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Trois choses à considérer dans le crucifix,
Diane + R.I.P Sam 10 Oct 2009, 9:53 am
On peut considérer, dans le crucifix, trois choses: le Christ qui y est étendu, le bois qui le porte, le chrétien qui le tient; Sous ce triple aspect, le crucifix est indestructible, inabolissable. Le Christ qui y est étendu défie tous les efforts. Il y a, dans le prophète Isaïe, un texte fort beau, le texte du nageur; il contient cette déclaration: «La puissance du Seigneur se reposera sur cette montagne… Il étendra ses mains contre Moab, comme un homme qui les étend pour nager. Il déploiera toute la force de son bras pour briser son orgueil.»
Voici l’interprétation: Cette montagne, sur laquelle se reposera à jamais la puissance du Seigneur, c’est le Calvaire. De là, le Christ étend ses mains et déploie ses bras, comme fait le nageur: et contre la force de ces mains et de ces bras, le courant d’orgueil, qui se précipite de Moab, vient se briser. Moab est nommé par le prophète pour désigner tous les ennemis du Christ.
Tu as comploté de déraciner et d’emporter la croix, courant d’orgueil de tous les sciècles torrent débordé et furieux: ta fureur est vaine, le nageur est plus fort que toi. Vois donc: ses bras étendus ont tenu contre le mugissement de toutes les passions et de toutes les tempêtes, ils ne se sont jamais repliés! Indestructible par son Christ, la croix ne l’est pas moins dans le bois qui la compose. Chose admirable, de tous les objets matériels de ce monde, la croix est celui qui s’exécute et se façonne le plus rapidement, sans difficulté aucune. Deux morceaux de bois placés en travers l’un de l’autre, et la croix est faite! Un prêtre la bénit, et l’on peut se prosterner devant le signe d’amour du Rédempteur. Vous avez décrété que la croix disparaîtrait, ô fils de ténèbres: tous les arbres des forêts sont debout contre votre décret; à l’envi, ils tendent et tendront leurs branches, pour remplacer et multiplier les croix partout où vous les abattrez!
Le chrétien qui la tient en mains et la presse contre son cœur contribue à la rendre indestructible. On se flatte de la lui enlever et de la retrancher de ses usages mais c’est impossible, c’est absurde: car l’homme, quand il étend ses bras, est lui-même une croix. Cette remarque sublime est du curé d’Ars: Notre créateur nous a façonnés en croix. L’homme n’a qu’à étendre ses bras, et la croix apparaît. Voici des chrétiens qui, sous le coup d’une persécution, se sont jetés à genoux, ils ont étendu leurs bras pour supplier le ciel de ne pas les abandonner et de venir à leur secours; regardez ces bras étendus, ô persécuteurs: dans ce geste de supplication, la croix apparaît! Vous ne la déracinez donc pas, vous ne l’ébranlez pas; bien au contraire, vous la consolidez.
Un juste qui souffre pour la justice rappelle le Calvaire et maintient la croix. Et ainsi, sous le triple aspect du Christ, du bois, du chrétien, par toutes ces racines, l’arbre de la Rédemption se maintient debout, fixe, majestueux. Les vieilles chroniques rapportent que, dans les armoiries des Chartreux, au-dessus d’un globe surmonté d’une croix, se lisait cette fière et calme inscription: Stat Crux dum volvitur orbis, la croix demeure pendant que le monde tourne. Que c’est vrai! la croix demeure alors que, tout ce qui est vivant respire un instant et s’évanouit. Une génération naît, passe devant la croix, et disparaît. La croix sourit à ceux qui l’adorent, elle plaint ceux qui la blasphèment. À l’heure du réveil général, elle dominera toutes les générations rassemblées.
l’abbé Joseph Lémann
Voici l’interprétation: Cette montagne, sur laquelle se reposera à jamais la puissance du Seigneur, c’est le Calvaire. De là, le Christ étend ses mains et déploie ses bras, comme fait le nageur: et contre la force de ces mains et de ces bras, le courant d’orgueil, qui se précipite de Moab, vient se briser. Moab est nommé par le prophète pour désigner tous les ennemis du Christ.
