Mon Royaume n'est pas de ce monde

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Message  gabrielle Lun 12 Oct 2009, 10:11 am

Je transporte ici, cette réponse de Régis...faite sur le fil du Père Pro.

Régis a écrit:Gabrielle vous dites :

Le Christ-Roi a régné, régne et régnera toujours.
Son premier trône de gloire fut la Croix. Avait-il l'apparence du Roi des rois? Et pourtant son règne ne fait aucun doute...
Le Père Pro en le mettant cela futur, pour moi, parle du second avènement du Christ.
Et cette petite pierre tombée du ciel, est la Sainte Église, qui malgré les tempêtes demeure sans rides.
Au jour du jugement notre Roi Divin , l'exaltera à la face de ses ennemis pour le plus grande honte et confusion.

Cependant, d’après ces paroles très précises du P. Pro, il semble qu’il ne parlait pas du second avènement du Christ dont il ne donne aucune indication mais du renversement précis du gouvernement maçon de Callas :

Relisez plutôt.

NOS ENNEMIS QUI ONT POUR EUX L'ARGENT, LES ARMES ET LES MENSONGES, VA PROMPTEMENT CROULER, COMME LA STATUE VUE PAR DANIEL, FRAPPÉE PAR LA PETITE PIERRE TOMBÉE DU CIEL...

« LA HOULETTE QUI DIRIGE LE PEUPLE DÉSARMÉ DE GUADELUPE FERA BIENTÔT TOMBER LA TÊTE DU GOUVERNEMENT MEXICAIN, ET C’EST ALORS QUE LE CHRIST SEUL RÉGNERA, QUE LE CHRIST SEUL VAINCRA, QUE LE CHRIST SEUL COMMANDERA.

Que le Christ règne malgré ses ennemis, qu’Il règne en droit et en puissance à cause de sa toutepuissance, chère Gabrielle, je le partage pleinement avec vous !

Que Jésus-Christ règne en fait, ceci est d’autant plus faux aujourd’hui que ce règne de fait appartient, presque sans partage à Satan aujourd’hui. Et si dans cette citation, le Père Pro parle du Christ qui SEUL REGNERA…au futur, c’est qu’il ne règnait pas ni sur le monde, ni au Mexique pendant cette persécution où, cependant des millions de mexicains combattait pour établir son Règne. Le Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ vous l’établissez dans son Règne de gloire lorsqu’il viendra dans son second avènement et vous me faites peur car il semble que vous ne voulez pas ou vous ne désirez pas que ce Règne de gloire soit précédé du Règne Social de Jésus-Christ, Règne SOCIAL qui pourtant est partie intégrante de la doctrine catholique.

J’ai déjà entendu votre raisonnement ou plutôt lu votre raisonnement chez des ecclésiastiques et qui est le suivant:

Jésus est le Roi des Rois. Il est le DIEU TOUPUISSANT. Incontestablement, il est roi en droit donc, Il est roi en fait. POINT FINAL

Amigo, vous êtes complètement à côté de la plaque.

Donnez-moi une seule bonne raison pour laquelle je ne souhaiterais pas le rêgne social de du Christ Roi?

Vous oubliez des bouts de l'encyclique Quas primas

- LETTRE ENCYCLIQUE DE S. S. PIE XI DU 11 DÉCEMBRE 1925 - en pleine révolution...

Et que dit ce Pape:

I. Sens de la Royauté du Christ



1.Roi des intelligences, des volontés et des coeurs

65. Depuis longtemps, dans le langage courant, on donne au Christ le titre de Roi au sens métaphorique ; il l'est, en effet, par l'éminente et suprême perfection dont il surpasse toutes les créatures.

Ainsi, on dit qu'il règne sur les intelligences humaines, à cause de la pénétration de son esprit et de l'étendue de sa science, mais surtout parce qu'il est la Vérité et que c'est de lui que les hommes doivent recevoir la vérité et l'accepter docilement.

On dit qu'il règne sur les volontés humaines, parce qu'en lui, à la sainteté de la volonté divine correspond une parfaite rectitude et soumission de la volonté humaine, mais aussi parce que sous ses inspirations et ses impulsions notre volonté libre s'enthousiasme pour les plus nobles causes.

