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Message  Monique Mar 17 Nov 2009, 10:03 pm

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Dieu a voulu pour notre enseignement que sainte Brigitte assistât parfois au jugement des âmes.

« J'ai plusieurs enfants, dit-Il à la sainte (en lui ordonnant d'écrire les Révélations), J'ai plusieurs enfants, c'est-à-dire des chrétiens, qui sont pris dans les lacets du démon. Je veux leur envoyer mes Paroles par votre entremise. Je vous donnerai par chaque lettre, non l'or ou l'argent, mais un trésor qui ne vieillira pas.

« Si Je vous montrais la beauté, l'éclat des anges et des âmes bienheureuses, votre corps ne les saurait supporter, il se romprait à raison de la joie que votre âme recevrait de cette vue. De même, si vous voyiez les damnés comme ils sont, vous mourriez d'effroi subitement à raison de leur horreur. Vous verrez donc les choses spirituelles comme si elles étaient corporelles. Tout vous sera représenté avec similitude, car vous ne pourriez autrement comprendre. »



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Message  Monique Mer 18 Nov 2009, 6:38 pm

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JUGEMENT DU FILS DE SAINTE BRIGITTE :

Rappeler les circonstances de la mort du prince Charles, fils de la sainte, ne sera pas sans intérêt.
Brigitte habitait Rome avec sa fille, quand elle résolut de faire le pèlerinage de Jérusalem, voyage à cette époque infiniment plus pénible qu'aujourd'hui. Elle voulut se faire accompagner par son fils Charles, qui, venu de Suède à Rome voir sa mère, accepta volontiers.

Charles, le premier-né de Brigitte, avait toujours été son enfant de prédilection ; mais que de larmes et d'inquiétudes ce cher fils lui
coûta !

Il était d'un caractère gai et chevaleresque, courageux jusqu'à la témérité, aimant le luxe et les plaisirs. Sa mère avait dû employer toute son énergie pour dompter ce caractère violent et emporté, qui n'avait avec le sien qu'un point de ressemblance : sa dévotion pour la très-sainte Vierge Marie.

Sa légèreté et son audace l'entraînèrent dans mille aventures où il commit les fautes les plus graves... Pour le moment, Brigitte était à son sujet calme et heureuse : il la suivait dans un long voyage ; elle pourrait à chaque heure, le voir, lui parler.

Elle partit donc avec ses enfants et, passant par Naples, elle crut de son devoir d'aller prendre congé, avant de s'embarquer pour la Palestine, de la reine Jeanne, avec qui elle avait eu forcément quelques relations, et elle se rendit à la cour avec son fils et sa fille.

La reine de Naples était, à cette époque, la trop célèbre Jeanne, veuve d'André, fils du roi de Hongrie. Le prince possédait des qualités éminentes, mais ses manières manquaient d'élégance et de charme, son caractère était froid, réservé.

Jeanne, au contraire, était vive, légère et gaie. Elle détestait toute occupation sérieuse, fuyait la solitude et ne se plaisait que dans les fêtes où une femme jeune et jolie pouvait briller. Elle éprouva bientôt pour son mari une aversion qui ne tarda pas à se changer en véritable haine. André mourut assassiné, et bien des voix accusèrent sa femme d'avoir soudoyé les assassins.

L'usage était alors de rendre hommage à la reine en s'agenouillât devant elle et en lui baisant les pieds. En arrivant auprès de Jeanne, les deux princesses suédoises se conformèrent à la coutume avec humble simplicité, mais Charles, à la vue de cette femme toujours ravissante, se releva vivement, et avec l'impétuosité et l'audace qui le distinguaient, il baisa le visage de la reine. Celle-ci, loin de s'offenser de cet acte téméraire, conçut pour le prince une violente passion ; et sur-le-champ, exprima son intention de le garder à la cour de Naples. Elle alla jusqu'à dire qu'elle épouserait le prince Charles.

En vain, Brigitte lui représenta que ce voeu ne pouvait se réaliser. Charles étant marié, la princesse sa femme ne l'avait point accompagné en Italie. Jeanne resta sourde à toute observation, et répéta avec animation que rien au monde n'ébranlerait sa résolution, et qu'elle trouverait bien le moyen de l'exécuter.

Brigitte rentra chez elle accablée de chagrin, et dans son angoisse, elle conjura Dieu d'enlever son fils de ce monde si rien ne pouvait le soustraire à ce funeste amour.

A peine eut-elle achevé cette héroïque prière, que Charles entra le visage décomposé, tremblant de fièvre, et se plaignant de grandes souffrances ; en quelques heures, il mourut.

La pauvre mère, pâle comme un linceul, ne versait pas une larme, mais son coeur saignait en assistant à la mort de son fils bien-aimé.