Tu as comploté de déraciner et d’emporter la croix, courant d’orgueil de tous les sciècles torrent débordé et furieux: ta fureur est vaine, le nageur est plus fort que toi. Vois donc: ses bras étendus ont tenu contre le mugissement de toutes les passions et de toutes les tempêtes, ils ne se sont jamais repliés! Indestructible par son Christ, la croix ne l’est pas moins dans le bois qui la compose. Chose admirable, de tous les objets matériels de ce monde, la croix est celui qui s’exécute et se façonne le plus rapidement, sans difficulté aucune. Deux morceaux de bois placés en travers l’un de l’autre, et la croix est faite! Un prêtre la bénit, et l’on peut se prosterner devant le signe d’amour du Rédempteur. Vous avez décrété que la croix disparaîtrait, ô fils de ténèbres: tous les arbres des forêts sont debout contre votre décret; à l’envi, ils tendent et tendront leurs branches, pour remplacer et multiplier les croix partout où vous les abattrez!
Le chrétien qui la tient en mains et la presse contre son cœur contribue à la rendre indestructible. On se flatte de la lui enlever et de la retrancher de ses usages mais c’est impossible, c’est absurde: car l’homme, quand il étend ses bras, est lui-même une croix. Cette remarque sublime est du curé d’Ars: Notre créateur nous a façonnés en croix. L’homme n’a qu’à étendre ses bras, et la croix apparaît. Voici des chrétiens qui, sous le coup d’une persécution, se sont jetés à genoux, ils ont étendu leurs bras pour supplier le ciel de ne pas les abandonner et de venir à leur secours; regardez ces bras étendus, ô persécuteurs: dans ce geste de supplication, la croix apparaît! Vous ne la déracinez donc pas, vous ne l’ébranlez pas; bien au contraire, vous la consolidez.
Un juste qui souffre pour la justice rappelle le Calvaire et maintient la croix. Et ainsi, sous le triple aspect du Christ, du bois, du chrétien, par toutes ces racines, l’arbre de la Rédemption se maintient debout, fixe, majestueux. Les vieilles chroniques rapportent que, dans les armoiries des Chartreux, au-dessus d’un globe surmonté d’une croix, se lisait cette fière et calme inscription: Stat Crux dum volvitur orbis, la croix demeure pendant que le monde tourne. Que c’est vrai! la croix demeure alors que, tout ce qui est vivant respire un instant et s’évanouit. Une génération naît, passe devant la croix, et disparaît. La croix sourit à ceux qui l’adorent, elle plaint ceux qui la blasphèment. À l’heure du réveil général, elle dominera toutes les générations rassemblées.
l’abbé Joseph Lémann
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
ROBERT. Sam 10 Oct 2009, 2:36 pm
(…) Voici des chrétiens qui, sous le coup d’une persécution, se sont jetés à genoux, ils ont étendu leurs bras pour supplier le ciel de ne pas les abandonner et de venir à leur secours; regardez ces bras étendus, ô persécuteurs: dans ce geste de supplication, la croix apparaît! Vous ne la déracinez donc pas, vous ne l’ébranlez pas; bien au contraire, vous la consolidez.
Comme Maria de la Luz, le Père Pro et les autres martyrs du Mexique, entre autres, ... Le sang des martyrs est une semence de chrétiens. Autant de chrétiens, autant de Croix !
Un juste qui souffre pour la justice rappelle le Calvaire et maintient la croix.
Un juste et consolant rappel des Béatitudes…
La croix sourit à ceux qui l’adorent, elle plaint ceux qui la blasphèment. À l’heure du réveil général, elle dominera toutes les générations rassemblées.
