THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
+7
Sandrine
Catherine
Via Crucis
Admin
Régis
gabrielle
Javier
11 participants
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
6.
Pope John, speaking for the Council he had called and referring to its purpose, had said: ‘Our greatest concern is that the sacred deposit of Catholic doctrine should be guarded.’ The Church must never depart ‘from the sacred patrimony of truth received from the Fathers.’
There was nothing strange or revolutionary in that. So much had been taken for granted from generation to generation. But as the Council got underway the Pope changed his tune, and spoke of the Church not being concerned with the study of old museums or symbols of thought from the past. ‘We live to advance. We must evermore move forward. The Christian life is not a collection of ancient customs’; and Pope Paul, not many hours after being elected, announced his intention of consolidating and implementing his predecessor’s Council, and in a way, as we shall see, that endorsed the second of Pope John’s statements.
So far as the general reader is concerned, the most outstanding result achieved by the Council was the changed relationship between atheistic Communism and the Church; and the fact that such a surprising turnabout was effected shows that Mazzini and his fellow conspirators had not miscalculated when, so many years before, they had pinned their hopes of fatally undermining the Church on a General Council. It also illustrates the methods employed by those who, however exalted their ecclesiastical titles, were first and foremost the endorsers of the secret revolutionary creed.
The schema on Communism was welcomed by the Polish Cardinal Wyszynsky, who had had personal experience of life behind the Iron Curtain. Six hundred Council Fathers supported him, and 460 signed a petition requesting that condemnation of the atheistic materialism, that was enslaving part of the world, should be renewed.
Yet when the Commission’s report on the Church in the modern world was made known, the substance of the petition was not referred to; and when those responsible for it pressed for an explanation, they were told that only two votes had been cast against Communism.
But what, asked some of the astonished and disappointed signatories, had happened to the much greater number who had favoured the petition? They were informed that the matter had not been brought to the notice of all the Council Fathers, since some 500 of them had gone to Florence, where celebrations in honour of Dante were being held.
Still not satisfied, those who had been so obviously outmanoeuvred pressed the Jesuit Robert Tucci, a prominent member of the appropriate Commission, for an explanation. Their suspicions were groundless, he told them. There had been no bargaining, no back-stairs intrigue. It could only mean that the petition had ‘run into a red light on the way’, and so had come to a standstill. Another explanation was that the intervention had not arrived within the prescribed time limit, and so had escaped notice.
The argument went on, with two of the Council Fathers declaring that they had personally delivered the signed intervention to the General Secretariat on time; and when that was proved to be correct, there was a climb-down on the part of those who had so far blocked the condemnation of Communism.
Archbishop Garonne of Toulouse was called in to square matters, and he admitted the timely arrival of the petition, together with negligence on the part of those who should have transmitted the matter to members of the Commission. Their failure to do so meant that the petition had not been examined. But there was more inconsistency even on the part of those who admitted error. The Archbishop said that 332 interventions had been handed in. Another quoted the number of 334, but that was also contradicted when it was announced that the total to arrive on time had been 297.
There was one more attempt on the part of those who wished the Church’s original condemnation of Communism to be reaffirmed. It figured as a request to check the names of the 450 prelates who had signed the petition. But that was turned down. The petition had been added to the collected documents relating to the case, and they were simply not available. So, as in all such matters, the traditionalists lost heart. Their cause flickered out and the modernists, confident as ever, remained in possession of the field.
Their victory, and that of the secret societies who manipulated the Council, had been pre-figured by Cardinal Frings, one of the German-speaking consortium, when he said that any attack on Communism would be stupid and absurd, sentiments that were echoed by the internationally controlled Press. And at the same time, as though to cast light on the far reaching surrender made by the Church to its enemy (which many people, a few years back, would have judged unthinkable), Josef Cardinal Beran, the exiled Archbishop of Prague who was then living in Rome, received a cutting from a Czecho-Slovakian paper.
In it, one of their political creed boasted that Communists had been able to infiltrate all the Commissions that were steering the course of the Council; a claim that was well borne out when tactics similar to those described were employed, with equal success, at every stage of the sittings.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:6.
Le Pape Jean, parlant au nom du Concile, qu’il avait appelé et se référant à sa fin, avait dit: « Notre plus grande préoccupation est que le dépôt sacré de la doctrine catholique doit être protégé.» L'Eglise ne doit jamais se départir « du patrimoine sacré de la vérité reçu des Pères.»
Il n'y avait rien d'étrange ni de révolutionnaire là-dedans. Tout avait été pris pour acquis de génération en génération. Mais alors que le Concile progressait, le Pape a changé son fusil d'épaule, disait que l'Eglise ne s’intéressait pas à l'étude des anciens musées ou des symboles de pensée du passé. « Nous vivons pour avancer. Nous devons toujours aller de l’avant. La vie chrétienne n'est pas une collection d'anciennes coutumes », et le Pape Paul, quelques heures après avoir été élu, a annoncé son intention de renforcer et d'appliquer le Concile de son prédécesseur, et a en quelque sorte, comme nous le verrons, endossé la seconde déclaration du Pape Jean.
En autant que le lecteur est concerné, le résultat le plus marquant obtenu par le Concile fut le changement de la relation entre le communisme athée et l'Église, et le fait qu'un tel revirement surprenant a été effectué, montre que Mazzini et ses complices ne s’étaient pas trompés lorsque, tant d'années auparavant, ils avaient placé leurs espoirs de miner l'Église mortellement par un Concile général. Elle illustre également les méthodes employées par ceux qui, même s’ils ont loué leur titre ecclésiastique, étaient d'abord et avant tout les endosseurs de cette croyance secrète révolutionnaire.
Le schéma sur le Communisme a été accueilli par le cardinal polonais Wyszynsky, qui avait vécu personnellement derrière le Rideau de Fer. Six cents Pères conciliaires l’ont soutenu, et 460 ont signé une pétition demandant que la condamnation du matérialisme athée, qui asservissait une partie du globe, devrait être renouvelée.
Pourtant, lorsque le rapport de la Commission sur l'Eglise dans le monde moderne a été portée à la connaissance de tous, la substance de la pétition n'a pas été mentionné, et quand les responsables en ont demandé une explication, on leur a dit que seulement deux votes avaient été exprimés contre le Communisme.
Mais, ont demandé certains des signataires étonnés et déçus,qu’était-il arrivé au plus grand nombre qui avaient favorisé la pétition? Ils ont été informés que la question n'avait pas été portée à la connaissance de tous les Pères conciliaires, puisque quelque 500 d'entre eux étaient allés à Florence, où se tenaient de célébrations en l'honneur de Dante.
Toujours pas satisfaits, ceux qui avaient été si habilement manœuvrés, ont pressé Robert Tucci, Jésuite, membre éminent de la Commission compétente, pour une explication. Leurs soupçons étaient sans fondement, leur dit-il. Il n’y avait eu aucune négociation, aucun intrigue de bas étage. Ce ne pouvait que signifier que la requête avait « eu une lumière rouge sur la route », et était donc dans une impasse. Une autre explication est que l'intervention n'était pas arrivée dans le délai prescrit, et avait donc échappé à l'attention.
La discussion se poursuivit, avec deux des Pères conciliaires, en déclarant qu'ils avaient personnellement rendu l'intervention signée au Secrétariat général à temps, et quand cela s’était avéré exact, il y avait eu recul de la part de ceux qui avaient finalement bloqué la condamnation du Communisme.
L’Archevêque Garonne, de Toulouse, a été convoqué pour régler cette affaire, et il a admis l'arrivée à temps de la pétition, ainsi que la négligence de la part de ceux qui devraient avoir transmis l'affaire aux membres de la Commission. Leur incapacité à le faire signifiait que la requête n'avait pas été examinée. Mais il y avait encore plus d'incohérence, même de la part de ceux qui ont admis l'erreur. L'Archevêque a déclaré que 332 interventions avaient été remises. Un autre a avancé le nombre de 334, ce qui a également été contredit quand il a été annoncé que le total des interventions qui sont arrivées à temps avait été de 297.
Il y a eu une tentative supplémentaire de la part de ceux qui voulaient que la condamnation initiale de l'Eglise du Communisme soit réaffirmée. Elle figurait comme une demande pour vérifier les noms des 450 prélats qui avaient signé la pétition. Mais cela a été refusé. La pétition avait été ajoutée aux documents relatifs à cette affaire, et ils n'étaient tout simplement pas disponibles. Donc, comme dans tous ces domaines, les traditionalistes ont perdu courage. Leur cause s'éteignit et les modernistes, confiants comme jamais, sont restés maîtres du terrain.
Leur victoire, et celle des sociétés secrètes qui ont manipulé le Concile, avait été pré-figuré par le cardinal Frings, l'un de ceux du consortium de langue allemande, quand il a dit que toute attaque contre le Communisme serait stupide et absurde, sentiments qui ont été repris par la Presse sous contrôle international. Et en même temps, comme pour faire la lumière sur la reddition de grande envergure faites par l'Eglise à son ennemi (dont beaucoup de gens, il y a quelques années, aurait jugé impensable), le cardinal Josef Beran, Archevêque de Prague en exil qui vivait alors à Rome, a reçu une découpure d'un journal tchécoslovaque.
Dans ce document, un de leur credo politique se vantait que les communistes avaient réussi à s'infiltrer dans toutes les Commissions qui ont été conduites durant le Concile, une affirmation confirmée lors de tactiques semblables à celle décrite ci-haut, ont été employées, avec un égal succès, à chaque étape des séances.
A SUIVRE...
"The schema on Communism was welcomed by the Polish Cardinal Wyszynsky, who had had personal experience of life behind the Iron Curtain. Six hundred Council Fathers supported him, and 460 signed a petition requesting that condemnation of the atheistic materialism, that was enslaving part of the world, should be renewed".
traduction approximative a écrit:« Le schéma sur le Communisme a été accueilli par le cardinal polonais Wyszynsky, qui avait vécu personnellement derrière le Rideau de Fer. Six cents Pères conciliaires l’ont soutenu, et 460 ont signé une pétition demandant que la condamnation du matérialisme athée, qui asservissait une partie du globe, devrait être renouvelée.»
"Cardinal Frings said that any attack on Communism would be stupid and absurd".
traduction approximative a écrit:« Le Cardinal Frings a dit que toute attaque contre le Communisme serait stupide et absurde. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
A typical instance was during the debate on the Religious Orders. Right-wing speakers, who had previously made known their intention to speak, were not allowed the use of the microphone. But it was made available to their opponents of the Left whose names had only been handed in that morning. Those indignant at having been silenced pressed for an official investigation. It was denied them, whereupon they demanded to see the prelate who had acted as Moderator on the occasion, Cardinal Dopfner. But he was not available, having gone to Capri for a long weekend.
When they succeeded in gaining an interview the Cardinal apologised, and then coolly asked them to resign their right to speak. That was naturally turned down, whereupon the Cardinal promised to read aloud a summary of the speeches they had prepared. But those who gathered in the Council Hall could hardly recognise the versions they heard. They had been considerably shortened, their meaning was confused and, in some cases, falsified. Then, after the manner of their kind, the objectors gave up, defeated by their own lethargy – or was it by the shifts and persistence of those who had come to the Council with a set purpose and a pattern that was being repeated again and again throughout the sessions?
On a day late in October the attention of the Council was concentrated on a figure who rose to speak. He was Alfredo Cardinal Ottaviani, one of the ablest members of the Curia, who carried with him a sense of the great days of Pius XII, on which account he was respected by some, and feared or disliked by others. Some shrank from his glance, which, said his enemies, was due to his possessing the evil eye. His stare could indeed be disconcerting, since he had been born in the poverty-stricken Trastevere quarter, where an eye disease, which had raged unattended, had afflicted many, and now, at seventy odd years, he was nearly blind.
When he rose the progressives in the Council exchanged meaning looks. They knew what was coming. He was about to criticise the new form of the Mass, the work of Monsignor Annibale Bugnini (which we propose to look at a little more closely later). Acclaimed by the progressives, and deplored by the traditionalists as a fatal innovation, it had brought about a deeper rift within the Council than any other topic.
There was no doubt in anyone’s mind as to the side on which Ottaviani would be ranged, and his first words made that clear: ‘Are we seeking to stir up wonder, perhaps scandal, among the Christian people, by introducing changes in so venerable a rite, that has been approved by so many centuries, and is now so familiar? The rite of Holy Mass should not be treated as if it were a piece of cloth to be refashioned according to the whim of each generation...
The time limit for speakers was ten minutes. The finger of Cardinal Alfrink, who had charge of the proceedings, was on the warning bell. This speaker was over earnest, and what he had to say was displeasing to many. The ten minutes passed. The bell rang, and Cardinal Alfrink signalled to a technician who switched off the microphone. Ottaviani confirmed what had happened by tapping the instrument. Then, totally humiliated, he stumbled back to his seat, feeling with his hands and knocking against the woodwork as he went. There were those among the Council Fathers who sniggered. Others clapped.
These pages are not intended to be concerned with Papal authority. But it has to be dealt with, however briefly, as those who may still doubt the secret society involvement, and the degree of power with which I have invested it, may point to the fact that one of their most extreme claims, ‘The Papacy will fall’, has not been borne out. For the Papacy is still in existence.
In existence, yes. But it has yielded place to a spirit of collectivism that would never have been credited in the days when Peter and his successors, by virtue of the authority vested in Peter by Christ, were known to have been given supreme jurisdiction over the Church.
Even while the Council was still in session many of its members, led by the Bishop of Baltimore, were negating the doctrine of Papal infallibility which, by relating specifically to faith and morals, was much more restricted than many think; and similar moves elsewhere led to its replacement by a new and clumsy definition – the Episcopal Collegiality of the Bishops.
Such a delegation of authority has now come about. More responsibility has passed to the Bishops, and the general acceptance of such a change has been followed by a corresponding decline in the Papal monopoly of power.
That may be no more than a first step towards the fulfilment of the confident boast: ‘The Papacy will fall.’
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Un exemple typique fut lors du débat sur les Ordres Religieux. Les orateurs de la Droite, qui avait déjà fait connaître leur intention de prendre la parole, n'ont pas eu la permission d’utiliser le microphone. Mais il a été mis à la disposition de leurs adversaires de Gauche dont les noms n'avaient été remis que le matin même. Ceux qui s'indignent d'avoir été réduits au silence ont insisté pour avoir une enquête officielle. Elle leur a été refusée, après quoi ils ont demandé à voir le prélat, qui avait agi comme modérateur à l'occasion, le Cardinal Döpfner. Mais il n'était pas disponible, étant allé à Capri pour un long week-end.
Quand ils ont réussi à obtenir une interview, le Cardinal a présenté ses excuses, puis froidement leur a demandé de renoncer à leur droit de parole. Ce fut naturellement écarté, après quoi le cardinal promit de lire à haute voix un résumé des discours qu'ils avaient préparés. Mais ceux qui se sont réunis à la salle du Concile ne pouvait guère reconnaître les versions qu'ils ont entendus. Elles avaient été considérablement réduites, leur signification confuses et, dans certains cas, falsifiées. Puis, d’une façon qui leur est propre, les objecteurs abandonnèrent, vaincus par leur propre lassitude — ou était-ce par les changements et la persistance de ceux qui étaient venus au Concile avec un objectif bien arrêté et un motif qui sera répété encore et encore au fil des sessions?
Un jour, tard au mois d’octobre, l'attention du Concile s’est portée sur un personnage qui se lève pour prendre la parole. C’était le Cardinal Alfredo Ottaviani, l'un des membres les plus compétents de la Curie, qui portait avec lui le sens de la grande époque de Pie XII, pour laquelle il était respecté par les uns, craint ou détesté par les autres. Certains se dérobaient devant son regard, qui, disaient ses ennemis, était dû à au fait qu’il avait le mauvais œil. Son regard pourrait, en effet, être déroutant, car il était né dans le quartier miséreux Trastevere, où une maladie des yeux, qui avait fait rage sans surveillance, en avait affligé beaucoup, et maintenant, à soixante-dix années et quelque, il était presque aveugle.
Quand il se leva, les progressistes au sein du Concile se sont ont échangés des regards. Ils savaient ce qui allait arriver. Il était sur le point de critiquer la nouvelle forme de la Messe, l'œuvre de Mgr Annibale Bugnini (que nous vous proposons de regarder un peu plus près plus tard). Acclamé par les progressistes, et déplorée par les traditionalistes comme une innovation mortelle,elle avait provoqué un clivage profond au sein du Concile, plus que n'importe quel autre sujet.
Il n'y avait aucun doute dans l'esprit de personne quant au côté sur lequel Ottaviani se rangerait, et ses premiers mots l'ont bien souligné: « Cherchons-nous à exciter l’étonnement, peut-être le scandale, dans le peuple chrétien, en introduisant des changements dans un rite si vénérable, qui a été approuvé par tant de siècles, et qui est désormais si familier? Le rite de la Sainte Messe ne devrait pas être traité comme s'il s'agissait d'un morceau de tissu que l’on pourrait remodeler au gré de chaque génération ...
La limite du temps de parole était de dix minutes. Le doigt du Cardinal Alfrink, qui était chargé de la procédure, était sur la sonnette d'avertissement Cet orateur était très sérieux, et ce qu'il avait à dire déplaisait à beaucoup. Les dix minutes sont écoulées. La cloche sonne, et le cardinal Alfrink fait signe à un technicien qui éteint le microphone. Ottaviani a confirmé ce qui est arrivé en frappant légèrement sur le micro. Ensuite, totalement humilié, il trébucha en retournant à sa place, qu’il percevait avec ses mains et en se cognant contre les boiseries en s'en allant. Il y en avait parmi les Pères du Concile qui ricanaient tout bas. D'autres applaudissaient.
Ces pages ne sont pas destinées concerner l'autorité Pontificale. Mais il doit en être question, même brièvement, car ceux qui doutent encore de l'implication des sociétés secrètes, et du degré de leur puissance, peuvent dire que l'un de leurs rêves les plus extrêmes, « La Papauté tombera », ne s’est pas encore réalisé. La Papauté existe encore.
Elle existe, oui. Mais elle a cédé la place à un esprit de collectivisme que personne n'aurait accrédité à l'époque où Pierre et ses successeurs, en vertu de l'autorité conférée à Pierre par le Christ, étaient reconnus pour avoir reçu la juridiction suprême sur l'Église.
Même si le Concile siégeait, encore beaucoup de ses membres, dirigés par l'évêque de Baltimore, niaient la doctrine de l'Infaillibilité Pontificale qui, se rapportant spécifiquement à la foi et la morale, était beaucoup plus restreinte que beaucoup le pensent, et ailleurs d’autres manœuvres similaires ont conduit à son remplacement par une définition nouvelle et maladroite — la Collégialité Épiscopale des Évêques.
Une telle délégation d’autorité s’est bel et bien produite. Plus de responsabilité a été transférée (passed) aux évêques, et l'acceptation générale d'un tel changement fut suivie par une baisse correspondante du monopole de la puissance Pontificale.
Ceci peut n’être rien de plus qu'une première étape vers la réalisation de leur effrontée vanterie: « La Papauté va tomber. »
A SUIVRE...
"On a day late in October the attention of the Council was concentrated on a figure who rose to speak. He was Alfredo Cardinal Ottaviani, one of the ablest members of the Curia, who carried with him a sense of the great days of Pius XII, on which account he was respected by some, and feared or disliked by others (...) When he rose the progressives in the Council exchanged meaning looks. They knew what was coming. He was about to criticise the new form of the Mass, the work of Monsignor Annibale Bugnini (...) There was no doubt in anyone’s mind as to the side on which Ottaviani would be ranged, and his first words made that clear: ‘Are we seeking to stir up wonder, perhaps scandal, among the Christian people, by introducing changes in so venerable a rite, that has been approved by so many centuries, and is now so familiar? The rite of Holy Mass should not be treated as if it were a piece of cloth to be refashioned according to the whim of each generation..."
traduction approximative a écrit:« Un jour, tard au mois d’octobre, l'attention du Concile s’est portée sur un personnage qui se lève pour prendre la parole. C’était le Cardinal Alfredo Ottaviani, l'un des membres les plus compétents de la Curie, qui portait avec lui le sens de la grande époque de Pie XII, pour laquelle il était respecté par les uns, craint ou détesté par les autres(…)Quand il se leva, les progressistes au sein du Concile se sont ont échangés des regards. Ils savaient ce qui allait arriver. Il était sur le point de critiquer la nouvelle forme de la Messe, l'œuvre de Mgr Annibale Bugnini(…)Il n'y avait aucun doute dans l'esprit de personne quant au côté sur lequel Ottaviani se rangerait, et ses premiers mots l'ont bien souligné: « Cherchons-nous à exciter l’étonnement, peut-être le scandale, dans le peuple chrétien, en introduisant des changements dans un rite si vénérable, qui a été approuvé par tant de siècles, et qui est désormais si familier? Le rite de la Sainte Messe ne devrait pas être traité comme s'il s'agissait d'un morceau de tissu que l’on pourrait remodeler au gré de chaque génération ...»
"The time limit for speakers was ten minutes. The finger of Cardinal Alfrink, who had charge of the proceedings, was on the warning bell. This speaker was over earnest, and what he had to say was displeasing to many. The ten minutes passed. The bell rang, and Cardinal Alfrink signalled to a technician who switched off the microphone. Ottaviani confirmed what had happened by tapping the instrument. Then, totally humiliated, he stumbled back to his seat, feeling with his hands and knocking against the woodwork as he went. There were those among the Council Fathers who sniggered. Others clapped".
traduction approximative a écrit:« La limite du temps de parole était de dix minutes. Le doigt du Cardinal Alfrink, qui était chargé de la procédure, était sur la sonnette d'avertissement Cet orateur était très sérieux, et ce qu'il avait à dire déplaisait à beaucoup. Les dix minutes sont écoulées. La cloche sonne, et le cardinal Alfrink fait signe à un technicien qui éteint le microphone. Ottaviani a confirmé ce qui est arrivé en frappant légèrement sur le micro. Ensuite, totalement humilié, il trébucha en retournant à sa place, qu’il percevait avec ses mains et en se cognant contre les boiseries en s'en allant. Il y en avait parmi les Pères du Concile qui ricanaient tout bas. D'autres applaudissaient. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
7.
Annibale Bugnini, created Titular Archbishop of Dioclentiana by Paul VI in 1972, had every reason to be pleased. His life-long service to the Church in the field of liturgical studies and reform had been rewarded. He was now, as Secretary to the Commission for the implementation of the Constitution on the Liturgy, a key figure in the revolution which had been pending for the past thirteen years. Even before the opening of the Second Vatican Council he had been bidding fair to play a decisive part in the future of the Church, much of which hinged upon the Mass, for which he had compiled new rites and a new order ‘as a sign of further progress to come.’
His work entailed a reform of liturgical books and the transition from Latin to the vernacular, all to be achieved by easy stages that would not alarm the unsuspecting. The imposition of new and different rules was being accomplished so successfully that Cardinal Villot, one of their promulgators, could state that no fewer than a hundred and fifty changes were, after only twelve months, already in circulation; while as to the outdated stipulation that ‘the use of Latin will be kept in the Latin rites’, Mass was already being said in thirty-six dialects, in patois, even in a kind of everyday slang.
Bugnini had, in fact, with the approval of Paul VI, put into practice Luther’s programme, in which it had been recognised that ‘when the Mass is destroyed, the Papacy will have been toppled, for the Papacy leans on the Mass as on a rock.’ It was true that an orthodox opponent, Dietrich von Hildebrand, had called Bugnini ‘the evil spirit of liturgical reform.’ But no such consideration figured in the Archbishop’s mind as, on a day in 1975, he left a conference room where he had attended a meeting of one of the Commissions where he had a voice, and started to climb a staircase. Suddenly he stopped. His hands, which should have been carrying a brief case, were empty. The case, containing many of his papers, had been left in the conference room. Never one to hurry, for he was a heavy man and needed exercise, he now fairly ran back and cast his eye over the chairs and tables. The brief case was nowhere to be seen.
As soon as the meeting broke up, a Dominican friar had gone in to restore the room to order. He soon noticed the brief case, and had opened it in the hope of finding the name of its owner. He put aside the documents relating to the Commission, and had then come upon a folder that contained letters.
Sure enough, there was the name of the person to whom they had been sent, but – and the Dominican gasped – the mode of address was not to His Grace or to the Most Reverend Annibale Bugnini, Archbishop of Dioclentiana, but to Brother Bugnini, while the signatures and place of origin showed that they came from the dignitaries of secret societies in Rome.
Pope Paul VI who was, of course, tarred with the same brush as Bugnini, promptly took steps to prevent the scandal spreading, and to smooth over the dismay of those progressives who, innocent of guile, had no opinion other than that dictated by the media. Bugnini should have been removed, or at least taken to task. But he was, instead, for the sake of appearances, appointed Apostolic Pro Nuncio in Iran, a post where there was little or no call for diplomatic embellishment since the Shah’s government had no time for any Western religion, and where the priest who was unfortunate enough to be banished there, though only for a time, found his function as limited as his surroundings, which consisted of scanty furniture in two rooms in an otherwise empty house.
The unmasking of Bugnini was carried a step further when the Italian writer, Tito Casini, who was troubled over the changes in the Church, made it known in "The Smoke of Satan", a novel that was published in April 1976. Then came the expected denials and evasions. A Vatican source declared that the reasons for Bugnini’s removal had to remain secret, though, it was admitted, the motives that prompted it had been ‘more than convincing’. Le Figaro issued a denial of any secret society connection on Bugnini’s behalf. The Catholic Information Office belied its title by professing total ignorance of the case. Archbishop Bugnini more than once denied any secret society affiliation. All of which appears very futile since the Italian Register reveals that he joined one of the societies on April the 23rd, 1963, and that his code name was Buan.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
7.
Annibale Bugnini, créé Archevêque titulaire de Dioclentiana par Paul VI en 1972, avait toutes les raisons d'être satisfait. Après toute sa vie au service à l'Eglise dans le domaine des études et de la réforme liturgique avait été récompensée. Il était maintenant, en tant que Secrétaire à la Commission pour la mise en œuvre de la Constitution sur la Liturgie, un personnage clé dans la révolution qui attendait depuis les treize dernières années. Même avant l'ouverture du Concile Vatican II, il avait bien joué ses cartes pour jouer un rôle décisif dans l'avenir de l'Eglise, dont une grande partie s’articulait sur la Messe, pour laquelle il avait établi de nouveaux rites et un ordre nouveau « comme un signe de nouveaux progrès à venir ».
Son travail a amené une réforme des livres liturgiques et le passage du latin à la langue vernaculaire, ne tout cela pour être fait par étapes faciles qui n’effraieraient pas les gens non avertis. L'imposition des règles nouvelles et différentes était accomplie avec tant de succès que le cardinal Villot, l'un de leurs promulgateurs, pouvait affirmer que pas moins de cent cinquante changements étaient, après seulement douze mois, déjà faits; pendant ce temps, comme la stipulation périmée que «l'usage du latin sera conservé dans les rites latins», la Messe était déjà dite dans trente-six dialectes, en patois, même dans une sorte d'argot quotidien.
Bugnini avait, en effet, avec l'approbation de Paul VI, mis en pratique le programme de Luther, dans lequel il avait été reconnu que « quand la Messe est détruite, la Papauté se sera écroulée, parce que la Papauté s’appuie sur la Messe comme sur un rocher ». Il est vrai que l'adversaire orthodoxe, Dietrich von Hildebrand, avait appelé Bugnini« le mauvais esprit de la réforme liturgique. » Mais une telle considération n’était dans l'esprit de l'archevêque, quand, un jour de 1975, il a quitté une salle de conférence où il avait assisté à une réunion de l'une des Commissions où il avait une voix, et a commencé à monter un escalier. Soudain, il s'arrêta. Ses mains, qui auraient dû être porter une serviette, étaient vides. La mallette, qui contenait beaucoup de ses papiers, avait été laissée dans la salle de conférence. Jamais il ne se dépêchait, car il était un homme lourd et avait besoin d'exercices; maintenant, franchement, il courut assez pour y retourner et jeta les yeux sur les chaises et les tables. La serviette ne pouvait être vue nulle part.
Dès que l'assemblée fut dissoute, un moine dominicain était allé pour remettre la salle à l'ordre. Il a vite remarqué la serviette, et il l'avait ouverte dans l'espoir de trouver le nom de son propriétaire. Il a mis de côté les documents relatifs à la Commission, et avait ensuite tomber sur un dossier qui contenait des lettres.
Effectivement, il y avait le nom de la personne à qui ils avaient été envoyés, mais – et le dominicain en eut le souffle coupé — le mode d'adresse n'était pas Sa Grâce, ou à le Très Révérend Annibale Bugnini , Archevêque de Dioclentiana, mais Frère Bugnini, tandis que les signatures et le lieu d'origine ont montré qu'ils provenaient de dignitaires de sociétés secrètes de Rome.
Le Pape Paul VI qui était, bien entendu, mis dans le même sac que Bugnini, a immédiatement pris des mesures pour empêcher que le scandale se propage, et pour aplanir la consternation de ces progressistes qui, innocents de toute ruse, n'avaient d'autre opinion que celle dictée par les médias. Bugnini aurait dû être relevé, ou, au moins, pris à partie. Mais il fut, au contraire, pour sauver les apparences, nommé Pro Nonce Apostolique en Iran, un poste où il n'y avait que peu ou pas d’ornements diplomatiques, étant donné que le gouvernement du Shah n’avait pas de temps pour aucune religion occidentale, et où le prêtre qui avait eu assez d’infortune pour y être banni, quoique pour peu de temps, a trouvé sa fonction aussi limité que son entourage, qui se composait que de rares meubles dans un deux pièces d’une maison qui, autrement, était vide.
Le dévoilement de Bugnini a été poussé un peu plus loin lorsque l'écrivain italien, Tito Casini, qui a été troublé par les changements dans l'Eglise, l’a fait connaître dans La fumée de Satan, un roman(novel) publié en avril 1976. Puis vinrent les démentis attendus et les faux-fuyants. Une source du Vatican a déclaré que les raisons du relèvement de Bugnini a dû rester secret; cependant, il fut admis, les motifs qui y ont poussé avaient été «plus que convaincants ». Le Figaro a publié un déni de toute connexion aux sociétés secrètes en ce qui concernait Bugnini. Le Bureau d'Information Catholique a fait mentir son titre en professant une totale ignorance de l'affaire. L’Archevêque Bugnini, plus d'une fois, a nié toute affiliation avec une société secrète. Tout cela paraît très inutile, puisque le Registre Italien révèle qu'il a rejoint l'une de ces sociétés le 23 avril 1963, et que son nom de code était Buan.
