsi donc, dit encore Léon XIII dans la même Encyclique, " le pouvoir du père est de telle nature qu'il ne peut être ni supprimé ni absorbé par l'Etat, parce qu'il a avec la vie humaine elle-même un principe commun ". Il ne suit pas de là que le droit à l'éducation des enfants soit chez les parents absolu ou arbitraire, car il reste inséparablement subordonné à la fin dernière et à la loi naturelle et divine, comme le déclare Léon XIII encore dans une autre mémorable Encyclique sur " les principaux devoirs des citoyens ", où il donne en résumé la Somme des droits et des devoirs des parents: " De par la nature les parents ont le droit de former leurs enfants, mais ils ont en plus le devoir de mettre leur instruction et leur éducation en parfait accord avec la fin pour laquelle ils les ont reçus par un bienfait de Dieu. Les parents doivent donc employer toutes leurs forces et une persévérante énergie à repousser tout genre d'injustice en cet ordre de choses, à faire reconnaître, d'une manière absolue, le droit qu'ils ont d'élever leurs enfants chrétiennement, comme c'est leur devoir, et le droit surtout de les refuser à ces écoles dans lesquelles il y a péril qu'ils ne boivent le funeste poison de l'impiété. " 26
Qu'on le remarque bien, ce devoir qu'a la famille de donner l'éducation aux enfants comprend non seulement l'éducation religieuse et morale, mais encore l'éducation physique et civique, principalement en tant qu'elle peut avoir rapport avec la religion et la morale. 27 Ce droit incontestable de la famille a été plusieurs fois reconnu juridiquement par des nations qui ont souci de respecter le droit naturel dans leur organisation civile. Ainsi, pour citer un exemple parmi les plus récents, la Cour suprême de la République des Etats-Unis de l'Amérique du Nord tranchait une très grave controverse en déclarant : " L'Etat n'a nullement le pouvoir général d'établir un type uniforme d'éducation pour la jeunesse, en la contraignant à recevoir l'instruction seulement dans les écoles publiques. " Et elle en donne la raison de droit naturel: " L'enfant n'est pas une simple créature de l'Etat ; ceux qui l'élèvent et le dirigent ont le droit et en même temps l'important devoir de le former et de le préparer à l'accomplissement de ses autres obligations. " 28
L'histoire est là pour témoigner comment, spécialement dans les temps modernes, des cas se sont présentés, et se présentent encore, de violation par l'Etat des droits que le Créateur a conférés à la famille. Mais elle montre aussi splendidement comment l'Eglise a toujours pris ces droits sous sa tutelle pour les défendre. La meilleure preuve en est la confiance spéciale des familles à l'égard des écoles de l'Eglise, comme Nous l'écrivions dans Notre récente lettre au cardinal Secrétaire d'Etat: " La famille s'est vite aperçue de cet état de choses, et, depuis les premiers temps du christianisme jusqu'à nos jours, les parents, même s'ils sont peu ou point croyants, envoient et présentent par millions leurs enfants aux instituts d'éducation fondés et dirigés par l'Eglise. " 29
C'est que l'instinct paternel, qui vient de Dieu, se tourne avec confiance vers l'Eglise, sûr d'y trouver protection pour les droits de la famille et, en un mot, cette harmonie que Dieu a voulu mettre dans l'ordre des choses. Et, en effet, bien que l'Eglise, consciente comme elle l'est de sa mission divine universelle et de l'obligation qu'ont tous les hommes de pratiquer l'unique vraie religion, ne se lasse pas de revendiquer pour elle le droit et de rappeler aux parents leur devoir de faire baptiser et d'élever chrétiennement les enfants de parents catholiques, elle reste cependant si jalouse de l'inviolabilité du droit naturel de la famille en matière d'éducation qu'elle ne consent pas, sinon sous des conditions et garanties déterminées, à baptiser les enfants d'infidèles ou à disposer de leur éducation de quelque manière que ce soit contre la volonté de leurs parents, aussi longtemps que les enfants ne peuvent se déterminer d'eux-mêmes à embrasser librement la foi 30.
Nous sommes donc en possession, comme Nous l'avons relevé dans Notre discours déjà cité, de deux faits d'une très haute importance: " d'un côté l'Eglise, qui met à la disposition des familles son rôle de maîtresse et d'éducatrice, et de l'autre les familles qui s'empressent d'en profiter et lui confient leurs enfants par centaines et par milliers. Ces deux faits rappellent et proclament une grande vérité, très importante dans l'ordre moral et social: ils disent que la mission éducatrice appartient avant tout, surtout, et en premier lieu, à l'Eglise et à la famille; qu'elle leur appartient de droit naturel et divin, donc inévitablement sans dérogation et sans remplacements possibles. " 31
De cette mission éducatrice, qui appartient avant tout à l'Eglise et à la famille, comme il ne peut provenir (Nous l'avons vu) que de grands avantages pour la société tout entière, ainsi il n'en peut résulter aucune atteinte aux droits authentiques et personnels de l'Etat, sous le rapport de l'éducation des citoyens, selon l'ordre établi par Dieu.