On dit enfin qu'il est le Roi des cœurs, à cause de son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine (Eph. 3, 19) et à cause de sa douceur et de sa bonté qui attirent à lui tous les cœurs : car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme le Christ Jésus.

2. Roi en tant qu'homme

a) Témoignage de l'Ecriture

66. Mais, pour entrer plus à fond dans Notre sujet, il est de toute évidence que le nom et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot, au Christ dans son humanité ; car c'est seulement du Christ en tant qu'homme qu'on peut dire : Il a reçu du Père la puissance, l'honneur et la royauté (Dan. 7, 13-14) ; comme Verbe de Dieu, consubstantiel au Père, il ne peut pas ne pas avoir tout en commun avec le Père et, par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures.

67. Que le Christ soit Roi, ne le lisons-nous pas dans maints passages des Écritures ! C'est lui le Dominateur issu de Jacob (Nombres 34, 19), le Roi établi par le Père sur Sion, sa montagne sainte, pour recevoir en héritage les nations et étendre son domaine jusqu'aux confins de la terre (Ps. 2), le véritable Roi futur d'Israël, figuré, dans le cantique nuptial, sous les traits d'un roi très riche et très puissant, auquel s'adressent ces paroles : Votre trône, ô Dieu, est dressé pour l'éternité ; le sceptre de votre royauté est un sceptre de droiture (Ps. 44 (45) 7).

Passons sur beaucoup de passages analogues ; mais, dans un autre endroit, comme pour dessiner avec plus de précision les traits du Christ, on nous prédit que son royaume ignorera les frontières et sera enrichi des trésors de la justice et de la paix : En ses jours se lèvera la justice avec l'abondance de la paix... Il dominera, d'une mer à l'autre, du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre (Ps. 71 (72) 7-8).

68. À ces témoignages s'ajoutent encore plus nombreux les oracles des prophètes et notamment celui, bien connu, d'Isaïe : Un petit enfant... nous est né, un fils nous a été donné. La charge du commandement a été posée sur ses épaules. On l'appellera l'Admirable, le Conseiller, Dieu, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la paix. Son empire s'étendra et jouira d'une paix sans fin ; il s'assoira sur le trône de David et dominera sur son royaume, pour l'établir et l'affermir dans la justice et l'équité, maintenant et à jamais (Is. 9, 6-7).

Les autres prophètes ne s'expriment pas différemment.

Tel Jérémie, annonçant dans la race de David un germe de justice, ce fils de David qui régnera en roi, sera sage et établira la justice sur la terre (Jér. 23, 5). Tel Daniel, prédisant la constitution par le Dieu du ciel d'un royaume qui ne sera jamais renversé... et qui durera éternellement (Dan. 20, 44) ; et, peu après, il ajoute : Je regardais durant une vision nocturne, et voilà que, sur les nuées du ciel, quelqu'un s'avançait semblable au Fils de l'homme ; il parvint jusqu'auprès de l'Ancien des jours et on le présenta devant lui. Et celui-ci lui donna la puissance, l'honneur et la royauté ; tous les peuples, de toutes races et de toutes langues, le serviront ; sa puissance est une puissance éternelle, qui ne lui sera pas retirée, et son royaume sera incorruptible (Dan. 7, 13-14). Tel Zacharie, prophétisant l'entrée à Jérusalem, aux acclamations de la foule, du juste et du sauveur, le Roi plein de mansuétude monté sur une ânesse et sur son poulain (Zach, 9, 9) : les saints évangélistes n'ont-ils pas constaté et prouvé la réalisation de cette prophétie ?

69. Cette doctrine du Christ-Roi, Nous venons de l'esquisser d'après les livres de l'Ancien Testament ; mais tant s'en faut qu'elle disparaisse dans les pages du Nouveau ; elle y est, au contraire, confirmée d'une manière magnifique et en termes splendides.