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Message  Monique Lun 23 Nov 2009, 7:55 pm

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La très-sainte Vierge Marie à sainte Brigitte :

« Je veux vous dire comment j'ai fait avec l'âme de Charles votre fils. J'étais auprès de lui, un peu avant qu'il rendît l'esprit pour ôter de sa mémoire l'amour charnel, et qu'il ne fît rien contre Dieu au dommage de son âme. Je le gardai en telle sorte de ses ennemis mortels, les démons, que pas un ne le put approcher, bien que leur malice tendît à le tourmenter éternellement.

« Je veux vous faire voir le jugement de cette âme quand elle a été séparée de son corps. Cela vous sera montré par similitudes corporelles, afin que vous le puissiez mieux comprendre. »


Sainte Brigitte vit alors le juge des âmes Notre-Seigneur Jésus-christ, assis sur son trône, entouré d'une multitude d'anges et de saints. Auprès de Lui, elle voyait sa très-sainte Mère attentive au jugement. Charles était là, un ange à sa droite, un démon à sa gauche ; mais ni l'un ni l'autre ne le touchaient.

Le démon cria : « Entendez, ô Juge tout-puissant, je me plains devant Vous que votre Mère que Vous aimez au point de l'avoir rendue toute-puissante au Ciel, sur la terre et sur les démons, m'a fait une injustice touchant cette âme, car je devais, selon le droit, la prendre dès qu'elle fut séparée de son corps ; mais votre Mère s'en est saisie et l'a présentée elle-même au jugement sous sa puissante tutelle. »

Alors, Marie répondit en ces termes : « Malheureux, entendez ma réponse. Bien que vous ayez choisi de haïr Dieu plutôt que de L'aimer vous savez néanmoins ce qui se doit selon la justice. Il m'appartient donc de présenter l'âme de cet homme devant le Juge, car il eut un grand amour pour moi, au point que souvent il disait dans son coeur : Je me réjouis tellement que Dieu ait élevé la Sainte Vierge sa Mère au-dessus de toutes les créatures, que je n 'échangerais pas cette joie avec les joies du monde.»

Le démon : « Le droit ne voulait pas qu'il tombât entre mes mains, puisqu'il vous a plus aimée que soi-même ; mais néanmoins, ses oeuvres le condamneront à être punis par mes mains. Pourquoi, ô Reine, avez-vous chassé tous les démons de sa présence, de sorte que pas un de nous ne l'a pu troubler !? »

La très-sainte Vierge : « J'ai fait cela à cause du grand amour qu'il me portait et pour la joie qu'il a eue que je fusse Mère de Dieu. »

Le démon : « O Juge ! Vous êtes la Justice même ! Jugez donc cette âme, car je sais tous ses péchés ; et sa volonté l'attirait plus pour vivre en la superbe du monde et dans ses plaisirs qu'à y résister ! »

L'ange : « Quand sa mère voyait que sa volonté le portait au péché, soudain, elle y remédiait par des oeuvres de miséricorde et des prières continuelles, à raison de quoi il obtint la Crainte de Dieu. Tout autant de fois qu'il tombait dans le péché, il s'allait confesser sans retard. »

Le démon : « Il faut que je raconte ses péchés. »

Mais dès qu'il voulut commencer, il devint tout tremblant et il cria, se plaignant : « Malheur à moi, misérable ! J'ai perdu ma longue peine, ma mémoire est comme abolie ; je ne me souviens pas plus du temps où il a péché que de ses péchés ! »

L'ange : « Les larmes de sa mère, ses prières ont fait cela. Notre-Seigneur, compatissant à ces larmes, a donné à son fils la contrition de chaque péché ; c'est pourquoi ces péchés sont effacés de ta mémoire. »

Le démon : « J'ai encore un sac plein d'écritures, par lesquelles je montrerai qu'il a voulu corriger et amender sa vie, mais qu'il n'en a rien fait. Je dois donc le tourmenter jusqu'à ce qu'il ait satisfait par la peine, puisqu'il n'a pas eu soin de satisfaire pendant sa vie. »

L'ange : « Ouvrez votre sac et demandez jugement sur les péchés sur lesquels vous êtes obligé de le châtier. »

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Message  Monique Mer 25 Nov 2009, 9:41 pm

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La très-sainte Vierge Marie à sainte Brigitte :

Le démon : « Si je n'ai pas le pouvoir de le punir pour ses péchés, il faut que je le châtie pour n'avoir pas exercé les bonnes oeuvres et acquis les vertus, trésors qu'il devait apporter avec lui dans le Ciel. Permettez-moi donc de suppléer à cela par peines et afflictions. »

L'ange : « Sa mère a pleuré et prié pour lui l'espace de trente ans. Et voici que Dieu étant si longtemps prié versa dans le coeur de ce fils, le fruit de ses bénédictions. Il obtiendra la Joie et l'Honneur éternels pour le désir qu'il a eu d'aller à Jérusalem. Il avait aussi la volonté d'exposer sa vie en bataille, s'il le fallait, pour remettre la Terre-Sainte au domaine des chrétiens. S'il eût pu le faire, il l'eût fait, il n'a pas tenu à lui. »

Le démon hurlait dans sa fureur : « Malheur à moi ! J'ai tout perdu : je ne me souviens plus en quoi il a suivi mes volontés, j'oublie comment il s'appelait quand il était au monde ! »

L'ange: « Sache qu'il s'appelle maintenant : Fils de larmes ! Ta malédiction retentit à l'Honneur de Dieu et bénédiction à tous ses amis ! »

Alors Jésus-Christ parla, disant :
« Retire-toi, Satan ennemi ! »
Après, Il dit à Charles :
« Venez, ô bien-aimé ! »
Et soudain, le démon s'enfuit.