Ces droits sont communiqués à la société civile par l'auteur même de la nature, non pas à un titre de paternité, comme à l'Eglise et à la famille, mais en vertu de l'autorité sans laquelle elle ne peut promouvoir ce bien commun temporel, qui est justement sa fin propre. En conséquence, l'éducation ne peut appartenir à la société civile de la même manière qu'à l'Eglise et à la famille, mais elle lui appartient dans un mode différent en rapport avec sa fin propre.
Or, cette fin, ce bien commun d'ordre temporel, consiste dans la paix et la sécurité dont les familles et les citoyens jouissent dans l'exercice de leurs droits et en même temps dans le plus grand bien-être spirituel et matériel possible en cette vie, grâce à l'union et à la coordination des efforts de tous.
La fonction de l'autorité civile qui réside dans l'Etat est donc double: protéger et faire progresser la famille et l'individu, mais sans les absorber ou s'y substituer.
En matière donc d'éducation, c'est le droit, ou, pour mieux dire, le devoir de l'Etat de protéger par ses lois le droit antérieur défini plus haut qu'a la famille sur l'éducation chrétienne de l'enfant et, par conséquent aussi, de respecter le droit surnaturel de l'Eglise sur cette même éducation.
Pareillement, c'est le devoir de l'Etat de protéger le même droit de l'enfant, dans le cas où il y aurait déficience physique ou morale chez les parents par défaut, par incapacité ou par indignité. Le droit, en effet, qu'ils ont de former leurs enfants, comme Nous l'avons déclaré plus haut, n'est ni absolu ni arbitraire, mais dépendant de la loi naturelle et divine; il est donc soumis au jugement et à l'autorité de l'Eglise, et aussi à la vigilance et à la protection juridique de l'Etat en ce qui regarde le bien commun; et, de plus, la famille n'est pas une société parfaite qui possède en elle-même tous les moyens nécessaires à son perfectionnement. En pareil cas, exceptionnel du reste, l'Etat ne se substitue assurément pas à la famille, mais il supplée à ce qui lui manque et y pourvoit par des moyens appropriés, toujours en conformité avec les droits naturels de l'enfant et les droits surnaturels de l'Eglise.
Pour lire toute l'encyclique (j'ai vérifié qu'elle était identique à une sur papier et ancienne que je possède, il manque des notes complémentaires) :
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_31121929_divini-illius-magistri_fr.html
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Quelle surprise!
Très bon texte chère Lucie.
Nous remarquons que l'installation des états totalitaires ne se fait pas par des révolutions dans nos pays, mais par des lois de plus en plus resserrées et qui s'ingèrent dans la vie privée des familles dans le but non caché de contrôler la formation de l'esprit des enfants les plus jeunes.
Sans tirer un seul coup de feu, cette révolution mondiale gagne du terrain et bien peu le voit.
Les lois sont orientées vers la corruption des jeunes générations, ce qui est de première importance en vue de l'instauration d'un gouvernement mondial.
Aucune révolution n'aura fait autant de victimes , un véritable génocide spirituel .
Nous remarquons que l'installation des états totalitaires ne se fait pas par des révolutions dans nos pays, mais par des lois de plus en plus resserrées et qui s'ingèrent dans la vie privée des familles dans le but non caché de contrôler la formation de l'esprit des enfants les plus jeunes.
Sans tirer un seul coup de feu, cette révolution mondiale gagne du terrain et bien peu le voit.
Les lois sont orientées vers la corruption des jeunes générations, ce qui est de première importance en vue de l'instauration d'un gouvernement mondial.
Aucune révolution n'aura fait autant de victimes , un véritable génocide spirituel .
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Quelle surprise!
Ils ont fait la même chose en France. Ce serait à tous les québecois de se mobiliser, même ceux qui sont modernistes, pour empêcher cela.