A SUIVRE…
"Annibale Bugnini, created Titular Archbishop of Dioclentiana by Paul VI in 1972, had every reason to be pleased. His life-long service to the Church in the field of liturgical studies and reform had been rewarded. He was now, as Secretary to the Commission for the implementation of the Constitution on the Liturgy, a key figure in the revolution which had been pending for the past thirteen years".
traduction approximative a écrit:« Annibale Bugnini, créé Archevêque titulaire de Dioclentiana par Paul VI en 1972, avait toutes les raisons d'être satisfait. Après toute sa vie au service à l'Eglise dans le domaine des études et de la réforme liturgique avait été récompensée. Il était maintenant, en tant que Secrétaire à la Commission pour la mise en œuvre de la Constitution sur la Liturgie, un personnage clé dans la révolution qui attendait depuis les treize dernières années. »
"Bugnini's work entailed a reform of liturgical books and the transition from Latin to the vernacular, all to be achieved by easy stages that would not alarm the unsuspecting. The imposition of new and different rules was being accomplished so successfully that Cardinal Villot, one of their promulgators, could state that no fewer than a hundred and fifty changes were, after only twelve months, already in circulation; while as to the outdated stipulation that ‘the use of Latin will be kept in the Latin rites’, Mass was already being said in thirty-six dialects, in patois, even in a kind of everyday slang".
traduction approximative a écrit: Le travail de Bugnini a amené une réforme des livres liturgiques et le passage du latin à la langue vernaculaire, ne tout cela pour être fait par étapes faciles qui n’effraieraient pas les gens non avertis. L'imposition des règles nouvelles et différentes était accomplie avec tant de succès que le cardinal Villot, l'un de leurs promulgateurs, pouvait affirmer que pas moins de cent cinquante changements étaient, après seulement douze mois, déjà faits; pendant ce temps, comme la stipulation périmée que «l'usage du latin sera conservé dans les rites latins», la Messe était déjà dite dans trente-six dialectes, en patois, même dans une sorte d'argot quotidien.
"Bugnini had, in fact, with the approval of Paul VI, put into practice Luther’s programme, in which it had been recognised that "when the Mass is destroyed, the Papacy will have been toppled, for the Papacy leans on the Mass as on a rock.’
traduction approximative a écrit: «Bugnini avait, en effet, avec l'approbation de Paul VI, mis en pratique le programme de Luther, dans lequel il avait été reconnu que « quand la Messe est détruite, la Papauté se sera écroulée, parce que la Papauté s’appuie sur la Messe comme sur un rocher ».
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
8.
On the 8th day of December, 1965, Pope Paul confronted the assembled Bishops, raised both arms high in the air, and announced: ‘In the name of Our Lord Jesus Christ, go in peace.’
The Second Vatican Council was over; and those who heard Pope Paul gave vent to the feelings of victory, or defeat, that had sprung up among them during the meetings.
The conservatives were resentful, indignant, and hinted of a counter-offensive that was never to be mounted. They agreed among themselves that the Church’s progress had been halted by a move that was both unwise and unnecessary. One of their spokesmen, Cardinal Siri, spoke of resistance. ‘We are not going to be bound by these decrees’; but the decrees were, in fact, implemented, as Pope Paul had promised, to the growing bewilderment of Catholics for whom the Church, now a prey to novelties and disorders, had lost its note of authority.
The liberals or progressives, secure in having brought the designs of the secret societies to a successful conclusion, were exultant. The Council, said the Swiss theologian Hans Kung, had more than fulfilled the dreams of the avant-garde. The entire world of religion was now permeated by its influence, and no member of the Council ‘would go back home as he had come’. ‘I myself’, he continued, ‘never expected so many bold and explicit statements from the Bishops on the Council floor.’
In a similar mood the Dominican Yves Congar, a life-long Left-winger, announced that past failures in the Church had been brought about by its being imbued with the spirit of Latin-Western culture. But that culture, he was glad to announce, had had its day.
The most extreme reformer, Cardinal Suenens, executed a mental war-dance of triumph. He looked back to the Council of Milan, held in 313, by which the Emperor Constantine gave complete toleration to Christians, and made their faith equal to what, until then, had been the official State religion. That decree had always been a landmark in Church history. But now the Belgian primate who was known to his fellow conspirators as Lesu, could throw all such epoch-making reminders overboard. He was on the winning side. He bid defiance to those who differed from him. ‘The age of Constantine is over!’ Moreover, he claimed he would be able to draw up an impressive list of theses that, having been taught in Rome yesterday, had been believed, but at which the Council Fathers had snapped their fingers.
These danger signs were recognised by Malachi Martin, formerly a Jesuit and Professor at the Pontifical Biblical Institute in Rome. ‘Well before the year 2,000’, he said, there will no longer be a religious institute recognisable as the Roman Catholic and Apostolic Church of today... There will be no centralised control, no uniformity in teaching, no universality in practice of worship, prayer, sacrifice, and priesthood.’
Can one detect the first signs of this in the Anglican-Roman Catholic International Commission’s report published in March, 1982?
A more precise assessment of the post-Conciliar period than that made by Malachi Martin appeared in the American Flag Committee Newsletter, 1967. Commenting on the ‘most marked and rapid deterioration in the Vatican’s anti-Bolshevik resolve’ since the time of Pius XII, it goes on to say that in less than a decade the Church has been transformed ‘from an implacable foe of Communism into an active and quite powerful advocate of co-existence both with Moscow and Red China. At the same time, revolutionary changes in its centuries-long teachings have moved Rome closer and closer, not to traditional Protestantism as many Catholic laymen suppose, but to that humanistic neo-paganism of the National and World Council of Churches.’
But if the Council accomplished nothing else, it enabled the caterers to flourish. For some half-a-million cups of coffee were disposed of at the bars.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:8.
Le 8e jour de décembre 1965, le Pape Paul, en présence des Évêques assemblés, leva les deux bras en l'air, et a annonça: « Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, allez en paix. »
Le Concile Vatican II était terminé, et ceux qui ont entendu le pape Paul ont donné libre cours aux sentiments de victoire ou de défaite, qui avaient surgis entre eux pendant les réunions.
Les conservateurs étaient pleins de ressentiments, indignés, et ont laissé sous-entendre une contre-offensive qui n’est jamais venue. Ils ont convenu entre eux que les progrès de l'Eglise avaient été stoppés par un geste qui était à la fois imprudent et inutile. Un de leurs porte-parole, le cardinal Siri, a parlé de résistance. « Nous ne serons pas liés par ces décrets», mais les décrets ont été, en effet, mis en œuvre, comme le Pape Paul l'avait promis, à la stupéfaction de plus en plus de catholiques pour lesquels l'Eglise, actuellement en proie à des nouveautés et à des désordres, avait perdu sa note d'autorité.
Les libéraux ou progressistes, sûr d'avoir amené les desseins des sociétés secrètes à une conclusion couronnée de succès, exultent. Le Concile, dit le théologien suisse Hans Kung, avait plus que seulement rempli les rêves de l'avant-garde. Tout le monde religieux est maintenant imprégné de son influence, et aucun membre du Concile « ne retournerait chez lui comme il en était venu. «Moi-même», poursuivit-il, « ne m’'attendait pas à tant de déclarations audacieuses et explicites de la part des évêques au Concile. »
Dans une même atmosphère, le Dominicain Yves Congar, gauchiste toute sa vie, a annoncé que les échecs du passé dans l'Église avaient été provoqués par son être imbu de l'esprit de la culture latino-Occidentale. Mais cette culture, il était heureux de l'annoncer, avait fait son temps.
Le réformateur le plus extrême, le cardinal Suenens, a exécuté une danse de guerre mentale de triomphe. Il regarda le Concile de Milan, tenu en 313, par lequel l'empereur Constantin donna aux chrétiens une entière tolérance et a mis leur foi sur un pied d’égalité à ce qui, jusqu'alors, avait été la religion officielle d'Etat. Ce décret avait toujours été un jalon dans l'histoire de l'Église. Mais maintenant, le Primat de Belgique qui était connu par ses acolytes conspirateurs comme Lesu, pourrait jeter tous ces rappels qui ont fait époque par-dessus bord. Il était du côté des vainqueurs. Il a renchéri en défiant ceux qui différaient de pensée. « L'époque de Constantin est finie! » D'autre part, il a affirmé qu'il serait en mesure de dresser une liste impressionnante de thèses qui, étant apprises hier à Rome, avaient été crues, mais auxquelles les Pères du Concile ont brisé les doigts.
Ces signes de danger avaient été reconnus par Malachi Martin, ancien Jésuite et professeur à l'Institut biblique pontifical de Rome. « Bien avant l'an 2000», avait t-il dit, « il n’y aura plus d’institut religieux reconnaissables en tant que l'Eglise catholique romaine et apostolique d'aujourd'hui ... Il n'y aura pas de contrôle centralisé, pas d'uniformité dans l'enseignement, pas d'universalité dans la pratique du culte, de la prière, du sacrifice, et du sacerdoce ».
Peut-on en déceler les premiers signes dans le rapport de la Commission Internationale Anglicane-Catholique romaine (Anglican-Roman Catholic International Commission) publié en Mars 1982?
Une évaluation plus précise de la période post-conciliaire que celle faite par Malachi Martin est parue dans le American Flag Committee Newsletter, 1967. Commentant « la détérioration plus marquée et plus rapide dans la résolution de l’anti bolchévisme du Vatican » depuis l'époque de Pie XII, elle poursuit en disant que, dans moins d'une décennie, l'Église a été transformée « d’ennemi implacable du communisme en un défenseur active et assez puissant de la coexistence à la fois avec Moscou et la Chine Rouge. Dans le même temps, des changements révolutionnaires dans ses enseignements séculaires ont fait que Rome s’est approchée de plus en plus, non pas du Protestantisme traditionnel comme le croit de nombreux laïcs catholiques, mais du néo-paganisme humaniste de Conseil Nationale et Mondial des Eglises. "
Mais si le Concile n’avait réalisé rien d'autre, il a permis aux restaurateurs de prospérer. Il y eut quelque cinq cent mille tasses de café ont été écoulées dans les bars.
A SUIVRE…
"The conservatives were resentful, indignant, and hinted of a counter-offensive that was never to be mounted. They agreed among themselves that the Church’s progress had been halted by a move that was both unwise and unnecessary. One of their spokesmen, Cardinal Siri, spoke of resistance. ‘We are not going to be bound by these decrees’; but the decrees were, in fact, implemented, as Pope Paul had promised, to the growing bewilderment of Catholics for whom the Church, now a prey to novelties and disorders, had lost its note of authority".
traduction approximative a écrit: « Les conservateurs étaient pleins de ressentiments, indignés, et ont laissé sous-entendre une contre-offensive qui n’est jamais venue. Ils ont convenu entre eux que les progrès de l'Eglise avaient été stoppés par un geste qui était à la fois imprudent et inutile. Un de leurs porte-parole, le cardinal Siri, a parlé de résistance. « Nous ne serons pas liés par ces décrets», mais les décrets ont été, en effet, mis en œuvre, comme le Pape Paul l'avait promis, à la stupéfaction de plus en plus de catholiques pour lesquels l'Eglise, actuellement en proie à des nouveautés et à des désordres, avait perdu sa note d'autorité. »
"the Dominican Yves Congar, a life-long Left-winger, announced that past failures in the Church had been brought about by its being imbued with the spirit of Latin-Western culture. But that culture, he was glad to announce, had had its day".
traduction approximative a écrit:«le Dominicain Yves Congar, gauchiste toute sa vie, a annoncé que les échecs du passé dans l'Église avaient été provoqués par son être imbu de l'esprit de la culture latino-Occidentale. Mais cette culture, il était heureux de l'annoncer, avait fait son temps. »
"The most extreme reformer, Cardinal Suenens, executed a mental war-dance of triumph. He looked back to the Council of Milan, held in 313, by which the Emperor Constantine gave complete toleration to Christians, and made their faith equal to what, until then, had been the official State religion. That decree had always been a landmark in Church history. But now the Belgian primate who was known to his fellow conspirators as Lesu, could throw all such epoch-making reminders overboard. He was on the winning side. He bid defiance to those who differed from him. ‘The age of Constantine is over!’ Moreover, he claimed he would be able to draw up an impressive list of theses that, having been taught in Rome yesterday, had been believed, but at which the Council Fathers had snapped their fingers".
traduction approximative a écrit:« Le réformateur le plus extrême, le cardinal Suenens, a exécuté une danse de guerre mentale de triomphe. Il regarda le Concile de Milan, tenu en 313, par lequel l'empereur Constantin donna aux chrétiens une entière tolérance et a mis leur foi sur un pied d’égalité à ce qui, jusqu'alors, avait été la religion officielle d'Etat. Ce décret avait toujours été un jalon dans l'histoire de l'Église. Mais maintenant, le Primat de Belgique qui était connu par ses acolytes conspirateurs comme Lesu, pourrait jeter tous ces rappels qui ont fait époque par-dessus bord. Il était du côté des vainqueurs. Il a renchéri en défiant ceux qui différaient de pensée. « L'époque de Constantin est finie! » D'autre part, il a affirmé qu'il serait en mesure de dresser une liste impressionnante de thèses qui, étant apprises hier à Rome, avaient été crues, mais auxquelles les Pères du Concile ont brisé les doigts. »
"These danger signs were recognised by Malachi Martin, formerly a Jesuit and Professor at the Pontifical Biblical Institute in Rome. ‘Well before the year 2,000’, he said, there will no longer be a religious institute recognisable as the Roman Catholic and Apostolic Church of today... There will be no centralised control, no uniformity in teaching, no universality in practice of worship, prayer, sacrifice, and priesthood.’
traduction approximative a écrit: «Ces signes de danger avaient été reconnus par Malachi Martin, ancien Jésuite et professeur à l'Institut biblique pontifical de Rome. « Bien avant l'an 2000», avait t-il dit, « il n’y aura plus d’institut religieux reconnaissables en tant que l'Eglise catholique romaine et apostolique d'aujourd'hui ... Il n'y aura pas de contrôle centralisé, pas d'uniformité dans l'enseignement, pas d'universalité dans la pratique du culte, de la prière, du sacrifice, et du sacerdoce ».
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Part Four
The Devil has recovered his citizenship rights in the Republic of culture.
Giovanni Papini.
Publicity flared to its maximum coverage when it was announced, in the summer of 1965, that Pope Paul would visit New York later that year in order to address the United Nations Assembly. It was heralded as an event of the utmost importance that would surely bring results that could not be lost upon the world; but there was also some speculation as to why non-Catholic, and even antiCatholic quarters, were giving rise to much the same bursts of excitement that had marked the election of John XXIII.
Could it be that the same power was pulling wires, behind the scenes, to influence the tone of the Press, radio, and television? We have already assessed, to some extent, the character and the leanings of Paul VI. Let us now glance at the formation and the make-up of the United Nations.
It was primarily Communist in tone, its charter, signed in 1943, being based upon the Constitution of Soviet Russia, while its purpose and principles were decided at a conference of Foreign Ministers held in Moscow.
The secretaries of the United Nations’ Security Council, between the years 1946 and 1962, were Arkady Sobelov and Eugeny Kiselev, both Communists. A leading figure of the United Nations’ Educational, Scientific, and Cultural Organization (UNESCO) was Vladimir Mailmovsky, Communist. The chief secretary for UNESCO was Madame Jegalova, Communist; while the President, Vice-President, and nine judges of the ‘World Court’ were all Communists.
Yet these were typical of the people on whom Paul VI lavished praise, and to whom he looked for the salvation of the world; while the Press and radio, subject to the same international control as the United Nations, continues to speak of that body as being worthy of respect.
Posing as strictly neutral, and with the declared intention of promoting world peace, it soon showed a definite bias in favour of Communist-inspired guerrilla movements whose object, in several parts of the world, was the overthrow of established governments. This was done under the guise of liberating people from oppression; but the ultimate design of the Assembly, then as now, was to set up a totalitarian system in which national sovereignty and cultures would disappear.
Incidental to this, as was made plain by the secondary social and economic organisations that sprang from the Assembly, would be a virtual censorship whose voice was predominantly atheist. For it had been noted that the more orthodox countries such as Italy, Austria, Spain, Portugal, and Ireland, were excluded from the Assembly’s original foundation; whereas Bolshevist Russia, from its permanent seat on the Security Council, possessed a veto that could reduce the decisions of the Assembly to a mere expression of words, without effect; a judgment that may fairly be passed on all the deliberations of the United Nations from the day of its founding to the present.
More concrete evidence for these strictures may be adduced when we look at the record of a professional criminal who came to occupy a leading place, by way of the United Nations, in European life. He was Meyer Genoch Moisevitch Vallakh, or Wallach, who, before the 1914 war, emerged from the stormy background of Russian political life as a ‘wanted’ figure who found it safer, and more rewarding, to extend his activities to countries that were, so far, less disturbed.
Working under a variety of names, including Buchmann, Maxim Harryson, Ludwig Nietz, David Mordecai, and Finkelstein, he came into the limelight in Paris in 1908, when he took a hand in robbing the Tiflis Bank of two hundred and fifty thousand roubles. He was deported, but soon afterwards was in trouble again for dealing in stolen banknotes.
His chance came in 1917, when the Russian Revolution brought him and his kind to the surface. Now, under the respectable pseudonym of Maxim Litvinoff, he became Soviet Commissioner for Foreign Affairs. His next step was to the Presidency of the Council of the League of Nations. He then arrived in London as Soviet ambassador to the Court of St. James, and as such became a familiar and influential figure in royal and diplomatic circles.
As further evidence of the downward slide in our public and political affairs, it may be noted that the first Secretary-General of the United Nations was Alger Hiss, who had been convicted of perjury in the American courts. He took a prominent part in shaping the United Nations’ Charter on Russian-Communist lines.
These considerations, however, did not weigh heavily with the faithful, who thought that the Pope’s address and appearance, before a world audience, would be a golden opportunity for the advancement of Papal teaching. It would burst upon the doubting and insecure world with a certainty that it had never before experienced. Many listeners, for the first time in their lives, would be brought face to face with the reality of religion. It was only the Church that had anything really important to say, that could add spiritual significance to the routine of daily life.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Quatrième partie
« Le Diable a recouvré ses droits de citoyenneté dans la culture de la République »
Giovanni Papini.
La publicité s’est exercée à son maximum quand il a été annoncé, à l'été de 1965, que le Pape Paul se rendra à New York plus tard cette année afin de s’adresse à l’Assemblée de l’Organisation des Nations Unies. Il a été salué comme un événement de la plus haute importance que ne manquerait pas d'apporter des résultats qui ne pouvaient pas se perdre pour monde; mais il y avait aussi quelques conjectures quant aux raisons pour lesquelles les milieux non-catholique, et même anticatholique , qui ont été à l'origine d’à peu près les mêmes éclats d'enthousiasme qui avait marqué l'élection de Jean XXIII.
Se pourrait-il que ce soit le même pouvoir qui tirait les fils, les coulisses, pour influencer le ton de la presse, la radio et la télévision? Nous avons déjà évalué, dans une certaine mesure, le caractère et les penchants de Paul VI. Voyons maintenant ce qui en est de la formation et de la composition de l'Organisation des Nations Unies.
Elle fut surtout communiste dans son ton, sa charte, signée en 1943, étant fondée sur la Constitution de la Russie soviétique, alors que son objectif et ses principes ont été décidés lors d'une conférence des Ministres des Affaires Étrangères tenue à Moscou.
Les secrétaires du Conseil des sécurité des Nations Unies, entre les années 1946 et 1962, ont été Arkady Sobelov et Eugeny Kiselev, tous deux communistes. Une figure de proue de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) était Vladimir Mailmovsky, communiste. Le Secrétaire général de l'UNESCO était madame Jegalova, communiste, tandis que le président, le vice-président, et neuf juges de la « Cour Mondiale » étaient tous communistes.
Pourtant, ce sont ce type de gens à qui Paul VI prodiguait la louange, et qu’il recherchait pour le salut du monde; tandis que la presse et la radio, soumis au même contrôle international que les Nations Unies, continuent de parler de cet organisme comme étant digne de respect.
Posant comme étant strictement neutre, et avec l'intention déclarée de promouvoir la paix mondiale, il a rapidement montré une tendance marquée en faveur des mouvements de guérilla, d’inspiration communiste dont l'objet, dans plusieurs parties du monde, fut le renversement des gouvernements établis. Cela a été fait sous le prétexte de libérer les gens de l'oppression; mais le but final de l'Assemblée, alors comme aujourd'hui, était de mettre en place un système totalitaire où toutes souverainetés nationales et les cultures disparaissent.
Connexe à cela, comme cela a été mise en évidence par les organisations sociales et économiques secondaires émanant de l'Assemblée, ils y auraient une censure virtuelle dont la voix était majoritairement athée. Car il a été noté que les pays les plus traditionnels (orthodox), comme l'Italie, l'Autriche, l'Espagne, le Portugal et l'Irlande, ont été exclus de la fondation originale de l'Assemblée, tandis que la Russie bolchévique, y possédant un siège permanent au Conseil de Sécurité, aurait un droit de veto qui pourrait réduire les décisions de l'Assemblée àune simple expression de paroles sans effet; un jugement qui peut se répercuter sur toutes les délibérations de l'Organisation des Nations Unies à partir du jour de sa fondation jusqu’à nos jours.
Des preuves plus concrètes de ces restrictions peuvent être apportées lorsque l'on regarde le dossier d'un criminel professionnel qui est venu à occuper une place de choix, par la voie des Nations Unies, dans la vie européenne. Nous parlons de Meyer Genoch Moisevitch Vallakh ou Wallach, qui, avant la guerre de 1914, émergea du fond orageux de la vie politique russe en tant que ' Recherché' qui trouva plus sûr et plus payant (rewarding), d'étendre ses activités vers des pays qui étaient, jusqu'à présent, moins perturbés.
Travaillant sous une variété de noms, y compris Buchmann, Maxim Harryson, Ludwig Nietz, David Mardochée ( Mordecai, et Finkelstein, il est devenu connu à Paris en 1908, après avoir pris part à un vol à la Banque Tiflis de deux cent cinquante mille roubles. Il fut expulsé, mais peu après, était de nouveau en difficulté avec une affaire de billets de banque volés.
La chance lui sourit en 1917, lorsque la Révolution russe l’a ramené, lui et ses semblables à la surface. Maintenant, sous le pseudonyme respectable de Maxim Litvinov, il devient Commissaire Soviétique des Affaires Etrangères. Sa prochaine étape fut la présidence du Conseil de la Ligue des Nations. Il arriva alors à Londres comme Ambassadeur Soviétique à la Cour de St. James, et, comme tel est devenu une figure familière et influente dans les cercles Royal et diplomatiques.
Comme preuve supplémentaire dans la tendance à la baisse dans nos affaires publiques et politiques, il est à noter que le premier Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies a été Alger Hiss, qui avait été reconnu coupable de parjure devant les tribunaux américains. Il prit une part importante dans l'élaboration de la Charte des Nations Unies sur les politiques de la Russie communiste.
Ces considérations, cependant, ne pèsent pas lourd chez les fidèles, qui pensaient que l'adresse et de l’apparition devant un auditoire mondial, serait une occasion en or pour la promotion de l'enseignement Pontifical : Il fera éclater dans le monde entier le doute et l'insécurité avec une certitude comme jamais, auparavant. De nombreux auditeurs, pour la première fois de leur vie, seraient mis face à la réalité de la religion. C’était seulement l'Église, qui avait quelque chose de vraiment important à dire, qui pourrait ajouter la signification spirituelle dans le déroulement de leur vie quotidienne.
A suivre…
"Publicity flared to its maximum coverage when it was announced, in the summer of 1965, that Pope Paul would visit New York later that year in order to address the United Nations Assembly. It was heralded as an event of the utmost importance that would surely bring results that could not be lost upon the world; but there was also some speculation as to why non-Catholic, and even antiCatholic quarters, were giving rise to much the same bursts of excitement that had marked the election of John XXIII. (...) Could it be that the same power was pulling wires, behind the scenes, to influence the tone of the Press, radio, and television? We have already assessed, to some extent, the character and the leanings of Paul VI".
traduction approximative a écrit: « La publicité s’est exercée à son maximum quand il a été annoncé, à l'été de 1965, que le Pape Paul se rendra à New York plus tard cette année afin de s’adresse à l’Assemblée de l’Organisation des Nations Unies. Il a été salué comme un événement de la plus haute importance que ne manquerait pas d'apporter des résultats qui ne pouvaient pas se perdre pour monde; mais il y avait aussi quelques conjectures quant aux raisons pour lesquelles les milieux non-catholique, et même anticatholique , qui ont été à l'origine d’à peu près les mêmes éclats d'enthousiasme qui avait marqué l'élection de Jean XXIII. (…) Se pourrait-il que ce soit le même pouvoir qui tirait les fils, les coulisses, pour influencer le ton de la presse, la radio et la télévision? Nous avons déjà évalué, dans une certaine mesure, le caractère et les penchants de Paul VI. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Some half-a-century before, Pius X had issued directions and indicated guide-lines that were everywhere and at all times relevant. But his audience had been as necessarily limited as his means to make himself heard. Now it was for Pope Paul to echo the words of his predecessor, but this time to an almost universal congregation that could be reached through the medium of the United Nations.
Pius had said: ‘There is no need for me to point out that the advent of world democracy can have no relevancy to the work of the Church in the world .... the reform of civilisation is essentially a religious task, for true civilisation presupposes a moral foundation, and there can be no morally based foundation without true religion .... this is a truth which can be demonstrated from the evidence of history.’
But Pope Paul had no intention of endorsing what Pius had said. For instead of a religious leader speaking on October 4th, 1965, it might have been a disciple of Jean Jacques Rousseau holding forth on the deification of human nature that, finding expression in the declaration of the Rights of Man on August 12th, 1789, ushered in the French Revolution.
The Rights of Man, that were enthusiastically defined as being vested in Liberty, Equality, and Fraternity, led to the Cult of Man and man’s elevation in place of God; from which it followed that all religious forms, and institutions such as rulership, family life, and the holding of private property, were denigrated as being parts of the old order that was on the point of passing.
When the effects of the Second Vatican Council became apparent, Doctor Rudolf Gruber, Bishop of Regensburg, was led to observe that the main ideas of the French Revolution, ‘which represents an important element in Lucifer’s plan’, were being adopted in many spheres of Catholicism. And Pope Paul, speaking direct to a battery of microphones that carried to the world, gave ample evidence of this.
He made no reference to spiritual claims or the importance of religion. ‘Behold the day we have awaited for centuries.... This is the ideal that mankind has dreamt of in its journey through history.... We would venture to call it the world’s greatest hope.... It is your task here’, he told the members of the Assembly, ‘to proclaim the basic rights and duties of Man.... We are conscious that you are the interpreters of all that is permanent in human wisdom; we could almost say of its sacred character.’
Man had now come of age, and was qualified to live by a philosophic morality that, owing nothing to authority, was created by himself. The United Nations, destined to play the leading role in the world, was ‘the last hope of mankind’. So it was to secular structures that man must look for the stability and redemption of humanity; in a word, to himself; sentiments that would not have been out of place in the committee rooms of the French Revolution; sentiments that no one would have thought to hear expressed by a Pope, void as they were of any reference to the claims and traditional message of the Church.
That this was understood and appreciated was shown by the reception accorded him at the close of his address, by those of a certain political persuasion who made up by far the greater part of his live audience. He was surrounded by back-slapping and handshaking representatives of Russia, China, and the Soviet satellite States. He arranged for further meetings, which proved to be four in all, with the Soviet Foreign Minister Gromyko (real name Katz), and his wife. There were congratulations from Nikolai Podgorny, member of the Politburo, and warm exchanges with Arthur Goldberg, a prominent member of the Communist Party.
Pope Paul had opened up the world of religion to its old and inveterate enemies, the champions of social reform who denied revelation. ‘Dialogue’ was now much in fashion, and the prospect of Moscow and the Vatican entering into talks was taken for granted. The world’s leading churchman had propagated the social gospel, so dear to the heart of revolutionaries, without a single reference to the religious doctrines that they found pernicious. Differences between the two sides were not so deep-seated and final as had once been thought. The Pope, and those who clustered about him sometimes with two-handed clasps, could henceforth be allies.
It now remained to round off a truly historic visit with an initiatory rite that would put the seal on this newly admitted realisation.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:Environ un demi-siècle auparavant, S. Pie X avait émis des directives et des instructions qui étaient partout et de tout pertinentes. Mais son auditoire était nécessairement limité, puisque les moyens pour se faire entendre l’étaient. Maintenant, c’était au Pape Paul de se faire l'écho des paroles de son prédécesseur, mais cette fois à une assemblée quasi universelle. qui pourrait être rejointe par l'intermédiaire des Nations Unies.
Le Pape S. Pie X avait dit: « Il n'est pas nécessaire pour moi de souligner que l'avènement de la démocratie mondiale ne peut avoir aucune pertinence dans le travail de l'Eglise dans le monde .... la réforme de la civilisation est une tâche essentiellement religieuse, car une vraie civilisation suppose un fondement moral, et elle ne peut être fondée sur la morale sans être fondée sur la vraie religion .... C'est une vérité qui peut être démontrée à partir du témoignage de l'histoire ».
Mais le Pape Paul n'avait pas l'intention d’endosser ce que S. Pie X avait dit. Car, au lieu d'être un chef religieux, le 4 octobre 1965, il était un disciple de Jean-Jacques Rousseau dissertant sur la déification de la nature humaine qui, se retrouvant dans la déclaration des Droits de l'Homme le 12 août 1789, avait conduit à la Révolution française.
Les Droits de l'Homme, définis avec enthousiasme comme étant dévolu à la Liberté, à l’Egalité, et à la Fraternité, ont conduit au culte de l'homme et à l’élévation de l'homme à la place de Dieu, d'où il s'ensuit que toutes les formes religieuses et les institutions telles le gouvernement, la famille, et la propriété privée, ont été dénigrés comme faisant parties étant de l'ordre ancien qui était sur le point de passer.
Lorsque les effets du Concile Vatican II sont apparus, le docteur Rudolf Gruber, Évêque de Ratisbonne ( Regensburg), a été amené à constater que les principales idées de la Révolution française , « qui représentent un élément important dans le plan de Lucifer », ont été adoptées dans de nombreuses sphères du catholicisme. Et le Pape Paul, en parlant directement devant une batterie de micros qui diffusaient sur le monde entier, en a donné de nombreuses preuves .
Il n'a fait aucune référence aux obligations spirituelles ou de l'importance de la religion. « Voici le jour où nous avons attendu pendant des siècles .... Tel est l'idéal que l'humanité a rêvé dans son périple à travers l'histoire ....Nous oserions l’appeler le plus grand espoir du monde .... C’est votre tâche, ici », a-t-il dit aux membres de l'Assemblée, « de proclamer les droits et les devoirs fondamentaux de l'Homme .... Nous sommes conscients que vous êtes les interprètes de tout ce qui est permanent dans la sagesse humaine, nous pourrions presque dire de son caractère sacré. »
L'homme en était maintenant venu à un âge, où il était à vivre selon une morale philosophique qui, ne devant rien à l'autorité, avait été créée par lui-même. L'Organisation des Nations Unies, destiné à jouer le rôle primordial dans le monde, était « le dernier espoir de l'humanité ». L’homme devrait donc rechercher la stabilité et le salut (redemption) dans les institutions séculaires; en un mot, en lui-même : des sentiments qui n'auraient pas été inconvenants dans les salles des Commissions de la Révolution française, des sentiments que personne n'aurait jamais pensé entendre exprimés par un Pape, vides comme ils étaient de toute référence aux droits et au message traditionnel de l'Eglise.
