Caractéristiques d'un faux prophète et..

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Message  Roger Boivin Mar 3 Aoû - 11:29

Quelles sont les caractéristiques d'un faux prophète,
et, en parallèle, quelles sont celles d'un vrai ?

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Message  gabrielle Mar 3 Aoû - 11:53

roger a écrit:Quelles sont les caractéristiques d'un faux prophète,
et, en parallèle, quelles sont celles d'un vrai ?

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Tout de go , je dirais qu'un faux-prophète est celui qui enseigne une fausse doctrine, ou une doctrine diluée.

Tandis que le prophète de Dieu, enseigne la Vérité sans mélange .

J'ignore s'il y a d'autres caractéristiques...

Je cède la place aux autres.
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Message  Louis Mar 3 Aoû - 13:15

roger a écrit:Quelles sont les caractéristiques d'un faux prophète,
et, en parallèle, quelles sont celles d'un vrai ?

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Le faux prophète vient du diable;
Le vrai prophète vient de Dieu.

Un critère dans l'Évangile peut nous aider à les discerner: « Vous les connaîtrez à leurs fruits » (S. Matt. VII,16) ; « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » (S. Matt. VII,20)

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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
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Message  Roger Boivin Mar 3 Aoû - 14:17

Louis a écrit:
Un critère dans l'Évangile peut nous aider à les discerner:  « Vous les connaîtrez à leurs fruits » (S. Matt. VII,16) ; « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » (S. Matt. VII,20)[/b]




Chaine d'or de saint Thomas d'Aquim - tome I : https://archive.org/stream/expositionsuivie01thom#page/436/mode/2up


:

(Matthieu, VII, 15-20. )


St.Chrys. (sur St.Matth.) Notre-Seigneur avait ordonné précédemment à ses disciples de ne point faire parade devant les hommes de leurs jeûnes, de leurs prières, de leurs aumônes, comme font les hypocrites. Or, pour leur apprendre que toutes ces bonnes œuvres peuvent être faites dans un esprit d'hypocrisie, il leur dit : « Gardez-vous des faux prophètes. »

St.Aug. (serm. sur la mont., 2, 36.) Ou bien après avoir dit qu'il en est peu qui trouvent la petite porte et la voie étroite, Notre-Seigneur voulant nous prémunir contre les hérétiques qui font souvent de leur petit nombre un titre de recommandation, ajoute aussitôt : « Gardez-vous des faux prophètes. »

St.Chrys. (hom. 24.) Ou bien encore : Notre-Seigneur avait dit que la porte est étroite, et qu'il en est beaucoup qui pervertissent la voie qui doit y conduire, il ajoute donc : « Gardez-vous des faux prophètes. » Il les appelle faux prophètes pour exciter la sollicitude de ses disciples à cet égard, en leur rappelant ce qui est arrivé à leurs pères, qui ont eu à subir cette même épreuve. ». Chrys. (sur St.Matth.) Nous lisons dans un des chapitres suivants, il est vrai, que la loi et les prophètes ont prophétisé jusqu'à Jean-Baptiste, parce qu'après lui, il ne devait plus y avoir de prophétie relative au Christ. Il y a eu depuis ce temps, et il y a encore des prophètes, mais leurs prophéties n'ont point le Christ pour objet et ils interprètent simplement les prédictions anciennes relatives à Jésus-Christ ; ce sont les docteurs des Églises. Car personne ne peut interpréter le sens des prophéties, s'il ne participe lui-même à l'esprit prophétique. Le Seigneur, prévoyant donc qu'il viendrait de faux docteurs, qui enseigneraient diverses hérésies, nous prémunit contre eux en nous disant : « Gardez-vous des faux prophètes. » Ces faux prophètes ne devaient pas être des païens faciles à reconnaître, mais des séducteurs cachés sous le nom de chrétiens ; aussi ne dit-il pas : « Regardez, » mais : « Prenez garde. » En effet, quand une chose est évidente, on la regarde, c'est-à-dire qu'on la voit naturellement, si au contraire elle offre quelque incertitude, on y prend garde, c'est-à-dire qu'on l'examine avec précaution. Il nous dit encore : « Prenez garde, » parce que la plus sûre garantie du salut, est de connaître ceux que l'on doit fuir. Si Notre-Seigneur nous prémunit de la sorte, ce n'est pas que le démon puisse introduire les hérésies malgré la volonté de Dieu, il ne le peut que parce que Dieu le lui permet. Dieu veut que ses serviteurs soient soumis à l'épreuve, il leur envoie donc la tentation ; mais il ne veut pas que leur ignorance soit cause de leur perte, et c'est pour cela qu'il les avertit à l'avance. Et afin que les docteurs hérétiques ne puissent se défendre en disant : Ce n'est pas nous que le Seigneur appelle faux prophètes, mais les docteurs des Juifs et des Gentils, il ajoute expressément : « Qui viennent à vous couverts de peaux de brebis. » Les brebis sont les chrétiens, et les peaux de brebis sont les dehors de christianisme et les apparences d'une fausse religion. Or rien n'est plus contraire au bien que l'hypocrisie, car on ne peut connaître, et par conséquent on ne peut éviter le mal qui se cache sous l'apparence du bien. Et de peur que ces mêmes docteurs hérétiques ne prétendent qu'il est ici question des vrais docteurs, mais qui sont dans l'état de péché, il ajoute : « Au dedans ce sont des loups ravissants. » Or les docteurs catholiques qui deviennent esclaves de la chair lorsqu'ils succombent aux passions de la chair, ne sont pas appelés pour cela des loups ravissants, parce qu'ils ne cherchent pas à perdre les chrétiens. Il est donc évident qu'il veut parler ici des docteurs hérétiques qui prennent avec intention l'extérieur des chrétiens, pour déchirer plus facilement les fidèles sous les coups d'une séduction criminelle. C'est d'eux que l'Apôtre a dit : « Je sais qu'après mon départ il entrera parmi vous des loups ravissants qui n'épargneront pas le troupeau. »



St.Chrys. (hom. 22 sur St.Matth.) Cependant il paraît assez vraisemblable que par ces faux prophètes Notre-Seigneur veut désigner non pas les hérétiques, mais ceux qui mènent une vie corrompue sous les dehors de la vertu ; c'est pour cela qu'il dit : « Vous les connaîtrez à leurs fruits. » Or on rencontre souvent des mœurs vertueuses chez certains hérétiques, mais jamais dans ceux dont je viens de parler. ». Aug. (serm. sur la mont., 2, 36.) C'est donc une question des plus importantes que de bien connaître quels sont les fruits sur lesquels le Sauveur veut attirer notre attention. Plusieurs en effet prennent pour des fruits ce qui n'est que le vêtement des brebis, et c'est ainsi qu'ils se laissent tromper par les loups. Je veux parler ici des jeûnes, ou des aumônes, ou des prières qu'ils étalent devant les hommes sans autre but que de plaire à ceux qui sont frappés de la difficulté de ces œuvres. Ce ne sont pas là les fruits qui peuvent nous aider à les reconnaître, car si ces actions sont faites dans la vérité avec une intention droite, elles sont, il est vrai, les vêtements propres aux brebis ; mais elles ne font que couvrir les coups lorsqu'elles partent d'un cœur où l'erreur règne en maître. Ce n'est pas toutefois une raison pour les brebis d'avoir horreur de ces vêtements, parce qu'ils servent quelquefois à couvrir les loups. A quels fruits donc reconnaîtrons-nous un mauvais arbre ? L'Apôtre nous l'apprend. « Les œuvres de la chair sont évidentes, nous dit-il ; ce sont la fornication, l'impureté, » etc. (Ga 5) Le même Apôtre nous apprend à connaître les fruits du bon arbre par ce qui suit : « Les fruits de l'esprit sont la charité, la joie, la paix, » etc.