- Spoiler:
- Don Sarda, Maçonnisme et catholicisme :
Le maçonnisme fait un pas de plus : il affirme que tous les droits qui naissent du mariage ne sont, d'après lui, qu'une création de l'Etat et sont uniquement soumis à l'État. D'où il résulte que le premier
et le principal de ces droits familiaux, celui qui est connu sous le nom de puissance paternelle, n'appartient aux parents qu'en vertu d'une concession supposée de la loi civile, et dans la forme et selon la mesure qu'il plaît à celle-ci d'accorder. De là naît également le droit que s'arroge l'État maçonnique sur l'éducation, qu'il décore pompeusement du nom d'éducation obligatoire, et qui est un des points essentiels du programme que la maçonnerie annonce et prépare pour l'avenir. Ainsi le père et la mère, d'après cet horrible Système, en donnant le jour à des enfants, exercent non une fonction naturelle, mais une fonction sociale, et ils n'ont ces enfants que pour le compte de l'État, qui est en quelque sorte leur suzerain; et les enfants sont à l'État avant d'être à leurs parents, et l'État a juridiction sur eux avant leurs parents.
C'est là un despotisme horrible, grossier, qui transforme les familles en simples centres d'élevage
à l'usage de ce féroce tyran, maître de toute la jeunesse : despotisme brutal et inhumain, qui s'est donné cependant comme un nouveau dogme régénérateur de l'humanité à l'époque de la Révolution
française, et qui depuis lors a été, d'une façon plus ou moins dissimulée, le fondement obligé de toutes les législations inspirées par la maçonnerie.
Et cependant ces principes sont faux, monstrueusement faux, contraires à tout droit positif et naturel. La famille n'est pas une création de l'Etat : au contraire, on pourrait dire avec beaucoup plus de raison que l'État est une création, une amplification de la famille, puisqu'on ne conçoit pas l'Etat sans des familles déjà existantes, groupées ou agrandies pour le constituer.
Les droits de la famille ne viennent donc pas d'une concession de l'Etat, et ce n'est pas l'État qui confère au père son autorité paternelle; tout au plus la reconnaît-il et en règle-t-il l'exercice.
C'est donc un mensonge, et un grossier mensonge, de dire que les enfants appartiennent à l'État
avant d'appartenir aux parents, ou qu'ils leur donnent le jour pour l'État et que celui-ci peut en disposer au gré de sa volonté et de son bon plaisir. En conséquence, le principe sur lequel se fonde l'éducation obligatoire est mensonge: l'Etat ne peut obliger le père à élever son fils de telle ou telle manière, ou l'empêcher de l'élever à son gré et selon les règles et conditions que lui impose sa conscience, d'accord avec une autre loi plus élevée. C'est donc une tyrannie contre nature, inhumaine, antisociale et antireligieuse, de prétendre imposer aux peuples, cette façon de considérer l'institution domestique dans son principe et dans ses droits essentiels.
Ce n'est pas ainsi que l'entend l'Église; au contraire, elle qu'on accuse d'opprimer toutes les libertés, est, en cela comme en tout le reste, la gardienne zélée des droits de la véritable liberté. Elle enseigne que les pères ont des fils qui leur viennent de Dieu, qui lésa faits pères uniquement dans le but très noble de lui procurer à lui-même de nouveaux serviteurs et de nouveaux héritiers à son ciel, et dans le but aussi de donner à la patrie de bons et honnêtes citoyens.
L'Église reconnaît dans le père et dans la mère le droit et le devoir d'élever leurs fils pour cette fin suprême ; mais elle est si jalouse des droits de la liberté naturelle, que si un père et une mère n'appartiennent pas par le baptême à sa juridiction, elle se regarde comme empêchée d'intervenir dans l'éducation de l'enfant, jusqu'à ce qu'il soit en âge d'agir et de se prononcer selon sa propre conscience. C'est ainsi qu'il est sévèrement défendu de baptiser les enfants des infidèles contre la volonté de leurs parents, excepté lorsque l'un de ceux-ci, au moins, est sujet de l'Église par le baptême. L'Église considère comme un attentat contre le droit naturel l'éducation d'un enfant mineur dans la religion chrétienne contre la volonté expresse de ses père et mère non baptisés. Et plus tard, lorsque le fils est parvenu à sa majorité, l'Église ne l'admet pas à la profession religieuse sans la permission de ses parents, pendant que ceux-ci ont besoin de leur fils pour subvenir à leurs besoins; et ce n'est que dans le cas où le refus des parents serait absolument déraisonnable et sans fondement, parce que cette nécessité n'existe pas, que le fils majeur est admis par l'Église à embrasser l'état religieux sans la permission de ses parents.
Avec quelle délicatesse l'Église respecte tous les droits naturels ! Elle les respecte infiniment plus que le naturalisme, qui n'est que la contrefaçon du vrai droit naturel, comme le libéralisme est la contrefaçon de la vraie liberté et le rationalisme la contrefaçon de tout ce qui est véritablement raisonnable.
