La source de tous les maux.

CHAPITRE VI

LES CATÉCHISMES

On sait leur importance. Le catéchisme c'est le résumé de l'enseignement religieux : foi, morale, sacrements. Cet enseignement est très important puisqu'il instruit et forme les enfants et les fidèles. Il est évident qu'un résumé ou un sommaire doit avant tout être fidèle à la doctrine et comporter les vérités principales ; on entend par celles-ci non seulement les connaissances nécessaires au salut mais aussi tout ce qui peut aider enfants et fidèles à se guérir du péché, à aimer Dieu et vivre avec Notre Seigneur. Au-delà des idées maîtresses le catéchisme doit donc donner aux fidèles une connaissance assez détaillée quoique résumée de notre sainte religion.

Or les nouveaux catéchismes portent explicitement les enfants à l'erreur sur les grands mystères, sur Dieu créateur, rédempteur et sanctificateur ; ils trompent les fidèles et donnent une image absolument fausse de Jésus, de l'Église et de la vie spirituelle. C'est un crime. Ils prétendent s'adapter à la mentalité des enfants mais les trompent carrément par la négation des vérités essentielles.
Nous avons déjà parlé de Pierres Vivantes, livre (luxueux) «de référence» comme ils disent. Or si les textes donnés le sont au titre de référence, ils devraient justement être exacts et conformes à la vérité ; c'est nettement le contraire. Les erreurs fourmillent d'un bout à l'autre :

— Le récit de la Création est présenté comme une élucu-bration de «sages de la cour de Salomon», «c'est un poème»...

— Le cœur c'est l'âme

— l'Ascension est « une image »

— «Jésus est avec tous les hommes»...

— la grâce devient une notion très vague, rien sur la grâce actuelle

— l'Église catholique n'est qu'une partie de l'Église

— l'Église c'est l'ensemble des baptisés (très incomplet et faux car les protestants baptisés ne font pas partie de l'Eglise)

— la Messe: prière d'action de grâce, rassemblement «pour faire mémoire de Jésus vivant » (vague, rien sur l'offrande du Sacrifice)

— l'Assomption corporelle de Notre Dame : passée sous silence

— Tous les hommes vont au Ciel

et nous en passons beaucoup !

Or ce livre dont le Cardinal Etchegaray disait : « C'est plus qu'un beau livre, offert par les Évêques de France» est un livre tendancieux, menteur, hérétique.

Ce «catéchisme» est paru sans l'autorisation de Rome ; mieux encore : dans une lettre du Cardinal Ratzinger du 24 janvier 1985 à la Conférence épiscopale de France, la S. Congrégation de la Foi réclame que les fidèles soient opportunément informés du refus de la Congrégation d'approuver Pierres Vivantes comme catéchisme ; et le Cardinal demande que soient apportés des changements et des améliorations à ce « catéchisme » : et ces corrections et précisions à apporter par ordre de Rome sont énumérées et numérotées ; il y en a des centaines ! On ne sache pas que le livre ait été retiré du public et les corrections apportées...

En outre Rome avait demandé en 1983 que soit élaboré et publié en France un véritable catéchisme. En 1990 on attend toujours !
Et les évêques nous prêchent l'obéissance !

En marge de Pierres Vivantes sont les Parcours Catéchétiques. Ce sont des manuels - ou de prétendus manuels - de catéchisme. Ces livres sont des recueils de flou et d'erreurs ; on n 'y reconnaît plus la doctrine catholique. Je laisse la parole à M. l'abbé des Graviers, Bulletin Aumônerie de mai 1990 (8 Place Alphonse Laveran Paris 5e) P. 4 et 5 : Dans le parcours Ecoute et Vois

« Sous le prétexte spécieux que Dieu ne se révèle pas par des définitions, mais par une relation de confiance d'amitié et d'intimité, on laisse de côté toutes les grandes proclamations du Credo... et l'on présente à l'enfant une certaine foi qui n'a plus beaucoup à voir avec celle de l'Église catholique. Ainsi nous avons dès les premières lignes : « le Dieu de Jésus » mis sur le même rang que le «Dieu de madame X», le Dieu de grand-mère... » ; première insinuation que, comme grand'mère et madame X, Jésus n'est pas Dieu.