Cela fut compris et apprécié comme l’a démontré par l'accueil que lui a été fait à la fin de son discours, par ceux d'une certaine tendance politique qui formait et de loin la plus grande partie de son auditoire. Il était entouré des représentants qui se donnaient des tapes sur l’épaule et des poignées de mains de la Russie, de la Chine et des Etats satellites soviétiques. Il organisa d'autres séances, au nombre de quatre en tout, avec Gromyko, Ministre soviétique des Affaires étrangères (son vrai nom Katz), et de son épouse. Il eut des félicitations de Nikolaï Podgorny, membre du Politburo, et de chaleureux échanges avec Arthur Goldberg, un membre éminent du Parti communiste.
Le Pape Paul avait ouvert le monde de la religion à ses anciens et invétérés ennemis, les champions de la réforme sociale qui a niaient la Révélation. « Le dialogue» était désormais très à la mode, et la perspective que Moscou et le Vatican entament des négociations était comptée comme acquise. L’homme d’église de premier plan du monde avait propagé l'évangile social, si cher au coeur des révolutionnaires, sans aucune référence aux enseignements religieux qu’ils avaient trouvé pernicieux. Les différences entre les deux parties n'étaient pas si profondes et définitives comme on l’avait pensé autrefois. Le Pape, et ceux qui se pressaient autour de lui parfois avec deux mains pour l’étrangler, peuvent désormais être alliés.
Il ne restait maintenant, pour achever une visite vraiment historique, que d’y aller avec un rite initiatique qui mettrait le sceau sur cette nouvelle réalité reconnue.
A suivre…
"There is no need for me to point out that the advent of world democracy can have no relevancy to the work of the Church in the world .... the reform of civilisation is essentially a religious task, for true civilisation presupposes a moral foundation, and there can be no morally based foundation without true religion .... this is a truth which can be demonstrated from the evidence of history". (Saint Pius X)
traduction approximative a écrit:« Il n'est pas nécessaire pour moi de souligner que l'avènement de la démocratie mondiale ne peut avoir aucune pertinence dans le travail de l'Eglise dans le monde .... la réforme de la civilisation est une tâche essentiellement religieuse, car une vraie civilisation suppose un fondement moral, et elle ne peut être fondée sur la morale sans être fondée sur la vraie religion .... C'est une vérité qui peut être démontrée à partir du témoignage de l'histoire ».
"But Pope Paul had no intention of endorsing what Pius had said. For instead of a religious leader speaking on October 4th, 1965, it might have been a disciple of Jean Jacques Rousseau holding forth on the deification of human nature that, finding expression in the declaration of the Rights of Man on August 12th, 1789, ushered in the French Revolution".
traduction approximative a écrit: « Mais le Pape Paul n'avait pas l'intention d’endosser ce que S. Pie X avait dit. Car, au lieu d'être un chef religieux, le 4 octobre 1965, il était un disciple de Jean-Jacques Rousseau dissertant sur la déification de la nature humaine qui, se retrouvant dans la déclaration des Droits de l'Homme le 12 août 1789, avait conduit à la Révolution française.»
traduction approximative a écrit:Les délégés assemblés écoutent attentivement. Le secrétaire Général U Thant, le Président de l’Assemblée Amintore Fanfani, et C.V. Narasimhan, le Sous-Secrétaire de l’Assemblée Générale sont assis à l’estrade d’honneur derrière le Pontife. »
"Paul VI made no reference to spiritual claims or the importance of religion. ‘Behold the day we have awaited for centuries.... This is the ideal that mankind has dreamt of in its journey through history.... We would venture to call it the world’s greatest hope.... It is your task here’, he told the members of the Assembly, ‘to proclaim the basic rights and duties of Man.... We are conscious that you are the interpreters of all that is permanent in human wisdom; we could almost say of its sacred character.’
traduction approximative a écrit: « Paul VI n'a fait aucune référence aux obligations spirituelles ou de l'importance de la religion. « Voici le jour où nous avons attendu pendant des siècles .... Tel est l'idéal que l'humanité a rêvé dans son périple à travers l'histoire ....Nous oserions l’appeler le plus grand espoir du monde .... C’est votre tâche, ici », a-t-il dit aux membres de l'Assemblée, « de proclamer les droits et les devoirs fondamentaux de l'Homme .... Nous sommes conscients que vous êtes les interprètes de tout ce qui est permanent dans la sagesse humaine, nous pourrions presque dire de son caractère sacré. »
"Man had now come of age, and was qualified to live by a philosophic morality that, owing nothing to authority, was created by himself. The United Nations, destined to play the leading role in the world, was ‘the last hope of mankind’. So it was to secular structures that man must look for the stability and redemption of humanity; in a word, to himself; sentiments that would not have been out of place in the committee rooms of the French Revolution; sentiments that no one would have thought to hear expressed by a Pope, void as they were of any reference to the claims and traditional message of the Church".
traduction approximative a écrit: « L'homme en était maintenant venu à un âge, où il était à vivre selon une morale philosophique qui, ne devant rien à l'autorité, avait été créée par lui-même. L'Organisation des Nations Unies, destiné à jouer le rôle primordial dans le monde, était « le dernier espoir de l'humanité ». L’homme devrait donc rechercher la stabilité et le salut (redemption) dans les institutions séculaires; en un mot, en lui-même : des sentiments qui n'auraient pas été inconvenants dans les salles des Commissions de la Révolution française, des sentiments que personne n'aurait jamais pensé entendre exprimés par un Pape, vides comme ils étaient de toute référence aux droits et au message traditionnel de l'Eglise. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
2.
‘Behold, thy King is coming to thee, humbly riding on an ass.’ So wrote St. Matthew (21.5) on Christ’s entry into Jerusalem.
But it was not thus that Christ’s representative rode along Broadway. Pope Paul travelled in a seven-passenger Lincoln convertible, through a forest of flags and bunting, with a police escort on motor cycles, and thousands more police lining the way and restraining crowds that were uncertain whether to stand, kneel, or bow their heads in expectation of a blessing, and whether to wave or raise an arm in salute; with two spotter helicopters buzzing and circling overhead, sirens blowing, and on nearly every building fluorescent lighting that unnecessarily vied with the daylight, and the United Nations’ Plaza Building spelling out ‘welcome, Pope Paul VI’.
This followed upon a question that Cardinal Vagnozzi, the Apostolic-delegate in New York, put to Pope Paul. What was to be the next goal of his visit?
The Meditation Room in the United Nations’ building, Paul told him.
The Cardinal was surprised, shocked. He had good reason for affirming that the Holy Father couldn’t go there.
But he went.
The room, with two others of its kind, one at Wainwright House, Stuyvesant Avenue, Rye, New York, and the other in the United States Capitol, represented the early stage of a scheme the fulfilment of which would be marked (in concrete form) by the erection of what was called the Temple of Understanding, on fifty acres of ground along the banks of the Potomac in Washington, D.C.
It was part of a design to form one inter-religious world body on the part of a certain Mrs. Judith Dickerman Hollister, who revealed an anti-traditional, pro-mysterious bias by becoming a Shinto. As such, she believed the Japanese myth that two divine universal parents descended upon an island that was made of drops of salt. There the god-mother gave birth to other islands, with mountains and rivers, and finally to a whole galaxy of gods. After that astonishing feat the lady withdrew from her sea-girt home and was seen no more.
Thus armed with an air of mystery, a suggestion of interior enlightenment, and an eccentric bearing, Mrs. Hollister found an enthusiastic supporter in the President’s wife, Eleanor Roosevelt, whom some of her intimates rated as being somewhat below the mentally normal.
From that it needed but a step to secure the backing of the United States Government, while John D. Rockefeller, and several of his associates in the Communist front that he founded, contributed to what was called the Spiritual United Nations. Another pro-Communist millionaire, Marshall Field, who has already been noted as a patron of the anarchist Saul David Alinsky, helped to pay for the decoration of the room. The Ford Foundation also gave financial encouragement.
A carefully edited bulletin, that supposedly dealt with the meaning and purpose of the room, was produced by the Lucis Press, which issues printed matter for the United Nations. The suspicious may find food for thought in the fact that this publishing company, when it started in the early part of this century, was known as the Lucifer Press. It now functions at 3 Whitehall Court, London, S.W.1.
That title might well have been retained when dealing with Mrs. Hollister’s creation, for the room (and this explains the shock felt by Cardinal Vagnozzi) was a centre of the Illuminati, given over to the cult of the all-seeing Eye that under a system of allegories and veiled secrets, as translated by the Masters of Wisdom, was dedicated to the service of pagan cults; and the obliteration of Christian in favour of humanistic beliefs.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
2.
«Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug. » Voilà ce qu'écrivait saint Matthieu (21.5) à l'entrée du Christ à Jérusalem.
Mais ce n'est pas ainsi que le représentant du Christ montait le long de Broadway. Le Pape Paul voyagé dans une Lincoln convertible, à sept passagers, au travers d’une forêt de drapeaux et pavillons, avec une escorte policière sur motocyclettes et de milliers d'autres policiers bordant la voie de retenant les foules ne sachant pas si elles devaient se tenir debout, à genoux, ou incliner la tête dans l'attente d'une bénédiction, et si elles devaient agiter ou lever le bras pour saluer; avec deux hélicoptères d’intervention bourdonnement et planant au-dessus, les sirènes hurlant, et sur presque tous les bâtiments des éclairages fluorescents qui inutilement disputaient à la lumière du jour, et la Plaza Building des Nations Unies Plaza Building où étaient épelés en grosses lettres «Bienvenue, Pape Paul VI».
Ceci qui vient fait suite à une question que le cardinal Vagnozzi, le Délégué Apostolique à New York a posée au Pape Paul. Quel est le prochain objectif de cette visite?
La salle de méditation dans le bâtiment des Nations Unies, lui dit Paul.
Le cardinal a été surpris, atterré. Il avait de bonnes raisons d'affirmer que le Saint-Père ne pouvait pas y aller.
Mais il y alla.
La chambre, avec deux autres de son genre, dont une à Wainwright House, Stuyvesant Avenue, Rye, New York, et l'autre au Capitole des États Unis, représentait le stade préliminaire d'un projet dont la réalisation serait marquée (sous une forme concrète ) par l'érection de ce qu'on a appelé le Temple de la Compréhension , sur cinquante acres de terre le long des rives du Potomac, à Washington, DC
Il faisait partie d'un plan pour former un organe inter-religieux mondial d'une certaine Mme Judith Dickerman Hollister, qui se révéla être une anti-traditionnelle, parti pris pro-mystérieuse en devenant une shintoïste. Comme telle, elle croyait que le mythe japonais des deux parents universels divins qui sont descendus sur une île qui a été faite de gouttes de sel. Là, le dieu-mère a donné naissance à d'autres îles, des montagnes et des rivières, et enfin à une pléiade de dieux. Après ce tour de force étonnant, la dame se retira de la mer — sa maison — qui l’entourait et n’a plus été vue.
Ainsi, entouré d’un air de mystère, avec une suggestion de l'illumination intérieure, et d'une conduite excentrique, Mme Hollister trouvé un partisan enthousiaste en l’épouse du président Mme. Eleanor Roosevelt, que quelques-uns de ses intimes ont jugé comme étant mentalement quelque peu inférieure à la normale.
De là, il devait une démarche devait être faite pour obtenir le soutien du gouvernement des États-Unis, tandis que John D. Rockefeller, et plusieurs de ses associés dans le front communiste qu'il a fondée, ont contribué à ce qu'on a appelé Les Nations Unies spirites (Spiritual). Un autre millionnaire pro-communiste, Marshall Field, qui a déjà été identifié comme protecteur de l'anarchiste Saul David Alinsky, a aidé à payer pour le parement de la salle. La Fondation Ford a également fourni des supports financiers.
Un bulletin rédigé avec soin qui soi-disant, porterait sur la signification et le but de la salle, a été édité par Lucis Press, qui publie les imprimés pour les Nations Unies. Les soupçonneux trouveront matière à réflexion dans le fait que cette maison d'édition, quand elle ouvrit ses portes au début de ce siècle, était connue comme la Lucifer Press. Elle opère à présent au 3 ,Whitehall Court, London, SW1.
Ce titre aurait bien pu avoir été retenue en ce qui a trait à la création Mme Hollister, car la salle (ce qui explique le choc ressenti par le cardinal Vagnozzi) était un centre des Illuminati, voué au culte de l’ Œil-qui-voit-tout qui, en vertu d'un système d'allégories et de secrets voilés, tel que traduit par les Maîtres de Sagesse, était consacré au service des cultes païens; et à l'effacement des croyances chrétiennes en faveur des croyances humanistes.
A suivre…
‘Behold, thy King is coming to thee, humbly riding on an ass.’ So wrote St. Matthew (21.5) on Christ’s entry into Jerusalem.
traduction approximative a écrit:«Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug. » Voilà ce qu'écrivait saint Matthieu (21.5) à l'entrée du Christ à Jérusalem. »
"But it was not thus that Christ’s representative rode along Broadway. Pope Paul travelled in a seven-passenger Lincoln convertible, through a forest of flags and bunting, with a police escort on motor cycles, and thousands more police lining the way and restraining crowds that were uncertain whether to stand, kneel, or bow their heads in expectation of a blessing, and whether to wave or raise an arm in salute; with two spotter helicopters buzzing and circling overhead, sirens blowing, and on nearly every building fluorescent lighting that unnecessarily vied with the daylight, and the United Nations’ Plaza Building spelling out ‘welcome, Pope Paul VI’.
traduction approximative a écrit: « Mais ce n'est pas ainsi que le représentant du Christ montait le long de Broadway. Le Pape Paul voyagé dans une Lincoln convertible, à sept passagers, au travers d’une forêt de drapeaux et pavillons, avec une escorte policière sur motocyclettes et de milliers d'autres policiers bordant la voie de retenant les foules ne sachant pas si elles devaient se tenir debout, à genoux, ou incliner la tête dans l'attente d'une bénédiction, et si elles devaient agiter ou lever le bras pour saluer; avec deux hélicoptères d’intervention bourdonnement et planant au-dessus, les sirènes hurlant, et sur presque tous les bâtiments des éclairages fluorescents qui inutilement disputaient à la lumière du jour, et la Plaza Building des Nations Unies Plaza Building où étaient épelés en grosses lettres «Bienvenue, Pape Paul VI».
"The United Nations' Meditation room (and this explains the shock felt by Cardinal Vagnozzi) was a centre of the Illuminati, given over to the cult of the all-seeing Eye that under a system of allegories and veiled secrets, as translated by the Masters of Wisdom, was dedicated to the service of pagan cults; and the obliteration of Christian in favour of humanistic beliefs".
traduction approximative a écrit: « La salle de méditation des Nations Unies (ce qui explique le choc ressenti par le cardinal Vagnozzi) était un centre des Illuminati, voué au culte de l’ Œil-qui-voit-tout qui, en vertu d'un système d'allégories et de secrets voilés, tel que traduit par les Maîtres de Sagesse, était consacré au service des cultes païens; et à l'effacement des croyances chrétiennes en faveur des croyances humanistes. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
3.
Two doors, each fitted with tinted glass panels, lead into the room. A guard stands outside, and another is stationed just inside the door. The entrant encounters semi-darkness, and a quiet into which one’s footsteps are absorbed by a thick blue rug on the floor. An arched inner way, still overhung by a sense of night-like stillness, opens out into a space some thirty feet long, wedge-shaped, windowless, and with a solitary yellow light, apparently beamed from nowhere, shimmering on the surface of an altar that stands in the centre, a waist-high block of crystalline iron ore that is known to weigh between six and seven tons.
Blue rugs are spread over the floor, that is elsewhere paved with blue-grey lengths of slate. At the far end of the room, where the dimness melts into total shadow, there is a low railing beyond which only the privileged are allowed to pass.
The fresco-mural, more than eight feet high and some two feet smaller in width, is played upon by a light directed from the top. Framed in a steel panel, it appears to be an apparently meaningless cluster of blue, grey, white, brown, and yellow geometrical designs. But to those versed in esoteric understanding the crescents and triangles present a definite form that takes shape, in the centre and outer circle of the mural, as the Illuminati Eye.
Main attention is not, however, focused upon the mural but on the altar, that is dedicated to ‘the faceless one’, and from which an air of brooding mystery, prevalent in the room, appears to radiate. And as one’s senses respond, it is realised that other shaded lights, concealed in a suspended ceiling that matches the size of the room, add to the sombre impression conveyed by the altar beam.
Pope Paul, at the end of his mission, was presented with a model of the then prospective Temple of Understanding. The Masters extended a similar welcome to Cardinal Suenens, who later visited the Meditation Room; and in return representatives of the Temple were received at the Vatican.
The underlying purpose of the Temple was plainly revealed by its plan, with the all-seeing Eye, faceted like a diamond in the central dome of the building, reflecting the rays of the sun through wings that represented six world faiths – Buddhism, Hinduism, Islam, Judaism, Confucianism, and Christianity.
The same symbolism figured at a banquet attended by some five hundred supporters of syncretism at the Waldorf Astor, where a little scene was enacted when a child, holding aloft the model of an egg, was presented to the president of the Temple, the same Mrs. Dickerman Hollister. She tapped the egg with a wand, and the shell dropped away to reveal a tree with six golden branches.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
3.
Deux portes, chacune munie de panneaux de verre teinté, le plomb à l’intérieur de la salle. Un gardien se tient à l'extérieur, et un autre est stationné juste à l'intérieur de la porte. Celui qui entre est dans une semi-obscurité, et dans un endroit calme où ses pas sont absorbés par un épais tapis bleu. Une arche, surplombée d’une voûte d’une nuit tranquille, s'ouvre sur un long espace d'une trentaine de pieds [env. 10 m.], en forme de coin, sans fenêtre et avec une lumière jaune solitaire, qui semble émaner de nulle part, miroitant sur la surface d'un autel qui se trouve au centre : un bloc de fer de haute cristalline, à la hauteur de la taille est qui réputé avoir un poids entre six et sept tonnes (1).
Des tapis bleus sont posés sur le sol, qui est d'ailleurs pavée avec des longueurs d'ardoise bleu-gris. Au fin fond de la salle, où l'obscurité se fond dans une ombre totale, il y a une clôture basse, au-delà de laquelle seuls les privilégiés sont autorisés à passer.
La fresque murale de plus de huit pieds [env. 2,4 m.] de hauteur et d’un peu moins de six [env. 1,8 m.] de largeur , qui se joue d’une lumière venue du haut. Encadrée dans une plaque d'acier, elle semble être un amas apparemment dénué de sens de bleu, de gris, de blanc, de brun, de jaune et des dessins géométriques. Mais pour ceux qui sont versés dans la compréhension ésotérique, les croissants et les triangles présente une forme précise qui prend forme, au centre et dans le cercle externe de la murale, à savoir l’Œil Illuminati.
L'attention principale , cependant, ne porte pas essentiellement sur la murale, mais à l'autel, qui est dédiée à «celui qui est sans visage», et à partir duquel un air qui couve le mystère, et qui prévaut dans la salle, semble rayonner. Et comme on y répond, on se rend compte que d'autres lumières tamisées, dissimulées dans un faux plafond et qui correspond à la taille exacte de la salle, ajoutent à la morne impression transmise par le faisceau de l’autel.
Le Pape Paul, à la fin de sa mission, a été présenté avec un modèle réduit projeté du Temple de la Compréhension. Les Maîtres ont réservé un accueil similaire au cardinal Suenens, qui plus tard a visité la salle de méditation; et, en retour, des représentants du Temple ont été reçus au Vatican.
L'objectif fondamental du Temple était clairement révélé par son plan, avec l’Œil-qui-voit-tout, taillé comme un diamant dans la coupole central de l'édifice, et qui reflète les rayons du soleil grâce à des ailes qui représentent les six dénominations religieuses du monde – le bouddhisme, l'hindouisme, l'islam, le judaïsme, le confucianisme et le christianisme.
Le même symbolisme fut représenté lors d'un banquet en présence de quelque cinq cents supporters du syncrétisme au Waldorf Astor, où une petite scène a été proposée quand un enfant, brandissant le modèle d'un oeuf, l’a présenté au président du Temple, la même Mme. Dickerman Hollister. Elle frappa l'œuf avec une baguette, et qui, la coquille disparue, révéla un arbre avec six branches d'or.
______________________________________________
(1) Note de Louis : 6 à 7 tonnes font environ 6 000 à 7 000 kg.
A suivre…
"The fresco-mural, more than eight feet high and some two feet smaller in width, is played upon by a light directed from the top. Framed in a steel panel, it appears to be an apparently meaningless cluster of blue, grey, white, brown, and yellow geometrical designs. But to those versed in esoteric understanding the crescents and triangles present a definite form that takes shape, in the centre and outer circle of the mural, as the Illuminati Eye. (...) Main attention is not, however, focused upon the mural but on the altar, that is dedicated to ‘the faceless one’, and from which an air of brooding mystery, prevalent in the room, appears to radiate. And as one’s senses respond, it is realised that other shaded lights, concealed in a suspended ceiling that matches the size of the room, add to the sombre impression conveyed by the altar beam".
traduction approximative a écrit: La fresque murale de plus de huit pieds [env. 2,4 m.]de hauteur et d’un peu moins de six[env. 1,8 m.] de largeur , qui se joue d’une lumière venue du haut. Encadrée dans une plaque d'acier, elle semble être un amas apparemment dénué de sens de bleu, de gris, de blanc, de brun, de jaune et des dessins géométriques. Mais pour ceux qui sont versés dans la compréhension ésotérique, les croissants et les triangles présente une forme précise qui prend forme, au centre et dans le cercle externe de la murale, à savoir l’Œil Illuminati. (…) L'attention principale , cependant, ne porte pas essentiellement sur la murale, mais à l'autel, qui est dédiée à «celui qui est sans visage», et à partir duquel un air qui couve le mystère, et qui prévaut dans la salle, semble rayonner. Et comme on y répond, on se rend compte que d'autres lumières tamisées, dissimulées dans un faux plafond et qui correspond à la taille exacte de la salle, ajoutent à la morne impression transmise par le faisceau de l’autel.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Before leaving America Pope Paul, to press home his voluntary renunciation of spiritual authority, made a show of divesting himself of the Church’s reminders and insignia. He gave the Papal ring of diamonds and rubies, and his pectoral cross of diamonds and emeralds – the two containing four hundred and four diamonds, one hundred and forty-five emeralds, and twenty rubies – to the Buddhist U Thant, then Secretary-General of the United Nations.
A jeweller had estimated that the jewels alone, apart from their traditional value, were worth more than a hundred thousand dollars. They were swept up at an auction for sixty-four thousand dollars, after which the successful buyer sold them to a Mr. David Morton of Orono, Minnesota. Some items of this Papal jewellery were next seen decking the person of a female performer who appeared in the ‘Carson television night-show’.
The ring and the cross continued to go the round of dealers, auction rooms, and superior junk shops, and were last heard of among the articles offered for sale at a market in Geneva.
This abnegation followed Pope Paul’s public show of giving up the tiara, the triple crown that denotes the Trinity, the authority, and the spiritual powers of the Church. The crown was presented to a Pope at the time of his coronation with the words: ‘Receive this tiara adorned with three crowns and know that you are the father of princes and of kings, guide of the world, and Vicar upon earth of Jesus Christ.’
Pope Paul let it be known that he was giving up the crown for the benefit of the poor of the world, a motive that was played up by the Press and that ‘went down well’ with the public. But he was giving up something that had never been his in the first place, and so was not transferable. Moreover, one word from him would have caused all the world-wide missions and charitable organisations of the Church to open their purses for the poor. But instead, he made a theatrical gesture by discarding external signs of religious dignity which, as he and his kind well knew, was a minor step that, added to others of its kind, was part of the process of sapping the Church’s internal significance.
He also made use of a sinister symbol, used by Satanists in the sixth century, that had been revived at the time of Vatican Two. This was a bent or broken cross on which was displayed a repulsive and distorted figure of Christ, which the black magicians and sorcerers of the Middle Ages had made use of to represent the Biblical term, ‘Mark of the Beast’.
Yet not only Paul VI but his successors, the two John-Pauls, carried that object and held it up to be revered by crowds who had not the slightest idea that it stood for anti-Christ. Furthermore, this exhibition of a desiccated figure on a twisted stick was forbidden by Canon 1279, which condemned the usage of any sacred image that is not in keeping with the approved usage of the Church. That it was used for occult purposes may be seen in woodcuts shown in the Museum of Witchcraft in Bayonne, France.
Another disquieting feature of Pope Paul’s visit to the United States was his appearance, at the Yankee Stadium in New York, wearing the Ephod, the ancient garment with breastplate of twelve stones, representing the twelve sons of Jacob, as worn by Caiphas, the High Priest of the Sanhedrin, who called for the crucifixion of Christ.
As though not content with that quite unnecessary innovation, His Holiness continued to wear that non-Christian symbol on other occasions, including the Way of the Cross procession in Rome on March the 27th, 1964; at a ceremony in the Place d’Espagne, Rome, on December the 8th, 1964; the visit of Doctor Ramsay, Archbishop of Canterbury, to the Vatican in 1966; at a reception of parish priests in the Sistine Chapel; and at Castelgandolfo in the summer of 1970.
The tone of Pope Paul’s address to the United Nations had given no little encouragement to the progressives, or Left-wing element, within the Church. For within a few days of Paul’s return to Rome the Bishop of Cuernavaca, Mendes Arceo, was declaring that ‘Marxism is necessary in order to realise God’s kingdom at the present time’; while Pope Paul let it be known that Rome, in order to end an old enmity, was ready to take a new look at secret societies.
As part of that process, Monsignor Pezeril was entrusted with the task of negotiating with a governing body of those societies with a view to establishing friendly contact.
The retentive powers of those who write for the papers, like the memories of those who seriously regard them, are proverbially short. Yet because the Pope’s speech in New York was well in keeping with the prevailing trend, it is not surprising to find that the cue he had given there was taken up, some time later, by the Vatican journal L’Osservatore Romano, which let it be known that the Church’s traditional message had yielded place to a more unorthodox concept, by announcing:
‘There are no true riches but Man.’
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:Avant de quitter l'Amérique, le Pape Paul, pour montrer à la presse son renoncement volontaire de l'autorité spirituelle, se donnant en spectacle lui-même en se dépouillant de ce qui rappelle l'Eglise et ses insignes. Il donne l'anneau papal de diamants et de rubis, et sa croix pectorale de diamants et d'émeraudes - les deux contenant quatre cent quatre diamants, cent forty-cinq émeraudes, rubis et vingt – au bouddhiste U Thant, alors Secrétaire Général des Nations Unies.
Un bijoutier a estimé que les bijoux seuls, hormis leur valeur traditionnelle, sont évalués à plus de cent mille dollars. Ils ont vendus lors d'un encan pour soixante-quatre mille dollars, après quoi l'acheteur les a vendus à un M. David Morton, d'Orono, Minnesota. Certains bijoux de cette joaillerie Pontificale ont été vus ornant la personne d'une interprète féminine apparue au « Tonight Show » de Johnny Carson. (Louis : émission de télévision américaine, diffusée vers 23 h. quotidiennement, animé par M. Carson, et ce pendant plus de 30 ans. [1962-1992], wiki)
L'anneau et la croix a continué à faire le tour des vendeurs, des salles de vente aux enchères et des très grosses firmes de brocanteurs, et étaient, aux dernières nouvelles, parmi les articles proposés à la vente sur un marché de Genève.
Cette abnégation suivit le spectacle public du Pape Paul de renoncer à la tiare, la triple couronne qui signifie la Trinité, l'autorité et les pouvoirs spirituels de l'Église. La couronne était présenté à un Pape au moment de son couronnement par ces mots: «Recevez cette tiare ornée de trois couronnes et sachez que vous êtes le père des princes et des rois, le guide du monde, et le Vicaire sur la terre de Jésus-Christ ».
Paul a fait savoir qu'il renonçait à la couronne au profit des pauvres du monde, ce sur quoi la presse a joué énormément et qui « descendait bien» avec le public. Mais il renonçait à quelque chose qui n'avait jamais été sien dès le début, et donc qui n’était pas transférable. En outre, un seul mot de lui aurait incité de par tout le monde, toutes les missions et les organisations caritatives de l'Eglise à ouvrir leur porte-monnaie pour les pauvres. Mais au lieu de cela, il fit un geste théâtral en supprimant les signes extérieurs de la dignité religieuse, geste dont lui et les siens connaissait le sens et qui n’était une étape mineure qui, ajouté à d'autres de ce genre, faisait partie du processus de sape de la signification interne de l'Eglise.
Il fit également usage d'un sinistre symbole, utilisé par les satanistes, au sixième siècle, qui a été relancé à l'époque de Vatican II. Il s'agissait d'une croix tordue ou cassée sur laquelle était affiché un personnage répugnant et déformée du Christ, que les magiciens et sorciers noirs du Moyen Age ont employé pour représenter le terme biblique de «Marque de la Bête».
Or, non seulement Paul VI, mais ses successeurs, les deux Jean-Paul, ont porté cet objet et l’élevèrent pour être vénéré par des foules qui n'avaient pas la moindre idée de ce qu'il représentait pour l'anti-Christ. En outre, l’exposition d'une figure desséchée sur un bâton tordu était défendue par le Canon 1279, qui condamnait l'usage de toute image sacrée qui n'était pas en accord avec l'utilisation approuvée de l'Église. Qu'il ait été utilisé à des fins occultes peut être vu dans des gravures de bois exposées au Musée de la Sorcellerie à Bayonne, France.
Un autre trait inquiétant de la visite du pape Paul aux Etats-Unis était son apparence, au Stade des Yankees à New York, portant l'éphod, le vêtement antique avec plastron de douze pierres, représentant les douze fils de Jacob, comme celui porté par Caïphe, le Grand Prêtre du Sanhédrin, qui a commandé la crucifixion du Christ.
Comme il ne se contente pas de cette innovation tout à fait inutile, Sa Sainteté continue à porter que le symbole non-chrétien en d'autres occasions, notamment lors de la procession du Chemin de la Croix à Rome, le 27 mars 1964; lors d'une cérémonie sur la Place d'Espagne à Rome, le 8 décembre de la même année; la visite du docteur Ramsay, archevêque de Canterbury, au Vatican en 1966; lors d'une réception des prêtres de paroisse dans la chapelle Sixtine; et à Castelgandolfo à l'été 1970.
La nuance du Pape Paul dans son discours aux Nations Unies n'avait pas donné peu d'encouragement aux progressistes, ou aux éléments de l’aile gauche, au sein de l'Eglise. Quelques jours après le retour de Paul à Rome, l’Évêque de Cuernavaca, Mendes Arceo, déclarait que «le marxisme est nécessaire afin de réaliser le royaume de Dieu aujourd’hui »; tandis que le Pape Paul a fait savoir que Rome, afin de mettre fin à une vieille inimitié, était prêt à jeter un nouveau regard sur les sociétés secrètes.