Toutefois, ô aveuglement ! les législations qui se sont inspirées de ce principe chrétien, sont appelées tyranniques et oppressives de la dignité humaine ; on les accuse de violer les droits de la nature, de profaner le foyer domestique.
Et celles, au contraire, que la secte maçonnique inspire de son grossier matérialisme, sont proclamées libres, nobles, patriotiques, propres à élever le citoyen. C est ainsi que l'on aboutit directement à cette condition ignominieuse et abjecte de la famille, dans laquelle les fils ne sont que la chose de la nation, de la chair à canon à la disposition du chef suprême, si celui-ci s'engage dans des entreprises militaires qui rendront son nom odieux; une matière pour les officines, si ce n'est pas l'esprit militaire, mais l'esprit de bureaucratie, qui domine dans la nation. C'est là que nous conduit à pas de géant la maçonnerie, à mesure que son souffle infernal réussit à nous arracher à l'Église. Elle émancipe l'homme, c'est vrai, mais en l'arrachant du sein et des bras d'une mère très tendre ; et pour le soumettre, pieds et poings liés, au régime de la verge, unique sceptre qui puisse convenir pour gouverner une société tombée dans une si profonde abjection.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Quelle surprise!
Les Québécois ne sont pas d'un naturel bagarreur, ( dans les choses importantes) ils bassent vite les bras malheureusement.
L'ABBE L. LINDSAY Aumônier des Ursulines de Québec
source complète sur
http://deojuvante.forumactif.org/t817-les-origines-de-la-devotion-au-sacre-cour-de-jesus-au-canada#11762
Très beau sous-forum, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
Cette dévotion( Sainte Famille) est plus que jamais salutaire, dans un siècle où l'Etat rationaliste, recevant de près ou de loin le mot d'ordre des Loges maçonniques, travaille à violer le sanctuaire de la famille, en s'arrogeant les droits naturels des parents sur l'éducation de leurs enfants, et sape par la base cette société primordiale, en détruisant, par le divorce, le lien qui en fait l'essence.
L'ABBE L. LINDSAY Aumônier des Ursulines de Québec
source complète sur
http://deojuvante.forumactif.org/t817-les-origines-de-la-devotion-au-sacre-cour-de-jesus-au-canada#11762
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gabrielle- Nombre de messages : 19606
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Quelle surprise!
gabrielle a écrit:Les Québécois ne sont pas d'un naturel bagarreur, ( dans les choses importantes) ils bassent vite les bras malheureusement.Cette dévotion( Sainte Famille) est plus que jamais salutaire, dans un siècle où l'Etat rationaliste, recevant de près ou de loin le mot d'ordre des Loges maçonniques, travaille à violer le sanctuaire de la famille, en s'arrogeant les droits naturels des parents sur l'éducation de leurs enfants, et sape par la base cette société primordiale, en détruisant, par le divorce, le lien qui en fait l'essence.
L'ABBE L. LINDSAY Aumônier des Ursulines de Québec
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http://deojuvante.forumactif.org/t817-les-origines-de-la-devotion-au-sacre-cour-de-jesus-au-canada#11762
Très beau sous-forum, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
J'ai commencé à lire l'historique de la dévotion au Sacré-Cœur au Canada, et c'est très bon. Merci Gabrielle.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Quelle surprise!
C'est trop flou»
Daniel Baril, cofondateur des Intellectuels pour la laïcité, estime pour sa part que le gouvernement fait fausse route. «Il fallait interdire tout signe ou vêtement religieux, dit M. Baril. Si une éducatrice porte une croix ou le voile, l'enfant va lui poser des questions. Il va falloir que les inspecteurs du Ministère fixent eux-mêmes la limite du nombre d'objets religieux dans une garderie. C'est trop flou.»
Par exemple, tant M. Baril que M. Robitaille estiment qu'une garderie qui ferait un sapin de Noël devrait éviter d'y mettre une crèche. «C'est l'élément fondateur du christianisme», explique M. Robitaille. Mme Hinse, de son côté, dit que Mme James «voulait justement éviter d'entrer dans les détails. Ce qu'on veut éviter, c'est une garderie qui profite de Noël pour enseigner des prières aux enfants, pour répéter une pièce de théâtre sur la naissance de Jésus.»
Qu'en est-il des anges qu'on accroche dans le sapin comme décoration, à côté des boules? Sur ce point, M. Baril et M. Robitaille sont aussi d'accord: les anges peuvent rester dans le sapin.http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201012/17/01-4353272-fini-la-religion-dans-les-garderies-subventionnees-et-les-cpe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4353531_article_POS1
gabrielle- Nombre de messages : 19606
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Quelle surprise!
Ces messieurs ne doivent pas s'attendre à ce qu'on suive leurs directives tyranniques.