Notre divin Sauveur, à son retour, sera précédé du Signe de la Croix… Ô bois précieux ! Ô clous bénits ! ...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
gabrielle Dim 11 Oct 2009, 10:46 am
La Croix fut la première victime de la rage des destructeurs modernos.
Elle fut mise à la porte de partout , vendue dans les marchés au puces, transformée de façon à la rendre méconnaissable, inversée à la mode satanique.
Bafouée et niée sur les autels.
Pourquoi?
Parce qu'elle est le signe du salut, de l'amour de Dieu, de la souffrance qui sauve, de la vie de tout homme et l'espérance de notre coeur.
Elle fut mise à la porte de partout , vendue dans les marchés au puces, transformée de façon à la rendre méconnaissable, inversée à la mode satanique.
Bafouée et niée sur les autels.
Pourquoi?
Parce qu'elle est le signe du salut, de l'amour de Dieu, de la souffrance qui sauve, de la vie de tout homme et l'espérance de notre coeur.
gabrielle- Nombre de messages : 19597
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
ROBERT. Lun 12 Oct 2009, 9:22 pm
Parce qu'elle est le signe du salut, de l'amour de Dieu, de la souffrance qui sauve, de la vie de tout homme et l'espérance de notre cœur.
Conclusion :
Les modernos ne veulent pas du salut de Jésus-Christ.
Les modernos ne veulent pas non plus l’amour de Dieu.
Les modernos ne veulent pas la souffrance qui sauve.
Les modernos ne veulent pas de la vie qui sauve tout homme.
Les modernos ne veulent pas l’espérance de tout cœur.
Ils veulent le salut par l’homme, l’amour de l’homme, la foi en l’homme et l’espérance dans l’homme… Quel aveuglement !! Quelle tristesse !!
Quelle désolation !!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
Diane + R.I.P Mar 13 Oct 2009, 11:19 am
ROBERT. a écrit:
Parce qu'elle est le signe du salut, de l'amour de Dieu, de la souffrance qui sauve, de la vie de tout homme et l'espérance de notre cœur.
Conclusion :
Les modernos ne veulent pas du salut de Jésus-Christ.
Les modernos ne veulent pas non plus l’amour de Dieu.
Les modernos ne veulent pas la souffrance qui sauve.
Les modernos ne veulent pas de la vie qui sauve tout homme.
Les modernos ne veulent pas l’espérance de tout cœur.
En un mot, ils ne veulent pas de Dieu tout court, et ils s’acharnent à retirer tout ce qui pourrait nous faire penser à lui!
C’est pour cela qu’ils veulent enlever tout signe extérieur de religion de peur que le catholique se souvienne de Dieu et se retourne vers lui.
Regarder dans les hôpitaux, aucun Crucifix, les malades outrage le Saint nom de Dieu dans leurs souffrances!
Rien pour les faire réfléchir ou pour adoucir l’amertume de leur cœur, surtout pas un crucifix qui pourrait leur rappeler que Jésus a souffert et est mort pour eux!
Ce qui pourtant pourrait les aider grandement à supporter et accepter leurs douleurs.
Quand on pense qu’un Saint François de Sales faisait placer des crucifix partout autour de lui, ce n’est pas pour rien.
Le crucifix est un livre ouvert, c’est en le contemplant que nous apprenons tout ce que nous devons savoir pour faire une sainte vie et une bonne mort!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
ROBERT. Mar 13 Oct 2009, 4:37 pm
Diane a écrit: Le crucifix est un livre ouvert, c’est en le contemplant que nous apprenons tout ce que nous devons savoir pour faire une sainte vie et une bonne mort!
Et celà, les modernos
le savent très bien, pervers qu'ils sont...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Trois choses à considérer dans le crucifix,
gabrielle Mar 13 Oct 2009, 5:29 pm
Le Crucifix est un livre qui parle sans bruit de parole.
gabrielle- Nombre de messages : 19597
Date d'inscription : 25/01/2009
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