Dans ce cadre, Mgr Pezeril s'est vu confier la tâche de négocier avec un Corps de gouvernement de ces sociétés en vue d'établir un contact amical.
Les pouvoirs de rétention de ceux qui écrivent pour les journaux, de même que les souvenirs de ceux qui en ont très sérieusement égard, sont proverbialement courts. Cependant, parce que le discours du pape à New York était en harmonie avec la tendance actuelle, il n'est pas surprenant de constater que l'indice qu'il avait donné, a été abordé, quelque temps plus tard, par le journal du Vatican L'Osservatore Romano, qui fait savoir que le message traditionnel de l'Eglise avait cédé la place à une conception peu orthodoxe, en annonçant:
«Il n'ya pas de vraie richesse que l'Homme."
A suivre…
"This abnegation followed Pope Paul’s public show of giving up the tiara, the triple crown that denotes the Trinity, the authority, and the spiritual powers of the Church".
traduction approximative a écrit: « Cette abnégation suivit le spectacle public du Pape Paul de renoncer à la tiare, la triple couronne qui signifie la Trinité, l'autorité et les pouvoirs spirituels de l'Église. »
"He also made use of a sinister symbol, used by Satanists in the sixth century, that had been revived at the time of Vatican Two. This was a bent or broken cross on which was displayed a repulsive and distorted figure of Christ, which the black magicians and sorcerers of the Middle Ages had made use of to represent the Biblical term, ‘Mark of the Beast’ (...) Yet not only Paul VI but his successors, the two John-Pauls, carried that object and held it up to be revered by crowds who had not the slightest idea that it stood for anti-Christ".
traduction approximative a écrit: « Il fit également usage d'un sinistre symbole, utilisé par les satanistes, au sixième siècle, qui a été relancé à l'époque de Vatican II. Il s'agissait d'une croix tordue ou cassée sur laquelle était affiché un personnage répugnant et déformée du Christ, que les magiciens et sorciers noirs du Moyen Age ont employé pour représenter le terme biblique de «Marque de la Bête». (…) Or, non seulement Paul VI, mais ses successeurs, les deux Jean-Paul, ont porté cet objet et l’élevèrent pour être vénéré par des foules qui n'avaient pas la moindre idée de ce qu'il représentait pour l'anti-christ.»
"This was a bent or broken cross on which was displayed a repulsive and distorted figure of Christ, which the black magicians and sorcerers of the Middle Ages had made use of to represent the Biblical term, ‘Mark of the Beast’ ".
traduction approximative a écrit: « Il s'agissait d'une croix tordue ou cassée sur laquelle était affiché un personnage répugnant et déformée du Christ, que les magiciens et sorciers noirs du Moyen Age ont employé pour représenter le terme biblique de «Marque de la Bête».
"Another disquieting feature of Pope Paul’s visit to the United States was his appearance, at the Yankee Stadium in New York, wearing the Ephod, the ancient garment with breastplate of twelve stones, representing the twelve sons of Jacob, as worn by Caiphas, the High Priest of the Sanhedrin, who called for the crucifixion of Christ".
traduction approximative a écrit: « Un autre trait inquiétant de la visite du pape Paul aux Etats-Unis était son apparence, au Stade des Yankees à New York, portant l'éphod, le vêtement antique avec plastron de douze pierres, représentant les douze fils de Jacob, comme celui porté par Caïphe, le Grand Prêtre du Sanhédrin, qui a commandé la crucifixion du Christ. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Part Five
"The veil covering the greatest deceit ever to have mystified the clergy and baffled the faithful, is doubtless beginning to be torn asunder".
Archbishop Marcel Lefebvre.
An observer of the Roman scene, Georges Virebeau1, tells how a feeling of surprise, that was near consternation, spread through the Vatican one morning in 1976. Students in their cassocks, coloured purple, violet, or black, according to their nationality, stood about in groups, discussing the latest number of a journal, the Borghese. Some, the writer says, were actually perspiring with alarm; for although the morning was hot, the atmosphere engendered by what they read affected them more than the weather.
For the paper contained a detailed list of clerics, some holding the most exalted offices, who were said to be members of secret societies.
It was staggering news, for the doubtful head-shaking students were acquainted with Church law; and Canon Law 2335 expressly declared that a Catholic who joined any such society became excommunicate, ipso facto.
We have seen that the secret societies had, long ago, declared war on the Church, which they recognised as the one great obstacle barring their way to world domination; and the Church responded by condemning the societies and making laws for her own protection. Canon 2335 was framed for that purpose, while Canon 2336 was concerned with disciplinary measures to be enforced against any cleric who might be inveigled into joining a society. In the case of a Bishop he would lose all juridical powers, and be barred from exercising priestly functions including ordination and consecrating.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Cinquième partie
Le voile qui couvre la plus grande supercherie à jamais avoir mystifié le clergé et dérouté les fidèles, commence sans doute à être arraché.
Mgr Marcel Lefebvre.
Un observateur de la scène romaine, Georges Virebeau, raconte comment un sentiment de surprise, proche de la consternation, s’est répanduau Vatican, un matin de 1976. Les étudiants en soutanes, pourpres, violettes, ou noires, se tenaient par groupes, selon leur nationalité, et discutaient du dernier numéro du journal, le Borghese. Certains, dit l'auteur, transpiraient effectivement avec inquiétude; car bien que la matinée ait été chaude, le climat engendré par ce qu'ils lisaient les a plus affectés que la météo.
Car le document contenait une liste détaillée d'ecclésiastiques, dont quelques-uns occupent les postes les plus élevés, qui seraient membres des sociétés secrètes.
C’était des nouvelles renversantes, pour des étudiants qui hochaient une tête dubitative, étant au courant du Droit de l'Église; et que le Canon 2335 déclarait expressément qu'un catholique qui joignait une telle société est excommunié, ipso facto.
Nous avons vu que les sociétés secrètes avaient, depuis longtemps, déclaré la guerre à l'Eglise, qui était reconnue comme le seul grand obstacle pour leur barrer le chemin en route vers la domination mondiale; et l'Église a réagi en condamnant ces sociétés et a fait des lois pour sa propre protection. Le Canon 2335 a été élaborée à cette fin, tandis que le Canon 2336 porté sur les mesures disciplinaires appliquées contre tout clerc qui pourrait être attiré à joindre une telle société. Dans le cas d'un Evêque, il perdrait tous ses pouvoirs juridiques, et il lui serait interdit d'exercer les fonctions sacerdotales dont l'ordination et la consécration.
A suivre…
"The veil covering the greatest deceit ever to have mystified the clergy and baffled the faithful, is doubtless beginning to be torn asunder".
Archbishop Marcel Lefebvre.
traduction approximative a écrit:Le voile qui couvre la plus grande supercherie à jamais avoir mystifié le clergé et dérouté les fidèles, commence sans doute à être arraché.
Mgr Marcel Lefebvre.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
That the Church considered the societies to be a most dangerous threat to its own existence is shown by the number of warnings and condemnations issued by the Vatican. What is usually regarded as the first official instance of this occurred under Pope Clement XII (1730-40), which stressed that belonging to any such society was incompatible with membership of the Church.
Eleven years later Benedict XIV confirmed this in the first Papal Bull directed against the societies. Pius VI and Pius VII followed suit, the last named being specially concerned with the threat posed by the Carbonari. Three subsequent Popes, Leo XII, Pius VIII, and Gregory VI added their weight to the strictures. A further condemnation came from Pius IX who, incidentally had to face the charge that he had descended from the Counts of Mastai-Feretti, who had almost certainly been involved with the societies. Leo XIII spoke of the plotters aiming to ‘destroy from top to bottom the whole religious and social discipline born of Christian institutions’, and to replace belief in the supernatural spirit by a sort of second-hand Naturalism.
Just as the writings of Voltaire, Diderot, and Helvetius had opened up the way for the French Revolution, so the secret societies, said Saint Pius X (1903-14), were working to destroy Catholicism in modern France.
So paramount was the danger to Benedict XV that not even the cares imposed by the 1914 war could drive it finally from his mind; while Pius XI reiterated that the secret societies derived much of their strength from the conspiracy of silence that has never ceased to surround them.
Although conducted largely behind the scenes, and therefore away from the public gaze, the struggle between the Church and the secret societies has been more bitter and prolonged than any international conflict; the reason being that it has turned, in great part, on ideas, on a mental and therefore a moral basis; and although not universally recognised, the moral outlook influences the whole nature of man more than any conflict for personal gain, territory, or positive power.
On one side was a religion that, its supporters claimed, rested on facts, the objective value of revealed truth, and a sacramental observance. On the other, a system grounded in humanitarian ideals in which all men, freed from the shackles or dogma and orthodoxy, could share, and on which they could agree. Truth, they said, is relative, hence the claims of objective and revealed truth are seen to be not only valueless, but fundamentally false.
So the struggle developed over the centuries, with those who accepted the atheism, Positivism, or materialism that reached its summit with the French Revolution, on one side; and the strictures uttered by various Popes, from Clement XII in the mid-eighteenth century to Pius XI who died in 1939, on the other.
The least condemnatory of those strictures referred to the societies as ‘conspiracies of silence’. The most damning called them ‘synagogues of Satan’.
But not all their members regarded the Satanic connection as a stigma. This is how one of their principle archivists, Albert Lantoine, went out of his way to address Pius XII in August, 1943: ‘I am pleased to say that we, possessed of a critical spirit, are servants of Satan. You defend truth, and are servants of God. The two masters complete each other, and need each other. You would exterminate us. Be careful! The death of Satan will mark the agony of your God. You must accept the alliance with Satan, and admit that he completes God.’
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:Que l'Eglise considère ces sociétés d'être une menace plus grave pour sa propre existence est démontrée par le nombre d'avertissements et de condamnations portés par le Vatican. Ce qui est généralement considéré comme en étant la première instance est celle qui s'est produit sous le pape Clément XII (1730-40), qui a souligné que l'appartenance à une telle société était incompatible avec l'appartenance à l'Eglise.
Onze ans plus tard Benoît XIV l'a confirmé dans la première Bulle Papale dirigée contre ces sociétés. Pie VI et Pie VII emboîté le pas, ce dernier étant particulièrement concerné par les menaces posée par les Carbonari. Trois papes ultérieurs, soit Léon XII, Pie VIII, Grégoire VI ont ajouté leur poids à ces restrictions. Une condamnation ultérieure est venue de Pie IX qui, d'ailleurs, a dû faire face à l'accusation selon laquelle il était un descendant des Comtes de Mastai-Ferretti, qui ont presque certainement été impliqués avec ces sociétés. Léon XIII parla des comploteurs qui visaient à «détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale nées des institutions chrétiennes», et de remplacer la croyance en l'esprit surnaturel par une sorte de Naturalisme de seconde main.
Tout comme les écrits de Voltaire, Diderot, et Helvétius avaient ouvert la voie à la Révolution française, ainsi les sociétés secrètes, dit-(S.)Pie X (1903-14), s'emploient à détruire le catholicisme dans la France moderne.
Le danger était alors tellement éminent pour Benoît XV, que même pas les soins qui sont imposés par la guerre de 1914 ne pourrait l’arracher de son esprit; tandis que Pie XI a rappelé que les sociétés secrètes tiraient beaucoup de leur force de la conspiration du silence qui n'a jamais cessé de les entourer .
Bien que menée essentiellement dans les coulisses, et donc loin des regards du public, la lutte entre l'Eglise et les sociétés secrètes a été plus âpre et plus longues que les conflits internationaux; la raison en étant qu’elle reposait, en grande partie, sur des idées, sur l’esprit et donc sur une base morale; et bien que n'étant pas universellement reconnu, la perspective morale influe sur la nature même de l'homme plus que tout autre conflit à des fins personnelles, territoriales ou de pouvoir positif.
D'un côté, une religion qui, comme le fait valoir ses partisans, repose sur des faits, sur la valeur objective de la vérité révélée, et une célébration sacramentelle. D'un autre côté, un système fondé sur des idéaux humanitaires dans lesquels tous les hommes, libérés des chaînes ou du dogme et de l’orthodoxie, pouvaient partager, et sur lesquels ils pourraient s'entendre. La vérité, disaient-ils, est relative, donc les obligations de la vérité objective et révélée, sont perçues comme étant, non seulement sans valeur, mais fondamentalement fausse.
Ainsi, la lutte se développe au fil des siècles, avec ceux qui ont accepté l'athéisme, le positivisme ou le matérialisme qui a atteint son sommet avec la Révolution française, d'un côté; et les restrictions prononcées par différents Papes, de Clément XII au milieu du XVIIIe siècle à Pie XI, qui est décédé en 1939, de l'autre.
La moindre condamnation de ces restrictions se référant à ces sociétés comme des «conspirations du silence». La plus accablante les appelait « les synagogues de Satan ».
Mais pas tous leurs membres considère cette connexion satanique comme une flétrissure (stigma). C'est ainsi que l'un de leurs principaux archivistes, Albert Lantoine, s’adressa, comme suit, à Pie XII, en août 1943: « Je suis heureux de dire que nous, possédant un esprit critique, sommes les serviteurs de Satan. Vous défendez la vérité, et êtes des serviteurs de Dieu. Les deux maîtres se complètent mutuellement, et ont besoin les uns des autres. Vous voulez nous exterminer. Soyez prudent! La mort de Satan marquera l'agonie de votre Dieu. Vous devez accepter l'alliance avec Satan, et admettre qu'il achève (completes) Dieu. »
A suivre…
Leo XIII spoke of the plotters aiming to ‘destroy from top to bottom the whole religious and social discipline born of Christian institutions’, and to replace belief in the supernatural spirit by a sort of second-hand Naturalism.
traduction approximative a écrit:Léon XIII parla des comploteurs qui visaient à «détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale nées des institutions chrétiennes», et de remplacer la croyance en l'esprit surnaturel par une sorte de Naturalisme de seconde main.
Just as the writings of Voltaire, Diderot, and Helvetius had opened up the way for the French Revolution, so the secret societies, said Saint Pius X (1903-14), were working to destroy Catholicism in modern France.
traduction approximative a écrit:Tout comme les écrits de Voltaire, Diderot, et Helvétius avaient ouvert la voie à la Révolution française, ainsi les sociétés secrètes, dit-(S.)Pie X (1903-14), s'emploient à détruire le catholicisme dans la France moderne.
‘I am pleased to say that we, possessed of a critical spirit, are servants of Satan. You defend truth, and are servants of God. The two masters complete each other, and need each other. You would exterminate us. Be careful! The death of Satan will mark the agony of your God. You must accept the alliance with Satan, and admit that he completes God.’ (satanist Albert Lantoine to Pope Pius XII)
traduction approximative a écrit:« Je suis heureux de dire que nous, possédant un esprit critique, sommes les serviteurs de Satan. Vous défendez la vérité, et êtes des serviteurs de Dieu. Les deux maîtres se complètent mutuellement, et ont besoin les uns des autres. Vous voulez nous exterminer. Soyez prudent! La mort de Satan marquera l'agonie de votre Dieu. Vous devez accepter l'alliance avec Satan, et admettre qu'il achève (completes) Dieu. » (Le sataniste Albert Lantoine au Pape Pie XII.)
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
The news in the Borghese, that so alarmed the students, came as the culmination of a fear that had lingered for some time among the more conservative elements in the Vatican. The exposure of Archbishop Bugnini, at the time of the Second Vatican Council, had been shattering enough. But the revelations in the Borghese were on a more considerable scale, and came perilously near to touching the very nerve of the Church.
It was known that enemy agents had long been nibbling at its fabric. But so long as Church discipline remained strong, it was difficult for the most ardent infiltrator to gain a footing in the priesthood. But the general relaxation and reforms that followed Pope John’s Council opened doors by which agents entered not only seminaries but the Curia, the governing body of the Church.
Because some of those agents rose high in the Church, and became Cardinals and Bishops, many who might otherwise have been suspicious were deceived. The ecclesiastical titles, and the offices that went with them, were thought to be sufficient (though they were really only outward) safeguard. The hands of the manipulators were raised in blessing, and the faithful knelt.
The warnings against them that were issued went largely unheeded or fell stone dead against the historically impressive walls that bounded the Church. ‘A Fifth Column exists within the clergy’, wrote Father Arrupe, Superior-General of the Jesuits, ‘and is steadily working in favour of atheism’.
A similar theme was expressed by a number of theologians who came together in Geneva in 1976, as an International Committee of Defence of Catholic Doctrine. ‘The presence of the enemies of the Church, in the internal structure of the Church, forms a part of the mystery of iniquity and should be unmasked.’
But so far those fears had taken no more tangible shape than to unsettle the minds of students, who felt their future might be disturbed by the revelations that produced little or no effect among their superiors and instructors in the Vatican. The usual inquiry was ordered (by some of the churchmen who had been named as guilty) with the declared object of tracing the source of the rumours. But nothing happened; and neither did one of those who had been implicated ever issue a downright or straightforward denial.
The Borghese article claimed to have a detailed list of conspirators who had penetrated into the Church, together with dates, numbers, and code names. These allegations were answered by a writer in L’Aurora, M. Jacques Ploncard, who asserted that no prelate had been affiliated with a secret society since the time of Charles X, the last of the Bourbons who ascended the throne in 1824, and was driven out by the revolution of 1830.
This was palpably false, as was proved by determined investigators who carried the attack into enemy territory. By one means or another, sometimes posing as members of the Government, they gained access to the Italian Register of Secret Societies, and drew up a much longer and more impressive list than that published in the Borghese.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:Les nouvelles dans le Borghese, qui ont tant alarmé les étudiants, furent comme le point culminant d'une crainte qui avait subsisté pendant un certain temps parmi les éléments les plus conservateurs au Vatican. Le dévoilement de l'Archevêque Bugnini, à l'époque du Concile Vatican II, avait été assez fracassant. Mais les révélations dans le Borghèse était sur une échelle plus considérable, et sont venues dangereusement près de toucher le nerf même de l'Eglise.
On savait que des agents ennemis depuis longtemps grignotaient sa toile. Mais tant que la discipline ecclésiastique restait forte, il était difficile pour l'infiltré le plus zélé de prendre pied dans le sacerdoce. Mais la détente générale et les réformes qui ont suivi le Concile du Pape Jean ont ouvert les portes par lesquelles les agents sont entrés, non seulement dans les séminaires, mais dans la Curie, le Conseil d'administration de l'Église.
Parce que certains de ces agents se sont élevés dans l'Eglise, et sont devenus des Cardinaux et des Évêques, beaucoup de ceux qui, autrement auraient été suspectés, ont trompés. Les titres ecclésiastiques, et les offices qui les accompagnaient, ont été jugés une sauvegarde suffisante (quoiqu’elle était seulement qu’extérieure). Les mains des manipulateurs ont été levées dans les bénédictions, et les fidèles, agenouillés.
Les mises en garde émises contre eux sont passées largement inaperçues ou comme pierres mortes contre les impressionnants murs historiques qui délimitaient l'Eglise. «Une Cinquième Colonne existe au sein du clergé», écrit le P. Arrupe, Supérieur Général des Jésuites, « et travaille de façon constante en faveur de l'athéisme ».
Un thème similaire a été développé par un certain nombre de théologiens qui se sont réunis à Genève en 1976, un Comité de défense de la doctrine catholique. « La présence des ennemis de l'Eglise, dans la structure interne de l'Eglise, constitue une partie du mystère de l'iniquité et doit être démasquée. »
Mais jusqu'ici, ces craintes n'avaient pas pris une forme plus tangible que d'ébranler l'esprit des étudiants, qui estiment que leur avenir pourrait être perturbée par les révélations qui ont produit peu ou pas d'effet auprès de leurs supérieurs et maîtres au Vatican. L'enquête habituelle a été ordonnée (par certains des membres du clergé qui avait été nommés comme coupables) avec le but avoué de retrouver la source des rumeurs. Mais rien ne s'est passé, et ni aucun de ceux qui avaient été impliqués n’ont jamais nié purement et simplement ou émis un déni sans détour.
L'article du Borghese a prétendu avoir une liste détaillée des conspirateurs qui avaient pénétré dans l'Eglise, avec des dates, des chiffres et des noms de code. Ces allégations ont été traitées par un écrivain dans L'Aurore, M. Jacques Ploncard, qui a affirmé qu'aucun prélat n’avait été affilié à une société secrète depuis l'époque de Charles X, le dernier des Bourbons qui monta sur le trône en 1824, et qui en a été chassé par la révolution de 1830.
Ceci est manifestement faux, comme cela a été prouvé par les enquêteurs résolus qui ont porté l'attaque en territoire ennemi. Par un moyen ou un autre, parfois en tant que membres du Gouvernement, ils ont eu accès au Registre Italien des Sociétés Secrètes (Louis : R.I.S.S. ?), et ont élaboré une liste beaucoup plus longue et plus impressionnante que celle publiée dans le Borghese.
A suivre…
But the general relaxation and reforms that followed Pope John’s Council opened doors by which agents entered not only seminaries but the Curia, the governing body of the Church.
traduction approximative a écrit:Mais la détente générale et les réformes qui ont suivi le Concile du Pape Jean ont ouvert les portes par lesquelles les agents sont entrés, non seulement dans les séminaires, mais dans la Curie, le Conseil d'administration de l'Église.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
The particulars that follow are those of Cardinals, Archbishops, and Bishops who, as alleged by those who examined it, figure in the Register. Some have died since the list was drawn up – at one time it was said to have included one hundred and twenty-five prelates. Some of the offices have changed hands.
But the names and ecclesiastical titles, with the dates on which they were initiated into a society, and their secret code names, must call for serious consideration, except from those Catholics who blindly follow the rules, who hang upon the words of a priest, and who think it part of their faith to see no stain upon the Church.
It may be noted that the code name often incorporates the first two letters of the cleric’s name.
2.
Agostino, Cardinal Casaroli. Secretary of State. Prefect of the Sacred Congregation of Public Affairs, and of the Sacred Congregation of Bishops, and of the Pontifical Commission for the Revision of Canon Law. Member of the Commission for Russia and of the Commission for Latin America. The most influential prelate in the Vatican after the Pope, whose place he takes during the absence of the latter. He is known as the ‘Kissinger of Vatican diplomacy’. Initiated into a secret society September 28th, 1957. Secret code name Casa.
Leon Joseph, Cardinal Suenens. Primate of Belgium. Member of the Pontifical Commission for the Revision of Canon Law. Was active in the Sacred Congregation of Propaganda Fide, the Sacred Congregation of Rites and Ceremonies, and the Sacred Congregation of Seminaries and University Studies. He was a delegate and Moderator of the Second Vatican Council, and he has been associated with Protestant Pentecostalism, that reduces people to revivalist hysteria. Initiated June 15th, 1967. Code name Lesu.
Jean, Cardinal Villot. He was Secretary of State to Paul VI, and Camerlengo (the Chamberlain who takes over affairs at the Vatican on the death of a Pope). Prefect of the Sacred Congregation for Religious and Secular Institutes, and administrator of the Patrimony of the Holy See. He came of a family which has produced over the last two hundred years, from father to son, Grand Masters of secret societies including the Rosicrucians.
Being aware that this had become known, he strenuously denied that he was associated in any way with such societies. One of his denials was contained in a letter, dated October 31st, 1976, sent from the Vatican by way of the Papal Nunciature in Paris, to the Director of Lectures Françaises, a monthly publication. It ran: ‘Having noticed that in your review of September 1976, you referred to Cardinal Villot as a member of a secret society, Cardinal Villot declares in the most formal fashion that he has never had, at any moment in his life, the least connection with any secret society. He adheres closely to the condemnations imposed by the Sovereign Pontiffs. Cardinal Villot begs the Director of Lectures Françaises to publish this denial in a future issue, and thanks him in advance.’
One cannot help wondering how Cardinal Villot, who appears to have been afflicted with an unusually short memory, managed to fulfil his office as Secretary of State.
For records show that he was initiated into a secret society on August 6th, 1966, and that in the hope of avoiding identification he was given two code names, Jeani and Zurigo.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Les signalements qui suivent sont ceux de Cardinaux, d’Archevêques et d’Évêques qui, comme le prétendent ceux qui l'ont examiné, figure dans le Registre. Certains sont morts depuis que la liste a été établie — à une époque, elle aurait inclus cent vingt-cinq prélats. Certains offices ont changé de mains.
Mais les noms et titres ecclésiastiques, avec la date à laquelle ils ont joint une société, et leurs noms de code secrets, doit être pris en considération de façon très sérieuse, sauf par ces catholiques qui suivent aveuglément les règles, qui sont suspendus aux lèvres d'un prêtre, et qui pensent que leur foi leur demande de ne voir aucune tache sur (upon l’Église.
Il est à noter que le nom de code intègre souvent les deux premières lettres du nom du religieux.
2.
Agostino, Cardinal Casaroli. Secrétaire d'Etat. Préfet de la Sacrée Congrégation des Affaires Publiques et de la Sacrée Congrégation des Evêques, et de la Commission pontificale pour la révision du Droit Canon. Membre de la Commission pour la Russie et de la Commission pour l'Amérique latine. Le prélat le plus influent au Vatican après le Pape, dont il tient la place pendant l'absence de ce dernier. Il est connu comme le «Kissinger de la diplomatie du Vatican». Initié à une société secrète le 28 septembre 1957. Nom de code secret Casa.
Léon Joseph, Cardinal Suenens. Primat de Belgique. Membre de la Commission pontificale pour la révision du Droit Canon. A participé activement à la Sacrée Congrégation de la Popagation de la Foi, la Sacrée Congrégation des Rites et Cérémonies, et la Sacrée Congrégation des Séminaires et des études universitaires. Il est délégué et animateur du Concile Vatican II, et il a été associé avec le Pentecôtisme protestant, qui réduit les gens à de l'hystérie revivaliste. Initié le 15 juin 1967. Nom de code Lesu.
Jean, Cardinal Villot. Il a été secrétaire d'État de Paul VI, et Camerlingue (le Chambellan qui reprend les affaires au Vatican à la mort d'un Pape). Préfet de la Sacrée Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, et l'administrateur du Patrimoine du Saint-Siège. Il venait d'une famille qui a produit au cours des deux cents dernières années, de père en fils, des Grands Maîtres de sociétés secrètes dont les Rosicruciens.
En étant conscient que ce qui était devenu connu, il a vigoureusement nié qu'il était associé d'aucune façon ou d’une autre avec de telles sociétés. Une de ses dénégations était contenue dans une lettre, datée du 31 octobre 1976, envoyée par le Vatican, par la voie de la Nonciature à Paris, au directeur des Lectures Françaises, une publication mensuelle. On y lisait t: "Ayant remarqué que dans votre revue de septembre 1976, vous avez fait allusion au cardinal Villot en tant que membre d'une société secrète, le cardinal Villot déclare de la façon la plus formelle qu'il n'a jamais eu, à aucun moment de sa vie, la moindre relation avec toute société secrète. Il adhère très étroitement aux condamnations portées par les Souverains Pontifes. Le cardinal Villot prie le Directeur des Lectures Françaises de publier ce démenti dans un prochain numéro, et le remercie d'avance.
On ne peut s'empêcher de se demander comment le cardinal Villot, qui semble avoir été atteint d'une mémoire exceptionnellement courte , a réussi à remplir ses fonctions de Secrétaire d'Etat.
Car les enregistrements montrent qu'il fut initié dans une société secrète, le 6 août 1966, et que, dans l'espoir d'éviter son identification il lui fut donné deux noms de code, Jeani et Zurigo.
A suivre…
Agostino, Cardinal Casaroli. Secretary of State. Prefect of the Sacred Congregation of Public Affairs, and of the Sacred Congregation of Bishops, and of the Pontifical Commission for the Revision of Canon Law. Member of the Commission for Russia and of the Commission for Latin America. The most influential prelate in the Vatican after the Pope, whose place he takes during the absence of the latter. He is known as the ‘Kissinger of Vatican diplomacy’. Initiated into a secret society September 28th, 1957. Secret code name Casa.
traduction approximative a écrit:Agostino, Cardinal Casaroli. Secrétaire d'Etat. Préfet de la Sacrée Congrégation des Affaires Publiques et de la Sacrée Congrégation des Evêques, et de la Commission pontificale pour la révision du Droit Canon. Membre de la Commission pour la Russie et de la Commission pour l'Amérique latine. Le prélat le plus influent au Vatican après le Pape, dont il tient la place pendant l'absence de ce dernier. Il est connu comme le «Kissinger de la diplomatie du Vatican». Initié à une société secrète le 28 septembre 1957. Nom de code secret Casa.
Jean, Cardinal Villot. He was Secretary of State to Paul VI, and Camerlengo (the Chamberlain who takes over affairs at the Vatican on the death of a Pope). Prefect of the Sacred Congregation for Religious and Secular Institutes, and administrator of the Patrimony of the Holy See. He came of a family which has produced over the last two hundred years, from father to son, Grand Masters of secret societies including the Rosicrucians.
traduction approximative a écrit:Jean, Cardinal Villot. Il a été secrétaire d'État de Paul VI, et Camerlingue (le Chambellan qui reprend les affaires au Vatican à la mort d'un Pape). Préfet de la Sacrée Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, et l'administrateur du Patrimoine du Saint-Siège. Il venait d'une famille qui a produit au cours des deux cents dernières années, de père en fils, des Grands Maîtres de sociétés secrètes dont les Rosicruciens.
Leon Joseph, Cardinal Suenens. Primate of Belgium. Member of the Pontifical Commission for the Revision of Canon Law. Was active in the Sacred Congregation of Propaganda Fide, the Sacred Congregation of Rites and Ceremonies, and the Sacred Congregation of Seminaries and University Studies. He was a delegate and Moderator of the Second Vatican Council, and he has been associated with Protestant Pentecostalism, that reduces people to revivalist hysteria. Initiated June 15th, 1967. Code name Lesu.
traduction approximative a écrit:Léon Joseph, Cardinal Suenens. Primat de Belgique. Membre de la Commission pontificale pour la révision du Droit Canon. A participé activement à la Sacrée Congrégation de la Popagation de la Foi, la Sacrée Congrégation des Rites et Cérémonies, et la Sacrée Congrégation des Séminaires et des études universitaires. Il est délégué et animateur du Concile Vatican II, et il a été associé avec le Pentecôtisme protestant, qui réduit les gens à de l'hystérie revivaliste. Initié le 15 juin 1967. Nom de code Lesu.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Achille, Cardinal Lienart. Bishop of Lille. He was formerly a captain in the French Army, and a life-long ultra-Liberal. He led the progressive forces at the Second Vatican Council, on which account it was said that ‘his ideas were redder than his robes’. Shortly before his death he startled those in the room by suddenly exclaiming: ‘Humanly speaking, the Church is dead.’ Initiated October 15th, 1912. Code name could not be verified.
Ugo, Cardinal Poletti. Vicar-General of the diocese of Rome, and so controller of all the clergy in the city. Member of the Sacred Congregation of Sacraments and of Divine Worship. President of Pontifical Works, and of the Liturgical Academy. Archpriest of the Patriarchal Basilica of the Lateran. Initiated February 17th, 1969. Code name Upo.