Sapientae christianae :
Sapientae christianae :
- Spoiler:
Si donc une société ne poursuit autre chose que les avantages extérieurs et les biens qui assurent à la vie plus d'agréments et de jouissances, si elle fait profession de ne donner à Dieu aucune place dans l'administration de la chose publique et de ne tenir aucun compte des lois morales, elle s'écarte d'une façon très coupable de sa fin et des prescriptions de la nature. C'est moins une société qu'un simulacre et une imitation mensongère d'une véritable société et communauté humaine.
[...]
Oui, en vérité, nous pouvons et nous devons, d'une part, nous aimer nous-mêmes, être bons pour notre prochain, aimer la chose publique et le pouvoir qui la gouverne; d'autre part, et en même temps, nous pouvons et nous devons avoir pour l'Église un culte de piété filiale et aimer Dieu du plus grand amour dont nous puissions être capables.
10 - Cependant la hiérarchie de ces devoirs se trouve quelquefois injustement bouleversée, soit par le malheur des temps, soit plus encore par la volonté perverse des hommes. Il arrive, en effet, que, parfois, les exigences de l'Etat envers le citoyen contredisent celles de la religion à l'égard du chrétien, et ces conflits viennent de ce que les chefs politiques tiennent pour nulle la puissance sacrée de l'Eglise ou bien affectent la prétention de se l'assujettir. De là, des luttes et, pour la vertu, des occasions de faire preuve de valeur. Deux pouvoirs sont en présence, donnant des ordres contraires. Impossible de leur obéir à tous les deux simultanément. Nul ne peut servir deux maîtres. Plaire à l'un, c'est mépriser l'autre. Auquel accordera-t-on la préférence ? L'hésitation n'est pas permise. Ce serait un crime, en effet, de vouloir se soustraire à l'obéissance due à Dieu pour plaire aux hommes, d'enfreindre les lois de Jésus-Christ pour obéir aux magistrats, de méconnaître les droits de l'Eglise sous prétexte de respecter les droits de l'ordre civil. Il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes. Cette réponse que faisaient autrefois Pierre et les apôtres aux magistrats qui leur commandaient les choses illicites, il faut, en pareille circonstance, la redire toujours et sans hésiter. Il n'est pas de meilleur citoyen, soit en paix, soit en guerre, que le chrétien fidèle à son devoir; mais ce chrétien doit être prêt à tout souffrir, même la mort, plutôt que de déserter la cause de Dieu et de l'Eglise.
11 - Aussi, c'est ne pas bien connaître la force et la nature des lois que de blâmer cette fermeté d'attitude dans le choix entre des devoirs contradictoires et de la traiter de sédition.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Quelle surprise!
Lucie a écrit:Ils rétrogradent les libertés individuelles.Certaines garderies appartiennent à des leaders ou organismes religieux ou sont dirigées par eux. Ils pourront les conserver, en autant qu'ils adaptent leur programme éducatif aux nouvelles exigences.
Pie XI :
- Spoiler:
Il est donc évident, de droit et de fait, que la mission éducatrice appartient à l'Eglise d'une manière suréminente, et que les esprits libres de préjugés ne peuvent concevoir aucun motif raisonnable d'y contredire ou d'empêcher l'Eglise d'accomplir une œuvre dont le monde goûte aujourd'hui les fruits bienfaisants.
Et cela d'autant plus que cette suréminence de l'Eglise non seulement n'est pas en opposition, mais, au contraire, est en parfaite harmonie avec les droits de la famille et de l'Etat et avec ceux de chaque individu en tout ce qui concerne la juste liberté de la science, des méthodes scientifiques et de toute culture profane en général. C'est que, pour donner tout de suite la raison fondamentale de cette harmonie, l'ordre surnaturel auquel appartiennent les droits de l'Eglise, bien loin de détruire ou d'amoindrir l'ordre naturel dont relèvent les autres droits mentionnés, l'élève et le perfectionne, les deux ordres se prêtant ainsi un mutuel appui et se complétant, pour ainsi dire, dans la proportion qui convient à leur nature et à leur dignité respectives. Il doit en être ainsi, puisque tous deux procèdent de Dieu qui ne peut se contredire lui-même : Les œuvres de Dieu sont parfaites, toutes ses voies sont pleines d'équité 20.
Cette harmonie apparaîtra plus clairement encore si l'on considère séparément et de plus près la mission éducatrice de la famille et celle de l'Etat.
En premier lieu, la mission éducatrice de la famille concorde admirablement avec celle de l'Eglise, puisque toutes deux procèdent de Dieu d'une manière toute pareille. En effet, dans l'ordre naturel, Dieu communique immédiatement à la famille la fécondité, principe de vie, donc principe du droit de former à la vie, en même temps que l'autorité, principe d'ordre.