Sainte Brigitte, voyant ces choses, s'écria dans un transport de bonheur et d'amour : « Ô Dieu éternel et incompréhensible, ô Jésus-Christ ! Vous versez dans les coeurs les bonnes pensées, l'oraison et les larmes. Ce sont vos Dons, ce sont vos Faveurs, et Vous donnez pour eux les Prix éternels. Que honneurs, actions de grâces, service Vous soient rendus de toutes les créatures, ô mon Dieu très doux ! Vous m'êtes très cher et plus cher que mon corps et mon âme ! »

L'ange parla ensuite à la sainte : « Cette vision vous a été montrée, non seulement pour votre consolation ; mais aussi, afin que les amis de Dieu sachent combien il se plait à leur faire du Bien, et comme Il exauce les prières et les larmes qui lui sont adressées. Vous devez aussi savoir que votre fils n'eut pas reçu une telle grâce, si, dès son enfance, il n'eût la volonté d'aimer Dieu et de s'amender des chutes du péché. »

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Message  Monique Jeu 26 Nov 2009, 8:19 pm

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La très-sainte Vierge Marie à sainte Brigitte :

« Je suis la Mère de Miséricorde, je veux montrer par similitude la peine du péché, afin que les amis de Dieu soient fervents en son Amour, et que les pécheurs, sachant le danger, fuient le péché. Il n'y a pas de pécheur si coupable que je ne sois prête à aller au-devant, et à qui mon Fils ne soit disposé à donner la Grâce et à pardonner, s'il demande Miséricorde. »

Sainte Brigitte vit une femme qui rampait par terre, dans une boue infecte, et dont le coeur était arraché, les lèvres coupées, les narines rongées, et les yeux suspendus à deux nerfs tombant sur les joues. Elle n'avait plus de crâne et son cerveau bouillait comme du plomb fondu. Son cou était coupé sans relâche par un fer très-aigu ; sa poitrine ouverte était pleine de vers qui grouillaient l'un sur l'autre. Un serpent l'enserrait, courait sans cesse par tout l'intérieur, ne lui laissant ni trêve ni repos, et l'infiltrait de son venin.

Et cette infortunée criait à sa fille encore vivante :
« Entends, lézarde et fille maudite ! Malheur à moi qui ai été votre mère et qui vous ai mise au nid d'orgueil où vous croissez, malheur à moi ! Autant de fois vous tournez les yeux superbement sur quelqu'un comme je vous ai enseigné, vous jetez à mes yeux un venin tout bouillant, avec une intolérable ardeur. Chaque fois que vous proférez des paroles orgueilleuses ainsi que vous m'en avez entendue proférer, j'avale des breuvages horribles.

« Quand vous écoutez les louanges sur votre corps bien proportionné et désirez les honneurs du monde, ce que vous avez appris de moi, autant de fois frappe à mes oreilles un son terrible avec un vent. Et d'autant que j'ai fait toutes choses pour l'amour du monde et pour la vanité, mes oreilles entendront toujours cet horrible fracas, et jamais les mélodies célestes. Malheur à moi, misérable, assaillie de tant de maux, et plongée pour toujours dans une irrémédiable infortune !

« Vous vous enorgueillissez de votre haute naissance, et les entrailles qui vous ont portée sont la proie des démons. Comme les vôtres mes désirs ne tendaient qu'à tout ce qui est pourriture et ordure, à la longue vie dans les mêmes passe-temps.
« Mais pourquoi me plaindre de vous, ma fille ? Vous ne faites que ce que je vous ai enseigné de faire. J'étais créée pour la Gloire céleste et belle comme un ange. Je me suis rendue difforme en abusant de tout j'ai perdu le temps qui m'était donné, fuyant les prédications comme de la paix, de peur qu'elles ne me détournassent des délices corporelles. Et si quelquefois, pour le respect des hommes, j'entendais la Parole de Dieu, elle sortait aussitôt de mon coeur.