Franco, Cardinal Biffi. Head of the St. John Lateran Pontifical University. Initiated August 15th, 1969. Code name Bifra.
Michele, Cardinal Pellegrino. Archbishop of Turin where the Holy Shroud is kept. Initiated May 2nd, 1960. Code name Palmi.
Sebastiano, Cardinal Baggio. Prefect of the Sacred Congregation of Bishops. Initiated August 15th, 1957. Code name Seba.
Pasquale, Cardinal Macchi. Prelate of Honour and secretary to Paul VI. After being excommunicated for heresy, he was reinstated by Cardinal Villot. Initiated April 23rd, 1958. Code name Mapa.
Salvatore, Cardinal Pappalardo. Archbishop of Palermo, Sicily. Initiated May 6th, 1943. Code name Salpo.
Cardinal Garrone. Prefect of the Congregation for Catholic Education. He brazenly let it be known that he was a member of a secret society, but he was neither removed nor publicly reproved. Date of initiation and code name could not be verified.
Archbishop Annibale Bugnini. Consultant in the Sacred Congregation of Propagation of the Faith, and in the Sacred Congregation of Holy Rites. The story of his unmasking during the Second Vatican Council has been told. Died July 3rd, 1982. Initiated April 23rd, 1963. Code name Buan.
Archbishop Giovanni Benelli. Archbishop of Florence. He secured the appointment of Cardinal Villot as Secretary of State in place of the orthodox Cardinal Cicognani. Date of initiation and code name could not be verified.
Archbishop Mario Brini. Consultor of the Pontifical Commission for the Revision of Canon Law. Secretary of the Sacred Congregation for Eastern Churches, and a member of the Pontifical Commission for Russia. Initiated July 13th, 1969. Code name Mabri.
Bishop Michele Buro. Prelate of the Pontifical Commission to Latin America. Initiated March 21st, 1969. Code name Bumi.
Bishop Fiorenzo Angelini. Titular Bishop of Massene, Greece. Delegate of the Cardinal-Vicar of Rome for Hospitals. Initiated October 14th, 1957. Code name could not be verified.
Monsignor Mario Rizzi. Prelate of Honour to the Holy Father. He was responsible for discarding certain Canon Laws which formed part of the foundation of the Church from Apostolic times. Initiated September 16th, 1969. Code name Mari or Monmari.
Monsignor Pio Vito Pinto. Attaché of Secretary of State, and Notary of the Second Section of the Supreme Tribunal and of the Apostolic Segnatura. He is listed as a very important person among the societies. Initiated April 2nd, 1970. Code name Pimpi.
Monsignor Francesco Marchisano. Prelate of Honour to the Holy Father. Secretary of the Congregation for Catholic Education. Initiated February 14th, 1961. Code name Frama.
Aurelio Sabattani. Archbishop of Giustiniana, Milan Province, Italy. First Secretary of the Supreme Apostolic Segnatura. Initiated June 22nd, 1969. Code name Asa.
Abino Mensa. Archbishop of Vercelli, Piedmont, Italy. Initiated July 23rd, 1969. Code name Mena.
Enzio D’Antonio. Archbishop of Trivento. Initiated June 21st, 1969. Code name could not be verified.
Alessandro Gottardi. Archbishop of Trento, Italy. He controls candidates who are likely to be raised to the dignity of Cardinal. He is addressed as ‘Doctor’ at secret society meetings. Initiated June 13th, 1959. Code name Algo.
Antonio Travia. Titular Bishop of Termini Imerese. He is the head of Catholic schools. Initiated September 15th, 1967. Code name Atra.
Giuseppe Mario Sensi. Titular Bishop of Sardi, Asia Minor. Papal Nuncio to Portugal. Initiated November 2nd, 1967. Code name Gimase.
Francesco Salerno. Bishop Prefect. Initiated May 4th, 1962. Code name Safra.
Antonio Mazza. Titular Bishop of Velia. Initiated April 14th, 1971. Code name Manu.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Achille, Cardinal Liénart. Evêque de Lille. Il était auparavant capitaine dans l'Armée Française, et ultra-Libéral toute sa vie. Il a dirigé les forces progressistes au Concile Vatican II, ce sur quoi il fut dit que « ses idées étaient plus rouges que sa robe». Peu de temps avant sa mort, il a étonné ceux qui était dans la chambre en s'écriant tout à coup: « Humainement parlant, l'Eglise est morte. » Initié le 15 octobre 1912. Son nom de code n'a pas pu être vérifié.
Ugo, Cardinal Poletti. Vicaire-Général du diocèse de Rome, et ainsi contrôleur de tout le clergé de la ville. Membre de la Sacrée Congrégation des Sacrements et du Culte Divin. Président des Oeuvres Pontificales et de l'Académie Liturgique. Archiprêtre de la Basilique patriarcale du Latran. Initié le 17 février 1969. Nom de code Upo.
Franco, Cardinal Biffi. Chef de l’Université Pontificale de Saint-Jean de Latran. Initié le 15 août 1969. Nom de code Bifra.
Michele, Cardinal Pellegrino. Archevêque de Turin, où le Saint Suaire est conservé. Initié le 2 mai 1960. Nom de code Palmi.
Sebastiano, Cardinal Baggio. Préfet de la Sacrée Congrégation des Évêques. Initié le 15 août 1957. Nom de code Seba.
Pasquale, Cardinal Macchi. Prélat d'Honneur et Secrétaire de Paul VI. Après avoir été excommunié pour hérésie, il a été réintégré par le cardinal Villot. Initié le 23 avril 1958. Nom de code Mapa.
Salvatore, Cardinal Pappalardo. Archevêque de Palerme, Sicile. Initié le 6 mai 1943. Nom de code Salpo.
Cardinal Garrone. Préfet de la Congrégation pour l'Education Catholique. Il laissait effrontément savoir qu'il était membre d'une société secrète, mais il n'a été ni destitué, ni réprouvé publiquement. La date d’initiation et le nom de code n’ont pas pu être vérifiés.
Mgr Annibale Bugnini. Consultant dans la Sacrée Congrégation de la Propagation de la Foi, et dans la Sacrée Congrégation des Rites Saints. L'histoire de son dévoilement au cours du Concile Vatican II a été dite. Décédé le 3 juillet 1982. Initié le 23 avril 1963. Nom de code Buan.
Mgr Giovanni Benelli. Archevêque de Florence. Il a obtenu la nomination du cardinal Villot comme que Secrétaire d'Etat à la place du cardinal orthodoxe Cicognani . La date d’initiation et le nom de code n’ont pas pu être vérifiés.
Mgr Mario Brini. Consultant de la Commission Pontificale pour la révision du Droit Canon. Secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, et membre de la Commission Pontificale pour la Russie. Initié le 13 juillet 1969. Nom de code Mabri.
Mgr Michele Buro. Prélat de la Commission Pontificale pour l'Amérique latine. Initié le 21 mars 1969. Nom de code Bumi.
Mgr Fiorenzo Angelini. Evêque titulaire de Massene, Grèce. Délégué du Cardinal-Vicaire de Rome pour les hôpitaux. Initié le 14 octobre 1957. Nom de code n'a pas pu être vérifié.
Mgr Mario Rizzi. Prélat d'Honneur du Saint-Père. Il était chargé de rejeter certaines Lois Canoniques qui faisait partie de la fondation de l'Église depuis les temps Apostoliques. Initié le 16 septembre 1969. Nom de code Mari ou Monmari.
Mgr Pio Vito Pinto. Attaché au Secrétaire d'État, et le notaire de la Deuxième Section du Tribunal Suprême et de la Signature Apostolique. Il est répertorié comme une personne très importante dans les sociétés. Initié le 2 avril 1970. Nom de code Pimpi.
Mgr Francesco Marchisano. Prélat d'Honneur du Saint-Père. Secrétaire de la Congrégation pour l'Education Catholique. Initié le 14 février 1961. Nom de code Frama.
Aurelio Sabattani. Archevêque de Giustiniana, Province de Milan, Italie. Premier Secrétaire de la Signature Apostolique Suprême. Initié le 22 juin 1969. Nom de code Asa.
Albino Mensa. Archevêque de Vercelli, Piémont, Italie. Initié le 22 juillet 1969. Nom de code Mena.
Enzio D'Antonio. Archevêque de Trivento. Initié le 21 juin 1969. Nom de code n'a pas pu être vérifié.
Alessandro Gottardi. Archevêque de Trente, Italie. Il contrôle les candidats qui sont susceptibles d'être élevé à la dignité de Cardinal. Il est abordé comme « Docteur » lors des réunions des sociétés secrètes. Initié le 13 juin 1959. Nom de code Algo.
Antonio Travia. Evêque Titulaire de Termini Imerese. Il est à la tête des écoles catholiques. Initié le 15 septembre 1967. Nom de code Atra.
Giuseppe Mario Sensi. Evêque Titulaire de Sardi, en Asie Mineure. Nonce Apostolique au Portugal. Initié le 2 novembre 1967. Nom de code Gimase.
Francesco Salerno. Evêque Préfet. Initié le 4 mai 1962. Nom de code Safra.
Antonio Mazza. Evêque Titulaire de Velia. Initié le 14 avril 1971. Nom de code Manu.
A suivre…
Achille, Cardinal Lienart.
Bishop of Lille. He was formerly a captain in the French Army, and a life-long ultra-Liberal. He led the progressive forces at the Second Vatican Council, on which account it was said that ‘his ideas were redder than his robes’. Shortly before his death he startled those in the room by suddenly exclaiming: ‘Humanly speaking, the Church is dead.’ Initiated October 15th, 1912. Code name could not be verified.
traduction approximative a écrit:Achille, Cardinal Liénart. Evêque de Lille. Il était auparavant capitaine dans l'Armée Française, et ultra-Libéral toute sa vie. Il a dirigé les forces progressistes au Concile Vatican II, ce sur quoi il fut dit que « ses idées étaient plus rouges que sa robe». Peu de temps avant sa mort, il a étonné ceux qui était dans la chambre en s'écriant tout à coup: « Humainement parlant, l'Eglise est morte. » Initié le 15 octobre 1912. Son nom de code n'a pas pu être vérifié.
Cardinal Garrone. Prefect of the Congregation for Catholic Education. He brazenly let it be known that he was a member of a secret society, but he was neither removed nor publicly reproved. Date of initiation and code name could not be verified.
traduction approximative a écrit:Cardinal Garrone. Préfet de la Congrégation pour l'Education Catholique. Il laissait effrontément savoir qu'il était membre d'une société secrète, mais il n'a été ni destitué, ni réprouvé publiquement. La date d’initiation et le nom de code n’ont pas pu être vérifiés.
Archbishop Giovanni Benelli. Archbishop of Florence. He secured the appointment of Cardinal Villot as Secretary of State in place of the orthodox Cardinal Cicognani. Date of initiation and code name could not be verified.
traduction approximative a écrit:Mgr Giovanni Benelli. Archevêque de Florence. Il a obtenu la nomination du cardinal Villot comme que Secrétaire d'Etat à la place du cardinal orthodoxe Cicognani . La date d’initiation et le nom de code n’ont pas pu être vérifiés.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Mario Schierano. Titular Bishop of Acrida, Cosenza Province, Italy. Chief Military Chaplain of the Italian Armed Forces. Initiated July 3rd, 1959. Code name Maschi.
Luigi Maverna. Bishop of Chiavari, Genoa, Italy. Initiated June 3rd, 1968. Code name Luma.
Aldo Del Monte. Bishop of Novara, Piedmont, Italy. Initiated August 25th, 1969. Code name Adelmo.
Marcello Morganta. Bishop of Ascoli, Piceno, in East Italy. Initiated July 22nd, 1955. Code name Morma.
Luigi Bettazzi. Bishop of Lyrea, Italy. Initiated May llth, 1966. Code name Lube.
Gaetano Bonicelli. Bishop of Albano, Italy. Initiated May 12th, 1959. Code name Boga.
Salvatore Baldassarri. Bishop of Ravenna, Italy. Initiated February 17th, 1958. Code name Balsa.
Vito Gemmiti. Member of the Sacred Congregation of Bishops. Initiated March 25th, 1968. Code name Vige.
Pier Luigi Mazzoni. Member of the Sacred Congregation of Bishops. Initiated September 14th, 1959. Code name Pilum.
Ernesto Basadonna. Prelate of Milan. Initiated September 14th, 1963. Code name Base.
Mario Bicarelli. Prelate of Vicenza, Italy. Initiated September 23rd, 1964. Code name Bima.
Salvatore Marsili. Abbot of the Order of St. Benedict of Finalpia, near Modena, Italy. Initiated July 2nd, 1963. Code name Salma.
Annibale Ilari. Abbot of Sua Santita. Initiated March 16th, 1969. Code name Ila.
Franco Gualdrini. Rector of Capri. Initiated May 22nd, 1961. Code name Grefra.
Lino Lozza. Chancellor of the Rome Academy of St. Thomas Aquinas. Initiated July 23rd, 1969. Code name Loli.
Daimazio Mongillo. Professor of Dominican Moral Theology, Holy Angels Institute, Rome. Initiated February 16th, 1969. Code name Monda.
Flaminio Cerruti. Chief of the Office of University of Congregation Studies. Initiated April 2nd, 1960.
Enrico Chiavacci. Professor of Morals at the University of Florence. Initiated July 2nd, 1970. Code name Chie.
Carmelo Nigro. Rector of the Seminary Pontifical of Major Studies. Initiated December 21st, 1970. Code name Carni.
Carlo Graziani. Rector of the Minor Seminary of the Vatican. Initiated July 23rd, 1961. Code name Graca.
Luigi Belloli. Rector of the Lombardy Seminary. Initiated April 6th, 1958. Code name Bella.
Virgilio Noe. Head of the Sacred Congregation of Divine Worship. Initiated April 3rd, 1961. Code name Vino.
Dino Monduzzi. Regent to the Prefect of the Pontifical House. Initiated March 11th, 1967. Code name Mondi.
Vittorio Palistra. Legal Counsel to the Sacred Rota of the Vatican State. Initiated May 6th, 1943. Code name Pavi.
Giuseppe Ferraioli. Member of the Sacred Congregation of Public Affairs of the Church. Initiated November 24th, 1969. Code name Gife.
Alberto Bovone. Substitute-Secretary of the Sacred Office. Initiated April 30th, 1967.
Terzo Nattelino. Vice-Prefect of the Archives of Secretariat of the Vatican. Initiated June 17th, 1957. Code name Nate.
Georgio Vale. Priest official of the Rome diocese. Initiated February 21st, 1971. Code name Vagi.
Dante Balboni. Assistant to the Vatican Pontifical Commission for Biblical Studies. Initiated July 23rd, 1968. Code name Balda.
Vittorio Trocchi. Secretary for Catholic Laity in Consistory of the Vatican State Consultations. Initiated July 12th, 1962. Code name Trovi.
Piero Vergari. Head Protocol Officer of the Vatican State Segnatura. He controls Canon Law changes. Initiated December 14th, 1970. Code name Pive.
Dante Pasquinelli. Member of the Council of the Nuncio to Madrid. Initiated January 12th, 1969. Code name Pada.
Mario Pimpo. Vicar of the Office of General Affairs. Initiated March 15th, 1970. Code name Pima.
Igino Rogger. Officer in the diocese of Rome. Initiated April 16th, 1968. Code name Igno.
Pietro Rossano. Member of the Sacred Congregation of nonChristian Studies. Initiated February 12th, 1968. Code name Piro.
Francesco Santangelo. Substitute-General of Defence Legal Council. Initiated November 12th, 1970. Code name Frasa.
Gaetano Scanagatta. Member of the Commission of Pompeii and Loreto. Initiated September 23rd, 1971. Code name Gasca.
Pio Laghi. Apostolic Delegate to Argentina. Initiated August 24th, 1969. Code name Lapi.
Pietro Santini. Vice-Official of the Tribunal of the Vicariate of the Vatican. Initiated August 23rd, 1964. Code name Sapa.
Domenico Semproni. Member of the Tribunal of the. Vicariate of the Vatican. Initiated April 16th, 1960. Code name Dose.
Angelo Lanzoni. Chief of the Office of Secretariat of State. Initiated September 24th, 1956. Code name Lana.
Giovanni Lajola. Member of the Council of Public Affairs of the Church. Initiated July 27th, 1970. Code name Lagi.
Venerio Mazzi. Member of the Council of Public Affairs of the Church. Initiated October 13th, 1966. Code name Mave.
Antonio Gregagnin. He is the Tribune of First Causes for Beatification for Canonisation. Initiated October 19th, 1967. Code name Grea.
Giovanni Caprile. Director of Catholic Civil Affairs. Initiated September 5th, 1957. Code name Gica.
Roberto Tucci. Director-General of the Vatican Radio. A most important post since this station emits news round the clock in thirty-two languages. Initiated June 27th, 1957. Code name Turo.
Virgilio Levi. Assistant-Director of the Vatican daily newspaper L’Osservatore Romano, and of Vatican Radio Station. Initiated July 4th, 1958. Code name Vile.
There are 526 Masonic Lodges in Italy. In view of that, their admitted membership of only 20,000 is questionable.
The French Register of Secret Societies is more closely guarded than the Italian, so that particulars of recent initiations cannot be quoted. The most sustained list of clerics belonging to French secret societies covers a few decades preceding the French Revolution, and it numbered, even at a time when infiltration of the Church by its enemies was on a smaller scale than it soon attained, some 256 members.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Mario Schierano. Evêque Titulaire de Acrida, province de Cosenza, Italie. Aumônier militaire en chef des forces armées italiennes. Initié le 3 juillet. Nom de code Maschi.
Luigi Maverna. Evêque de Chiavari, Gênes, Italie. Initié le 3 juin 1968. Nom de code Luma.
Aldo Del Monte. Évêque de Novara, Piémont, Italie. Initié le 25 août 1969. Nom de code Adelmo.
Marcello Morganta. Évêque d'Ascoli, Piceno, dans l'est de l'Italie. Initié le 22 juillet 1955. Nom de code Morma.
Luigi Bettazzi. Evêque de Lyrea, en Italie. Initié le 11 mai 1966. Nom de code Lube.
Gaetano Bonicelli. Evêque d'Albano, Italie. Initié le 12 mai 1959. Nom de code Boga.
Salvatore Baldassarri. Évêque de Ravenne, en Italie. Initié le 17 février 1958. Nom de code Balsa.
Vito Gemmiti. Membre de la Sacrée Congrégation des Évêques. Initié le 25 mars 1968. Nom de code Vige.
Pier Luigi Mazzoni. Membre de la Sacrée Congrégation des Évêques. Initié le 14 septembre 1959. Nom de code Pilum.
Ernesto Basadonna. Prélat de Milan. Initié le 14 septembre. Nom de code de Base.
Mario Bicarelli. Prélat de Vicence, en Italie. Initié le 14 septembre 1964. Nom de code Bima.
Salvatore Marsili. Abbé de l'Ordre de Saint Benoît de Finalpia, près de Modène, en Italie. Initié le 2 juillet 1963. Nom de code Salma.
Annibale Ilari. Abbé de Sua Santita. Initié le 16 mars 1969. Nom de code Ila.
Franco Gualdrini. Recteur de Capri. Initié le 22 mai 1961. Nom de code Grefra.
Lino Lozza. Chancelier de l'Académie de Rome de St. Thomas d’Aquin. Initié le 23 juillet 1969. Nom de code Loli.
Daimazio Mongillo. Professeur de Théologie morale Dominicaine, Institut des Saints Anges, Rome. Initié le 16 février 1969. Nom de code Monda.
Flaminio Cerruti. Chef du Bureau de l'Université des Etudes des Congrégations. Initié le 2 avril 1960.
Enrico Chiavacci. Professeur de morale à l'Université de Florence. Initié le 2 juillet 1970. Nom de code Chie.
Carmelo Nigro. Recteur du Séminaire Pontifical d'Etudes Importantes (Major). Initié le 21 décembre 1970. Nom de code Carni.
Carlo Graziani. Recteur du Petit Séminaire du Vatican. Initié le 23 juillet 1961. Nom de code Graça.
Luigi Belloli. Recteur du Séminaire de Lombardie. Initiéle 6 avril 1958. Nom de code Bella.
Virgilio Noe. Chef de la Sacrée Congrégation du Culte Divin. Initié le 3 avril 1961. Nom de code Vino.
Dino Monduzzi. Regent du Préfet de la Maison Pontificale. Initié le 11 mars 1967. Nom de code Mondi.
Vittorio Palistra. Conseiller Juridique à la Rote Sacrée de l'État du Vatican. Initié le 6 mai 1943. Nom de code Pavi.
Giuseppe Ferraioli. Membre de la Sacrée Congrégation des Affaires publiques de l'Église. Initié le 24 novembre 1969. Nom de code Gife.
Alberto Bovone. Secrétaire-Suppléant du Saint-Office. Initié le 30 avril 1967.
Terzo Nattelino. Vice-Préfet des Archives du Secrétariat du Vatican. Initié le 17 juin 1957. Nom de code Nate.
Georgio Vale. Prêtre officiant du diocèse de Rome. Initié le 21 février 1971. Nom de code Vagi.
Dante Balboni. Assistant à la Commission Biblique pontificale pour les Etudes Vaticanes. Initié le 23 juillet 1968. Nom de code Balda.
Vittorio Trocchi. Secrétaire pour le Laïcat Catholique au Consistoire des consultations d’État du Vatican. Initié le 12 juillet 1962 . Nom de code Trovi.
Piero Vergari. Chef Officier du Protocole de la Signature de l’État du Vatican. Il contrôle les modifications au Droit Canon. Initié le 14 décembre 1970. Nom de code Pive.
Dante Pasquinelli. Membre du Conseil du Nonce à Madrid. Initié le 12 janvier 1969. Nom de code Pada.
Mario Pimpo. Vicaire du Bureau des Affaires Générales. Initié le 15 mars 1970. Nom de code Pima.
Igino Rogger. Officier dans le diocèse de Rome. Initié le 16 avril 1968. Nom de code Igno.
Pietro Rossano. Membre de la Sacrée Congrégation des Études non Chrétiennes. Initié le 12 février 1968. Nom de code Piro.
Francesco Santangelo. Suppléant-Général de la défense juridique du Conseil. Initié le 12 novembre 1970. Nom de code Frasa.
Gaetano Scanagatta. Membre de la Commission de Pompéi et Lorette. Initié le 23 septembre 1971. Nom de code Gasca.
Pio Laghi. Délégué Apostolique à l'Argentine. Initié le 24 août 1969. Nom de code Lapi.
Pietro Santini. Vice-officiel du Tribunal du Vicariat du Vatican. Initié le 23 août 1964. Nom de code Sapa.
Domenico Semproni. Membre du Tribunal du Vicariat du Vatican. Initié le 16 avril 1960. Nom de code Dose.
Angelo Lanzoni. Chef du Bureau de la Secrétairerie d'Etat. Initié le 24 septembre 1956. Nom de code Lana.
Giovanni Lajola. Membre du Conseil des Affaires publiques de l'Église. Initié le 27 juillet 1970. Nom de code Lagi.
Venerio Mazzi. Membre du Conseil des Affaires Publiques de l'Église. Initié le 13 Octobre 1966. Nom de code Mave.
Antonio Gregagnin. Il est la Tribune de Premières Causes de Béatification de Canonisation. Initié le 19 octobre 1967. Nom de code Grea.
Giovanni Caprile. Directeur des Affaires Civiles Catholiques . Initié le 5 septembre 1957. Nom de code Gica.
Roberto Tucci. Directeur-Général de Radio Vatican. Un des postes les plus importants depuis que cette station émet des nouvelles 24 heures par jour, dans trente-deux langues. Initié le 27 juin 1957. Nom de code Turo.
Virgilio Levi. Directeur-Adjoint du quotidien du Vatican L'Osservatore Romano, et de la Station Radio Vatican. Initié le 4 juillet 1958. Nom de code Vile.
Il ya 526 loges maçonniques en Italie. Compte tenu de cela, leur appartenance admise de seulement 20.000 membres est discutable.
Le registre français des sociétés secrètes est plus étroitement surveillé que celui de l’Italie, de sorte que les détails des initiations récentes ne peuvent être cités. La liste la plus constante des religieux appartenant à des sociétés secrètes françaises couvre quelques décennies précédant la Révolution française, et elle comptait, même à un moment où l'infiltration de l'Église par ses ennemis était sur une plus petite échelle, et ce nombre fut vite atteint, quelque 256 membres.
A suivre…
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Part Six
When money speaks, the truth remains silent.
Russian proverb.
The adventurer Michele Sindona was already at the head of a vast financial empire when his friend Pope Paul VI, in 1969, made use of his services as financial adviser to the Vatican. The Sicilian’s influence on both sides of the Atlantic was sufficient to ensure that he received universal respect; irrespective of personal character. The American ambassador in Rome referred to Sindona as ‘the man of the year’, and Time magazine was later to call him ‘the greatest Italian since Mussolini’.
His connection with the Vatican increased his status, and his business operations, carried out with the dexterity of a spider spinning a web, soon placed him on a near footing with the more political and publicly advertised Rothschilds and Rockefellers. He burrowed into banks and foreign exchange agencies, outwitted partners as well as rivals, and always emerged in a controlling capacity.
He invested money under assumed or other persons’ names, disposing of and diverting funds, always with set purpose, and he pulled strings for the underground activities of the Central Intelligence Agency as well as for more secret bodies, that brought about political repercussions in European centres. All this was done with an air of confidential propriety and by methods that would not have survived the most casual examination, carried out by the most inefficient accountant.
One of his early banking contacts was with Hambro, and from that followed a list that came to include the Privata Italiana, Banca Unione, and the Banco di Messina, a Sicilian bank that he later owned. He held a majority stake in the Franklin National Bank of New York, controlled a network that covered nine banks, and became vice-president of three of them. The real assets of those banks were transferred to tax shelters such as Switzerland, Luxembourg, and Liberia.
Before long he had taken over the Franklin National, with its 104 branches and assets of more than five billion dollars, despite an American law that forbade direct ownership of any bank by groups with other financial interests. But a way round this was found by the then President Nixon, and by Sindona’s friend and share manipulator David Kennedy, a former secretary to the United States treasury and that country’s ambassador to Nato.
At one time it was reckoned that the amount involved in his foreign speculations alone exceeded twenty billion dollars. Apart from the interests already named, two Russian banks and the National Westminster were finger deep in his transactions. He was president of seven Italian companies, and the managing director of several more, with shares in the Paramount Pictures Corporation, Mediterranean Holidays, and the Dominican sugar trade. He had a voice on the board of Libby’s, the Chicago food combine. He bought a steel foundry in Milan.
It was only to be expected that, when estimating such a man, his past and his character counted for less than the jingle in his pocket. New friends, acquaintances, public figures, and distant relatives pressed forward for a sight of the Sindona smile; and among them was a churchman, Monsignor Ameleto Tondini. Through him the financier met Massimo Spada, who managed the affairs of the Vatican bank, or, to give it a more innocuous title, the Institute for Religious Works.
Its main concern was with the handling of Vatican investments, which to some extent came under a body known as the Patrimony of the Apostolic See. That had come into existence, as a financial entity, in 1929, under one of the conditions of the Lateran Treaty concluded with Mussolini.
It had since outgrown the limitations imposed by the Treaty, and had taken on truly international dimensions under a conglomerate of bankers including John Pierpont Morgan of New York, the Paris Rothschilds, and the Hambros Bank of London. Its clerical supervisor was Monsignor (soon to be Cardinal) Sergio Guerri.
Spada, who was the chairman of Lancia, became chairman of a part ecclesiastical, part financial institution, known as the Pius XII Foundation for the Lay Apostleship, a very wealthy concern which was later taken over by Cardinal Villot, who was in many ways a reflection of Paul VI.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Sixième partie
Quand l'argent parle, la vérité se tait.
Proverbe russe.
L'aventurier Michele Sindona était déjà à la tête d'un vaste empire financier lorsque son ami le Pape Paul VI, en 1969, avait recours à ses services comme conseiller financier du Vatican. L'influence de la Sicile, des deux côtés de l'Atlantique était suffisante pour assurer qu'il reçut le respect universel, quel que soit sa personnalité. L'ambassadeur américain à Rome voit Sindona comme «l'homme de l'année », et le magazine Time de l'appeler, par la suite, « le plus grand Italien depuis Mussolini. »
Ses liens avec le Vatican ont augmenté son statut et ses activités commerciales, réalisées avec la dextérité d'une araignée tissant une toile, l’ont bientôt placé presque sur le même pied que les Rothschild et les Rockefeller. Il se terra dans les banques et les agences de change, déjoua ses partenaires aussi bien que ses rivaux, et, toujours, émergeas avec la capacité de contrôle la donne.
Il a investi de l'argent sous des noms fictifs ou de d’autres personnes, disposant et détournant des fonds , toujours dans un but précis, et il tira les ficelles des activités clandestines de l'Agence centrale de renseignement (Louis :C.I.A. agence américaine) ainsi que pour beaucoup de services secrets, ce qui eut des répercussions politiques dans des centres européens. Tout cela fait avec un air de confidentialité et selon des méthodes qui n'auraient pas survécu à la plus sommaire et impromptue des vérifications , effectuée par l'expert-comptable le incompétent.
Un de ses contacts bancaires du début était avec Hambro, et fut suivi d'une liste qui est venu à inclure la Privata Italiana, Banca Unione, et la Banco di Messina, une banque sicilienne dont il deviendra propriétaire. Il détenait une participation majoritaire dans la Franklin National Bank, de New York, contrôlait un réseau comprenant neuf banques, et devient vice-président de trois d'entre elles. Les actifs de ces banques ont été transférés dans des abris fiscaux comme la Suisse, le Luxembourg et le Libéria.
A un moment donné, il avait pris le contrôle de la Franklin National avec ses 104 succursales et un actif de plus de cinq milliards de dollars, malgré une loi américaine qui interdisait la propriété directe d'une banque par des groupes ayant d'autres intérêts financiers. Mais un moyen de contourner cela a été trouvé par le président d’alors, le Président Nixon, et par l'ami et manipulateur d’actions de Sindona , David Kennedy, un ancien secrétaire du Trésor des États-Unis et l'Ambassadeur de ce pays à l'OTAN.
A un moment donné, il fut évalué que le montant en cause dans ses spéculations étrangères, à elles seules, totalisaient plus de vingt milliards de dollars. Outre les intérêts déjà mentionnés, deux banques de Russie et la National Westminster étaient trempaient dans ses transactions. Il a été président de sept entreprises italiennes, et le directeur général de plusieurs autres, avec des actions dans la Paramount Pictures Corporation (Louis : grande société de production cinématographique, États-Unis), Mediterranean Holidays (Louis : Vacances dans la Méditerranée ?), et le commerce de la canne à sucre de la République Dominicaine (?). Il avait une voix au conseil d'administration de Libby, le conglomérat alimentaire de Chicago. Il acheta une fonderie d'acier à Milan.