«Aucun attribut de Dieu ne sera jamais cité nulle part. Ni sa toute puissance ni sa sagesse ni son éternité. On dira et on répétera qu'il est Père et qu'il aime tous les hommes sans distinction. Rien sur le Créateur... Le problème de l'existence du monde est résolu à la manière purement laïque, «le monde a mis des milliards d'années à se faire. Les étoiles se sont formées peu à peu, puis les planètes. Sur la terre des plantes, des animaux sont apparus, ils ont évolué pendant des millions d'années. Enfin les premiers humains ont commencé à vivre...».

C'est du pur matérialisme évolutionniste !

Pas un mot sur les anges, pas un mot non plus sur les démons. Par une allusion au mystère de la Sainte Trinité. Le péché originel est éliminé. Quant au péché actuel, une première allusion y est faite page 166, mais il s'agit uniquement du péché envers le prochain pour une meilleure vie terrestre..., la seule conclusion que les enfants vont tirer est que le seul péché est le péché social. Voici comment se passe une «célébration sacramentelle » ou « la Réconciliation » : « tous ceux qui le veulent s'avancent vers le (ou les) prêtres pour une démarche personnelle. A chacun le prêtre dit, avec un beau geste d'imposition de la main sur l'épaule ou sur la tête : Jésus te dit : va en paix, tes péchés sont pardonnes» !!! Quant à la messe, elle est «le fait de redire ce que Jésus a dit et a fait au cours de son dernier repas» - «Quand les chrétiens sont réunis pour la messe, le prêtre prend le pain. Il rappelle les paroles de Jésus... Ceux qui communient prennent le pain».

Régis a écrit:

Gabrielle a écrit:
L'abbé Coache, dans son livre "Jésus trahi par les siens" en fait la preuve , (...)mais misère il ne voit pas la preuve qu'il fait!!!!! Cela nous montre jusqu'à quel point l'aveuglement était grand et que cette déviation grave de reconnaitre cette secte pour l'Église Catholique et de prétendre que toute cette pourriture vient de la Sainte Église est la pierre de touche de la déviation de la résistance... car comment dénoncer Satan si on râle que Satan est l'Église.

Souligné et agrandi en rouge par moi !

Pour s'abaisser à reconnaître ceux qui reconnaissent le

« le Dieu de Jésus »

il faut que l'aveuglement soit grand en effet. Le livre que Louis traduit actuellement ( THE BROKEN CROSS) ne s'oriente-il pas dans cette voie ? Merci Gabrielle et Merci Régis !

Une expression de Ratzinger " Le Dieu de Jésus-Christ" se retrouve déjà dans les catéchismes de 1990 ...

« Sous le prétexte spécieux que Dieu ne se révèle pas par des définitions, mais par une relation de confiance d'amitié et d'intimité, on laisse de côté toutes les grandes proclamations du Credo... et l'on présente à l'enfant une certaine foi qui n'a plus beaucoup à voir avec celle de l'Église catholique. Ainsi nous avons dès les premières lignes : « le Dieu de Jésus » mis sur le même rang que le «Dieu de madame X», le Dieu de grand-mère... » ; première insinuation que, comme grand'mère et madame X, Jésus n'est pas Dieu.

Du sacrement de l'ordre, il n'est question nulle part.

Et pour le dimanche on ne parle pas de l'assistance à la messe !

Prenons un autre Parcours : à La Découverte, qui comprend quatre volumes : deux pour les enfants et deux pour « l'animateur» (pour ne pas dire catéchiste).

Quelques extraits :

— Jésus est-il Dieu ? pas de réponse nette

«il appartiendra aux enfants de confesser leur foi en Jésus-Christ ou de dire seulement leur intérêt pour cet homme inoubliable (sic) ou bien de demeurer plus réservés encore. Les animateurs auront quant à eux à respecter le choix de chacun».
Lisez, lecteurs, et relisez posément ces lignes !

Plus loin :

«Les enfants pourront (sic) reconnaître en Jésus de Nazareth le Christ Seigneur, le Fils bien-aimé»
«Jésus est l'homme d'un peuple, il est façonné par la foi et l'espérance d'un peuple» (sic).

— La résurrection ?

«Les chrétiens disent : «Dieu a ressuscité Jésus»

«Chaque fois qu'ils ouvrent les évangiles... les chrétiens croient
que le Christ est vivant».

-toujours la foi subjective, l'expérience religieuse au lieu des
vérités et des faits-

— La Messe?

«Les chrétiens se rassemblent pour partager le pain et le vin»... «un repas en mémoire de Jésus».

Autre Parcours : avec les Paraboles

— La chute originelle

«Les poètes savent faire comprendre ce qui est difficile avec des mots simples et beaux. L'un d'entre eux raconte l'histoire de l'homme et de la femme qui ont désobéi à Dieu... L'homme et la femme de cette histoire s'appellent Adam et Eve. Devant Dieu, ils sont plus craintifs que des moineaux ! ils ont eur d'être punis. Alors Dieu se dit : « Comment vais-je les apprivoiser ? Je vais aller visiter le terre, chez les hommes mon nom sera Jésus»... ...La Genèse est un grand poème écrit il y a très longtemps...» (Le livre des enfants P. 6 et 9).

— St Sacrifice et Présence réelle

Si nous nous acharnons à vouloir prouver à tout prix que Jésus est présent dans le pain et le vin, nous nous heurtons véritablement aux sourires narquois, aux questions sans fin et sans réponse : comment cela peut-il se faire ? Quelles preuves en avez-vous ? Nous n 'avons sur ces problèmes aucune réponse qui puisse satisfaire pleinement l'intelligence. ...Il semble nécessaire... de parler de la messe dans ce qui est essentiel : au cours de la messe, les chrétiens sont heureux parce qu'ensemble, ils disent : Dieu aime les hommes. Jésus est l'ami des hommes...

... Introduit dans cette dynamique, l'enfant peut recevoir l'Eucharistie s'il en fait la demande». (dans le livre des adultes P. 17)

— La prière

«Tu as déjà lu le «Notre Père»... Tu peux aussi le lire à
l'envers :
Amen !
Mais délivre-nous du mal.
Et ne nous soumets pas à la tentation.
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Donne nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Que ton règne vienne
Que ton nom soit sanctifié.
Notre Père qui es aux cieux». (Le livre des enfants P. 30)

ne peut mieux se moquer.

« Des mots, il en traîne partout, connus ou inconnus. Tu en ramasses quelques uns comme ceux-ci : école - je - fille -Seigneur -jouer - route - punition -tu- copain - etc, etc.. Tu épluches bien tous les mots, tu les secoues dans une casse rôle, tu en prends deux ou trois au hasard, tu laisses mijoter dans ta tête. Avec ton cœur tu fais la sauce et à la fin, tu as dit une vraie prière, et pourquoi ne pas la chanter sur un air connu» (Le livre des enfants P. 20)

« Quand on a mal au corps et que le cœur va mal ; quand on en a assez, par-dessus la tête, on crie, on s'enferme, on se révolte ! Dieu aime aussi cette prière-là !»

«Ecoute cette prière... mets-la précieusement de côté pour les jours sans soleil: «Mon Dieu, je ne vous aime pas, je ne le désire même pas, je m'ennuie avec vous»... (Le livre des enfants P. 40)

« Voilà 20 noms de personnages... Dieu a voulu faire alliance avec eux comme avec tous les hommes :

Martin - Charles Martel - Dominique - Mahomet - François 1er - Clovis - St Vincent de Paul - Rouget de l'Isle - Jeanne d'Arc - Luther - Henri IV - Louis IX - Antoine - Louis XIV -Gutenberg - Saint Just - Bonaparte - Bernadette - Voltaire -Christophe Colomb».
(Le livre des enfants P. 55)

gabrielle a écrit:
(...)apprendre à nos jeunes l'historique de ce que nous vivons, cela servira à les rendre plus forts et aussi à renforcir ceux qui hésitent à trancher sur le désastre incroyable que des positions comme celle de l'abbé Coache a provoqué et qui perdure encore de nos jours. (...)

(...)Cela nous servira à nous de garde... on ne peut pas construire d'une main et détruire de l'autre. Si le Seigneur ne construit la maison, en vain travaille l'ouvrier...

Ce monstrueux "catéchisme" est bien la source de tous les maux, tous les mots étant issus de v2, étant enseigné dès le plus jeune âge. Vos observations sont très pertinentes et très vraies..

Autre Parcours : en Marche, en Eglise

— «Lorsque Jésus veut évoquer la condition de l'homme séparé de Dieu, il se sert d'images propres à son temps. En particulier, la Géhenne, une des trois vallées de Jérusalem qui servait de décharge aux ordures. Là, le feu couvait sans cesse et les vers pullulaient. Ce langage appartient au «genre littéraire prophétique» dont les images cherchent à dissuader et non à dépeindre une réalité.

...Durant les 6 derniers siècles, la prédication chrétienne a souvent plus parlé de l'Enfer que des déclarations d'Amour de Dieu pour les hommes. A tel point que nombre de personnes en ont été traumatisées et que cela nuit encore au message de l'Église.

... En fait, l'Enfer ne désigne pas un lieu mais un état : celui de l'homme séparé de Dieu et faisant ainsi son malheur. ... L'Enfer existe toujours quelque part dans le monde».

— « Qu 'en est-il après la mort ?

«L'évangile est discret sur ce point. Car, lorsqu'il en parle, c'est sous forme d'images ou de paraboles qui veulent beaucoup plus inciter à changer de vie dès à présent qu'à décrire la vie après». (Le livre des catéchistes P. 44)

— « Ceux qui vont à la Messe le jour de la Fête de l'Ascension ont l'habitude du récit des Actes des Apôtres où Jésus est dit «s'élever au regard de ses disciples». Avec notre façon de penser, portée à tout matérialiser, on pourrait s'imaginer que les choses se sont passées comme elles sont écrites. Or l'auteur a utilisé des images pour évoquer une réalité beaucoup plus importante que la représentation d'un décollage du sol» (!) (P. 303 Livre des catéchistes).

— « Le Sacrement de l'Eucharistie : Jésus nous le donne par sa Parole et par le Pain qu'il nous partage: ils sont le signe de sa présence réelle parmi nous». (Le livre des enfants P. 134)

gabrielle a écrit:

Autre Parcours : en Marche, en Eglise

— les images cherchent à dissuader et non à dépeindre une réalité.

... A tel point que nombre de personnes en ont été traumatisées et que cela nuit encore au message de l'Église.

... En fait, l'Enfer ne désigne pas un lieu mais un état

— « Qu 'en est-il après la mort ?

«L'évangile est discret sur ce point. Car, lorsqu'il en parle, c'est sous forme d'images ou de paraboles qui veulent beaucoup plus inciter à changer de vie dès à présent qu'à décrire la vie après». (Le livre des catéchistes P. 44)

— « (...)Or l'auteur a utilisé des images pour évoquer une réalité beaucoup plus importante que la représentation d'un décollage du sol» (!) (P. 303 Livre des catéchistes).

— « Le Sacrement de l'Eucharistie : Jésus nous le donne par sa Parole et par le Pain qu'il nous partage: ils sont le signe de sa présence réelle parmi nous» . (Le livre des enfants P. 134)

Autre Parcours : Jésus en Fêtes

— L'Ascension - pas un mot, pas une image sur Jésus qui s'élève au Ciel. Texte d'évangile sur le jour de l'Ascension, en passant le passage de Jésus qui monte au Ciel!

— L'Assomption - Cinq pages sur ce sujet mais pas un mot ni une image sur l'Assomption corporelle de la Ste Vierge ; des réflexions terre à terre, des expressions vagues : «Marie aimée de Dieu», «partager un moment de prière»

«Marie au pied de la croix» «Je suis la servante du Seigneur» tout mélangé. Avec cette réflexion : «L'Église aussi est la servante du Seigneur. Marie n'a pas tout compris du premier coup. L'Église se pose aussi des questions car elle ne sait pas toujours ce que Dieu veut» (Le livre des enfants P. 55, 77)

Autre Parcours : Je crois ! crois-tu ? (Le livre des enfants)

— P. 6 : Je crois en dieu (titre)

Point de vue : Dieu une terreur ? (sous-titre)

A cette question, aucune réponse nette.

Suit le point de vue « d'un jeune chercheur de 30 ans » :

« De tout temps, les hommes ont eu envie d'adorer des dieux. Un dieu qu'on puisse craindre pour être mieux protégé, un dieu qui puisse expliquer tout ce qui dans la nature est inexplicable. Chaque société invente des dieux à la mesure de ses peurs, de ses espérances, de ses connaissances ; un dieu chacal, une déesse terre, un dieu soleil, un dieu guerre, des dieux bons et des dieux vengeurs. A notre époque encore, des hommes se fabriquent un dieu parce que sans lui ils ne peuvent pas tout comprendre et ils ont peur de disparaître après la mort».

Puis, en regard de ce texte blasphématoire, l'hymne du soir de St Grégoire de Nazianze - quel parallélisme!-. De cela, l'enfant pense ce qu'il veut et il n'en tire aucun enseignement, ou plutôt il est porté à rejeter Dieu.

«Dieu une terreur?»: difficile de dire non quand on voit l'image qui suit et qui représente un orage, en pleine nuit, avec un gigantesque éclair sur une chaumière.

Ensuite, l'enfant est invité à dire ce qu'il en pense :

« On écrit très gros au milieu d'une feuille blanche le mot :
Dieu.

Chacun dit à quel mot il pense en lisant «Dieu».

On écrit ces mots tout autour du premier...»
-P. 10 : Venez et voyez : Elisabeth et Laurent se marient (sous-titre). Une photo illustre le texte. On y voit un couple habillé de vert et bleu sous un parapluie.

«Le mariage, c'est une aventure qui commence... Les portières claquent. Elle arrive ! on chuchote... Voilà les premiers commentaires sur la robe de la mariée... Le prêtre, en aube blanche les accueille. Musique...».

Le texte ne donne à l'enfant aucune idée de ce qu'est le Sacrement de mariage. Les détails d'ordre profane paraissent seuls avoir de l'importance.

A la fin de cette description, un exercice est demandé à l'enfant :

«Demandez une ou plusieurs photos de mariage aux gens que vous connaissez, classez-les dans un album. Vous pouvez écrire à côté de chaque photo les souvenirs que les mariés vous auront racontés. Vous pouvez aussi trouver des photos de mariage qui datent des années passées. Racontez comment ces mariages se passaient ».

... que de temps de perdu ! Quelle infidélité à l'enseignement de la Parole de Dieu !

-P. 12 et 13 : Dossiers l'Islam

Quelques notes d'introduction assez banales et qui ne mettent pas en garde l'enfant contre cette religion :

«Dans le livre de la Genèse, tu peux lire le poème (sic) de la création du monde, et de la grande invention de Dieu : l'homme et la femme, Adam et Eve, père et mère de l'humanité. Pour les juifs, les chrétiens (catholiques, protestants et orthodoxes), les musulmans, tout commence par la Genèse. Tous ces hommes prient Dieu et cherchent à le connaître, mais tous ne s'adressent pas à lui avec les mêmes mots, les mêmes gestes ; tous ne lui donnent pas le même nom. Tu peux maintenant lire ici ce qui est important pour les musulmans:».

Suit un long texte donnant à l'enfant un aperçu sur l'Islam, texte qui se garde bien de révéler la haine des musulmans à l'égard des chrétiens.

«Alors Mohamed, prophète de Dieu, va porter son message. Tous ses discours sont transcrits par ses secrétaires et forment peu à peu un livre sacré appelé le Coran. Les premiers croyants sont persécutés. Mohamed effectue auprès de Dieu un voyage céleste et il en rapporte le moyen de communiquer avec Dieu : ce sont les prières qui, aujourd'hui encore, sont faites par tous les musulmans du monde (...)»

Ensuite c'est la description d'une journée de musulman puis la description d'une Mosquée...

De cette fausse religion : aucune critique. L'enfant doit penser que cette religion est aussi bonne qu'une autre et que sans doute chacun est libre ! C'est de l'intoxication.

-P. 22,23 - Titre : «Dans l'histoire du monde on parle peu de Jésus »

«Jésus n'a rien écrit durant son séjour sur la terre et rien ne nous laisse penser qu 'il ait fait comme Mahommet en demandant à ses disciples de prendre des notes quand il parlait». «Peu à peu disparaissent les premiers amis de Jésus et beaucoup d'histoires fausses couraient à son sujet».

La date de la rédaction des trois premiers évangiles est reculée vers la fin du siècle ! Le parallèle entre Jésus et Mahomet est en faveur de ce dernier !

- P. 24 - Titre : « Jean-Baptiste qui annonce Jésus »

Sous-titre : « Les signes du zodiaque » !

Ensuite : « Chacun de nous est né sous l'un de ces signes ...La date, le moment, le lieu de notre venue au monde sont très importants, car tout cela influence nos tempéraments... »

Et c'est tout sur St Jean-Baptiste !

- P. 26 - Titre : « Points de vue : Marie, une statue ? »

En-dessous, après un texte fade sur « Marie» :

«Ensemble dans la malle au trésor Un musée de Marie (sic)

On l'appelle la S te Vierge, la mère de Dieu, l'immaculée conception.

Il existe beaucoup de dessins, d'objets qui la représentent. On ne sait quel visage avait Marie. Mais on peut faire un musée de Marie...»

Rien de mieux pour donner une idée banale de la très Ste Vierge, ou semer le doute.

En face, p. 27, un titre : « La femme. Une femme qu'est-ce que c'est ? » et sur toute la page un dessin affreux d'une femme échevelee et aux couleurs criardes. C'est la réponse à la question.

Le même Parcours Je crois ! crois-tu? : le livre des adultes.

- P. 2 : Editorial

«Allons à ce qui est essentiel. Dieu oui ou non ? Notre choix est libre. Dans les deux cas nous pouvons vivre heureux, humains, ouvert à l'écoute et au partage».

Donc, Dieu : aucune importance dans notre vie.

Les erreurs, les approximations, les allusions perfides foisonnent à toutes les pages, noyées dans le vulgaire, des chansons d'argot pour les enfants, un fatras et un mélange perpétuel, sans aucun ordre: Jésus, le sport, les bonbons, le voisin «qui s'est cassé la figure », la prière ensemble, les astronautes, « Marie aimée de Dieu», «le ciel qui commence sur la terre» etc.. etc.. C'est anti-pédagogique, c'est une entreprise de subversion intellectuelle, c'est un genre de panthéisme, de naturalisme avec un Dieu impersonnel...

— Voyons d'ailleurs dans quel esprit se font ces «catéchismes », par des textes tirés de ces manuels :

«Il n'y a pas un maître et des élèves mais un animateur qui n 'a pas à corriger ce que disent les enfants, ni à dire : « C'est bien» ou «c'est mal». Il a le droit d'exprimer son opinion.

— Mais si l'enfant dit des choses qui nous paraissent fausses ?

— Nous devons lui dire: «c'est ce que tu penses, tu en as le droit»

La doctrine chrétienne est exprimée sous Forme de témoignages. Par exemple, on ne dira plus: «Dieu existe, il faut y croire» mais: «Il y a des gens qui disent que Dieu existe». Le catéchisme ne consiste pas à transmettre aux enfants nos façons de vivre, nos idées sur Dieu, notre morale : nous pouvons leur en faire part, mais non leur imposer. ... Faire autrement, c'est bafouer la liberté des enfants.»
(100 idées pour catéchistes P. 4 et 5)

« On ne peut annoncer aux enfants le point de vue des chrétiens comme seul possible. La foi ne peut s'imposer à personne, ni aux enfants ni aux adultes.

La page « point de vue» propose donc deux textes : l'un est écrit par un chrétien d'hier et d'aujourd'hui, l'autre par quelqu'un qui doute, qui s'étonne, qui se pose des questions... Avec votre enfant, nous pouvez lire les deux textes et en discuter ensemble. Vous ne vous sentez pas en accord avec la foi chrétienne, dites-le lui, donnez vos raisons et demandez-lui son avis».(Je crois. Crois-tu ? Livre des adultes Ch. 12)
«Les chrétiens ne sont pas des privilégiés... Dieu aime avec autant d'amour la religieuse la plus sainte que le criminel le plus repoussant (sic)... l'Amour de Dieu est identique pour tous les hommes, y compris pour ceux qui, à nos yeux, nous paraissent aux antipodes de l'Église ».

(Je crois. Crois-tu ? Livre des adultes Ch 22.23.)

abbé Coache a écrit:La preuve est donc faite que les catéchismes actuels constituent une source empoisonnée pour la foi et l'éducation des enfants ; et, au mieux, si l'on peut dire, ils n'apprennent RIEN ; dans l'ensemble ils retiennent l'idée d'un Dieu lointain qui s'accommode de toutes les religions, le monde prenant le pas - et largement - sur les Vérités de l'Église catholique.

gabrielle a écrit: Conclusion de l'abbé Coache

abbé Coache a écrit:La preuve est donc faite que les catéchismes actuels constituent une source empoisonnée pour la foi et l'éducation des enfants ; et, au mieux, si l'on peut dire, ils n'apprennent RIEN ; dans l'ensemble ils retiennent l'idée d'un Dieu lointain qui s'accommode de toutes les religions, le monde prenant le pas - et largement - sur les Vérités de l'Église catholique.

Nous sommes en 1990... il me semble que la situation à propos des imposteurs de Rome est clair, comment cet abbé après avoir fait un tel constat peut-il dire que ces ordures viennent de l'Église Catholique.

Mystère d'iniquité, mystère d'aveuglement qui me renverse complètement...