« Et néanmoins, ma conscience me disait que le temps était court, le Jugement de Dieu effroyable ; mais le désir de me satisfaire répliquait faussement que le jugement de la Fureur divine n'était pas si sévère et que ma vie serait longue. Ces suggestions renversaient ma conscience, et je suivais mes désirs mauvais pour lesquels je souffre pour l'Éternité tant de maux. »

Et, s'adressant à sainte Brigitte, l'infortunée lui dit :
« Si vous me voyiez véritablement comme je suis, vous mourriez d'effroi, car tous mes membres sont des démons. L'Ecriture est vraie qui dit que les justes sont membres de Dieu ; de même, les pécheurs sont membres du diable. Les démons sont comme cloués à mon âme, ils me rongent sans jamais se rassasier. Ma fille, en suivant ma malice, augmente la peine qui ne cessera point. Ma douleur, mon malheur, jamais ne s'adouciront. Ma conscience entend et ressent que Jugement de Dieu est juste. Ma volonté est maintenant comme l'homicide et le parricide : je désire toutes sortes de maux a mon Créateur qui m'a été si doux, si bon durant ma vie, usant de mille industries pour me ramener à Lui. Et je me réjouis d'une joie de démons, prenant sa source en un infini désespoir, de ce qu'il n'aura pas de consolation de moi. »

La fille de cette malheureuse mère, après le récit de sainte Brigitte, quitta le monde, entra dans un monastère et fit pénitence tout le temps de sa vie avec grande perfection.


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Message  Monique Ven 27 Nov 2009, 9:02 pm

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Sainte Brigitte eut la vision terrible du jugement d'un homme et d'une femme qui s'étaient unis dans un mariage interdit par l'Église, et furent condamnés à l'enfer.

« Je vis, dit-elle, un homme dont les yeux étaient arrachés et pendaient aux joues par de petits nerfs. Il avait les oreilles comme d'un chien, la bouche ainsi qu'un loup farouche... Une femme était auprès de lui, les cheveux comme un buisson d'épines ; ses yeux étaient au derrière de la tête, ses oreilles coupées, son nez plein de pourriture, sa langue un aiguillon venimeux. »

Et l'ange dit à la sainte :
« Les cheveux de cette femme ressemblent à un buisson d'épines, car les cheveux qui ornent la face signifient la volonté qui désire plaire à Dieu, et cette volonté orne et enrichit l'âme ; mais la volonté de cette femme était de plaire au monde plus qu'à Dieu. Ses yeux sont au derrière de la tête, car elle les détournait du but que Dieu lui fixa en la créant, la rachetant et la favorisant de diverses manières. Elle ne voulut regarder que les choses passagères jusqu'à ce qu'elles se soient évanouies de sa présence. Ses oreilles sont coupées, car elle se souciait peu du saint-Évangile. Elle enlaçait le coeur de son compagnon et le provoquait au mal plus durement et plus cruellement que par la morsure du serpent. Elle et lui s'éloignaient des prédications de peur avoir a considérer comment ils pouvaient se retirer du péché, et avec la grâce de Dieu faire de bonnes oeuvres.

« Cet homme ne se souciait nullement du Nom et de l'Honneur de Dieu; il désirait ce que les autres possédaient ; il se courrouçait et, dans sa colère, il ne s'inquiétait point que les âmes tombassent en enfer pourvu qu'il se vengeât. Et jusque dans la mort, il a voulu retenir ce qu'il a pris à autrui. »

Le démon s'avança, un trident à la main, et à l'un de ses pieds, trois griffes aiguës d'une longueur extrême.
« Ô Juge, dit-il, c'est maintenant mon heure, j'ai attendu, mais le temps est venu. »

Et le Juge ordonna ainsi aux coupables :
« Dites ce que vous avez fait, bien que Je le sache. »

L'homme répondit : « Nous connaissions la défense que l'Église fait de tels mariages, mais nous l'avons méprisée. Bien que nous sachions que nous offensions Dieu, nous avons enfreint ses Commandements. »

Le Juge : « Vous n'avez pas voulu suivre les ordres de Dieu, la Justice veut que vous sentiez les peines des bourreaux. »
Et soudain, le démon enfonça l'une de ses griffes dans le coeur de tous deux, et les serra tellement dans des douleurs horribles, qu'on aurait dit qu'ils étaient dans une presse.

Le Juge : « Je vous avais donné une conscience pour vous guider et remplir votre vie de mérites ; que M'apportez-vous maintenant ? »

La femme répondit lamentablement : « Juge ! Nous n'avons cherché que les délices de la terre, et nous n'apportons que la confusion misérable ; nous aurions voulu la vie perpétuelle avec la félicité mondaine ; nous ne désirions pas le Ciel, préférant jouir du monde selon nos souhaits. »

Le Juge dit au bourreau : « Rendez ce qui est juste. »
Et le démon enfonça la deuxième de ses griffes dans les entrailles de tous deux et les déchira effroyablement.

Le Juge : « Je vous avais donné des talents, des biens. Où est le trésor que Je vous avais prêté pour le faire fructifier ? »
Et tous deux, d'une voix dont rien ne saurait dire ni peindre le désespoir : « Nous l'avons foulé aux pieds, car nous cherchions un trésor terrestre et non un Trésor éternel. »

Le Juge dit au bourreau : « Donnez ce que vous devez rendre. »
Et le démon enfonça à l'instant sa troisième griffe dans leur coeur, leurs entrailles et leurs pieds, de sorte qu'ils ne ressemblaient plus qu'à un bloc informe.