St.Chrys. (sur St.Matth.) Les fruits que produit l'homme juste c'est aussi la confession de la foi, car celui qui en suivant l'inspiration de Dieu, fait en toute humilité une véritable confession de foi, celui-là est une brebis, tandis que celui qui fait entendre contre la vérité et contre Dieu les hurlements du blasphème, est un loup. ». Jér. Ce que Notre-Seigneur dit ici des faux prophètes qui sont tout autres dans leur conduite qu'ils ne le paraissent dans leur extérieur et leurs discours, doit s'appliquer d'une manière toute spéciale aux hérétiques qui se couvrent de la continence et du jeûne comme du vêtement de la piété, et qui portant au-dedans un esprit empoisonné par le vice séduisent les cœurs simples de leurs frères. ». Aug. (serm. sur la mont. 2, 12.) Mais on peut savoir, en examinant leurs œuvres, si tout cet extérieur a pour principe un désir de vaine gloire. Lorsqu'en effet, à la suite de certaines épreuves, ils se voient enlever ou refuser ce qu'ils ont obtenu ou ce qu'ils ont voulu obtenir à l'aide de ce voile trompeur, on découvre alors nécessairement si c'était un loup caché sous la peau de la brebis, ou une brebis revêtue de sa propre peau. ». Grég. (Moral., 31, 9.) L'hypocrite est comme dominé par la paix dont jouit l'Église ; voilà pourquoi il veut paraître à nos yeux couvert du voile de la religion (cf. Jb 39). Mais qu'une persécution éclate, aussitôt les instincts féroces du loup le dépouillent de la peau de la brebis, et en persécutant le bien il montre de quelle fureur il est animé contre lui.



St.Chrys. (hom. 24 sur St.Matth.) Il est facile de surprendre les hypocrites, car la voie qu'ils sont forcés de suivre est bien pénible. Or l'hypocrite ne choisira certainement pas de lui-même le travail et la peine. D'ailleurs, pour répondre à la prétendue impossibilité de les reconnaître, Notre-Seigneur vous apporte un exemple pris dans la nature en vous disant : « Peut-on cueillir des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? » ». Chrys. (sur St.Matth.) Le raisin est une figure mystérieuse du Christ, car de même que la grappe par l'intermédiaire du bois de la vigne tient suspendus des grains nombreux, ainsi le Christ, par le bois de la croix retient dans une étroite union la multitude des fidèles. La figue, c'est l'Église qui retient aussi la multitude de ses enfants dans les doux embrassements de sa charité, comme la figue tient cachées une quantité considérable de graines sous une seule enveloppe. Or la figue est le signe tout à la fois de la charité par sa douceur, et de l'unité par l'union de ses graines. Le raisin est tout ensemble le symbole de la patience parce qu'il est foulé dans le pressoir ; de la joie, parce qu'il réjouit le cœur de l'homme ; de la sincérité, parce qu'il n'est pas mélangé d'eau et de la suavité par le plaisir qu'il donne. Au contraire les épines et les ronces présentent des pointes de toutes parts ; et c'est ainsi que les serviteurs du démon sont pleins d'iniquités, de quelque côté qu'on les considère. Ces ronces et ces épines ne peuvent produire aucun des fruits que demande l'Église. Notre-Seigneur ne se borne pas à cette comparaison particulière du figuier et de la vigne pour rendre sensible cette vérité, il la généralise par ces paroles : « C'est ainsi que tout arbre qui est bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais en porte de mauvais. »



St.Aug. (serm. sur la mont., 2, 36.) Il faut se garder ici de l'erreur des Manichéens qui prétendent que dans ces deux arbres il faut voir deux natures, l'une qui vient de Dieu, l'autre qui lui est étrangère. Nous soutenons, nous, que ces deux arbres ne peuvent servir d'appui à leur opinion, car il ne s'agit évidemment que des hommes, comme le prouvent les antécédents et les conséquents. ». Aug. (Cité de Dieu, liv. 12, chap. 4 et 5.) Les hommes ont souvent de l'aversion pour les natures mêmes des choses, parce qu'ils les considèrent non pas en elles-mêmes, mais d'après l'utilité qu'ils peuvent en retirer. Or, toute nature ne rend gloire à son créateur qu'autant qu'on la considère en elle-même, et non pas dans l'utilité ou le désavantage qui peuvent en résulter pour nous. Les natures créées par le seul fait de leur existence ont leur manière d'être, leur beauté, un certain accord entre les différentes parties qui les composent, et par conséquent elles sont bonnes.