Le Docteur angélique dit avec son habituelle clarté de pensée et sa précision de style: " Le père selon la chair participe d'une manière particulière à la notion de principe qui, dans son universalité, se trouve en Dieu... Le père est principe de la génération, de l'éducation et de la discipline, et de tout ce qui se rapporte au perfectionnement de la vie humaine. " 21
La famille reçoit donc immédiatement du Créateur la mission et conséquemment le droit de donner l'éducation à l'enfant, droit inaliénable parce qu'inséparablement uni au strict devoir corrélatif, droit antérieur à n'importe quel droit de la société civile et de l'Etat, donc inviolable par quelque puissance terrestre que ce soit.
De cette inviolabilité, le Docteur angélique donne la raison: " Le fils, en effet, dit-il, est par nature quelque chose du père...; il s'ensuit que, de droit naturel, le fils, avant l'usage de la raison, est sous la garde de son père. Ce serait donc aller contre la justice naturelle si l'enfant, avant l'usage de la raison, était soustrait aux soins de ses parents ou si l'on disposait de lui en quelque façon contre leur volonté. " 22 Et puisque les parents ont l'obligation de donner leurs soins à l'enfant jusqu'à ce que celui-ci soit en mesure de se suffire, il faut admettre qu'ils conservent aussi longtemps le même droit inviolable sur son éducation. " La nature, en effet, poursuit le Docteur angélique, ne vise pas seulement à la génération de l'enfant, mais aussi à son développement et à son progrès pour l'amener à l'état parfait de l'homme en tant qu'homme, c'est-à-dire à l'état de vertu. " 23
Partant, la sagesse juridique de l'Eglise s'exprime-t-elle sur ce sujet avec précision, clarté et entière plénitude de sens dans le Code du Droit canonique: " Les parents ont la très grave obligation de veiller, selon tout leur pouvoir, à l'éducation tant religieuse et morale que physique et civique de leurs enfants; ils doivent aussi pourvoir à leur bien temporel. " 24
Le sens commun de tous les hommes est tellement unanime sur ce point que tous ceux qui osent soutenir que l'enfant, avant d'appartenir à la famille, appartient à l'Etat, et que l'Etat a sur l'éducation un droit absolu, se mettent en contradiction ouverte avec lui. D'ailleurs, la raison que ceux-ci mettent en avant, à savoir que l'homme naît d'abord citoyen et pour ce motif appartient d'abord à l'État, est insoutenable. Ils ne réfléchissent pas, en effet, que l'homme avant d'être citoyen doit exister, et que cette existence il ne la reçoit pas de l'Etat, mais de ses parents. Léon XIII l'a déclaré avec quelle sagesse ! " Les fils sont quelque chose du père, comme une extension de la personne paternelle ; et, pour parler en toute exactitude, ils entrent dans la société civile non par eux-mêmes immédiatement, mais par l'intermédiaire de la communauté domestique dans laquelle ils sont nés. " 25 Ainsi donc, dit encore Léon XIII dans la même Encyclique, " le pouvoir du père est de telle nature qu'il ne peut être ni supprimé ni absorbé par l'Etat, parce qu'il a avec la vie humaine elle-même un principe commun ". Il ne suit pas de là que le droit à l'éducation des enfants soit chez les parents absolu ou arbitraire, car il reste inséparablement subordonné à la fin dernière et à la loi naturelle et divine, comme le déclare Léon XIII encore dans une autre mémorable Encyclique sur " les principaux devoirs des citoyens ", où il donne en résumé la Somme des droits et des devoirs des parents: " De par la nature les parents ont le droit de former leurs enfants, mais ils ont en plus le devoir de mettre leur instruction et leur éducation en parfait accord avec la fin pour laquelle ils les ont reçus par un bienfait de Dieu. Les parents doivent donc employer toutes leurs forces et une persévérante énergie à repousser tout genre d'injustice en cet ordre de choses, à faire reconnaître, d'une manière absolue, le droit qu'ils ont d'élever leurs enfants chrétiennement, comme c'est leur devoir, et le droit surtout de les refuser à ces écoles dans lesquelles il y a péril qu'ils ne boivent le funeste poison de l'impiété. " 26
Qu'on le remarque bien, ce devoir qu'a la famille de donner l'éducation aux enfants comprend non seulement l'éducation religieuse et morale, mais encore l'éducation physique et civique, principalement en tant qu'elle peut avoir rapport avec la religion et la morale. 27 Ce droit incontestable de la famille a été plusieurs fois reconnu juridiquement par des nations qui ont souci de respecter le droit naturel dans leur organisation civile. Ainsi, pour citer un exemple parmi les plus récents, la Cour suprême de la République des Etats-Unis de l'Amérique du Nord tranchait une très grave controverse en déclarant : " L'Etat n'a nullement le pouvoir général d'établir un type uniforme d'éducation pour la jeunesse, en la contraignant à recevoir l'instruction seulement dans les écoles publiques. " Et elle en donne la raison de droit naturel: " L'enfant n'est pas une simple créature de l'Etat ; ceux qui l'élèvent et le dirigent ont le droit et en même temps l'important devoir de le former et de le préparer à l'accomplissement de ses autres obligations. " 28
L'histoire est là pour témoigner comment, spécialement dans les temps modernes, des cas se sont présentés, et se présentent encore, de violation par l'Etat des droits que le Créateur a conférés à la famille. Mais elle montre aussi splendidement comment l'Eglise a toujours pris ces droits sous sa tutelle pour les défendre. La meilleure preuve en est la confiance spéciale des familles à l'égard des écoles de l'Eglise, comme Nous l'écrivions dans Notre récente lettre au cardinal Secrétaire d'Etat: " La famille s'est vite aperçue de cet état de choses, et, depuis les premiers temps du christianisme jusqu'à nos jours, les parents, même s'ils sont peu ou point croyants, envoient et présentent par millions leurs enfants aux instituts d'éducation fondés et dirigés par l'Eglise. " 29
C'est que l'instinct paternel, qui vient de Dieu, se tourne avec confiance vers l'Eglise, sûr d'y trouver protection pour les droits de la famille et, en un mot, cette harmonie que Dieu a voulu mettre dans l'ordre des choses. Et, en effet, bien que l'Eglise, consciente comme elle l'est de sa mission divine universelle et de l'obligation qu'ont tous les hommes de pratiquer l'unique vraie religion, ne se lasse pas de revendiquer pour elle le droit et de rappeler aux parents leur devoir de faire baptiser et d'élever chrétiennement les enfants de parents catholiques, elle reste cependant si jalouse de l'inviolabilité du droit naturel de la famille en matière d'éducation qu'elle ne consent pas, sinon sous des conditions et garanties déterminées, à baptiser les enfants d'infidèles ou à disposer de leur éducation de quelque manière que ce soit contre la volonté de leurs parents, aussi longtemps que les enfants ne peuvent se déterminer d'eux-mêmes à embrasser librement la foi 30.
Nous sommes donc en possession, comme Nous l'avons relevé dans Notre discours déjà cité, de deux faits d'une très haute importance: " d'un côté l'Eglise, qui met à la disposition des familles son rôle de maîtresse et d'éducatrice, et de l'autre les familles qui s'empressent d'en profiter et lui confient leurs enfants par centaines et par milliers. Ces deux faits rappellent et proclament une grande vérité, très importante dans l'ordre moral et social: ils disent que la mission éducatrice appartient avant tout, surtout, et en premier lieu, à l'Eglise et à la famille; qu'elle leur appartient de droit naturel et divin, donc inévitablement sans dérogation et sans remplacements possibles. " 31
De cette mission éducatrice, qui appartient avant tout à l'Eglise et à la famille, comme il ne peut provenir (Nous l'avons vu) que de grands avantages pour la société tout entière, ainsi il n'en peut résulter aucune atteinte aux droits authentiques et personnels de l'Etat, sous le rapport de l'éducation des citoyens, selon l'ordre établi par Dieu.
Ces droits sont communiqués à la société civile par l'auteur même de la nature, non pas à un titre de paternité, comme à l'Eglise et à la famille, mais en vertu de l'autorité sans laquelle elle ne peut promouvoir ce bien commun temporel, qui est justement sa fin propre. En conséquence, l'éducation ne peut appartenir à la société civile de la même manière qu'à l'Eglise et à la famille, mais elle lui appartient dans un mode différent en rapport avec sa fin propre.
Or, cette fin, ce bien commun d'ordre temporel, consiste dans la paix et la sécurité dont les familles et les citoyens jouissent dans l'exercice de leurs droits et en même temps dans le plus grand bien-être spirituel et matériel possible en cette vie, grâce à l'union et à la coordination des efforts de tous.
La fonction de l'autorité civile qui réside dans l'Etat est donc double: protéger et faire progresser la famille et l'individu, mais sans les absorber ou s'y substituer.
En matière donc d'éducation, c'est le droit, ou, pour mieux dire, le devoir de l'Etat de protéger par ses lois le droit antérieur défini plus haut qu'a la famille sur l'éducation chrétienne de l'enfant et, par conséquent aussi, de respecter le droit surnaturel de l'Eglise sur cette même éducation.