Et le Juge dit à sainte Brigitte :
« Ma fille, ceux-là méritent pareils éternels supplices, qui s'éloignent de leur Créateur pour la créature et méprisent mes Commandements. Réjouissez-vous, ma fille, réjouissez-vous, mes fidèles, de ce que vous êtes séparés de telles choses ! »

à suivre...
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Message  ROBERT. Sam 28 Nov 2009, 4:39 pm

.
Révélations stupéfiantes de Sainte Brigitte qui nous font voir l’énormité indicible du péché envers Dieu et qui fait dire à Sainte Colette : " Et ce

qui fait l’enfer de l’enfer, s’écria la Sainte, c’est qu’il durera toute l’éternité."



… Satan !! Voilà le chef d’œuvre du péché. Voilà ce que c’est que de perdre Dieu !!

Satan apparut un jour à Sainte Colette, sous la forme d’un lion rugissant. En l’apercevant, elle lui dit : « Ah ! misérable ! qui a perdu Dieu, retire-toi d’ici. » Le démon lui répondit : « Sais-tu bien ce que tu dis, petite créature ? Sais-tu bien ce que c’est que d’avoir perdu Dieu ? Avoir perdu Dieu ! répétait-il en frémissant, avoir perdu Dieu ! Nulle intelligence créée ne peut comprendre l’étendue de ce malheur irréparable. Avoir perdu Dieu, c’est être exclu de tout bien, de toute félicité, puisque toute félicité est en Lui. La peine du feu n’est rien en comparaison de la perte de Dieu » - « Et ce qui fait l’enfer de l’enfer, s’écria la Sainte, c’est qu’il durera toute l’éternité. » - « Éternité ! éternité ! éternité ! » répéta Satan avec un cri capable de fendre les pierres, si les chrétiens te comprenaient, nous ne réussirions jamais à leur faire perdre Dieu. »


Ces paroles prouvent que le père du mensonge fait une terrible expérience de la peine du dam , puisqu’elle lui arrache des vérités dont la connaissance nous est si utile.



("Nouveau Mois de Saint Michel", d’après Saint Alphonse de Liguori, le Père Faber et l’abbé Soyer, pp.74-75, Saint-Hyacinthe, Canada 1931)

italique rajouté ?
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Message  Monique Lun 30 Nov 2009, 8:31 pm

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Sainte Brigitte étant en prières, vit un palais d'une grandeur incommensurable, où se trouvait une multitude d'hommes aux vêtements éclatants. Il y avait sur un trône, en ce palais, comme dans un soleil, un Juge, et la splendeur qui sortait du soleil était incompréhensible en longueur, largeur et profondeur. La très-sainte Vierge était debout auprès de ce soleil.
Un démon terrible à voir et qui marquait en ses gestes être plein d'envie et enflammé d'une grande colère, criait afin de pouvoir tourmenter à son gré un homme qui, vivant encore, n'avait plus que quelques instants à vivre.

« O Juge ! Voyez les oeuvres mauvaises de cet homme, jugez-le, car il lui reste peu de temps à vivre. Et permettez-moi de punir le corps avec l'âme jusqu'à ce que la réparation en soit faite ! »

L'ange gardien de cet homme intervint : « Ô Juge ! Voici les bonnes oeuvres qu'il a faites jusqu'à cette heure ! »

Le Juge : « Il y a là plus de vices que de vertus. Il n'est pas juste et équitable que le vice soit uni à la souveraine Vertu. »

Le démon : « Il est donc juste que cette âme me soit unie, car elle a quelques vices en elle. De même en moi, il y a toute sorte de méchancetés. »

L'ange : « La Miséricorde de Dieu suit jusqu'au dernier moment de la vie, et après la mort le jugement se fait. Or, en cet homme, l'âme et
le corps sont encore unis, et le libre-arbitre et la raison ne l'ont pas encore abandonné. »

Le démon: L'Écriture dit : vous aimerez Dieu sur toutes choses et le prochain comme vous-même. Voyez donc que toutes les oeuvres de celui-ci sont faites sans amour, et quant aux péchés dont il s'est confessé, c'est avec une très petite contrition ; il mérite l'enfer car il démérité le Paradis. »

L'ange : « Il a certainement espéré obtenir la contrition avant de mourir. »

Le démon : « La Justice de Dieu, de toute Éternité, veut qu'aucun n'entre au Ciel sans avoir eu la parfaite contrition, laquelle il n'a pas. Il est impossible que Dieu juge contre l'Ordre et la Disposition qu'Il a prévus de toute Eternité. Donc, il faut que cette âme soit adjugée à l'enfer, et la joindre avec moi aux peines éternelles. »