St.Chrys. (hom. 24.) On pouvait objecter qu'un mauvais arbre porte sans doute de mauvais fruits, mais qu'il peut aussi en porter de bons et qu'il est ainsi difficile de le bien connaître à cause de cette double apparence ; le Seigneur prévient cette difficulté en ajoutant : « Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre n'en peut produire de bons. » ». Aug. (serm. sur la mont.) De ces dernières paroles, les Manichéens concluent qu'une âme qui est mauvaise ne peut devenir meilleure, ni celle qui est bonne devenir mauvaise, comme si Notre-Seigneur avait dit : « Un arbre bon ne peut devenir mauvais, ni un arbre mauvais devenir bon ; » mais, au contraire, il s'est exprimé de la sorte « Un arbre bon ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre en produire de bons. » Or, l'arbre c'est l'âme, c'est-à-dire l'homme lui-même ; les fruits sont ses œuvres. L'homme qui est mauvais ne peut donc faire de bonnes actions, ni celui qui est bon en faire de mauvaises. Si donc celui qui est mauvais veut faire de bonnes actions, qu'il commence par devenir bon lui-même. Tant qu'un homme est mauvais, il ne peut porter de bons fruits. Il peut se faire que ce qui a été de la neige ne soit plus de la neige, mais il est impossible que la neige soit chaude ; ainsi peut-il arriver que celui qui a été mauvais cesse de l'être, mais jamais en demeurant mauvais il ne peut faire le bien, et si parfois il paraît faire quelque chose d'utile, ce n'est pas à lui qu'il faut l'attribuer, mais à la divine Providence.

Rab. Cet arbre, bon ou mauvais, c'est l'homme suivant que sa volonté est bonne ou mauvaise ; les fruits, ce sont ses œuvres, qui ne peuvent être bonnes si la volonté est mauvaise, de même qu'elles ne peuvent être mauvaises si la volonté est bonne.

St.Aug. (cont. Julien, liv. 1, chap. 3.) S'il est certain que la volonté vicieuse produit les actions mauvaises, comme un mauvais arbre produit de mauvais fruits, d'où vient à votre avis la mauvaise volonté elle-même, si ce n'est de l'ange considéré dans l'ange, et de l'homme considéré dans l'homme ? Or, qu'étaient ces deux volontés, avant qu'elles n'eussent produit le mal ? Un ouvrage digne de Dieu, deux natures bonnes et louables. C'est donc du bien que naît le mal, et on ne peut lui donner un autre principe d'existence que le bien. Je veux parler ici de la volonté mauvaise, car elle n'a été précédée ni d'aucun mal ni d'aucunes mauvaises actions, qui ne sortent que d'une volonté vicieuse comme d'un mauvais arbre. On ne peut dire cependant que la volonté mauvaise vient du bien en tant que bien, car c'est Dieu qui est essentiellement bon qui est l'auteur du bien ; mais elle est sortie d'un bien qui a été tiré du néant et non de Dieu.

St.Jér. Demandons aux hérétiques qui soutiennent l'existence de deux natures opposées l'une à l'autre, et qui prétendent qu'un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, comment Moïse, qui était un bon arbre, a pu pécher aux eaux de la contradiction, et comment Pierre a pu nier le Sauveur dans sa Passion en disant : « Je ne connais pas cet homme, » ou bien encore comment le beau-père de Moïse, qui était un mauvais arbre et qui ne croyait pas dans le Dieu d'Israël, a pu cependant donner un bon conseil ?

St.Chrys. (hom. 28.) Le Seigneur n'a point ordonné de châtiment contre les faux prophètes ; il les pénètre d'un effroi salutaire en les menaçant du supplice que Dieu leur réserve : « Tout arbre qui n'est pas bon, dit-il, sera coupé et jeté au feu. » Ce sont les Juifs qu'il paraît avoir en vue dans ces paroles ; c'est pourquoi il se sert des paroles de Jean-Baptiste et leur annonce dans les mêmes termes (cf. Mt 3, 10 ; Lc 9, 9) le châtiment qui les attend. Le saint précurseur, en effet, emploie les mêmes figures de hache, d'arbre et de feu qui ne s'éteint pas. Pour celui qui examine sérieusement les choses, ce sont deux peines différentes, d'être coupé et d'être brûlé. Celui qui est jeté au feu est retranché tout à fait du royaume, peine qui est la plus terrible. Il en est qui ne craignent que l'enfer ; pour moi, je déclare que la perte de cette gloire éternelle est mille fois plus amère que la peine de l'enfer. En effet, quelles souffrances, petites ou grandes, n'accepterait pas un père pour jouir de la vue d'un fils bien-aimé ? Tels doivent être nos sentiments à l'égard de cette gloire, car il n'est point de fils dont la vue soit si douce pour son père que doit l'être pour nous le repos au sein des honneurs et la dissolution du corps pour être éternellement avec Jésus-Christ (cf. Ph 1, 23). C'est un supplice intolérable que le supplice de l'enfer ; mais que l'on ajoute dix mille enfers à la suite les uns des autres, jamais ce supplice ne sera comparable à la peine d'être à jamais exclu de la gloire des bienheureux et d'être éternellement haï de Jésus-Christ.

La Glose. La comparaison qu'il vient de développer amène cette conclusion, dont l'évidence ressortait déjà de tout ce qui précède : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. »



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Message  Roger Boivin Mer 10 Jan - 17:41


Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous couverts de peaux de brebis, et qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les connaîtrez par leurs fruits. Peut-on cueillir des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Ainsi tout arbre qui est bon produit de bons fruits, et tout arbre qui est mauvais produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre n'en peut produire de bons. Tout arbre qui ne produit point de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaîtrez donc par leurs fruits.


Les commentaires ici :

https://archive.org/stream/expositionsuivie01thom#page/436/mode/2up


Dernière édition par Roger Boivin le Mar 13 Nov - 19:43, édité 1 fois
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Message  Roger Boivin Sam 10 Nov - 20:44


DÉFENSE DE CORROMPRE LA DOCTRINE RÉVÉLÉE.


..ceux qui abandonnent ou qui corrompent la foi, sont appelés faux prophètes, loups ravisseurs, menteurs, enfants de malédiction, fontaines sans eau, nuages agités par les vents, antéchrists, séducteurs, arbres deux fois morts et déracinés, astres errants, etc. (1).

Tous ces faux docteurs doivent être évités avec soin ; ce sont des loups déguisés en agneaux. Saint Paul dit même de fuir l'homme hérétique après un premier et un second avertissement (2). Saint Jean (3) va jusqu'à enseigner qu'on ne doit pas recevoir chez soi, ni même saluer ceux qui ne conservent pas la doctrine de Jésus-Christ, parce que c'est communiquer à leurs œuvres perverses. On voit par là combien Jésus- Christ et ses Apôtres tenaient à ce que les divins enseignements qu'ils venaient de donner au monde, ne fussent en aucune manière altérés ou laissés en proie aux caprices et aux passions des hommes.

La raison et la foi s'accordent donc à proclamer hautement que si Dieu, qui est infaillible par essence, veut bien nous révéler des vérités qui dépassent, la portée de notre intelligence, nous sommes obligés de les croire toutes sans réserve et sans distinction. Or tout le monde chrétien admet le fait de la révélation divine. Donc il doit aussi nécessairement admettre tout ce qui est contenu dans cette révélation, les choses minimes comme celles qui sont plus importantes.

Nous avons vu, de plus, que Jésus-Christ a mis en œuvre les moyens les plus efficaces, sa protection spéciale et l'assistance du Saint-Esprit, pour maintenir dans son Eglise l'intégrité de ses enseignements, et qu'il a stigmatisé de la manière la plus terrible tous ceux qui propagent de fausses doctrines. Il est donc d'une extrême importance, il est même nécessaire", d'après la volonté expresse du Sauveur, que nous cherchions à connaître toutes les vérités qu'il lui a plu de nous manifester, et le vrai sens dans lequel il a bien voulu nous les révéler.

---

(1) Cf. Mt. VII, 15 j Act. XX, 29 ; II Petr. II, 22 ; I Joan. II, 18 ; Jud. XII, 13, etc.

(2) Tit. III, 10.

(3) II Joan X, 11.


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LA RÈGLE DE LA FOI - Par l'abbé Louis-Nazaire Bégin, Docteur en théologie - 1874 :

https://archive.org/details/lasaintecritur00bguoft/page/6


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