Rappelons seulement le message de l'archange apprenant à la Vierge qu'elle engendrera un fils ; qu'à ce fils le Seigneur Dieu donnera le trône de David, son père ; qu'il régnera éternellement sur la maison de Jacob et que son règne n'aura point de fin (S. Luc 1, 32-33).

Écoutons maintenant les témoignages du Christ lui-même sur sa souveraineté. Dès que l'occasion se présente - dans son dernier discours au peuple sur les récompenses ou les châtiments réservés dans la vie éternelle aux justes ou aux coupables ; dans sa réponse au gouverneur romain, lui demandant publiquement s'il était roi ; après sa résurrection, quand il confie aux Apôtres la charge d'enseigner et de baptiser toutes les nations - il revendique le titre de roi (S. Matth. 25, 31-40), il proclame publiquement qu'il est roi (S. Jean 18, 37), il déclare solennellement que toute puissance lui a été donnée au ciel et sur la terre (S. Matth. 28, 18). Qu'entend-il par là, sinon affirmer l'étendue de sa puissance et l'immensité de son royaume ?

Dès lors, faut-il s'étonner qu'il soit appelé par saint Jean le Prince des rois de la terre (Apocalypse 1, 5) ou que, apparaissant à l'Apôtre dans des visions prophétiques, il porte écrit sur son vêtement et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apoc. 19, 16). Le Père a, en effet, constitué le Christ héritier de toutes choses (Hébr. 1, 1) ; il faut qu'il règne jusqu'à la fin des temps, quand il mettra tous ses ennemis sous les pieds de Dieu et du Père (I Cor. 15, 25).

3. Fondement de sa Royauté

a) L'union hypostatique

71. Quant au fondement de cette dignité et de cette puissance de Notre-Seigneur, saint Cyrille d'Alexandrie l'indique très bien : " Pour le dire en un mot, dit-il, la souveraineté que Jésus possède sur toutes les créatures, il ne l'a point ravie par la force, il ne l'a point reçue d'une main étrangère, mais c'est le privilège de son essence et de sa nature " [1]. En d'autres termes, son pouvoir royal repose sur cette admirable union qu'on nomme l'union hypostatique.

72. Il en résulte que les anges et les hommes ne doivent pas seulement adorer le Christ comme Dieu, mais aussi obéir et être soumis à l'autorité qu'il possède comme homme ; car, au seul titre de l'union hypostatique, le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.

b) L'oeuvre rédemptrice

73. Mais quoi de plus délectable, de plus suave que de penser que le Christ, en outre, règne sur nous non seulement par droit de nature, mais encore par droit acquis, puisqu'il nous a rachetés ? Ah ! puissent tous les hommes qui l'oublient se souvenir du prix que nous avons coûté à notre Sauveur : Vous n'avez pas été rachetés avec de l'or ou de l'argent corruptibles, mais par le sang précieux du Christ, le sang d'un agneau sans tache et sans défaut (I Petr. 1, 18-19). Le Christ nous a achetés à grand prix (I Cor. 6, 20) ; nous ne nous appartenons plus. Nos corps eux-mêmes sont des membres du Christ (I Cor. 6, 15).

1. Les trois pouvoirs

74. Nous voulons maintenant expliquer brièvement la nature et l'importance de cette royauté. Il est presque inutile de rappeler qu'elle comporte les trois pouvoirs, sans lesquels on saurait à peine concevoir l'autorité royale. Les textes des Saintes Lettres que Nous avons apportés en témoignage de la souveraineté universelle de notre Rédempteur le prouvent surabondamment. C'est, d'ailleurs, un dogme de foi catholique que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d'obéir [2].

a) Législatif

Les évangélistes ne se bornent pas à affirmer que le Christ a légiféré, mais ils nous le montrent dans l'exercice même de son pouvoir législatif.

b) Judiciaire

75. Quant au pouvoir judiciaire, Jésus en personne affirme l'avoir reçu du Père, dans une réponse aux Juifs qui l'accusaient d'avoir violé le Sabbat en guérissant miraculeusement un malade durant ce jour de repos : " Le Père, leur dit-il, ne juge personne, mais il a donné au Fils tout jugement (S. Jean 5, 22). Dans ce pouvoir judiciaire est également compris - car il en est inséparable - le droit de récompenser ou de châtier les hommes, même durant leur vie.

c) Exécutif

76. Il faut encore attribuer au Christ le pouvoir exécutif : car tous inéluctablement doivent être soumis à son empire ; personne ne pourra éviter, s'il est rebelle, la condamnation et les supplices que Jésus a annoncés.
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Message  gabrielle Lun 12 Oct 2009, 10:24 am

2. Son Royaume est avant tout spirituel

suite

77. Toutefois, ce royaume est avant tout spirituel et concerne avant tout l'ordre spirituel : les paroles de la Bible que Nous avons rapportées plus haut en sont une preuve évidente, que vient confirmer, à maintes reprises, l'attitude du Christ-Seigneur.

Quand les Juifs, et même les Apôtres, s'imaginent à tort que le Messie affranchira son peuple et restaurera le royaume d'Israël, il détruit cette illusion et leur enlève ce vain espoir ; lorsque la foule qui l'entoure veut, dans son enthousiasme, le proclamer roi, il se dérobe à ce titre et à ces honneurs par la fuite et en se tenant caché ; devant le gouverneur romain, encore, il déclare que son royaume n'est pas de ce monde. Dans ce royaume, tel que nous le dépeignent les Évangiles, les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence. Personne ne peut y entrer sans la foi et sans le baptême ; mais le baptême, tout en étant un rite extérieur, figure et réalise une régénération intime. Ce royaume s'oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres ; à ses adeptes il demande non seulement de détacher leur cœur des richesses et des biens terrestres, de pratiquer la douceur et d'avoir faim et soif de la justice, mais encore de se renoncer eux-mêmes et de porter leur croix. C'est pour l'Église que le Christ, comme Rédempteur, a versé le prix de son sang ; c'est pour expier nos péchés que, comme Prêtre, il s'est offert lui-même et s'offre perpétuellement comme victime : qui ne voit que sa charge royale doit revêtir le caractère spirituel et participer à la nature supraterrestre de cette double fonction ?

3. Il n'exerce pas sa Royauté sur le temporel

78. D'autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu'elles soient : il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.

Néanmoins, tant qu'il vécut sur terre, il s'est totalement abstenu d'exercer cette domination terrestre, il a dédaigné la possession et l'administration des choses humaines, abandonnant ce soin à leurs possesseurs. Ce qu'il a fait alors, il le continue aujourd'hui. Pensée exprimée d'une manière fort heureuse dans la liturgie : " Il ne ravit point les diadèmes éphémères, celui qui distribue les couronnes du ciel [3]. "

4. Son empire est universel

79. Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d'immortelle mémoire : " Son empire ne s'étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l'Église même s'ils sont égarés loin d'elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme ; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l'empire du Christ Jésus, c'est, en stricte vérité, l'universalité du genre humain [4]. "

80. Et, à cet égard, il n'y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les États ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l'autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l'unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus : Il n'existe de salut en aucun autre ; aucun autre nom ici-bas n'a été donné aux hommes qu'il leur faille invoquer pour être sauvés (Actes 4, 12). Il est l'unique auteur, pour l'État comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur : " La cité ne tient pas son bonheur d'une autre source que les particuliers, vu qu'une cité n'est pas autre chose qu'un ensemble de particuliers unis en société [5]. " Les chefs d'État ne sauraient donc refuser de rendre - en leur nom personnel, et avec tout leur peuple - des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale.

Alors , le Pape, continue en notant que les fruits de cette Royauté et de ce Rêgne seraient la paix, le bonheur.. mais le Pontife place un gros SI

Il faux de dire et même très dangereux de prétendre que Jésus-CHrist ne rêgne pas en fait.

Cela est aussi faux que dire que la Rédemption n'est pas accomplie parce que l'enfer déborde.

Son rêgne s'est répandue jusqu'au confin de la terre, que des hommes le nient ou y mettent obstacle cela ne change en rien la Vérité de ce fait.
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