L'ange ne sut rien objecter à ces paroles... Et l'on vit une multitude de démons, qui criaient tous à Celui qui était assis sur le trône :
« Nous savons que vous êtes un Dieu en Trois Personnes, sans commencement ni fin ; rien n'a joie sans Vous qui êtes l'Amour et la Miséricorde, mais vous êtes aussi la Justice ; pas une âme sans la contrition n'a obtenu le Ciel. Pourquoi donc, ô Juge, tardez-Vous à nous adjuger cette âme afin que nous la punissions selon ses oeuvres ? »

Soudain, un son éclatant comme une trompette se fit entendre, et une voix prononça ces mots : « Silence ! Écoutez, ô vous, anges ! Prêtez l'oreille aussi, démons ! Entendez ce que dit la Mère de Dieu ! »
Et à l'instant, la divine Marie parut devant le trône du Juge, et là, ayant ouvert les deux côtés de son manteau, on aperçut des femmes, des hommes, des religieux, tous amis de Dieu. Ils criaient d'une même voix, disant : « O Dieu miséricordieux ! Miséricorde pour cette âme ! »
Puis, il se fit un grand silence et l'auguste Vierge parla :

« L'Écriture dit que celui qui a la Foi parfaite peut transporter des montagnes, que peuvent donc faire ces voix des justes qui ont l'Amour ? Que feront les amis de Dieu pour cet homme qui leur a demandé de prier Dieu, afin qu'il pût éviter l'enfer et obtenir le Ciel ? Il les a libéralement secourus, ne demandant d'autre récompense que leurs prières pour obtenir le Ciel. Et moi, j'ajouterai ma prière à leur prière. »

Alors, parla le Juge :
« Pour les prières de ma Mère et de mes amis, cet homme obtiendra avant de mourir la contrition parfaite, de sorte qu'il ne descendra point en enfer ; mais il sera purifié avec ceux qui, ayant commis de grands péchés, endurent de grandes peines dans le Purgatoire. Et cette âme étant purifiée, aura la récompense du Ciel avec ceux qui, sur terre, ont eu la Foi et l'Espérance, avec quelque petite Charité. »
Ces choses étant dites, les démons s'enfuirent.

à suivre...
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Message  ROBERT. Lun 30 Nov 2009, 8:55 pm

.

Votre dernier "post" Monique: de toute beauté ! Merci... sunny
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Message  Monique Mar 01 Déc 2009, 8:55 pm

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Peu après cette vision, sainte Brigitte vit un lieu fort terrible. C'était une fournaise ardente, large et profonde comme une mer, où le feu n'avait autre chose à brûler que les démons et les âmes toutes vivantes ; et sur cette fournaise, apparut l'âme dont nous avons vu le jugement.

Or, les pieds de cet homme étaient comme attachés à la fournaise et le feu se poussait vers eux, ainsi que l'eau poussée en haut par le tuyau, de sorte que ses pores étaient comme des veines ouvertes d'où sortait le feu. Ses yeux étaient enfoncés, ses dents comme des clous de fer attachés au palais, ses bras étaient si étendus qu'ils allaient jusqu'aux pieds, et de ses mains s'égouttait une poix ardente. De la peau, qui semblait être sur l'âme comme sur un corps, procédait une puanteur si horrible qu'on ne saurait la comparer à la plus infecte, à la plus pernicieuse puanteur.

Ayant donc vu cette effroyable calamité, sainte Brigitte entendit la voix de cet homme, qui criait avec un déluge de larmes :

« Malheur ! Malheur ! Malheur ! Malheur que j'aie aimé si peu Dieu pour ses grandes Perfections et les Grâces dont Il me comblait ! Malheur que je n'aie pas considéré la Passion qu'il souffrit avec un grand Amour pour l'homme ! Malheur à moi de n'avoir pas craint sa Justice comme je le devais ! Malheur à moi d'avoir aimé les plaisirs de mon corps qui m'ont conduit au péché ! Malheur à moi pour mon orgueil et mon ambition des richesses ! Malheur à moi de vous avoir connus, ô Louis et Jeanne ! »

L'ange dit à sainte Brigitte : « L'enfer brûle de telle sorte que, si tout ce qui est au monde brûlait, il n'entrerait pas en comparaison de la violence de ce feu. On entend de cette fournaise sortir d'horribles voix, toutes contre Dieu, et toutes commencent par : Malheur ! et finissent par : Malheur ! Le supplice de cet homme au-dessus de l'enfer est très-cruel et doit durer jusqu'à la fin du monde, s'il n'est pas secouru par ses amis. »

Et avec force, l'ange ajouta : « Béni soit celui qui, étant sur terre, vient au secours des âmes par ses prières, ses oeuvres et par le travail de son corps. La Justice de Dieu ne peut mentir, elle dit que les âmes peuvent être soulagées et affranchies par ces moyens. »

En ce moment, on entendit plusieurs voix qui, du Purgatoire, suppliaient lamentablement : « O Seigneur Jésus-Christ ! Juste Juge ! imploraient-elles, envoyez votre Amour et votre Charité en ceux qui vivent au monde. Que Dieu récompense ceux qui nous envoient du secours ! »

FIN
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Message  ROBERT. Mar 01 Déc 2009, 10:27 pm

.