Il est tout à fait normal quand vient le temps d’apprécier un tel homme, son passé et sa personnalité comptent pour moins que l’argent trébuchant qu’il a dans sa poche. De nouveaux amis, des connaissances, des personnalités publiques, et des parents éloignés se pressaient pour voir le sourire de Sindona, et parmi eux était un homme d'Église, Mgr Ameleto Tondini. Par lui, le financier a rencontré Massimo Spada, qui gérait les affaires de la banque du Vatican, ou, pour lui donner un titre plus inoffensif, l'Institut pour les Œuvres Religieuses (Louis : I.O.R.)
Sa principale préoccupation était de gérer les investissements du Vatican, qui d’une certaine mesure, relevaient d'un organisme nommé le Patrimoine du Siège Apostolique. Qui existait, comme une entité financière, depuis 1929, sous l'une des conditions du traité du Latran conclus avec Mussolini.
Depuis, il a dépassé les limites imposées par le traité, et a pris une dimension véritablement internationale en vertu d'un conglomérat de banquiers dont John Pierpont Morgan de New York, les Rothschild de Paris, et la Hambros Bank of London. Son supérieur ecclésiastique était Monseigneur (qui sera bientôt Cardinal) Sergio Guerri.
Spada, qui était le président de Lancia, est devenu président d’uns institution partie ecclésiastique, partie financière, connue comme la Fondation Pie XII pour l'Apostolat Laïc, une entreprise en très grande santé financière, qui a été ensuite reprise par le Cardinal Villot, qui était, à maints égards, un miroir de Paul VI.
A suivre...
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
2.
There is always a sinister side to big money dealings, and one of Sindona’s associates, Giorgio Ambrosoli, became increasingly nervous as the carrying out of increasing frauds kept pace with the profits, and with the effects they produced in several European social, economic, and political structures. He expressed his doubts to Sindona, who brushed them aside. But he did not do the same with Ambrosoli. Instead he made him the object of rumour and surrounded him with a network of suspicion. And one more unsolved crime was added to the Italian police register when Ambrosoli was shot dead outside his house by ‘unknown assassins’.
Even before Sindona was concerned with its investment policy, the Vatican, despite its condemnation of money-power in the past, was heavily involved in the capitalist system. It had interests in the Rothschild Bank in France, and in the Chase Manhattan Bank with its fifty-seven branches in forty-four countries; in the Credit Suisse in Zurich and also in London; in the Morgan Bank, and in the Banker Trust. It had large share holdings in General Motors, General Electric, Shell Oil, Gulf Oil, and in Bethlehem Steel.
Vatican representatives figured on the board of Finsider which, with its capital of 195 million lire spread through twenty-four companies, produced ninety per cent of Italian steel, besides controlling two shipping lines and the Alfa Romeo firm. Most of the Italian luxury hotels, including the Rome Hilton, were also among the items that figured in the Vatican share portfolio.
Sindona’s influence at the Vatican, deriving from his earlier friendship with Paul VI, and the recent meetings with Spada, was soon felt in much the same way as it had been in the outer world. He assumed complete control of the Banca Privata. He bought the Feltrinelli publishing house, and the Vatican shared in its income despite the fact that some of its productions included calls to street violence and secret society propaganda. The same quarter gave support to Left-wing Trades Unions, and to the none too healthy work, often on the seamy side of the law, conducted by the Central Intelligence Agency. The same lack of discernment was shown by the fact that one of the firms that helped to swell the Sindona Vatican funds had been making, at least for a time, contraceptive pills.
Other and more direct Vatican commitments were with the Ceramica Pozzi which supplied taps, sanitary equipment, and bidets, and with a chemical group, again with Hambros in the background, that manufactured synthetic fibres for textiles. Vatican representatives appeared on the boards of Italian and Swiss banks, and their influence was increasingly felt in the management of holding companies in many parts of the Western world.
Another ‘shut eye’ operation was when Cardinal Casaroli concluded an agreement with Communist authorities, whereby one of the Vatican companies erected a factory in Budapest.
Almost within hearing distance of the work was another Cardinal, Mindszenty, Archbishop of Hungary who, abandoned by Rome because of his anti-Communist stand, had taken refuge in the American Embassy after the abortive 1956 uprising.
Had it been possible to conduct a genuine inquiry at that time, the names of Vatican officials would have been found figuring in some of President Nixon’s complicated ventures. So much emerges when, by steering a way through a mass of often contradictory manoeuvres, one pin-points the Vatican ownership of the General Immobiliare, one of the world’s largest construction companies which dealt in land speculation, built motorways and the Pan Am offices, to quote but a few of its operations, and also controlled a major part of the Watergate complex in Washington. It was thereby enabled to build, and own, the series of luxury buildings on the banks of the River Potomac that became the headquarters of the Democratic electoral campaign in 1972.
The management of the Generale Immobiliare was in the hands of Count Enrico Galeazzi, the director of an investment and credit company (estimated capital twenty-five billion lire), who could so freely come and go at the Vatican that he was known as the laypope.
The Holy See became a substantial partner in Sindona’s commercial and industrial empire in the spring of 1969 when, in answer to calls from Paul VI, the financier made several visits to the Vatican where the two men met, in the Pope’s study on the third floor, at midnight. (Only, so far as the minor clerics and staff of the Vatican were concerned, and according to the Pope’s appointment book that was duly ‘doctored’ before being entered up, it was not His Holiness who conferred with Sindona but Cardinal Guerri, who in all probability was sleeping at the time.)
Besides wishing to fortify the Vatican’s investment policy, the Pope was concerned with maintaining the Church’s non-liability for Government control, in the shape of tax, of its currency and assets. That exemption, with the Christian Democrats heading a four-party coalition since the end of the Second World War, had never been seriously questioned. But new voices were now being heard. The Vatican was named as the biggest tax-evader in post-war Italy, and there was a growing demand for its arrears to be settled.
Another member of this sanctified business circle was Paul Marcinkus, one of a Lithuanian family who had emigrated to Chicago. He was in the good books of Monsignor Pasquali Macchi, the Pope’s personal secretary, and had so far not been prominent in any pastoral field. His most practical experience, in the sphere of Church activity had been gained when, due to his standing six feet four in his socks, and his long powerful arms (which earned him the nickname of ‘gorilla’) he supervised the guarding of Paul VI during his travels. Paul made him a Bishop.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
2.
Il ya toujours un côté sinistre à des transactions de gros sous, et l'un des associés de Sindona, Giorgio Ambrosoli, est devenu de plus en plus nerveux à mesure que les fraudes augmentaient au même rythme que les bénéfices, et avec les effets qu'elles produisaient dans les structure sociales, économiques et politiques dans plusieurs pays d'Europe. Il exprima ses doutes à Sindona, qui les écarta. Mais il ne fit pas de même avec Ambrosoli. Au lieu de cela, il a fait de lui l'objet de rumeurs et l'entoura d’un réseau de suspicion. Et un crime non résolu de plus a été ajouté au registre de la police italienne quand Ambrosoli a été abattu devant son domicile par des « assassins inconnus ».
Même avant que Sindona ne s’occupe de la politique d'investissement, le Vatican, en dépit de sa condamnation du pouvoir de l’argent (money power) dans le passé, a été fortement impliqué dans le système capitaliste. Il avait des intérêts dans la banque Rothschild en France, et dans la Chase Manhattan Bank avec ses cinquante-sept succursales dans quarante-quatre pays, dans le Crédit Suisse à Zurich et aussi à Londres, dans la Banque Morgan Bank, and dans la Banker Trust. Il avait beaucoup d’actions dans General Motors, General Electric, Shell Oil, Gulf Oil, et Bethlehem Steel.
Les représentants du Vatican qui siégeaient sur le conseil d'Finsider qui, avec son capital de 195 millions de lires disséminé dans vingt-quatre compagnies, produisait quatre-vingt dix pour cent de l'acier italien, en plus du contrôle de deux lignes maritimes et de la maison d'Alfa Romeo. La plupart des hôtels de luxe italiens, dont l'hôtel Hilton de Rome, étaient également parmi les items qui figuraient dans le portefeuille d'actions du Vatican.
L’influence de Sindona au Vatican, qui découle de son amitié nouée plus tôt avec Paul VI, et des récentes rencontres avec Spada, s’exerça bientôt sentir, dans une grande partie, de la même manière qu’elle l'avait été avec le monde extérieur. Il a pris le complet contrôle de la Banca Privata. Il a acheté la maison d'édition Feltrinelli, et le Vatican fut une partie de ses revenus, en dépit du fait que certaines de ses productions font appel à de la violence de rue et à de la propagande pour les sociétés secrètes. Le même trimestriel apporte son soutien à à ces syndicats ouvriers de Gauche, et au travail pas trop bon pour la santé, souvent le côté sordide de la loi, dirigés par la Central Intelligence Agency (Louis : C.I.A. ; agence américaine). Le même manque de discernement a été démontré par le fait que l'une des entreprises qui ont contribué à gonfler les fonds du Vatican Sindona avait été , au moins pour un temps, dans les pilules contraceptives.
D'autres engagements financiers et plus directs du Vatican ont été Ceramica Pozzi qui fourni des robinets, des équipements sanitaires, et des bidets, et avec un groupe chimique, toujours avec la Hambros Bank of London, comme bailleur, qui fabrique des fibres synthétiques pour les textiles. Les représentants du Vatican siègent sur les conseils des banques italiennes et suisses, et leur influence se fait de plus en plus sentir dans la gestion des sociétés en holding dans de nombreuses parties du monde occidental.
Une autre opération « avec les yeux fermés » fut lorsque le Cardinal Casaroli conclu un accord avec les autorités communistes, en vertu duquel l'une des sociétés du Vatican érigea une usine à Budapest.
Presque à portée de voix de ces travaux est un autre Cardinal, Mindszenty, archevêque de Hongrie qui, abandonné par Rome à cause de sa position anti-communiste, s'était réfugié à l'ambassade américaine après la révolte avortée de 1956.
S'il avait été possible de mener une véritable enquête à ce moment-là, les noms des responsables du Vatican auraient figurés dans certains des entreprises enchevêtrées du président Nixon. Il y en a tant qui émerge quand, en se frayant un chemin à travers ce fouillis de manœuvres souvent contradictoires, on peut pointer du doigt la General Immobiliare, propriété du Vatican, l'une des plus importantes entreprise de construction du monde en ce qui trait à la spéculation foncière, qui construit des autoroutes et les bureaux de la Pan Am (Louis : société américaine de transport aérien de passagers) , pour ne citer que quelques-uns de ses opérations, et contrôlait également une grande partie de l'immeuble Watergate à Washington. Il est, ainsi, possible de construire, et être propriétaires, de la série de luxueux immeubles de sur les rives de la rivière Potomac qui est devenu le siège de la campagne électorale démocratique en 1972.
La gestion de la Generale Immobiliare était entre les mains du Comte Enrico Galeazzi, directeur d'une société d'investissement et de crédit (capital estimé vingt-cinq milliards de lires), qui pouvaient ainsi aller et venir librement au Vatican et qui était connu comme le pape-laïc (laypope) .
Le Saint-Siège est devenu un partenaire important dans l'empire commercial et industriel de Sindona au printemps de 1969 lorsque, en réponse aux appels lancés par Paul VI, le financier a effectué plusieurs visites au Vatican, où les deux hommes se sont rencontrés, dans le cabinet de travail du Pape au troisième étage , à minuit. (Seulement, en autant que les clercs mineurs et le personnel du Vatican sont concernés, et selon le cahiers des rendez-vous du Pape qui a été dûment «trafiqué» avant d'être noté, ce n'était pas Sa Sainteté, qui s'est entretenu avec Sindona, mais le Cardinal Guerri; qui selon toute probabilité, dormait à cette heure.)
En plus de vouloir renforcer la politique d'investissement du Vatican, le Pape s’occupait de maintien de l'Eglise hors du contrôle du gouvernement, en ce qui a trait aux impôts, de ses actifs. Cette exonération, dont les Chrétiens-Démocrates sont à la tête d'une coalition de quatre partis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, n'avait jamais été sérieusement remise en question. Mais de nouvelles voix s’élevaient. Le Vatican était nommé comme le plus grand abri fiscal dans l’Italie d’après-guerre en Italie, et il y avait une demande grandissante pour que ses arriérages soient mis en ordre.
Un autre membre de ce cercle d'affaires sanctifié fut Paul Marcinkus, issu d'une famille lituanienne qui avait émigré à Chicago. Il était dans les bonnes grâces de de Mgr Macchi Pasquali, secrétaire personnel du Pape, et n'avait jusqu'à présent pas joué aucun rôle important dans n'importe quel domaine pastoral. Son expérience la plus pratique, dans une activité de l’Église fut, lorsqu’en raison de sa capacité de six pieds quatre sans ses souliers, et de ses longs bras puissants (ce qui lui a valu le surnom de «gorille»), il a supervisé la garde de Paul VI au cours de ses voyages. Paul a fait de lui un Évêque.
A suivre…
"Another member of this sanctified business circle was Paul Marcinkus, one of a Lithuanian family who had emigrated to Chicago. He was in the good books of Monsignor Pasquali Macchi, the Pope’s personal secretary, and had so far not been prominent in any pastoral field. His most practical experience, in the sphere of Church activity had been gained when, due to his standing six feet four in his socks, and his long powerful arms (which earned him the nickname of ‘gorilla’) he supervised the guarding of Paul VI during his travels. Paul made him a Bishop".
traduction approximative a écrit:« Un autre membre de ce cercle d'affaires sanctifié fut Paul Marcinkus, issu d'une famille lituanienne qui avait émigré à Chicago. Il était dans les bonnes grâces de de Mgr Macchi Pasquali, secrétaire personnel du Pape, et n'avait jusqu'à présent pas joué aucun rôle important dans n'importe quel domaine pastoral. Son expérience la plus pratique, dans une activité de l’Église fut, lorsqu’en raison de sa capacité de six pieds quatre sans ses souliers, et de ses longs bras puissants (ce qui lui a valu le surnom de «gorille»), il a supervisé la garde de Paul VI au cours de ses voyages. Paul a fait de lui un Évêque. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
As controller of the Vatican Bank, a post that was handed to him by Paul VI, Marcinkus was responsible for more than 10,000 accounts belonging to Religious Orders and to private individuals, including the Pope. The number of the latter’s account, by the way, was 16.16. He handled the Vatican’s secret funds and its gold reserves at Fort Knox, and he transferred a substantial part of the funds, in the hope of making a quick profit, to the Sindona holdings.
He was also President of the Institute for Religious Training, and a director of the Continental Illinois Bank of Nassau. His rise was neither unexpected nor brought about without influence being exerted, for on July 2nd, 1963, Marcinkus followed the example of those many clerics who, in defiance of Canon 2335, had joined a secret society. His code name was Marpa.
Taking advantage of the fact that clerical garb was no longer essential, Marcinkus shouldered his way through the fringes, then into the colourful noisy heart, of Roman society. He was the affluent manager of one of the city’s most influential, privileged, and respected banks. He lounged at bars, joined exclusive clubs that had hitherto been envied and far-off places to him, and showed his animal strength on the links by sending numerous golf balls into oblivion. In time his blatant playboy attitude annoyed the more established Roman community, who turned a cold shoulder. It would seem that he had little more than gangling brawn to recommend him. But there were always plenty of Americans, who were there on business, to take their place, though even they were shocked when the Bishop was said to be involved in fraudulent bankruptcy.
Meanwhile the first warnings, conveyed by hints of danger, were reaching Sindona and the Vatican from many parts of the world. The current call was to transfer money to the United States, as events in Europe pointed to political unrest and economic collapse; and the future of the Franklin Bank, in which Sindona and the Vatican were heavily involved, became highly doubtful following a series of disastrous speculations. There were frantic efforts to persuade more secure banks to buy outright, or at least re-float, the Franklin. Calls went out from Montini to arrange the transfer of Vatican investments to a safer haven.
It was not that Sindona had lost his touch; but world forces, assisted by enemies in the Mafia who envied Sindona’s rise, were proving too much for the maintenance of far-flung ventures like some over which he had presided. Aware that he was standing on shaky ground, Sindona tried to gain the support of the Nixon administration, by offering a million dollars, which perhaps could have materialised only if the deal had been accepted, for the President’s electoral fund. But as Sindona, for obvious reasons, insisted on not being named, and since the acceptance of anonymous gifts for an election was forbidden by law, his offer was declined. It was disappointing for all concerned that it impinged upon one of the few laws that even the elastic Federal system could not openly stretch.
Sindona made a final gesture in the approved style of a Hollywood gangster. He threw a lavish and spectacular evening party at Rome’s foremost hotel (that was probably owned by the Vatican) which was attended by the American ambassador, Cardinal Caprio (who had been in charge of Vatican investments before the arrival of Marcinkus), and the accommodating Cardinal Guerri.
Marcinkus merely came in for a great deal of blame. His operations with Vatican funds, said Monsignor Benelli, one of his critics, had been intolerable. But Marcinkus, who knew too much of what went on behind the scenes at the Vatican, could not be abandoned, and he was given a diplomatic post in the Church.
Sindona had been tipped off, by one of his hirelings who was also employed by the secret service, that a warrant was out for his arrest. But he bluffed and drank his way through the festivities, went off for a time to his luxury villa in Geneva, then took a plane to New York.
There, pending actual charges, he was kept under a form of mild surveillance. But it seems that some of those who were detailed to watch him belonged to the Mafia, and the next the Pope heard of his former adviser was that he had been shot and wounded in a scuffle.
It was easy enough, by delving into his past that was more than ankle-deep in great and petty swindles, and now that he was no longer a power to be reckoned with, to bring him to trial; and an attempted kidnap case, and widespread bribery, were now added to the charges against him. When the obliging Cardinal Guerri heard of this, he seems to have become suddenly convinced, perhaps because his name had figured in talks that clinched the bargaining between Pontiff and financier, that Sindona was a much maligned man. He wanted to go to New York and testify on his behalf.
But the Pope, aware of Guerri’s easy-going nature, and not wanting the extent of his own co-operation with the accused to be dragged out in the witness box, kept Guerri in Rome.
The trial ended, in the autumn of 1980, with Sindona receiving a sentence of twenty-five years’ imprisonment. Few, apart from those members of the public who expressed indignation as the financial antics of Sindona were made known to them for the first time, believe that such a sentence will ever be served. At least one anti-clerical paper suggested that Pope Paul was lucky not to have been put on the stand alongside his banker.
As it was, the Pope was left with two reminders of their partnership. The Church had sustained a heavy financial loss which meant, as the Pope asserted with a quite gratuitous beating of the breast, that the Bride of Christ was face to face with bankruptcy; while there was a new administrative agency for finance that he had founded as a result of Sindona’s help.
At the head of this was Cardinal Vagnozzi, Apostolic Delegate in New York. He was assisted by Cardinal Hoeffner, of Cologne, and Cardinal John Cody of Chicago.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:En tant que contrôleur de la Banque du Vatican, un poste qui lui a été confié par Paul VI, il était responsable de plus de 10.000 comptes appartenant à des Ordres Religieux ainsi qu’à des particuliers, y compris le pape. Le numéro de compte de ce dernier, en passant, était 16.16. Il a géré les fonds secrets du Vatican et ses réserves d'or de Fort Knox, et il a transféré une partie substantielle des fonds, dans l'espoir d’en réaliser un profit rapide, dans les holdings de Sindona.
Il fut également président de l'Institut pour la Formation des Religieux de et un administrateur de la Continental Illinois Bank de Nassau. Son ascension n'est ni inattendue, ni ne se réalisa sans qu’aucune influence ne soit exercée : le 2 Juillet 1963, Marcinkus suivit l'exemple de ces nombreux dignitaires religieux qui, au mépris de Canon 2335, avaient rejoint une société secrète. Son nom de code était Marpa.
Profitant du fait que l'habit ecclésiastique n'était plus indispensable, Marcinkus se fraya un chemin à travers les bordures, puis ensuite dans le coeur bruyant et coloré de la société romaine. Il était l’opulent administrateur de l’une des banques les plus influentes, privilégiées et respectées de la ville. Il flânait dans les bars, joignait les clubs les plus sélects qu’il avait jusqu'alors qu’enviés et qui étaient éloignés de lui, et a montré sa force sur les terrains de golf en envoyant de nombreuses balles aux oubliettes. Avec le temps, son attitude flagrante de Playboy agacé la très réputée communauté de Rome, qui lui révéla un accueil plutôt froid. Il semblerait qu'il avait un peu plus que des gros bras pour le recommander. Mais il y avait toujours beaucoup d'Américains qui étaient là, dans les entreprises, pour prendre leur place, même s’ils ont été bouleversés lorsqu’on disait que l’Évêque était impliqué dans une faillite frauduleuse.
Dans l’intervalle les premiers signaux d’alarme, amenés par des indications de danger, atteignaient Sindona et le Vatican et venaient de beaucoup d’endroits dans le monde. Ce qui se faisait alors était de transférer de l'argent aux États-Unis, comme les événements en Europe avaient provoqué de l'agitation politique et un effondrement économique et l'avenir de la Franklin Bank, dans laquelle Sindona et le Vatican étaient largement impliqués, est devenu très incertaine suite à de désastreuses spéculations. On faisait des efforts désespérés pour tenter de convaincre des banques plus sûres de racheter complètement ou au moins refinancer la Franklin Bank. Des appels venant de Montini pour organiser le transfert des investissements Vatican dans un havre sûr.
Ce n'est pas que Sindona avait perdu sa touche; mais les forces mondiales, aidées par ses ennemis dans la Mafia qui enviaient la monté de Sindona, qui approuvaient bien que trop le maintien de ces lointaines et vastes entreprises qu’il avait présidé. Conscient qu'il était sur un terrain glissant, Sindona essaya d'obtenir le soutien de l'administration Nixon, en offrant un million de dollars, ce qui aurait pu se matérialiser si l'entente avait été acceptée, pour le fonds électoral du Président. Mais comme Sindona, pour des raisons évidentes, a insisté pour ne pas que son nom paraisse nulle part, et depuis que l'acceptation des dons anonymes pour une élection était interdite par la loi, son offre a été refusée. Il est décevant pour tous les intéressés qu'il empiétait sur l'une des rares lois que même l'élastique système Fédéral ne pouvait étirer franchement.
Sindona a fait un dernier geste dans le plus pur style d'un gangster d’Hollywood. Il donna une somptueuse et fabuleuse réception dans l’un des plus spectaculaires hôtels de Rome (probablement détenue par le Vatican), à laquelle ont assisté l'ambassadeur américain, le Cardinal Caprio (qui était en charge des investissements du Vatican avant l'arrivée de Marcinkus), et le compatissant Cardinal Guerri.
Marcinkus est venu pour tout simplement recevoir beaucoup de blâme. Ses opérations avec des fonds du Vatican, dit Monseigneur Benelli, un de ses critiques, étaient intolérables. Mais Marcinkus, qui en savait trop ce qui se passait dans les coulisses du Vatican, ne pouvait pas être abandonné, et on lui donna un poste diplomatique dans l'Eglise.
Sindona avait été averti, par un de ses mercenaires qui était aussi à l’emploi des services secrets, qu'un mandat d'arrêt était émis pour son arrestation. Mais il bluffa et bu durant les festivités, partit pour un temps dans sa villa de luxe à Genève, a ensuite pris un avion pour New York.
Là, dans l'attente des charges réelles que l’on avait contre lui, on a exercé sur lui une surveillance légère. Mais il semble que certains de ceux qui affectés à sa surveillance appartenaient à la mafia, et la prochaine fois que le Pape a entendu parler de son ancien conseiller, c'est pour apprendre qu'il avait été blessé par balle dans une bagarre.
Il était assez facile, en fouillant son passé qu’il avait trempé plus que ses chevilles dans de grandes et de petites escroqueries, et maintenant qu'il n'était plus une puissance avec laquelle il faut compter, de le traduire en justice; et un cas de tentative d'enlèvement , et de corruption généralisée, sont maintenant ajoutés aux accusations portées contre lui. Lorsque le serviable Cardinal Guerri a entendu parler de cela, il semble être devenu subitement convaincu, peut-être parce que son nom avait figuré dans les pourparlers qui ont enclenché les négociations entre le Pontife et le financier, que Sindona était un homme de beaucoup diffamé. Il voulait aller à New York et témoigner en son nom.
Mais le Pape, conscient de la nature facile de Guerri, et ne voulant pas que l'étendue de sa propre coopération avec l'accusé ne soit menée dans le box des témoins, il fit que Guerri reste à Rome.
Le procès se termina à l'automne 1980, et Sindona a reçu une peine de vingt-cinq ans d'emprisonnement. Peu, à l'exception de ceux du public qui ont exprimé leur indignation, lorsque les bouffonneries financière de Sindona ont été portées à leur connaissance pour la première fois, croient qu'une telle sentence ne sera jamais servie. Au moins un journal anti-clérical a suggéré que le Pape Paul a eu de la chance de ne pas avoir été mis sur le stand aux côtés de son banquier.
Comme tel, le Pape fut laissé avec deux faits qui lui ont rappelé leur partenariat. L'Eglise avait subi une lourde perte financière ce qui signifiait, comme le Pape l'a affirmé avec un mea culpa tout à fait injustifié, que l'Epouse du Christ était face à face avec la faillite; tandis qu'une nouvelle agence administrative avait été institué pour les finances et qu'il avait fondé comme un résultat de l’aide de Sindona.
Le Cardinal Vagnozzi, délégué apostolique à New York, était à la tête ce cet organisme. Il était assisté par le Cardinal Hoeffner, de Cologne, et du Cardinal John Cody de Chicago.
A suivre…
El Cardenal Paul Marcinkus, justificando los negocios del Vaticano montiniano de blanqueo de dinero por la venta de droga y armas, llegó a afirmar: "No se ganan dividendos rezando Aves Marías". A la derecha, Roberto Calvi, "el banquero de Dios", director del Banco Ambrosiano y miembro de la Logia P2, acabó asesinado después de hacer negocios para la secta conciliar de Montini. (Javier)
traduction approximative a écrit:Le Cardinal Paul Marcinkus, pour justifier l'activité du blanchiment d'argent du Vatican montinien par les ventes de drogue et d'armes, est venu dire: « On ne gagne pas des dividendes en récitant des Je vous salue Marie ». Sur la droite, Roberto Calvi, « le banquier de Dieu » directeur de la Banco Ambrosiano et membre de la Loge P2, a été assassiné après avoir fait des affaires pour la secte conciliaire de Montini. (Javier)
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
3.
The last named of that trio was soon to make a sensational entry into the news. Cardinal John Patrick Cody, aged seventy-three, the son of a St. Louis fireman, was Archbishop of the largest Roman Catholic diocese in America. He therefore had the handling of many thousands of tax-exempt ecclesiastical funds. And in the autumn of 1981 his congregation was overwhelmed, as only loyal Church members can be, by rumours that soon became facts, to the effect that the United States Attorney’s office in Chicago was looking into Cody’s financial affairs.
A Federal Grand Jury had also asked for the records of a St. Louis investment company, where a certain Mrs. Helen Dolan Wilson had an account, to be examined.
The inquiry, most unusual in the case of a contemporary Cardinal, turned upon what was called the diverting, disposition, or misuse of Church funds amounting to more than £500,000 in English money. It also came to light that the National Conference of Catholic Bishops had lost more than four million dollars in a single year, during which time the Cardinal had been treasurer.
The Mrs. Wilson referred to, of the same age as the Cardinal, was variously referred to as a relation of his by marriage, as his sister, as a niece, while Cody usually spoke of her as his cousin. Her father, more precise judgments claimed, had married the Cardinal’s aunt, while others were sure that no real blood relationship existed between them. The couple concerned said that a brother and sister relationship, begun in their childhood in St. Louis, was their only tie.
‘We were raised together’, explained Mrs. Wilson. Their remaining close friends was therefore a natural development. They travelled together, and for the past twenty-five years she had followed his every move about the diocese. He had become, in the religious sense, her ‘supervisor’, a role that she found beneficial when her marriage, which left her with a son, ended in the divorce court.
It was easy enough for the Cardinal to place her, as manager, in an office connected with the Church in St. Louis. Her appearances there were far from regular but, whether working or not, she nonetheless remained on the Church’s pay-roll. He also helped her son to set up business, in the same town, as an insurance agent, a post that Wilson resigned when, with the Cardinal, he started dealing in ‘real estate’.
Mrs. Wilson retired, after having earned a modest £4,000 a year, but before long she was known to be worth nearly a million dollars, mostly in stocks and bonds. She was also the beneficiary of a hundred thousand dollars insurance policy, taken out on the Cardinal’s life, on which she borrowed.
The inquiries made by the Federal Grand Jury, and publicised by the Chicago Tribune and Sun-Times, brought forth a flood of allegations. The Cardinal had made over most of the missing money to her. Part of it had gone in buying her a house at Boca Raton, in Florida. There had also been a luxury car, expensive clothes and furs, and holiday cash presents.
The Cardinal, though saddened and feeling rejected because of the allegations, was firm in saying that he didn’t need a chance to contradict them. He was ready to forgive all those responsible. Mrs. Wilson was equally firm in saying that she had received no money from the Cardinal. To say that there was anything more than friendship between them was a vicious lie, or even a joke. She strongly resented being scandalised, and being portrayed as a kept woman or (as her fellow-countrymen put it) ‘a tramp’.
Had it not been for the many falls from grace that have overtaken the modern Church, a case like this would scarcely have merited more than a mention. But now it prompts questions. Was it a frame-up, part of the age-long wish to bring the Church into disrepute? Was the Cardinal personally corrupt? Or was he one of the infiltrators who, without any real religious conviction, have been secretly fostered into the Church for the sole purpose of wearing away its moral and traditional fabric?
There is, in the light of other strange happenings that have occurred, nothing extravagant in that suggestion; and it would seem to be borne out by a long report in The Chicago Catholic of September 29th, 1978. An Archdiocesan Liturgical Congress was held in order, as one of the jargon-crazed Modernists said, to keep the Church ‘living, moving, changing, growing, becoming new, after some centuries of partial paralysis.’
As part of that process, dance groups frolicked under flashing multi-coloured lights, trumpets blared, people reached and scrambled for gas-filled balloons, and donned buttons that bore the message ‘Jesus loves us’; while a priest, who was looked upon as an expert in the new liturgy, his face whitened like a clown’s, paraded about in a top hat and with a grossly exaggerated potbelly emerging from the cloak he wore.
The background to all this was made up of vestments, banners, and the hotch-potch of a mural, all of which, in the approved style of ‘modern art’, revealed no more than casually applied splashes of paint. The Mass that marked the close of this truly ridiculous Congress (that, as we shall see, was only a faint reflection of what happened elsewhere, and which would never have been dreamt of before the days of ‘Good Pope John’) was presided over by Cardinal Cody.
At another time The Chicago Tribune, in a report describing what was said to be a ‘Gays’ altar’, referred to a concelebration (meaning celebration of the Eucharist by two or more priests) at a church in that city: One hundred and twenty-two priests were present at what passed for Mass, and every one of them was a self-confessed moral pervert.
Neither of these profanities called forth a word of protest from John Patrick, Cardinal Cody.
He died of a heart attack in April, 1982, while this book was in preparation.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
3.