Pareillement, c'est le devoir de l'Etat de protéger le même droit de l'enfant, dans le cas où il y aurait déficience physique ou morale chez les parents par défaut, par incapacité ou par indignité. Le droit, en effet, qu'ils ont de former leurs enfants, comme Nous l'avons déclaré plus haut, n'est ni absolu ni arbitraire, mais dépendant de la loi naturelle et divine; il est donc soumis au jugement et à l'autorité de l'Eglise, et aussi à la vigilance et à la protection juridique de l'Etat en ce qui regarde le bien commun; et, de plus, la famille n'est pas une société parfaite qui possède en elle-même tous les moyens nécessaires à son perfectionnement. En pareil cas, exceptionnel du reste, l'Etat ne se substitue assurément pas à la famille, mais il supplée à ce qui lui manque et y pourvoit par des moyens appropriés, toujours en conformité avec les droits naturels de l'enfant et les droits surnaturels de l'Eglise.
Pour lire toute l'encyclique (j'ai vérifié qu'elle était identique à une sur papier et ancienne que je possède, il manque des notes complémentaires) :
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_31121929_divini-illius-magistri_fr.html
Recherchant des texte pour un autre dossier, j'ai justement lu hier de très bons extraits de Divini Illius Magistri de Pie XI sur l’éducation et où il parlait plus loin (homélie lors de la canonisation de Saint Jean Bosco) sur l’éducation; Saint Jean Bosco, un Saint et un éducateur modèle. Merci Lucie.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Quelle surprise!
gabrielle a écrit:C'est trop flou»
Daniel Baril, cofondateur des Intellectuels pour la laïcité, estime pour sa part que le gouvernement fait fausse route. «Il fallait interdire tout signe ou vêtement religieux, dit M. Baril. Si une éducatrice porte une croix ou le voile, l'enfant va lui poser des questions. Il va falloir que les inspecteurs du Ministère fixent eux-mêmes la limite du nombre d'objets religieux dans une garderie. C'est trop flou.»
Par exemple, tant M. Baril que M. Robitaille estiment qu'une garderie qui ferait un sapin de Noël devrait éviter d'y mettre une crèche. «C'est l'élément fondateur du christianisme», explique M. Robitaille. Mme Hinse, de son côté, dit que Mme James «voulait justement éviter d'entrer dans les détails. Ce qu'on veut éviter, c'est une garderie qui profite de Noël pour enseigner des prières aux enfants, pour répéter une pièce de théâtre sur la naissance de Jésus.»
Qu'en est-il des anges qu'on accroche dans le sapin comme décoration, à côté des boules? Sur ce point, M. Baril et M. Robitaille sont aussi d'accord: les anges peuvent rester dans le sapin.http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201012/17/01-4353272-fini-la-religion-dans-les-garderies-subventionnees-et-les-cpe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4353531_article_POS1
... Ou l’art de passer une "loi" que tout le monde critique à qui mieux-mieux.
On voit bien que nos "gouverneux", qui ont évacué les principes catholiques de toute la société civile, gouvernent à la petite semaine, selon les sondages quotidiens, selon le lobby qui crie le plus fort, et ne savent pas comment se débarrasser de la religion catholique — ou ce qui en reste — car c’est l’Église fondée par le Christ qu’ils ont dans le collimateur. Ils savent que s’ils dégomment Celle-là, tout le reste suivra.… Ils veulent "ménager les susceptibilités" qu’ils disent.
Et les crachats et les soufflets sur la divine Face de Notre-Seigneur ? Ils s’en moquent (oh ! subtilement, par leurs lois fourre-tout), ils n’en ont rien à faire en définitive.
M. Daniel Baril, notre pelleteux de bran de scie intellectuelle, estime qu’ Il fallait interdire tout signe ou vêtement religieux... Ah oui ? Pour remettre en vigueur l’habit militaire de Mao, uniforme, sobre, "platte", tellement "populaire" en Chine communiste ? Je vois d’ici des groupes de musulmans et juifs ultra-orthodoxes, pour ne nommer que ceux-là, accoutrés de tels vêtements !
Pensez-vous réellement, Mme James, que les garderies n'enseigneront pas, malgré votre Loi, des prières aux enfants, [et] répéter une pièce de théâtre sur la naissance de Jésus. ?
Les anges peuvent rester dans le sapin… Ne sont-ils pas en train de nous en passer tout un ?? Démasquons et dénonçons avec force tous ces utopistes démoncratiques épris de liberté maçonnique (Nous sommes notre propre pontife, notre propre roi, notre propre nous-mêmes…)
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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