Merci Monique...
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Message  Régis Mer 02 Déc 2009, 2:52 pm

Comme je n'ai lu que le dernier post de Monique j'ai d'abord cru que les affreux tourments de cet homme étaient ceux de l'enfer.

En tous cas, il n'y a aucun doute que cet homme a été sauvé par sa "CONTRITION PARFAITE" . Très probablement, il a reçu le sacrement de pénitence et c'est à cette occasion qu'il a eu la contrition parfaite. S'il avait reçu le sacrement sans avoir eu la contrition parfaite, il aurait été damné.

Alors quand les fratreux nous disent que la contrition parfaite est impossible, ils courent en fait vers un sacrement, non seulement illicite et invalide, mais encore, ils se privent d'office de la CONTRITION PARFAITE qu'ils ne peuvent demander à Dieu puisqu'ils n'y croient pas !

Le Saint Curé d'Ars exigeait la contrition parfaite de ses pénitents.
La contrition parfaite est cette juste peine que le pécheur doit avoir après avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d'être aimé. Bien que cette disposition semble être la moindre des choses quand on a offensé Dieu, Il nous faut cependant, recourir à Dieu dans une fervente prière pour qu'il nous donne cette véritable contrition qui nous ouvre le Ciel et nous préserve de la Damnation.

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Message  gabrielle Mer 02 Déc 2009, 4:59 pm

Je comprends rien Embarassed

L'homme il est au purgatoire? en enfer?

Si quelqu'un pouvait aiguiller mon idée ce serait chouette Very Happy
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Message  Louis Mer 02 Déc 2009, 5:07 pm

Bonjour Gabrielle,

peut-être que cette citation peut vous aider (le texte en rouge est de moi)





Monique a écrit:
LES JUGEMENTS





(...)
L'ange dit à sainte Brigitte : « L'enfer brûle de telle sorte que, si tout ce qui est au monde brûlait, il n'entrerait pas en comparaison de la violence de ce feu. On entend de cette fournaise sortir d'horribles voix, toutes contre Dieu, et toutes commencent par : Malheur ! et finissent par : Malheur ! Le supplice de cet homme au-dessus de l'enfer est très-cruel et doit durer jusqu'à la fin du monde, s'il n'est pas secouru par ses amis. »

Et avec force, l'ange ajouta : « Béni soit celui qui, étant sur terre, vient au secours des âmes par ses prières, ses oeuvres et par le travail de son corps. La Justice de Dieu ne peut mentir, elle dit que les âmes peuvent être soulagées et affranchies par ces moyens. »

En ce moment, on entendit plusieurs voix qui, du Purgatoire, suppliaient lamentablement : « O Seigneur Jésus-Christ ! Juste Juge ! imploraient-elles, envoyez votre Amour et votre Charité en ceux qui vivent au monde. Que Dieu récompense ceux qui nous envoient du secours ! »

FIN

_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
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Message  ROBERT. Mer 02 Déc 2009, 5:17 pm

.

Le supplice de cet homme au-dessus de l'enfer


Se pourrait-il que cet homme souffre les mêmes peines que l'enfer, sans la peine du dam ? Ou bien que cet homme souffre des peines

tellement grandes qu'on le dirait comme suspendu au-dessus de l'enfer, comme étant en enfer ?
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Message  gabrielle Mer 02 Déc 2009, 5:23 pm

Merci à vous deux.... je comprends mieux. Very Happy

Ce qui faisait mon mélange est que Régis disait

En tous cas, il n'y a aucun doute que cet homme a été sauvé par sa "CONTRITION PARFAITE" . Très probablement, il a reçu le sacrement de pénitence et c'est à cette occasion qu'il a eu la contrition parfaite. S'il avait reçu le sacrement sans avoir eu la contrition parfaite, il aurait été damné.

Celui qui reçoit le sacrement de pénitence avec attrition ne va pas en enfer... car la contrition imparfaite est suffisante pour la remise des péchés lors de la réception de l'absolution ( valide naturellement)
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Message  Régis Jeu 03 Déc 2009, 2:47 am

Dans le même sens Sainte Catherine de SIenne dit que ce sont les démons qui font souffrir les âmes du purgatoire mais il faut que je retrouve la citation dans les dialogues !

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Message  gabrielle Jeu 03 Déc 2009, 8:47 am

Bonjour Régis,

Le hic, est que votre affirmation, que se damne celui qui ayant reçu l'absoution avec la contrition imparfaite, est plus que douteuse...

Pourriez-vous clarifier. Merci
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Message  Régis Jeu 03 Déc 2009, 1:30 pm

j'ai dit:

En tous cas, il n'y a aucun doute que cet homme a été sauvé par sa "CONTRITION PARFAITE" . Très probablement, il a reçu le sacrement de pénitence et c'est à cette occasion qu'il a eu la contrition parfaite. S'il avait reçu le sacrement sans avoir eu la contrition parfaite, il aurait été damné.

Ce à quoi Gabrielle me répond :
"Celui qui reçoit le sacrement de pénitence avec attrition ne va pas en enfer... car la contrition imparfaite est suffisante pour la remise des péchés lors de la réception de l'absolution ( valide naturellement)"

Oui, Chère Gabrielle, vous avez raison, nos péchés sont remis lors de la réception de l'absolution même sans contrition parfaite dès lors que l'on a la contrition imparfaite, c'est à dire la peine d'avoir péché à cause des peines que nous devrons subir dans l'au-delà...C'est ce que vous affirmez avec raison. Cependant, un petit détail technique si j'ose dire : Un confession avec la seule contrition imparfaite rend l'absolution efficace, c'est à dire qu'elle nous pardonnes des péchés que nous avons avoué....quand est-il des autres péchés ?

D'autre part, une confession, c'est un peu comme les photos dans l'ancien temps, il faut qu'aucun paramètre ne manque pour que la photo soit réussie. La bonne lumière, la bonne distance, la bonne rapidité.

Pour la confession :
L'aveu complet de ses péchés, le ferme propos, l'interdiction de se mettre dans les conditions favorables au péché, l'abandon des mauvaises fréquentations...et la contrition. Peut-être ai-je trop lu le Curé d'Ars qui ne voit dans ses fidèles de sa paroisse modèle, dans un dix-neuvième siècle dévôt... presque que de mauvaises confessions. Et il exige des ses paroissiens la contrition parfaite non pas comme une option mais comme une nécessité.

Ceci se comprend parfaitement. En effet, être peiné d'avoir offensé une personne qui nous aime semble être la moindre des choses. Alors offenser Dieu sans avoir de la peine de l'avoir offensé n'est-ce pas en soi une monstrueuse injustice. Donc, comme vous le signalez avec raison, Dieu nous pardonne sans cette justice mais cela est dû à son infinie et incompréhensible miséricorde mais selon la loi de la justice humaine et à plus forte raison selon la justice de Dieu, la contrition parfaite est une obligation.

Mais à mon tour de vous poser une question pour élucider l'importance de la Contrition parfaite.
Nous devons croire que le nombre des élus est très petit par rapport au nombre des damnés. Le livre "du nombre des élus" par José Ricard Torrens fait frémir sur ce sujet-là. Or, dans le cas rapporté par Monique, il s'agit d'un homme qui a été puni des peines du purgatoire dans leur maximum puisqu'il doit les endurer jusqu'à la fin du monde. Si donc, il n'avait pas eu cette état d'âme dont la vision nous fait part et qui nous affirme que cette âme a eu la contrition parfaite, on peut facilement en déduire que sans cela, il aurait été damné. Cependant, absolument parlant, nous ne pouvons pas en faire une certitude ni dans ce cas précis et encore moins d'une manière générale.

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Message  gabrielle Jeu 03 Déc 2009, 2:07 pm

Bonjour Régis.

Je pense que la contrition imparfaite aurait comme définition le regret des péchés à cause des peines que Dieu peut nous infliger, ad contrario la contrition parfaite relève de l'amour, et de la peine d'avoir offensé la Majesté de Dieu.


Un confession avec la seule contrition imparfaite rend l'absolution efficace, c'est à dire qu'elle nous pardonnes des péchés que nous avons avoué....quand est-il des autres péchés ?

Je ne saisis pas bien, pourquoi aurions-nous caché ds péchés? Si tel est le cas et que ces fautes sont mortelles, alors nous serions devant un sacrilège.

la contrition parfaite est une obligation

Certes, mais en raison de la miséricorde de Dieu, celui qui aurait avec l'absolution une contrition imparfaite, ce sauvera, non sans éviter le purgatoire ....

livre "du nombre des élus" par José Ricard Torrens fait frémir sur ce sujet-là.

Je ne connais pas ce livre.

Si donc, il n'avait pas eu cette état d'âme dont la vision nous fait part et qui nous affirme que cette âme a eu la contrition parfaite, on peut facilement en déduire que sans cela, il aurait été damné. Cependant, absolument parlant, nous ne pouvons pas en faire une certitude ni dans ce cas précis et encore moins d'une manière générale.

Cela je ne l'ai pas compris dans le texte...
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Message  Régis Jeu 03 Déc 2009, 3:29 pm

j'ai écrit:

livre "du nombre des élus" par José Ricard Torrens

Oh! Veuillez m'excusez ce n'est pas "José Ricard" mais "José Ricart ".... j'ai dû trop forcer sur le pastis ce soir !

Régis

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Message  gabrielle Jeu 03 Déc 2009, 5:54 pm

Régis a écrit:j'ai écrit:

livre "du nombre des élus" par José Ricard Torrens

Oh! Veuillez m'excusez ce n'est pas "José Ricard" mais "José Ricart ".... j'ai dû trop forcer sur le pastis ce soir !

C'est quoi du pastis Question

L'auteur José est-il un prêtre?

Vers quelle année?
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