Le dernier nom de ce trio allait bientôt faire une entrée fracassante dans les nouvelles. Le cardinal John Patrick Cody, âgé de soixante-treize ans, fils d'un pompier de Saint-Louis, fut archevêque du plus grand diocèse catholique en Amérique. Il disposait donc la manipulation d’un fond de plusieurs milliers de dollars, exonéré d'impôt. Et à l'automne 1981, sa congrégation fut bouleversée, comme seuls des membres loyaux de l’Eglise peuvent l’être, par des rumeurs qui allaient bientôt de venir des faits, à l'effet que le bureau du Procureur des États-Unis à Chicago investiguait dans les opérations financières de Cody.
Un Grand Jury Fédéral avait également demandé à ce que les dossiers d'une société d'investissement de St. Louis, où une certaine Mme Helen Dolan Wilson avait un compte, soient examinés.
L'enquête, très rare dans le cas d'un Cardinal de notre temps, se révéla être ce qu’on a appelé la dérivation, la disposition, ou le détournement des fonds de l'Église pour un montant de plus de £ 500.000 en argent anglais. Il a également été mis au jour que la Conférence Nationale des Évêques Catholiques avait perdu plus de quatre millions de dollars en une seule année, période au cours de laquelle le Cardinal en avait été le trésorier.
La Mme Wilson dont on parle , a le même âge que le Cardinal, a été ou une de ses parents par alliance ou comme sa sœur, ou comme sa nièce, tandis que Cody parlait d'elle comme sa cousine. Son père, des arrêts judiciaires plus précis le revendiquent , avait épousé la tante du Cardinal, tandis que d'autres étaient convaincus qu'il n'existe aucun lien de sang réel entre eux. Les deux concernés ont dit que la relation frère et sœur, qui débuta dans leur enfance à Saint-Louis, était leur seul lien.
«Nous avons grandis ensemble », a expliqué Mme Wilson. Leurs proches amis étaient alors un développement naturel. Ils ont voyagé ensemble, et pour les vingt-cinq dernières années, elle a suivi ses moindres gestes dans le diocèse. Il était devenu, au sens religieux, son « superviseur », un rôle qu'elle a apprécié lors de son mariage, qui lui laissa un fils et qui se termina par un divorce devant le juge .
Il fut assez facile pour le Cardinal de la nommer en tant que gestionnaire, dans un bureau reliés avec l'Eglise de Saint-Louis. Ses apparitions n’y étaient pas régulières, mais, qu'elle travaille ou non, elle n'en reste pas moins sur la liste de paie de l'Eglise. Il a aussi aidé son fils à créer sa propre entreprise, dans la même ville, comme agent d'assurance, un poste dont Wilson a démissionné quand, avec le Cardinal, il a commencé à donner dans « l’immobilier ».
Mme Wilson a pris sa retraite, après avoir mérité un modeste 4.000 £ par an, mais avant longtemps, mais avant bien longtemps, elle était connue pour posséder près d'un million de dollars, principalement en actions et obligations. Elle fut également le bénéficiaire d'une police d’assurance-vie de cent mille dollars d'assurance, souscrite sur la vie du Cardinal, sur laquelle elle a emprunté.
Les enquêtes faites par le Grand Jury Fédéral, et rendues publiques dans le Chicago Tribune et le Sun-Times, ont amené une tonne d'allégations. La plupart des fonds manquant lui avaient été transférés par le Cardinal. Une partie de ces fonds manquant avait servi à acheter à Mme Wilson une maison à Boca Raton, en Floride. Il y eut aussi une voiture de luxe, des vêtements onéreux et des fourrures ainsi que des cadeaux de fête en argent comptant.
Le Cardinal, bien qu’attristé et se sentant rejeté à cause de ses allégations, a été ferme en disant qu'il n'avait pas besoin d'une chance pour les contredire. Il était prêt à pardonner à tous les responsables. Mme Wilson a été tout aussi ferme en disant qu'elle n'avait pas reçu d'argent du Cardinal. Dire qu'il n'y avait rien de plus que de l'amitié entre eux était un méchant mensonge, ou même une blague. Elle était fortement irritée, étant scandalisée d’être dépeinte comme une femme entretenue ou (comme le disent ses compatriotes) comme « un clochard ».
Si ça n'avait pas été des nombreuses déchéances de la grâce qui ont secoué l'Église moderne, un cas comme celui-ci aurait à peine mérité plus qu'une mention. Mais maintenant, il soulève des questions. Etait-ce un coup monté, un souhait de longue date de jeter l'Eglise dans le discrédit? Est-ce que le Cardinal était personnellement corrompu? Ou était-il l'un des éléments infiltrés qui, sans réelle conviction religieuse, ont été secrètement nourris dans l'Église dans le seul but de ronger son tissu moral et traditionnel?
Il y a, à la lumière de d’autres événements étranges qui ont eu lieu, rien d'extravagant dans cette suggestion, et elle semble être corroborée par un long rapport dans le The Chicago Catholic du 29 septembre 1978. Un Congrès Liturgique de l'Archidiocèse a eu lieu pour, comme le dit un de ces jargon-insensé moderniste, pour garder l'Église « vivante, mouvante, changeante, en évolution, devenant nouvelle, après quelques siècles d'une partielle paralysie . »
Dans ce cadre , des groupes de danse s'ébattent sous des lumières clignotantes et multicolores, des trompettes, les personnes atteignant et se bousculant pour des ballons gonflés au gaz, et mettant des boutons qui portait le message « Jésus nous aime», tandis qu'un prêtre, qui était regardé comme un expert dans la liturgie nouvelle, le visage blanchi comme un clown, paradant avec un chapeau haut de forme et avec une très exagérée bedaine sortant du manteau qu'il portait.
Tout cela était composé de vêtements, de bannières et d'une fresque méli-mélo, dans un style approuvé d’ « art moderne », et que ne se révélait rien de plus qu’être une toile sur laquelle on avait appliqué, avec désinvolture, des éclaboussures de peinture. La messe qui a marqué la clôture de ce Congrès vraiment ridicule (qui, comme nous le verrons, n'est qu'un pâle reflet de ce qui s'est passé ailleurs, et dont on n'aurait jamais rêvé avant l'époque du «Bon Pape Jean») a été présidée par le cardinal Cody.
Une autre fois, The Chicago Tribune, dans un reportage décrivant ce qui se disait être un « maître-autel gai », destiné à une concélébration (ce qui signifie la célébration de l'Eucharistie par deux ou plusieurs prêtres) dans une église de cette ville: Cent vingt- deux prêtres étaient présents à ce qui a passé pour être la Messe, et chacun d'entre eux était de leur propre aveu un perverti moral.
Aucune de ces profanations ne provoqua un mot de protestation de la part John Patrick, le cardinal Cody.
Il est décédé d'une crise cardiaque en avril 1982, alors que ce livre était en préparation.
A suivre…
Montini and Cardinal Cody
Wojtyla and Cody
"An Archdiocesan Liturgical Congress was held in order, as one of the jargon-crazed Modernists said, to keep the Church ‘living, moving, changing, growing, becoming new, after some centuries of partial paralysis.’"
traduction approximative a écrit:« Un Congrès Liturgique de l'Archidiocèse a eu lieu pour, comme le dit un de ces jargon-insensé moderniste, pour garder l'Église ‘vivante, mouvante, changeante, en évolution, devenant nouvelle, après quelques siècles d'une partielle paralysie .’ »
As part of that process, dance groups frolicked under flashing multi-coloured lights, trumpets blared, people reached and scrambled for gas-filled balloons, and donned buttons that bore the message ‘Jesus loves us’; while a priest, who was looked upon as an expert in the new liturgy, his face whitened like a clown’s, paraded about in a top hat and with a grossly exaggerated potbelly emerging from the cloak he wore".
traduction approximative a écrit:«Dans ce cadre, des groupes de danse s'ébattent sous des lumières clignotantes et multicolores, des trompettes, les personnes atteignant et se bousculant pour des ballons gonflés au gaz, et mettant des boutons qui portait le message «Jésus nous aime», tandis qu'un prêtre, qui était regardé comme un expert dans la liturgie nouvelle, le visage blanchi comme un clown, paradant avec un chapeau haut de forme et avec une très exagérée bedaine sortant du manteau qu'il portait.»
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Part Seven
Woe to him who doesn’t know how to wear his mask, be he King or Pope.
Pirandello.
The give-and-take of human relationships poses a more difficult problem than those that are normally accredited to science. For the latter will, in all probability, be solved in time; but when it comes to people, especially those who are no longer among the living, we are faced with questions that, in this our world, are unlikely to be answered.
For instance, it has to be asked why did two prelates, within a few months of each other, both die in circumstances that are not normally connected with any churchman, and, more especially in these cases, highly placed ones?
When a party of Parisians, after having attended a religious festival in the country, returned to the capital late at night on Sunday, May 19th, 1974, some of them noticed that the priest who had been in charge of them looked ill and tired.
He was Jean Daniélou, sixty-nine years old, and a Cardinal; no cut and dried character, but someone difficult to place in the minds of ordinary people who knew very little about him. He had entered a Jesuit novitiate in 1929, and had been ordained nine years later. The author of fourteen books on theology, and the Head of the Theological Faculty at the University of Paris, he was also a member of the Académie Française.
While revealing little, he made certain statements about himself that invited questions; even controversy. ‘I am naturally a pagan, and a Christian only with difficulty’, was one of them, though that, of course, expresses a point a view held by many of his creed who know that little more than a knife edge exists between affirmation and disbelief. He was aware of new elements, that were forming and gathering strength within the Church, and although he judged freely – ‘A kind of fear has spread leading to real intellectual capitulation in the face of carnal excesses’ – the conservatives were no more able to number him among their kind than were the more vocal progressives. He was one of the founders, in 1967, of the Fraternity of Abraham, an interfaith group comprising the three monotheistic religions, Islam, Judaism, and Christianity.
‘Today is a time when we sin against intelligence.’ Both sides could have claimed that as a dictum. Some accused him, when he appeared to hold back, of being prudish. But always he claimed to be uncommitted. ‘I feel in the depths of my being that I am a free man.’ But freedom, when it is not a political catchword, can no more be tolerated in the world than truth (as the peasant girl Joan of Arc had realised centuries before). And the more Daniélou withdrew from society, and lived quietly at his residence in the Rue Notre-Dame des Champs, without keeping a secretary or running a car, the more he became suspect, or openly disliked.
None of this escaped him, but he tried not to dwell upon it. Had he done so, he owned that he would have been discouraged, a self-evident failure who had not taken advantage of the promise that was made available by his rise in the Church. Later he found, or at least came to believe, that opponents were scheming and plotting against him. There was, indeed, a definite campaign of whispers and hints in the Press that compelled him, though it was more a matter of choice than the force of actual opposition, to maintain a steadily but relatively unimpressive place on the fringe of things.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Septième partie
Malheur à celui qui ne sait pas comment porter son masque, qu'il soit roi ou le pape.
Pirandello.
Les accommodements dans les rapports humains posent un problème plus difficile que ceux qui sont normalement accrédités à la science. Pour cette dernière, selon toute probabilité, ils seraient résolus avec le temps, mais quand il s'agit de personnes, notamment celles qui ne sont plus parmi les vivants, nous sommes confrontés à des questions auxquelles, il n’y a que peu de chances qu’il y soit répondu.
Par exemple, il faut se demander pourquoi deux prélats, à quelques mois d'intervalle, tous deux meurent dans des circonstances qui ne sont normalement pas liés à aucun homme d’église, et, plus particulièrement dans ces cas, des haut placés ?
Lorsque les Parisiens, qui après avoir assisté à un festival religieux en région, sont revenus dans la capitale tard dans la nuit, dimanche 19 mai 1974, certains d'entre eux a remarqué que le prêtre qui avait charge d'entre eux avait l'air malade et fatigué.
C’était Jean Daniélou, soixante-neuf ans, un cardinal, pas un caractère tout fait , mais quelqu'un de difficile à situer dans l'esprit des gens ordinaires, qui savaient très peu de choses sur lui. Il était entré au noviciat des Jésuites en 1929, et avait été ordonné neuf ans plus tard. Auteur de quatorze livres de théologie, et le chef de la Faculté de théologie de l'Université de Paris, il fut également membre de l'Académie Française.
Tout en révélant peu, il fit certaines déclarations sur lui-même qui appelaient des questions; voir même la controverse. « Je suis naturellement un païen et un chrétien seulement avec difficulté », fut l’une d'elles, bien que, naturellement, elle exprime un point de vue partagé de ceux qui partageaient ses croyances et qui savent qu’il y a plus qu'une lame de couteau entre l'affirmation et l’incrédulité. Il était au courant des nouveaux éléments, qui se formaient et qui se rassemblaient au sein de l'Eglise, et bien qu'il ait jugé librement. — «Une sorte de peur s'est répandue et qui conduisait à la capitulation intellectuelle réelle face aux excès sensuels (carnal) » – les conservateurs ne sont pas plus en mesure de le compter parmi leurs semblables que ne l'étaient les progressistes, plus bruyants . Il fut l'un des fondateurs, en 1967, de la Fraternité d'Abraham, un groupe interconfessionnel comprenant les trois religions monothéistes, l'islam, le judaïsme et le christianisme.
«Aujourd'hui est un temps où nous péchons contre l'intelligence.» Les deux camps auraient pu y prétendre comme maxime. Certains l'ont accusé, quand il fait marche arrière, d'être prude. Mais toujours, il prétendait ne pas s’être compromis. «J e ressens au plus profond de mon être que je suis un homme libre.» Mais la liberté, quand elle n'est pas un mot d'ordre politique, ne peut pas plus être tolérée dans le monde que la vérité (comme la paysanne Jeanne d'Arc l’avait réalisé plusieurs siècles auparavant). Ainsi, plus Daniélou vit en retrait de la société, et paisiblement à sa résidence de la rue Notre-Dame des Champs, sans avoir de secrétaire ou d'utiliser une voiture, plus il devient suspect ou ouvertement détesté.
Rien de tout cela ne lui échappait, mais il a essayé de ne pas s'y attarder. S'il l'avait fait, il aurait avoué qu'il aurait été découragé, un auto-échec évident qui n'aurait pas profité de la promesse qui devenait possible par sa montée au sein l'Eglise. Plus tard il trouva, ou du moins en est venu à croire, que les opposants intriguaient et complotaient contre lui. Il y avait, en effet, définitivement une campagne de rumeurs et d’insinuations conseils dans la presse qui l'a obligé, quoique c'était plus une question de choix que par la force d'opposition réelle, de maintenir une place régulière mais relativement peu impressionnante sur les lignes de côté (1).
A suivre…
__________________________________________________
(1) Note de Louis : expression employée, ici au Québec, par les commentateurs sportifs qui décrivaient les joutes de football américain et qui signifiait que le joueur restait disponible mais qu’il était un peu en retrait des dimensions du terrain.
Cardinal Daniélou
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
So he remained, a problematic figure who arrived home on that Sunday midnight after an exhausting day in the country. But Monday brought no change in his routine. He said Mass, as usual, at eight o’clock, then worked in his office and received a few visitors. He lunched at a restaurant, and afterwards called at the home of a Professor at the Sorbonne.
It appears, for some unexplained reason, that part of his mail went to an address in the Rue Monsieur; for he collected this, was back at his house at three o’clock, then left a quarter of an hour later, after saying that he expected to return at five.
But he did not. For at three forty-eight the police received an urgent message from a Madame Santoni, who occupied an upper floor at number fifty-six in the Rue Dulong, a none too reputable quarter just north of the Boulevard des Batignolles. Her message brought the police rushing to the scene, for it told them that no less a person than a Cardinal was dead on her premises.
He, Daniélou, had called there soon after three-thirty. He had, so someone told her, run up the stairs four at a time, then collapsed at the top, purple in the face, and soon became unconscious. She had torn his clothes apart, and summoned help. But it was impossible to revive him, and the first arrivals had been helplessly looking on when his heart stopped.
In answer to a radio announcement of the Cardinal’s death, the Apostolic Nuncio, with the Jesuit Provincial of France, and Father Coste, Superior of the Jesuits in Paris, arrived at the apartment, together with reporters from the France Soir, and nuns who were called in to deal with the body that was, however, already too rigid to be prepared for the funeral.
Father Coste addressed the reporters. It was essential for them to maintain the utmost discretion, and, having said that, he went on to state that the Cardinal had died in the street, or it may possibly have been on the stairway, after he had fallen in the street.
‘Oh no, it wasn’t’, broke in Madame Santoni. Father Coste objected to her interruption, the other clerics joined in, the police had their say, the reporters asked questions, and at the height of the argument, although no one actually witnessed her going, Madame Santoni disappeared and was seen no more at the inquiry.
Now the lady in question thoroughly deserved the title of Madame. She was well known to the police and to the Press, a twenty-four year old blonde who traded under the name of Mimi, sometimes as hostess at a bar, a go-go girl at an all night cabaret, or as a strip-tease dancer in the Pigalle. She was never on call at her home, which was run as a bawdy-house by her husband. It was then, however, temporarily out of business, as he had been convicted only three days previously for pimping.
Such explanations as the Church chose to offer were vague, and all in line with the general verdict that the Cardinal had burst a blood-vessel, or suffered a heart attack. Cardinal Marty, the Archbishop of Paris, refused a request from Catholics as well as from secular quarters for an inquiry to be held into the Cardinal’s death. After all, he explained, the Cardinal wasn’t there to speak for himself. It may have been an unfortunate afterthought that caused the Archbishop to speak of the Cardinal needing to defend himself. The eulogy was delivered in Rome by Cardinal Garrone who said: ‘God grant us pardon. Our existence cannot fail to include an element of weakness and shadow.’
One may wonder how deep Garrone’s soul-searching may have gone since, although he was known to belong to a secret society, he brazenly sat it out and held on to his red hat. A comment by the orthodox journal La Croix was briefer and more to the point: ‘Whatever the truth is, we Christians well know that each of us is a sinner.’
This sort of happening supplied the Left-wing anti-clerical papers with copy for a week. One such, Le Canard Enchaine, had scored heavily some years before, in a controversy over the ownership of a string of brothels within a few yards of the cathedral in Le Mans. The paper claimed that they were owned by a high dignitary of the Church. His friends and colleagues strongly denied this. But the paper was proved to have been right. Now the same source had no hesitation in saying that the Cardinal had been leading a double life.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Il resta donc une figure problématique qui arriva à son domicile ce dimanche soir à minuit, après une journée éreintante dans la région. Mais le lundi, il n’apporte aucun changement dans sa routine. Il dit la messe, comme d'habitude, à huit heures, puis travailla dans son bureau et a reçut un peu de visiteurs. Il déjeuna dans un restaurant, et ensuite appela un professeur de la Sorbonne chez -lui.
Il semble, pour une raison inexpliquée, qu’une partie de son courrier est allée à une adresse de la Rue Monsieur, car il l’a recueilli, était de retour chez lui à trois heures, puis quitte un quart d'heure plus tard, après avoir dit que qu'il envisageait de revenir à cinq heures.
Mais il ne l'a pas fait. Car, à trois heures quarante-huit, la Police Secours a reçu un message urgent d'une madame Santoni, qui occupait un étage supérieur au numéro cinquante-six de la rue Dulong, un quartier qui n’avait pas trop bonne réputation, juste au nord du boulevard des Batignolles. Son message a amené la police à se précipiter sur les lieux, car elle leur a dit que pas moins que la personne d'un cardinal est morte sur les lieux.
Lui, Daniélou, avait appelé, peu après trois heures et demie. Il avait alors, quelqu'un l’avait à la dame, gravi les escaliers quatre par quatre, puis s'est effondré en haut, le visage violacé, et est rapidement devenu inconscient. Elle avait déchiré ses vêtements, et demanda de l'aide. Mais il était impossible de le réanimer, et les premiers arrivants le regardaient, impuissants, quand son cœur s'arrêta.
En réponse à une annonce à la radio de la mort du cardinal, le Nonce apostolique, avec le Provincial des Jésuites de France, et le Père Coste, Supérieur des Jésuites à Paris, est arrivé à l'appartement, avec les reporters de la France Soir, et les religieuses qui avaient été appelées pour s’occuper du corps qui était, toutefois, trop rigide déjà pour être préparé pour les funérailles.
Le Père Coste s’adressa aux journalistes. Il était essentiel pour eux de maintenir la plus grande discrétion, et, ayant dit cela, il poursuivit en déclarant que le cardinal était mort dans la rue, ou peut-être dans l'escalier et qu’après il était tombé dans la rue.
«Oh non, ce n'était pas ça » , interrompit madame Santoni. Le Père Coste s’est objecté opposé à son intrusion, d’autres dignitaires religieux se sont joints, les policiers avaient leur mot à dire, les journalistes posaient des questions, et au plus fort de la discussion, bien que personne de fait assisté à son départ, Mme Santoni disparu et on ne la plus revue de l’enquête.
Maintenant, la dame en question méritait bien le titre de Madame. Elle était bien connue de la police et de la presse, une blonde de vingt-quatre ans, qui travaillait sous le nom de Mimi, parfois comme hôtesse dans un bar, une go-go girl dans un cabaret de nuit, ou comme une effeuilleuse à Pigalle. Elle n'a jamais été sur appel à son domicile, qui était géré comme une maison de débauche par son mari. Il était alors, toutefois, temporairement fermé, car son mari avait été reconnu coupable de proxénétisme trois jours.
Les explications que l'Eglise a choisi d'offrir étaient vagues, et tous en accord avec le verdict général que le cardinal avait eu un vaisseau sanguin qui avait éclaté ou avait subi une crise cardiaque. Le cardinal Marty, archevêque de Paris, a refusé une demande des catholiques ainsi que des quartiers populaires ( secular ) pour qu'une enquête soit tenue sur la mort du cardinal. Après tout, a-t-il expliqué, le cardinal n'était pas là pour parler pour lui-même. Cela a pu être une regrettable pensée après coup qui a incité l’Archevêque de dire parler que le cardinal avait besoin de se défendre lui-même. L'éloge a été prononcé à Rome par le cardinal Garrone qui a dit: «Dieu nous accorde le pardon. Notre existence ne peut manquer d'inclure un élément de faiblesse et d’ombre ».
On peut se demander à quelle profondeur la profondeur est allée l’introspection de l’âme de Garrone, encore qu’il était connu pour appartenir à une société secrète, qu’il est effrontément resté avec et tenait à son chapeau rouge. Un commentaire du journal La Croix a été plus bref et plus au point: «Quelle que soit la vérité, c'est que nous, chrétiens, savons bien que chacun de nous est un pécheur.»
Cette sorte d’événement a fourni aux journaux de gauche anti-cléricaux de la copie pour une semaine. Un de ceux-ci Le Canard Enchaine, avait fortement marqué quelques années auparavant, dans une controverse sur la propriété d'une chaîne de bordels à quelques mètres de la cathédrale du Mans. Le journal faisait valoir qu'elles étaient détenues par un haut dignitaire de l'Église. Ses amis et ses collègues ont vivement nié. Mais il a été prouvé que le journal avait eu raison. Maintenant, la même source dit sans hésiter que le cardinal menait une double vie.
A suivre…
[/url]
"This sort of happening supplied the Left-wing anti-clerical papers with copy for a week. One such, Le Canard Enchaine, had scored heavily some years before, in a controversy over the ownership of a string of brothels within a few yards of the cathedral in Le Mans. The paper claimed that they were owned by a high dignitary of the Church. His friends and colleagues strongly denied this. But the paper was proved to have been right. Now the same source had no hesitation in saying that the Cardinal had been leading a double life".
traduction approximative a écrit:«Cette sorte d’événement a fourni aux journaux de gauche anti-cléricaux de la copie pour une semaine. Un de ceux-ci Le Canard Enchaîné, avait fortement marqué quelques années auparavant, dans une controverse sur la propriété d'une chaîne de bordels à quelques mètres de la cathédrale du Mans. Le journal faisait valoir qu'elle était détenue par un haut dignitaire de l'Église. Ses amis et ses collègues ont vivement nié. Mais il a été prouvé que le journal avait eu raison. Maintenant, la même source dit sans hésiter que le cardinal menait une double vie. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
He had been under observation for some time, a step that was ordered by no less a person than M. Chirac, the Prime Minister. He and Jacques Foccard, a former Minister of the Interior, both knew perfectly well that the Cardinal had been paying regular visits to Mimi.
That in turn was ridiculed by Daniélou’s supporters; whereupon the paper retorted that there might be more revelations to come. ‘If we were to publish all the details, it would be enough to shut you up for the rest of your natural days.’
The truth of this strange story may lie in one of four possible explanations.
One may have its origin in the effects of the Second Vatican Council. Daniélou was said by some to have regarded that as a positive disaster, and we know that he described the more liberal school of theologians, to which the Council gave rise, as lamentable, miserable, execrable, wretched. Many resented this, especially when he went on to call them ‘assassins of the Faith’. He determined to do what he could to prevent the Faith being secularised and degraded, and this led him to think, since human tempers are just as hot within the Church as they are outside it, that he was in danger. That would account for the somewhat enclosed life he led in Paris.
But he let it be known that he was determined to make a stand, and he drew up a list of those he called traitors to the Church. Some of those whose names were included breathed fire against him, but he publicly announced that he intended to publish the list.
Four days later, according to a theory held by many who are certainly not light-weights, he was murdered by those he would have named. Then, inspired by a kind of macabre humour, those he had called ‘assassins’ had his body taken out and dumped in a brothel. After that, the surprising discovery could easily be arranged.
That is written in full knowledge of how outrageous it must appear to those who regard the Church from a purely parochial level; in happy ignorance of its medieval history that was destined to be repeated, with all the cut-and-thrust and poisoned cups of that period, in a few years’ time, and within the very walls of the Vatican palace.
Or could Daniélou have been, earlier in life, one of those infiltrators whose influence he came to detest? Did he, after being initiated into one of the secret societies opposed to the Church, undergo a change of heart, which caused him to be looked upon as a menace? There is ample evidence that the societies had, and still have, no scruples in dealing with defaulters.
That suggestion is not without substance. For in the Rue Puteaux, Paris, there is an ancient church, the crypt of which serves as the Grand Temple of the Grand Lodge of France. Some three years before Daniélou’s death the Auxiliary Bishop of Paris, Daniel Pézeril, had there been received into the Lodge, after he had issued a communiqué to justify his action. In it he said: ‘It is not the Church which has changed. On the contrary, Masonry has evolved.’ It was Monsignor Pézeril who was asked, by Pope Paul, to seek a way of bridging the gap between the Church and the societies.
Cardinal Daniélou had been a not infrequent visitor to the crypt, where he was seen in consultation with one of the Lodge Masters who had been honoured with the title of Grand Secretary of the Obedience. It must therefore be asked, does the answer to the mystery lie with those with whom Daniélou had conferred in the crypt?
But the story circulated by the satirical papers was the most shrill and insistent, and the most commonly known. They claimed that it had been obvious, to those who had been in Madame Mimi’s apartment before the police arrived, that Daniélou’s body had been hurriedly dressed. And if he had not been one of her clients, why had he gone there with three thousand francs that were found in his pocket-book? The purveyors of such scandal concluded that the Cardinal had died in a state of ecstasy, if not of grace.
Yet another version brings the story more up to date, with a trial that has now (the time is November, 1981) passed through its opening stage in Paris.
On Christmas Eve, 1976, Prince Jean de Broglie was shot dead by a gunman as he left a friend’s house. The necessary inquiries brought a far reaching web of fraud, complicity, and blackmail into the open, involving the former President Giscard d’Estaing and a friend of his, Prince Michel Poniatowski.
The latter had recently ousted and taken the place of Jacques Foccard as Minister of the Interior, and Foccard was now using a woman, who was known also to Giscard, to get money from the Prince. Foccard has already been mentioned in connection with the Daniélou case.
Since the known operation is obviously part of a vast cover-up, it is no more possible, than it is necessary here, to unravel the details, which leave all those concerned in a very murky light. But it is claimed that they account for Daniélou’s being in the brothel, and for the three thousand francs that were found on his person. They were one of the instalments that he had been paying, for the past three months, on behalf of someone, referred to as a friend of his, who was being blackmailed.
A most disarming finale to all this came in the form of a line or two in an English religious weekly, the Catholic Herald, which briefly announced that Cardinal Daniélou had died in Paris.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:Il avait été sous observation pendant un certain temps, une mesure qui était ordonnée par pas moins que la personne de M. Chirac, le Premier Ministre. Lui et Jacques Foccard, ancien ministre de l'Intérieur, tous les deux savaient parfaitement bien que le cardinal rendait visite régulièrement à Mimi.
Ce qui en soit a été tourné en ridicule par les partisans de Daniélou; ce sur quoi le journal rétorqua qu'il pourrait y avoir plus de révélations à venir. « Si nous devions publier tous les détails, ce serait assez pour vous faire taire pour le restant de vos jours normaux de votre vie ».
La vérité de cette histoire étrange peut se situer dans l'une de quatre explications possibles.
Elle peut avoir son origine dans les effets du concile Vatican II. Certains on dit de Daniélou l’avait considéré comme une catastrophe formelle (positive), et nous savons qu'il décrit l'école la plus libérale des théologiens, dans laquelle le Conseil a donné, de lamentable, de misérable, d’exécrable, de pitoyable. Beaucoup ont été offensé de cela, surtout quand il se mit à les appeler «assassins de la Foi». Il se décida à faire ce qu'il pouvait pour empêcher la foi d’être sécularisé et avilie, ce qui l'a amené à penser que, étant donné que le tempérament de l'homme est tout aussi chaud au sein de l'Eglise comme en dehors, il était en danger. Cela compte pour expliquer la vie un peu clôturée qu’il mena à Paris.
Mais il a fait savoir qu'il était déterminé à prendre position, et il a dressé une liste de ceux qu'il appelait traîtres à l'Église. Certains de ceux dont les noms y étaient écrits, avaient le feu contre lui, mais il annonça publiquement annoncé qu'il avait l'intention de publier la liste.
Quatre jours plus tard, selon une théorie soutenue par de nombreuses personnes qui étaient certes de grande importance, il fut assassiné par ceux qu'il aurait nommés. Puis, inspirée par une sorte d'humour macabre, ceux qu'il a appelés « assassins » ont pris son corps et l’ont jeté dans un bordel. Après cela, la surprenante découverte pourrait facilement être organisée.
Tout ça en sachant fort bien que cela apparaîtra scandaleux à ceux qui considèrent l'Église à partir d'un niveau purement paroissial; dans une joyeuse ignorance de son histoire médiévale qui était destiné à se répéter répété, avec toutes les poignards-et-les-épées et les coupes empoisonnées de cette période, en quelques années , et dans l'enceinte même du palais du Vatican.
Ou Daniélou pourrait-il avoir été, plus tôt dans sa vie, un de ces agents infiltrés, dont il vient à en détester l'influence ? A t-il, après avoir été initié dans l'une des sociétés secrètes opposés à l'Église, passé par un changement qui le faisait regarder comme une menace? Il est amplement prouvé que les sociétés ont eu et ont encore, pas de scrupules dans la conduite à tenir avec les délinquants.
Cette suggestion n'est pas sans fondement. Car, à la rue Puteaux, à Paris, il y a une ancienne église, dont la crypte sert de Grand Temple à la Grande Loge de France. Quelque trois ans avant la mort de Daniélou, l'évêque auxiliaire de Paris, Daniel Pézeril, y avait été reçu dans la Loge, après qu'il eut publié un communiqué pour justifier son action. Il y dit: « Ce n'est pas l'Église qui a changé. Au contraire, la maçonnerie a évolué. » Ce fut ce même Mgr Pézeril qui fut demandé par le Pape Paul, pour trouver un moyen de combler le fossé entre l'Eglise et les sociétés secrètes.
Le cardinal Daniélou avait été un visiteur fréquent de la crypte, où il a été vu en consultation avec l'un des Maîtres de la Loge, qui avait été honoré du titre de Grand Secrétaire de l'Obédience. Il faut donc se demander, est-ce que la réponse au mystère repose sur ceux avec qui Daniélou avait conféré dans la crypte?
Mais l'histoire diffusée par les journaux satiriques était la plus stridente et la plus importune et la plus communément connue. Ils ont affirmé qu'il était évident, pour ceux qui avaient été dans l'appartement de Madame Mimi avant l'arrivée des policiers, que le corps de Daniélou avait été hâtivement habillé. Et s'il n'avait pas été un de ses clients, pourquoi était-il allé là-bas avec trois mille francs qui ont été trouvés dans son portefeuille? Ceux qui rapportent de tel scandale concluent que le cardinal était mort dans un état d'extase, sinon de grâce.
Une autre version met l'histoire plus à jour, avec un procès qui a maintenant (en novembre 1981) a passé le stade de l'ouverture à Paris.
La veille de Noël 1976, le prince Jean de Broglie a été tué par un tireur alors qu'il quittait la maison d'un ami. Les enquêtes nécessaires ont laissé voir au grand jour tout un réseau de grande envergue de fraude, de complicité, et de chantage, impliquant l'ancien président Giscard d'Estaing et un de ses amis, le prince Michel Poniatowski.
Ce dernier avait récemment évincé du pouvoir et pris la place de Jacques Foccard comme ministre de l'Intérieur, et Foccard se servait d'une femme, qui était connu aussi par Giscard, pour obtenir de l'argent du Prince. Nous avons déjà mentionné Foccard en rapport relation avec l'affaire Daniélou.
Depuis que cette opération connue fait évidemment partie d'une vaste dissimulation, il n'est plus possible, qu'il n’est nécessaire ici, de dévoiler des détails qui laisseraient paraître toutes les parties concernées sous un jour très sombre. Mais ils nous montrent Daniélou être dans le bordel, et les trois mille francs qui ont été trouvés sur sa personne. Ils étaient l'un des versements qu'il payait, depuis les trois derniers mois, au nom de quelqu'un, considéré comme un de ses amis, lequel était sous le coup d’un chantage.
La plus désarmante conclusion de tout cela est venue sous la forme d'une ligne ou deux d’un hebdomadaire religieux anglais, le Catholic Herald, qui a brièvement annoncé que le cardinal Daniélou était mort à Paris.
A suivre…
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
2.
Brief though the memory of the public is, there may have been a few lingering thoughts on Cardinal Daniélou’s mysterious death in the minds of some Parisians who noticed a Bishop from the south-west of their country step from a train on the afternoon of January the 12th, 1975.
He was Monsignor Roger Tort, fifty-seven years old, and Bishop of Montauban, on the River Tam just north of Toulouse. He was due to attend a meeting of the French Episcopal Commission, and he straightway proceeded to a room he had booked at the headquarters of the Catholic Aid Society in the Rue de Bac. His movements for the next couple of days are unrecorded, but on Thursday the 15th he lunched at the Commission’s meeting place in the Rue du Regard, on the left bank of the Seine. It is possible that from there he went to meet a friend whom he had known during the war, but we know nothing certain about him until an alarm was raised, and a call went out to the police, on the night of the 16th.
Excitement centred on the Rue du Ponceau, again on the left bank, a narrow street off the Rue Saint-Denis, a quarter notorious for brothels, prostitutes, and sex shops, where red lamps shone invitingly. The woman who raised the alarm kept one of the brothels. She had come across a man, who was obviously ill, in the street outside her door, and she got the help of two others of her kind to drag him inside. By then he was dead.
Who was he? She neither knew nor cared. She had never seen him before. She had done what she could from purely ‘humanitarian reasons’. The red lamps winked as more people arrived and the contradictory stories went on. The stranger had died of a heart attack, between seven and eleven o’clock, in the street, or in the corridor, or in one of the rooms. A news-hungry reporter said that the Bishop, once his identity had been confirmed, had come a long way from his lodgings and from the Commission’s meeting place. The reporter went on to say, backed by a snap judgment from the police that, as in the case of Daniélou, the body appeared to have been hastily dressed.
A clerical apologist later advised all those interested to put away such thoughts as being totally unworthy. He pointed out that Monsignor Tort, when found, was still wearing his Bishop’s ring, and his pectoral cross, and that his rosary was still in his pocket. Surely the presence of those objects was enough to prove that ‘no inadmissible intentions’ had brought him into the district? The facts, so far as they could be known, did not admit of any shameful interpretation.
The Church absolved the dead man from moral guilt, and within a few weeks a new Bishop was being installed at the small cathedral in Montauban.
An elementary reading of these two episodes could be taken as evidence that churchmen (especially Catholic ones and, more especially, those of exalted status) may be hypocritical and corrupt. That, of course, will not be disputed by any save the wilfully blind; and the fact that they may be members of secret societies, first and last, and therefore void of genuine religious conviction, is the theme of these pages. But there is no evidence to connect the deaths.
In the Cardinal’s case there are signs, however tentative, that he had been persuaded to act a minor role in a major political scandal; or that he had taken a definite stand in a religious quarrel; and religious quarrels, like a civil war, admit of no quarter being given. There is, however, no trace of Monsignor Tort being involved in anything startling. He can only be the object of assumption – that he was the victim of personal weakness, of an accident, or of someone’s wish to discredit religion.
But as it is, the similarity between the two deaths is startling.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
2.
Bien que la mémoire du public est brève, il peut y avoir quelque réflexions qui persistent sur la mort mystérieuse cardinal Daniélou dans l'esprit de certains Parisiens qui ont remarqué un Évêque du sud-ouest de leur pays, débarquant d'un train, en cet après-midi du 12 janvier 1975.
C’ était Mgr Roger Tort, cinquante-sept ans, et Evêque de Montauban, sur la rivière Tam, juste au nord de Toulouse. Il devait assister à une réunion de la Commission Episcopale Française, et il alla aussitôt à une chambre qu'il avait réservé au siège de la Société Catholique d'aide sur la rue du Bac. Ses allées et venues pour les deux prochains jours ne sont pas consignées, mais le jeudi 15, il déjeunait au lieu de réunion de la Commission de la rue du Regard, sur la rive gauche de la Seine. Il est possible qu'à partir de là, il soit allé rencontrer un ami, qu'il avait connu pendant la guerre, mais nous savons rien de certain à son sujet jusqu'à ce qu’une alarme se fasse entendre et qu’un appel soit logé à la police, dans la nuit du 16.
L'agitation se portait autour de la rue du Ponceau, toujours sur la rive gauche, une rue étroite, donnant sur la rue Saint-Denis, un quartier connu pour les maisons closes, les prostituées et les boutiques de sexe, où le rouge des lampes brillait de façon invitante . La femme qui a sonné l'alarme tenait l'un des bordels. Elle avait rencontré un homme, qui visiblement était malade, dans la rue devant sa porte, et elle a obtenu l'aide de deux autres de ses congénères pour le traîner à l'intérieur. D'ici là, il était mort.
Qui était-il? Elle ne connaissait ni ne s'en souciait. Elle ne l'avait jamais vu auparavant. Elle avait fait ce qu'elle pouvait purement pour des «raisons humanitaires». Les lampes rouges clignotaient comme plus de gens arrivaient et les versions contradictoires fusaient de plus belle. L'étranger était décédé d'une crise cardiaque, entre sept et onze heures, dans la rue, ou dans le couloir ou dans l'une des chambres. Un reporter avide nouvelles dit que l'évêque, une fois son identité avait été confirmée, avait fait du chemin depuis son domicile et du lieu de réunion de la Commission. Le journaliste a poursuivi en disant, appuyé par une décision instantanée (snap judgment) de la police que, comme dans le cas de Daniélou, le corps semble avoir été hâtivement habillé.
Un clerc apologiste, informa par la suite tous ceux qui s'intéressent à cette affaire de mettre de côté de telles pensées, comme étant totalement méprisable (unworthy). Il a souligné que Mgr Tort, une fois trouvé, portait toujours son anneau d’Évêque, sa croix pectorale, et que son chapelet était encore dans sa poche. Sûrement que la présence de ces objets était suffisante pour prouver qu ' «aucunes intentions inavouables» ne l'avait amené dans le district ? Les faits, pour autant qu'ils puissent être connus, ne laisseraient place à aucune interprétation scandaleuse.
L'Eglise absous le mort de culpabilité morale, et en quelques semaines, un nouvel évêque était installé à la petite cathédrale de Montauban.
Une lecture élémentaires de ces deux épisodes pourraient être prises comme preuve que les religieux, (en particulier les catholiques et, plus particulièrement, ceux qui sont de rang élevé) peuvent être hypocrites et corrompus. Cela, bien entendu, ne sera pas contesté par aucun, sauf par ceux qui font preuve d’aveuglement ; et le fait qu'ils peuvent être membres de sociétés secrètes, tous les deux, et donc dépourvus de conviction religieuse authentique, est le thème de ces pages. Mais il n'y a aucune preuve en ce qui concerne nos deux ecclésiastiques.
Dans le cas du cardinal, il y a des signes, quoique timides, qu'il avait été convaincu de jouer un rôle mineur dans un scandale politique majeur; ou qu'il avait pris une position nette dans une dispute religieuse, et les disputes religieuses, comme dans une guerre civile, font qu’aucun quartier ne soit donné. Il y a, cependant, aucune trace que Mgr Tort soit impliqué dans quoi que ce soit de surprenant. Il ne peut être que l'objet de supposition (assumption) — qu'il fut victime d'une faiblesse personnelle, d'un accident, ou d’un quelqu'un qui souhaitait discréditer la religion.
Mais comme tel, la similitude entre les deux décès est saisissante.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
Part Eight
"Christian atmosphere, Christian tradition and morality ... is diminishing and is in fact to a great extent displaced by a way of life and thought opposed to the Christian one".
Pope Pius XII.
This section is concerned with some of the most dramatic changes in the whole of history; changes whose ultimate significance has, in the popular sense, gone largely unreported, and because of that they have been accepted without comment by the world at large. But they are changes that have set the tone of our present; they are fashioning our future; and in time to come they will be so established that it will seem foolish, or eccentric, to question them. At the risk of being tedious, and in order to emphasise a vital point, it needs to be repeated that religious Rome was regarded, less than a generation ago, as the one fixed centre of faith that would not change. It was proof against novelty. It despised fashion and towered above what is called the spirit of the age.
Secure in itself, it admitted no speculation, none of the guesswork that too often goes by the name of discovery. It maintained one attitude and taught, century after century, one message that was always the same. So much was claimed by itself, endorsed by its followers, and recognised by its enemies.
But just as in our time we have witnessed the spread of Communism, so at the turn of the century another movement threatened what may be called the more static ordering of thought. It was, put very roughly, a mingling of the nineteenth century’s liberal and scientific preoccupations, and its object was to treat the Bible to the same sort of criticism to which the political and scientific worlds had been subjected. Evolution, as opposed to settled and accepted truth, was in the air; dogma was questioned, and many saw this, though some of its propagators may not have intended it to go so far, as a denial of supernatural religion.
The reigning Pope of the time, St. Pius X, denounced Modernism, as the new movement was called, as being no less than free-thought, a most dangerous heresy. An encyclical, issued in 1907, and a condition he laid down a few years later, that clergy were required to take an anti-Modernist oath, evidenced his firm opposition. And a similar situation was created later when Pius XII, brought face to face with Communism, condemned it time and again, and in 1949 promulgated the sentence of excommunication against any Catholic who countenanced or supported it in any way.
But a very considerable difference soon appeared between the receptions that greeted the opposition expressed by the two Popes. Pius X had been accused, in the main, of arrogance and intolerance. But Pius XII, echoing the sentiments of Pius IX, Leo XIII, and Pius XI, was not only ridiculed by avant-garde journalists, one of whom called him a ‘small-town aristocrat’, but was actually opposed and contradicted by the man who in 1963 ascended the Papal throne as Paul VI.
His sympathy for Left-wing politics had never been in doubt. He had co-operated with Communists. His encyclical Populorum Progressio, issued in 1967 on the development of the world, was adversely criticised by the Wall Street Journal as ‘warmed up Marxism. But his being ranged openly on their side, and his reversal of earlier Papal judgments, marked a new departure in a Pontiff whose words carried to the greater part of the Christian world.
He was fully in tune with the modern age, and responsive to the currents of the time. He was ready to open doors that every one of his predecessors, even those of doubtful character, had kept fastened. This was made clear in 1969, when he said: ‘We are about to witness a greater freedom in the life of the Church, and therefore in that of her children. This freedom will mean fewer obligations, and fewer inward prohibitions. Formal disciplines will be reduced ... every form of intolerance and absolutism will be abolished.’
Such statements were welcomed by some, while others among his listeners were filled with apprehension; and when he referred to some normally accepted religious standpoints as being warped, and entertained only by those who were polarised or extremist, the hopes or fears of both modes of thought appeared to be justified. Was he paving the way for what would virtually be a new religion, freed from established notions and practices, and embracing all the advantages of the modern world, or was he bent on so paring down the established religion until, instead of standing out as decisive, unique, it appeared to be but one faith among many?
So the two sides waited. One in favour of a promised relaxation, the other apprehensive lest many of their traditional supports were about to be dismantled.
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
Huitième partie
L’atmosphère, la tradition et la morale chrétienne ... diminue et est en fait en grande partie remplacée par un mode de vie et de pensée opposée à la chrétienne.
Pape Pie XII.
Cette section porte sur certains des changements les plus spectaculaires de toute l'histoire; des changements dont la signification ultime, dans le jugement populaire, n’a été que rarement perçue , et que, pour cette raison, ils ont été acceptés sans commentaires par la plupart des gens . Mais ce sont des changements qui donnent le ton au présent; qui façonnent notre avenir; et dans des temps à venir, ils seront tellement établis qu’il semblera stupide, ou excentriques, de même les interroger. Au risque d'être fatiguant et afin de souligner un point essentiel, on doit répéter que la Rome religieuse était considéré, il y a moins d’une une génération, comme le centre fixe de la foi, qui ne changerait pas. Il était à l'épreuve de la nouveauté. Il méprisait la mode et dominait ce qu'on appelait l'esprit de l'époque.
Sûre d’elle-même, elle n'admettait aucune conjecture, aucune de ces suppositions qui, trop souvent, se cachent sous le nom de la découverte. Elle maintenait une approche et enseignait, siècle après siècle, un message qui a été toujours le même. Tout ceci réclamé par elle-même, appuyé par ses propres fidèles et reconnu par ses ennemis.
Mais comme dans notre temps nous avons été témoins de la propagation du Communisme, ainsi au tournant du siècle, un autre mouvement menaçait ce qu’on peut appeler le plus statique ordre de la pensée. Ce fut, pour le dire très approximativement, un mélange des préoccupations libérales et scientifiques du XIXe siècle, et son objet était de traiter la Bible avec le même genre de critique à laquelle avait été soumis le monde politique et scientifique. L’évolution, par opposition à la vérité établie et acceptée, était dans l'air; le dogme était mis e doute (questioned), et plusieurs y ont vu, même si certains de ses propagateurs pouvaient ne pas avoir eu l'intention d’aller aussi loin, comme une négation de la religion surnaturelle.
Le Pape régnant de l'époque, S. Pie X, dénonça le Modernisme, comme est appelé le nouveau mouvement, comme n'étant pas moins que de la libre-pensée, une hérésie très dangereuse. Une encyclique, publiée en 1907, et une condition qu’il posa quelques années plus tard, à savoir que le clergé était tenu prêter un serment anti-moderniste, témoigna de son opposition ferme. Et une situation analogue se représenta plus tard, quand Pie XII, mis face à face avec le Communisme, le condamna à maintes reprises, et en 1949, promulgua une sentence d'excommunication contre tout catholique qui le tolérait ou le soutenait de quelque façon que ce soit.
Mais une différence considérable est vite apparue entre les accueils qui ont salué l'opposition exprimée par les deux Papes. Pie X avait été accusé, essentiellement, d’arrogance et d'intolérance. Mais Pie XII, faisant écho aux sentiments de Pie IX, Léon XIII et Pie XI, a non seulement été ridiculisé par les journalistes d'avant-garde, l'un d'eux l’avait même appelé un « aristocrate de petite ville », mais était aussi hostile et contredit par l'homme qui, en 1963, monta sur le trône pontifical comme Paul VI.
Sa sympathie pour la politique de gauche n'a jamais été mise en doute. Il avait coopéré avec les communistes. Son encyclique Populorum Progressio, publiée en 1967 sur le développement du monde, a été vertement critiquée par le Wall Street Journal comme étant « du marxisme réchauffé ». Étant ouvertement rangé de leur côté, et sa réforme (reversal) des décisions antérieures Papales, ont marqué un nouveau départ dans un Pontife dont les paroles sont portées à la plus grande partie du monde chrétien.
Il était parfaitement en harmonie avec le monde moderne, et sensible aux courants de l'époque. Il était prêt à ouvrir des portes qu’aucun de ses prédécesseurs, même ceux qui étaient du genre indécis, ont tenu fermées. Cela fut clair en 1969, quand il a dit: « Nous sommes sur le point d'assister à une plus grande liberté dans la vie de l'Eglise, et donc dans celle de ses enfants. Cette liberté se traduira par moins d'obligations, et moins de défenses internes. Les disciplines formelles seront réduites ... toute forme d'intolérance et de d'absolutisme seront supprimés. »
De telles déclarations ont été saluées par les uns, tandis que d'autres parmi ses auditeurs étaient remplis d'appréhension; et quand il a fait référence à certains points de vue religieux normalement acceptées comme étant pervertis (warped) , et uniquement partagés par ceux qui sont polarisés (?) ou extrémistes, les espoirs ou les craintes des deux modes de pensée semblait se justifier. Etait-il en train d’ouvrir la voie à ce qui allait pratiquement être une nouvelle religion , libérée de toutes les notions et les pratiques établies, et embrassant tous les avantages du monde moderne, ou se pencha-t-il à tellement l’amenuiser vers le bas, jusqu'à ce que la religion établie, au lieu la faire ressortir comme vitale , unique, elle n’apparaisse comme n’être plus qu’une foi parmi d'autres?
Ainsi, les deux parties attendaient. L'une en faveur de l’assouplissement promis, et l'autre dans l’appréhension que beaucoup de leurs appuis traditionnels étaient sur le point d'être démantelés.
A suivre…
"Christian atmosphere, Christian tradition and morality ... is diminishing and is in fact to a great extent displaced by a way of life and thought opposed to the Christian one".
Pope Pius XII.
traduction approximative a écrit:« L’atmosphère, la tradition et la morale chrétienne ... diminue et est en fait en grande partie remplacée par un mode de vie et de pensée opposée à la chrétienne. »
Pape Pie XII.
‘We are about to witness a greater freedom in the life of the Church, and therefore in that of her children. This freedom will mean fewer obligations, and fewer inward prohibitions. Formal disciplines will be reduced ... every form of intolerance and absolutism will be abolished.’ (Montini-P6)
traduction approximative a écrit:« Nous sommes sur le point d'assister à une plus grande liberté dans la vie de l'Eglise, et donc dans celle de ses enfants. Cette liberté se traduira par moins d'obligations, et moins de défenses internes. Les disciplines formelles seront réduites ... toute forme d'intolérance et de d'absolutisme seront supprimés. »
(Montini-P6)
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: THE BROKEN CROSS (La croix cassée) par Piers Compton
2.
Here again, I feel it necessary to repeat, what follows is neither in the nature of attack nor of defence. It is a simple summary of events that occurred, and of declarations made; and if they appear to be partisan, it is not the fault of the present writer, but of Pope Paul who made them all of one character.
He challenged and condemned the unbroken front presented by St. Pius X in the face of Modernism. The latter’s imposition of an anti-Modernist oath was said to have been an error, so Paul abolished it. The Index of forbidden books, and the prerogatives of the Holy Office with its historic right to impose interdicts and excommunication, were now things of the past. The Canon Laws of the Church, hitherto regarded as pillars, the guardians and promulgators of decisions and judgments, were thrown open to criticism and, if need be, to revision. History and text-books, written from a predominantly Catholic viewpoint, were blue-pencilled or re-edited.’
The Church’s contacts with the world, and with other religions, were to be more open, and no longer conducted from a height of superior authority, knowledge, and experience. There was declared to be no fixation of absolute truth. Discussion or dialogue was to take the place of declaration. And from these changes a new society of humanist culture would emerge, with an ostensible Catholic background provided by advanced theologians who, under Pius XII, had been kept on the fringes of the Church.
They included Hans Kung, whose views were said to be more anti-orthodox than those advanced by Luther. He was to claim that he had been specially defended by Paul VI. The German Jesuit, Karl Rahner, whose brand of thought had formerly been frowned upon as being too extreme, was now told by Paul to ‘forge ahead’. The Dominican Schillebeeckx spread consternation among the already dispirited Dutch clergy with such statements as that Christianity would, sooner or later, have to surrender to atheism, as the most honest and natural man was the one who believed nothing.
Teachers such as these, far from being reprimanded, retained their secure positions and were given a publicity, not usually accorded to churchmen, in the Press. Even an Irish paper referred to Hans Kung and to Schillebeeckx as ‘the most outstanding theologians in the world’; and the belief that they were confident of having powerful support was strengthened when it became known, in some ecclesiastical quarters, that prelates such as Suenens and Alfrink had threatened to form a ‘Cardinals’ Trade Union’ if Hans Kung and his writings were condemned.
The total ban on Communism and its supporters, by Pius XII, was taken for granted, although it had never been actually enforced. But even so there were demands for its removal. Instead of an ice-bound resistance to Communism, that had been an accepted feature of the historic Church, a thaw set in, and it soon became no longer remarkable for a priest to speak and act in favour of Marxism. Some accompanied their change of heart with a profession of contempt for the past, as did Robert Adolphs, Prior of the influential Augustinian house of Eindhoven, in Holland.
Writing in The Church is Different (Burns and Oates), he said that the philosophy of St. Thomas Aquinas represented ‘a pretty desiccated kind of Western thinking’. He denounced the anti-Modernism of St. Pius X as a ‘Fascist-like movement within the Church’, and he ridiculed the warnings given by Pius XII who had imagined that ‘he had to do battle with a sort of underground Modernist conspiracy that was making use of a widespread clandestine organisation in order to undermine the foundation of the Catholic Church.’
The Flemish professor, Albert Dondeyne, was more outspoken in Geloof en Wereld (Belief and the World), where he criticised the mental outlook of the Church for always having been convinced as to the total perfidy of Communism. He referred to the Church’s habit of presenting things as though Christianity were simply and without reminder opposed to the Communistic order of society as being extremely dangerous.
‘Christian society’, he went on, ‘makes God the servant of a kind of Christian party interest. It may’, he continued, ‘identify Communism with the Devil; but what if this particular Devil has been conjured up by the errors and shortcomings of Christianity itself?’ He admitted that the inhuman aspect of Marxism could not be denied. ‘But this does not altogether preclude there being major positive values in Communism to which Christianity of the nineteenth century ought to have been open, and to which Christianity must all the while remain receptive today.’
A SUIVRE...
traduction approximative a écrit:
2.
Ici encore, il me paraît nécessaire de le répéter, ce qui suit n'est ni de l'attaque ni de la défense. Il s'agit d'un simple résumé des événements qui ont eu lieu, et des déclarations qui ont été faites et, si elles semblent être de nature partisane, ce n'est pas la faute de l'auteur du présent écrit mais du Pape Paul qui les a toute faites d'un même caractère. (made them all of one character.)
Il a défié et condamné la ligne ininterrompue présentée par S. Pie X en face du modernisme. L'adoption par ce dernier d'un serment anti-moderniste a été dit avoir été une erreur, si bien que Paul l'a supprimé. L'Index des livres interdits, et les prérogatives du Saint-Office à son droit historique d'imposer des interdits et des excommunications, sont désormais choses du passé. Les Lois Canoniques de l'Église, jusque-là considérés comme des piliers, les gardiens et les promulgateurs des décisions et des jugements, étaient désormais ouvertes à la critique et, si besoin est, d'être révisées. L’histoire et les manuels, rédigés d'un point de vue à prédominance catholique, ont été censurés (blue-pencilled) ou réédités.
Les contacts de l'Eglise avec le monde, et avec les autres religions, devaient être plus ouverts, et non plus tenus d’un point de vue supérieur en ce qui a trait à l’autorité, aux connaissances et au talent (experience) . Il fut déclaré qu’il n’y avait pas de vérité absolue fixe. La discussion ou le dialogue avait pris la place de la déclaration. Et de ces changements, une nouvelle société de culture humaniste émergerait, avec un soi-disant fond catholique apporté par les théologiens de pointe qui, sous Pie XII, avaient été tenus en marge de l'Église.
Il s'agissait notamment de Hans Kung, dont les vues étaient, dit-on, plus anti-orthodoxe que celles avancées par Luther. Il a été affirmé qu'elles avaient été défendues spécialement par Paul VI. Le Jésuite allemand, Karl Rahner, dont la manière de pensée avait été autrefois regardée de travers, étant considérée comme trop extrême : Paul nous dit maintenant qu’elle peut « aller de l'avant ». Le Dominicain Schillebeeckx répandit la consternation parmi les membres déjà découragés du clergé néerlandais avec des déclarations telles que le christianisme aurait, tôt ou tard, à se rendre à l'athéisme, comme quoi l'homme le plus honnête et le plus normal était celui qui ne croyait en rien.
De tels maîtres, loin d'être réprimandés, ont maintenus leurs positions assurées et ont reçu une publicité, qui généralement n’est pas accordée aux hommes d'église, dans la Presse. Même un journal irlandais, qui regardait Hans Kung et Schillebeeckx comme «les théologiens les plus remarquables dans le monde»; et cette confiance qu’ils avaient d’avoir un soutien puissant a été renforcé quand il est devenu connu, dans certains milieux ecclésiastiques, que des prélats tels que Suenens et Alfrink avaient menacés de former un « syndicat des «cardinaux» si Hans Kung et ses écrits étaient condamnés.
L'interdiction totale du Communisme et de ses partisans, par Pie XII, avait été prise pour acquis, quoiqu’elle n'ait jamais été mise en vigueur. Et même dans ce cas, il y en avait qui en demandait la suppression. Au lieu d'une résistance de glace par rapport au communisme, qui avait été une caractéristique communément admise dans l’histoire de l'Église, un dégel s'installe, et il devint bientôt normal ( no longer remarkable) pour un prêtre de parler et d'agir en faveur du marxisme. Certains ont ajouté à leur changement de mentalité en professant du mépris pour le passé, tout comme Robert Adolphs, Prieur de l’influente maison augustinienne d'Eindhoven, en Hollande.
Écrivant dans The Church is Different (L'Église est différente (Burns et Oates), il dit que la philosophie de saint Thomas d’Aquin représentait « une variété desséchée de la pensée occidentale ». Il a dénoncé l'anti-modernisme de S. Pie X étant « comme du fascisme au sein de l'Église», et il tournait en ridicule les avertissements donnés par le Pape Pie XII qui avait imaginé qu’ « il avait à livrer bataille à une sorte de complot moderniste souterrain utilisant une organisation clandestine très répandue dans le but de miner les fondements de l'Eglise catholique.»
Le professeur flamand, Albert Dondeyne, y est allé plus rondement dans Geloof en Wereld (Belief and the World) (La croyance et le monde), où il critiqua la mentalité de l'Église pour avoir été toujours été convaincue de la totale perfidie du communisme. Il a fait référence à l'habitude de l'Eglise de présenter les choses comme si le christianisme était simplement et sans appel opposé à l'ordre communiste de la société qui était extrêmement dangereuse.
« La société chrétienne», dit-il, « fait de Dieu le domestique d’une sorte de parti chrétien. Elle peut », poursuit-il, « identifier le communisme avec le diable, mais que faire si ce diable particulier a été évoqué par les erreurs et les imperfections du christianisme lui-même? » Il a admis que l'aspect inhumain du marxisme ne pouvait pas être refusée. « Mais cela n'exclut pas qu'il y ait des valeurs positives majeures dans le communisme à laquelle le christianisme du XIXe siècle aurait dû être ouvert, et il doit aujourd’hui rester tout le temps réceptif. »
A suivre.
"Paul VI challenged and condemned the unbroken front presented by St. Pius X in the face of Modernism. The latter’s imposition of an anti-Modernist oath was said to have been an error, so Paul abolished it. The Index of forbidden books, and the prerogatives of the Holy Office with its historic right to impose interdicts and excommunication, were now things of the past. The Canon Laws of the Church, hitherto regarded as pillars, the guardians and promulgators of decisions and judgments, were thrown open to criticism and, if need be, to revision. History and text-books, written from a predominantly Catholic viewpoint, were blue-pencilled or re-edited.’
traduction approximative a écrit:« Paul VI a défié et condamné la ligne ininterrompue présentée par S. Pie X en face du modernisme. L'adoption par ce dernier d'un serment anti-moderniste a été dit avoir été une erreur, si bien que Paul l'a supprimé. L'Index des livres interdits, et les prérogatives du Saint-Office à son droit historique d'imposer des interdits et des excommunications, sont désormais choses du passé. Les Lois Canoniques de l'Église, jusque-là considérés comme des piliers, les gardiens et les promulgateurs des décisions et des jugements, étaient désormais ouvertes à la critique et, si besoin est, d'être révisées. L’histoire et les manuels, rédigés d'un point de vue à prédominance catholique, ont été censurés(blue-pencilled) ou réédités.»
"Hans Kung, whose views were said to be more anti-orthodox than those advanced by Luther, was to claim that he had been specially defended by Paul VI".
"Teachers such as these (Kung, Rahner -photo-, Schillebeeckx, far from being reprimanded, retained their secure positions and were given a publicity, not usually accorded to churchmen, in the Press".traduction approximative a écrit:« Hans Kung, dont les vues étaient, dit-on, plus anti-orthodoxe que celles avancées par Luther; il a été affirmé qu'elles avaient été défendues spécialement par Paul VI.»
traduction approximative a écrit:« De tels maîtres (Kung, Rahner – photo –, Schillebeeckx), loin d'être réprimandés, ont maintenus leurs positions assurées et ont reçu une publicité, qui généralement n’est pas accordée aux hommes d'église, dans la Presse. »
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum