Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
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Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Rev. Matthew Ramstein, MANUAL OF CANON LAW, p.3 a écrit:La théologie dogmatique propose des normes de croyance, le droit canon, des normes de conduite. La théologie, encore une fois, pose les fondations sur lesquelles la structure du droit de l'Église est bâtie, et lui donne sa philosophie et sa raison d'être. Le droit canon, en retour, supporte, défend, sauvegarde la théologie, e.g., la loi sur les livres prohibés, sur les facultés de prêcher et de confesser, sur les qualifications des saints ministres, la loi qui sauvegarde la noble administration et réception des sacrements, etc.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Le Code est donc un « lieu théologique », qui peut servir négativement, et dans certains cas positivement, à établir l’origine divine d’une doctrine ou d’une pratique, à fixer la « doctrine ecclésiastique », à préciser le sens d’une proposition révélée ou même d’un texte scripturaire.
Cette troisième proposition n’étant qu’une conséquence de la précédente, il suffit de l’expliquer et d’en montrer l’application. Tous nos lecteurs savent que par « lieux théologiques » on entend l’ensemble des documents et des sources auxquels l’Église enseignante et les théologiens vont puiser leurs enseignements et leurs preuves ; on les nomme l’ Écriture Sainte et la Tradition.
L’Ami du Clergé, 1919, n° 45
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Bien plus étroites sont les relations entre théologie morale et droit canon. Ces deux disciplines sont si complémentaires qu'il est pratiquement imposssible de les séparer complètement: tous les traités de morale contiennent des matières canoniques ( surtout les sacrements, les censures, les irrégularités, les temps sacrés...) et tout ouvrage de droit canon examine quelles prescriptions obligent en conscience et dans quelle mesure.... ( Jombart, p.16 art 6)
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Fernando della Rocca, Université de Rome, avocat à la Sainte Rote romaine, MANUAL OF CANON LAW, p. 5-6-7. a écrit:
Le droit canon est une science sacrée avant même d'être une science juridique, puisque, du point de vue traditionnel, il constitue une des deux branches de la théologie pratique. [...] Parmi les différentes sciences sacrées qui, dans la sphère de la théologie historique, comprend les études bibliques et l'histoire de l'Église; et dans celle de la théologie systématique, l'apologétique, le dogme et la morale, qui plus est, la théologie pastorale laquelle, avec le droit canon, font tous deux la théologie pratique, il est utile de noter la distinction entre le droit canon et les deux autres grandes branches de la théologie, du dogme et de la morale. Le droit canon diffère de la première du fait que les vérités éternelles, lesquelles sont l'objet des croyances catholiques, et lesquelles forment la matière du dogme, sont évidemment et absolument présupposées par les canons. En d'autres mots, ces lois sont les normes de conduite, regulae agendi, alors que les principes du dogme sont regulae credendi. [...] Au regard de tout cela, il est évident que le droit canon, tel qu'il a été dit avec autorité, doit être traité dans une optique théologique et, en même temps, juridique.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
On peut toujours utiliser le Code comme lieu théologique négatif, en ce sens que la doctrine impliquée dans les lois du Code n’est jamais en contradiction avec la Révélation dogmatique ou morale. C’est ce que la proposition précédente a suffisamment démontré.
Mais il faut aller plus loin, et affirmer que la doctrine impliquée dans les lois du Code est positivement conforme à la « doctrine catholique », c’est-à-dire à l’enseignement du magistère infaillible portant sur des vérités non révélées, mais dont l’Église se porte garante (par exemple : les « faits dogmatiques », certaines thèses philosophiques, etc.). Car si la vérité est une, l’Église infaillible ne saurait avoir une opinion dans son enseignement ex professo, et une autre opinion dans son Code.
L’Ami du Clergé, 1919, n° 45
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Abbé J.-F. André, Exposition de quelques principes fondamentaux de droit canonique, p. 4-6 a écrit:
Du reste, cette doctrine qui consiste à regarder le droit canonique comme n'ayant plus son application dans notre époque, et à le remplacer par l'arbitraire, est en parfaite harmonie avec le despotisme civil qui veut tout tenir dans sa main, même l'Église, comme un rouage administratif. Absolu dans la tête, absolu dans les ressorts, le régalisme peut alors dicter des lois à l'Église.
Qu'est-ce que le droit canonique qui fait naître parmi nous, façonnés comme un régiment, tant de répulsion dans certaines sphères? C'est tout simplement la sacrée théologie mise en pratique, et appliquée au régime de l'Église, soit dans les choses spirituelles, soit dans les choses temporelles. Comme sa sœur jumelle, la théologie spéculative, la jurisprudence canonique repose sur l'Écriture, la tradition, les conciles et les constitutions des Souverains Pontifes.
Le règne du droit canonique dissipe les ténèbres ; on ne marche plus dans l'arbitraire, dans l'inconnu, dans les caprices. Tout s'harmonise ; la sainte autorité des évêques reste indiscutable et respectée ; il n'y a plus parmi nous le langage de la tour de Babel, c'est-à-dire la confusion.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Autre chose pour Chaussis,
Les manuels de Droit Canon écrits par les canonistes sont riches d'enseignements théologiques, philosophiques, dogmatiques, juridiques (etc) et comportent fréquemment de nombreux volumes.
Manuel de Cance : 4 volumes.
Manuel de Coronata : 5 volumes.
Dictionnaire de Naz : 7 énormes volumes.
Traité de Naz : 4 volumes.
Manuel du Père Augustine : 8 volumes.
Manuel du Wernz-Vidal : 7 volumes.
Manuel des Pères Abbo et Hannan : 2 gros volumes.
Manuel des Jésuites Vermeesch et Creusen : 3 volumes.
Manuel du Père Mothon : 3 volumes épais.
Manuel de Woywod : 2 gros volumes.
Manuel du Père Courchesne : 2 énormes volumes.
Le Canon Law Digest, retenant toutes les décisions du Saint-Siège de 1917 à 1958 qui concernent le Droit Canonique : 4 volumes.
etc ...
Sans compter les quelques centaines de volumes édités par la « Catholic University of America » traitant tous chacun d'eux d'un point du Code de Droit Canonique.
Chaussis soutient également que le Code ne contient pas les décisions du Magistère postérieures à 1917, tel que la condamnation du Communisme.
C'est exactement la raison pour laquelle il faut consulter les commentaires de canonistes, lesquels en viennent à signaler de nouveaux documents.
Par ailleurs, les Manuels de théologie antérieurs au dogme de l'Assomption font-ils état de ce point de doctrine comme étant effectivement un dogme ? NON !
Du reste, Chaussis semble se laisser aller aux ridicules caricatures de certains selon lesquelles nous serions de pauvres individus ne consultant singulièrement que, et considérant comme révélé, le bouquin contenant expressément les quelques 2400 canons du Code de Droit Canonique.
Les manuels de Droit Canon écrits par les canonistes sont riches d'enseignements théologiques, philosophiques, dogmatiques, juridiques (etc) et comportent fréquemment de nombreux volumes.
Manuel de Cance : 4 volumes.
Manuel de Coronata : 5 volumes.
Dictionnaire de Naz : 7 énormes volumes.
Traité de Naz : 4 volumes.
Manuel du Père Augustine : 8 volumes.
Manuel du Wernz-Vidal : 7 volumes.
Manuel des Pères Abbo et Hannan : 2 gros volumes.
Manuel des Jésuites Vermeesch et Creusen : 3 volumes.
Manuel du Père Mothon : 3 volumes épais.
Manuel de Woywod : 2 gros volumes.
Manuel du Père Courchesne : 2 énormes volumes.
Le Canon Law Digest, retenant toutes les décisions du Saint-Siège de 1917 à 1958 qui concernent le Droit Canonique : 4 volumes.
etc ...
Sans compter les quelques centaines de volumes édités par la « Catholic University of America » traitant tous chacun d'eux d'un point du Code de Droit Canonique.
Chaussis soutient également que le Code ne contient pas les décisions du Magistère postérieures à 1917, tel que la condamnation du Communisme.
C'est exactement la raison pour laquelle il faut consulter les commentaires de canonistes, lesquels en viennent à signaler de nouveaux documents.
Par ailleurs, les Manuels de théologie antérieurs au dogme de l'Assomption font-ils état de ce point de doctrine comme étant effectivement un dogme ? NON !
Du reste, Chaussis semble se laisser aller aux ridicules caricatures de certains selon lesquelles nous serions de pauvres individus ne consultant singulièrement que, et considérant comme révélé, le bouquin contenant expressément les quelques 2400 canons du Code de Droit Canonique.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Je suis outré de la haine à peine voilée de chaussettebis à l'encontre de la législation de l'Église qu'il compare vulgairement au Code civil révolutionnaire de la France ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Autre citation que Chaussis pourrait mettre dans sa chaussette :
[1] N'avons-nous pas la confirmation aujourd'hui des paroles du Père Mothon ? En effet, il ne suffit que de voir comment la pratique traditionnaliste après quelques décennies nous a conduit à un véritable problème insurmontable.
[2] Et des élites dans la tradition catholique en France ... il y en a beaucoup !
R.P. Mothon, Institutions Canoniques, t.I, p.VIII-X a écrit:
Tout d'abord, l'Église sauvegarde scrupuleusement la coordination logique de ses canons avec la loi divine qu'elle tient de Notre Seigneur Jésus-Christ, et par là même leur coordination avec les lois du passé et avec sa tradition.
[...]
C'est pourquoi l'expérience a démontré que, dès qu'une loi de l'Église est négligée, aussitôt reparaissent les abus, dont cette loi avait pour but d'empêcher la naissance et le développement. De l'inobservance des saints canons résultent donc toujours un véritable détriment pour les fidèles et de grands ennuis pour les pasteurs, soucieux de remplir, comme il convient, la mission qu'ils tiennent de Dieu et de l'Église. Ces derniers savent par expérience que s'il leur est relativement facile avec un faible effort d'empêcher la naissance de l'abus, en faisant observer la loi dès le principe, il faudra au contraire à eux, ou à leurs successeurs, un effort considérable pour vaincre l'abus, développé par une inobservance prolongée de la loi et résoudre les difficultés de tout genre qui en sont les conséquences inévitables. Et combien souvent, en effet, la coutume, contraire à la loi, après dix, vingt, trente ans et davantage encore d'existence, ne devient-elle pas, en raison de sa longue pratique, presque insurmontable [1] !
Tous ceux, qui, ne s'arrêtant pas aux apparences extérieures, connaissent vraiment l'Église de France, savent que parmi nous, nonobstant l'indifférence religieuse du grand nombre, existent des élites [2], comme on en trouve peut-être nulle part ailleurs, dans aucune autre nation catholique. La foi vive, la charité intense, le dévouement sans bornes, la générosité du tempérament français, mis au service de Notre Seigneur Jésus-Christ, se manifestent chaque jour, sous toutes les formes, dans ces élites, espoir de l'Église et de la patrie. Mais par contre, il faut bien l'avouer, ce qui leur manque parfois, c'est l'esprit de discipline, qui, chez certains membres de ces élites, très souvent, provient de l'ignorance des lois, et aussi de l'esprit d'indépendance et d'individualisme, fruit de l'orgueil, se glissant, à leur insu, même chez les meilleurs d'entre nous, dans l'accomplissement des oeuvres catholiques.
[1] N'avons-nous pas la confirmation aujourd'hui des paroles du Père Mothon ? En effet, il ne suffit que de voir comment la pratique traditionnaliste après quelques décennies nous a conduit à un véritable problème insurmontable.
[2] Et des élites dans la tradition catholique en France ... il y en a beaucoup !
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
.
Salut C.M.I !
Avec toutes ces citations que vous mettez depuis deux jours et qui défendent très bien le Droit Canon, je me suis souvenu
d’une citation de S.S. le Pape Léon XIII qui illustre très bien le rapport très étroit qui existe entre la théologie, le Droit
Canon et le Magistère de l’Église :
Salut C.M.I !
Avec toutes ces citations que vous mettez depuis deux jours et qui défendent très bien le Droit Canon, je me suis souvenu
d’une citation de S.S. le Pape Léon XIII qui illustre très bien le rapport très étroit qui existe entre la théologie, le Droit
Canon et le Magistère de l’Église :
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Canon 1325 § 1 Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement leur foi dans toutes les circonstances où leur silence, leurs hésitations ou leur attitude signifierait une négation implicite de la foi, un mépris de la religion, une injure à Dieu ou un scandale pour le prochain.
Puis la citation de Léon XIII :
Au milieu de toute cette invasion d’opinions insensées, dont Nous avons parlé, c’est assurément la mission de l’Église de protéger la vérité et d’arracher des âmes l’erreur; et cette mission, elle doit la remplir saintement et en tout temps, car à sa garde ont été confiés l’honneur de Dieu et le salut des hommes. Mais, quand les circonstances en font une nécessité, ce ne sont pas seulement les chefs qui doivent défendre l’intégrité de la foi, mais chacun est tenu de manifester à autrui sa foi, soit pour instruire et encourager les autres fidèles, soit pour repousser les attaques des incroyants. ( S. Thomas, IIa-IIæ, qu. 3, art. 2, ad.2 ) (Encyclique Sapientiæ Christianæ, S.S. Léon XIII, 10 janvier 1890 )
N’est-il pas remarquable qu'une citation du Docteur Angélique, en même temps qu’elle sert de base au Canon 1325, est reprise par le Magistère infaillible ? Théologie, Droit Canon et Magistère: tout se tient dans l’Église.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Son Éminence le Cardinal Villeneuve, Pages d'introduction à l'étude du droit Canonique, p.92 a écrit:
Le Code continu l'Évangile, il est l'écho et le prolongement de la maxime du Maître : Non veni legem solvere sed adimplere : Je ne suis point venu abolir la loi de Moïse que vous adonnée le Très-Haut sur le Sinaï, je suis venu l'épanouir en sa plénitude. Le Calvaire, le Sinaï, le Très-Haut, voilà de quelles hauteurs descend le droit ecclésiastique ; la Chaire et le Trône de Pierre, les saints autels et le bûcher du martyre, la judicature du dernier jour lorsque le Rédempteur apparaîtra sa croix en main, entouré de ses anges et de ses apôtres, le définitif partage des brebis et des autres, voilà à quelles hauteurs il monte dans l'avenir.
Alors Chaussis ? Vous devez certainement tenir ce texte du Cardinal Villeneuve comme étant grotesque et pisse-menu ???
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Autre citation que Chaussis pourrait mettre dans sa chaussette :R.P. Mothon, Institutions Canoniques, t.I, p.VIII-X a écrit:
Tout d'abord, l'Église sauvegarde scrupuleusement la coordination logique de ses canons avec la loi divine qu'elle tient de Notre Seigneur Jésus-Christ, et par là même leur coordination avec les lois du passé et avec sa tradition.
[...]
C'est pourquoi l'expérience a démontré que, dès qu'une loi de l'Église est négligée, aussitôt reparaissent les abus, dont cette loi avait pour but d'empêcher la naissance et le développement. De l'inobservance des saints canons résultent donc toujours un véritable détriment pour les fidèles et de grands ennuis pour les pasteurs, soucieux de remplir, comme il convient, la mission qu'ils tiennent de Dieu et de l'Église. Ces derniers savent par expérience que s'il leur est relativement facile avec un faible effort d'empêcher la naissance de l'abus, en faisant observer la loi dès le principe, il faudra au contraire à eux, ou à leurs successeurs, un effort considérable pour vaincre l'abus, développé par une inobservance prolongée de la loi et résoudre les difficultés de tout genre qui en sont les conséquences inévitables. Et combien souvent, en effet, la coutume, contraire à la loi, après dix, vingt, trente ans et davantage encore d'existence, ne devient-elle pas, en raison de sa longue pratique, presque insurmontable [1] !
Tous ceux, qui, ne s'arrêtant pas aux apparences extérieures, connaissent vraiment l'Église de France, savent que parmi nous, nonobstant l'indifférence religieuse du grand nombre, existent des élites [2], comme on en trouve peut-être nulle part ailleurs, dans aucune autre nation catholique. La foi vive, la charité intense, le dévouement sans bornes, la générosité du tempérament français, mis au service de Notre Seigneur Jésus-Christ, se manifestent chaque jour, sous toutes les formes, dans ces élites, espoir de l'Église et de la patrie. Mais par contre, il faut bien l'avouer, ce qui leur manque parfois, c'est l'esprit de discipline, qui, chez certains membres de ces élites, très souvent, provient de l'ignorance des lois, et aussi de l'esprit d'indépendance et d'individualisme, fruit de l'orgueil, se glissant, à leur insu, même chez les meilleurs d'entre nous, dans l'accomplissement des oeuvres catholiques.
[1] N'avons-nous pas la confirmation aujourd'hui des paroles du Père Mothon ? En effet, il ne suffit que de voir comment la pratique traditionnaliste après quelques décennies nous a conduit à un véritable problème insurmontable.
[2] Et des élites dans la tradition catholique en France ... il y en a beaucoup !
Insurmontable, est bien le bon mot. Nous sommes devant une impasse totale.
Si nous remontons dans le temps, le P. Saènz sera le premier en 1973 a dire Sede Vacante.
Pour le coté français, il faudra attendre en 1980 (environ) pour que des études sortent.
Entre l'origine V2 et la constat catholique, la tendance sera de dire : abus d'autorité ...pour rester catholique il fallait désobéir.
La Messe deviendra le centre de toute la résistance... il fallait à tout prix la perpétuer et pour ce faire il fallait des prêtres.. C'est ainsi que Mgr L arrivera en scène et que de jeunes hommes de bonne foi iront vers lui... et recevront les Ordres.
Dans ce temps cela paraissait tout à fait normal, la désorientation étant totale et le fait d'une Vacance pour hérésie + une adhésion des évêques à l'hérésie, un phénomène nouveau pour tous.
Ce qui fut admissible et compréhensible au début, ne le fut plus par la suite, car les études sérieuses démontrant la Vacance aurait du redresser la situation, mais non...
A tout cela, viendra s'ajouter malheureusement, la lignée thuciste et là la débâcle sera complète. Les pratiques les plus douteuses deviendront monnaies courantes et le CDC sera prit en quasi-aversion ainsi que ceux qui s'y réfèrent.
L'objection (de l'avocat du diable) à ton texte (qui est fameux) sera qu'il tire sa force lorsque l'Église a des Pasteurs, mais sans Pasteurs il perd de sa force.
Code de droit Canonique Chanoine Raoul Naz t. IV liv V n° 1263, page 780
Réception d'ordres conférés par un ministre indigne.
Canon 2372. Une suspense a divinis, réservée au Siège apotolique, frappe par le fait même ceux qui ont la présomption de recevoir les ordres d'un ministre excommunié, suspens ou interdit après sentence déclaratoire ou condamnatoire, ou d'un apostat, hérétique ou schismatique notoire. Ceux qui ont été ordonnés de bonne foi par l'un d'eux sont privés de l'exercice de l'ordre ainsi reçu, jusqu'à ce qu'ils soient dispensés de cette prescription.
a) Recevoir les ordres...: il suffit de recevoir n'importe quel ordre majeur ou mineur, mais non la tonsure : puisque la tonsure ne confère aucun pouvoir, la suspenses a divinis n'aurait aucun effet sur un tonsuré. Il ne semble pas que que la consécration épiscopale soit ici comprise dans les ordres. Mais peu importe en pratique, puisque celui qui se serait fait sacrer par un évêque sans mandat apostolique encourrait une suspense totale ( can 2370)
b) Quand il y a pleine imputabilité , on est frappé d'une suspense a divinis ( censure), lat, sent., réservé au Saint-Siège.
c) Celui qui de bonne foi, a reçu quelque ordre d'un de ces ministres indignes est privé de l'exercice de cet ordre( pas des autres). Ce n'est pas une peine, mais une mesure administrative (peut-être aussi, quoiqu'il n'ait pas péché gravement, une légère punition de quelque négligence assez vraisemblable.) Il peut être dispensé de cette mesure par son propre Ordinaire, le texte ne réservant pas la dispense au Saint-Siège...
Je me demande, si le n° c, vue qu'il n'y a pas d'autorité pour donner la dispense, est-ce qu'un prêtre pourrait penser que l'Ordinaire le relèverait de cette mesure administrative. ?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:
Alors Chaussis ? Vous devez certainement tenir ce texte du Cardinal Villeneuve comme étant grotesque et pisse-menu ???
Bien vu, Francis, ton petit rappel de certaines choses élémentaires (surtout pour un "Chaussis" qui se targue d'avoir étudié le droit canon dans sa jeunesse) !
Il (le droit canon) se rattache à la théologie dogmatique et morale, à la pastorale, à la liturgie, à l'histoire de l'Église.
Émile Jombart, S.J., Memento de droit canon, Obligations résultant du droit canon (introduction), page 9, Beauchesne et Fils Ed., 1958 (Nihil obstat : Bru S.J. 1958; Imprimatur : Chansou Vic. gén. 1958)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Ici aussi (dixième message) :
http://gestadei.bb-fr.com/t2383p60-l-eglise-est-dieu
.... d'artifices juridistes!!!
http://gestadei.bb-fr.com/t2383p60-l-eglise-est-dieu
"Chaussis" raconte à peu près n'importe quoi !"L"Eglise est Dieu" Mar 16 Sep - 20:05
Chaussis a écrit:
la SAinte Eglise de Dieu a vecu 1917 ans sans Code de Droit Canonique...
et pourtant il y eu des hérétiques, et pourtant l'Eglise a survécu... PARCE QU'ELLE N'EST PAS UN CONSEIL D'ADMINISTRATION, mAIS UNE SOCIETE DIVINE QUI VIT DE L'ETRE MEME DE DIEU... et non pas d'artifices juridistes!!!
Fruit du pouvoir législatif de l'Église, le droit canon a commencé très tôt à exister (1) ....
(1) Actes des apôtres, XV, 19, 20.
Émile Jombart, S.J., Memento de droit canon (introduction), page 7, Beauchesne et Fils Ed., 1958 (Nihil obstat : Bru S.J. 1958; Imprimatur : Chansou Vic. gén. 1958)
.... d'artifices juridistes!!!
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Rappelons-nous également, cher Éric, la fameuse bourde d'un non moins fameux licencié [lequel se trouvait être Chaussis] en Droit Canonique que JP B avait avalisée et tenté de nous opposer ici sur Te Deum :
Ce à quoi je répondis :
Réponse qui avait été faite non sans éclats de rire ...
JP B a écrit:Par ailleurs, à propos de l'application exclusive que vous avez tendance à faire, parce que, cela se comprend mais n'excuse pas pour autant, vous n'êtes, pas plus que moi, théologiens, voici ce qu'un ami commun, qui est licencié en Droit Canon, précisément, vient de m'adresser ce matin :
[...]
le peu que je viens de voir dans vos deux messages [que je lui ai adressé pour lui demander conseil à la suite de vos réponses dans le présent fil] m'effare toujours autant, sur la prétention de ces petits ignorants [dont je suis – je crois même qu'il me vise particulièrement ] à "doctoriser" sur le droit canon ... sans en connaitre les règles de base !
La première de toutes, en l'espèce, est que nombre de notions ontologiques précèdent toute règle de droit positif [...]
De même, sur ce point précis de la question de la résignation des offices ... cela ne peut s'appliquer au Souverain Pontife... qui – en revanche – a – lui – tout pouvoir pour résigner tout type d'office !
Le Souverain Pontificat ... n'étant pas un office !
[...]
Ce à quoi je répondis :
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:JP B a écrit:
[...]
le peu que je viens de voir dans vos deux messages [que je lui ai adressé pour lui demander conseil à la suite de vos réponses dans le présent fil] m'effare toujours autant, sur la prétention de ces petits ignorants [dont je suis – je crois même qu'il me vise particulièrement ] à "doctoriser" sur le droit canon ... sans en connaitre les règles de base !
La première de toutes, en l'espèce, est que nombre de notions ontologiques précèdent toute règle de droit positif [...]
De même, sur ce point précis de la question de la résignation des offices ... cela ne peut s'appliquer au Souverain Pontife... qui – en revanche – a – lui – tout pouvoir pour résigner tout type d'office !
Le Souverain Pontificat ... n'étant pas un office !
C'est à se demander ce que votre licencié en droit canon à étudier exactement ...R.P. Augustine, A commentary on the new code of canon law, t.2, p.208 a écrit:
Le Pontife Romain, légitimement élu, obtient de droit divin le plein pouvoir de suprême juridiction au moment où il accepte l'office.R.P. Woywod, A practical commentary on the Code of Canon Law, t. I, p.86 a écrit: S'il devait arriver que le Pontife Romain souhaite démissioner de son office , il n'est pas nécessaire pour la validité ...R. Naz, Dictionnaire de Droit Canonique, t.VI, col. 1077 a écrit:
Certains offices, comme le souverain pontificat ou l'épiscopat, sont d'origine divine.R.P. Ramstein, Manual of canon law, p.193 a écrit:
ART. V.
L'Office Papal, comment il devient vacant.
[...]
S'il devait arriver que le Pape tombe dans l'hérésie, il ne serait plus un membre de l'Eglise, encore moins sa tête.
Bizarre de la part d'un type licencié en droit canon et qui n'est pas un petit ignorant ...
On aurait bien des questions à poser à votre docteur en droit canon.
Également, mon cher Jean-Paul, vous ne croyez pas que le Pontife Romain perd sa charge ipso facto en devenant hérétique !?
Réponse qui avait été faite non sans éclats de rire ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Puisque "le canoniste Chaussis" semble manquer de docs dans le domaine, je voudrais ajouter ceci à ta (déjà) belle liste :Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Autre chose pour Chaussis,
Les manuels de Droit Canon écrits par les canonistes sont riches d'enseignements théologiques, philosophiques, dogmatiques, juridiques (etc) et comportent fréquemment de nombreux volumes.
Manuel de Cance : 4 volumes.
Manuel de Coronata : 5 volumes.
Dictionnaire de Naz : 7 énormes volumes.
Traité de Naz : 4 volumes.
Manuel du Père Augustine : 8 volumes.
Manuel du Wernz-Vidal : 7 volumes.
Manuel des Pères Abbo et Hannan : 2 gros volumes.
Manuel des Jésuites Vermeesch et Creusen : 3 volumes.
Manuel du Père Mothon : 3 volumes épais.
Manuel de Woywod : 2 gros volumes.
Manuel du Père Courchesne : 2 énormes volumes.
Le Canon Law Digest, retenant toutes les décisions du Saint-Siège de 1917 à 1958 qui concernent le Droit Canonique : 4 volumes.
etc ...
Sans compter les quelques centaines de volumes édités par la « Catholic University of America » traitant tous chacun d'eux d'un point du Code de Droit Canonique.
- Manuel de droit canon, Emile Jombart, 564 pages.
- Manuale Juris Canonici, Craisson, au moins 4 Tomes de 700 pages et plus.
- Sacra Liturgia, du canoniste Van Der Stappen, 5 tomes de 550 pages et plus.
Collectif :
- L'ami du clergé : REVUE DE TOUTES LES QUESTIONS ECCLESIASTIQUES. DOGME. MORALE. LITURGIE. DROIT CANON. ECRITURE SAINTE. PATROLOGIE. HISTOIRE SACREE. PRÉDICATION.
(nombre de pages incalculables)
- Revue Théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie.
(nombre de pages incalculables)
- Revue de Droit Canonique.
(nombre de pages incalculables)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Salut Tonino,Tonino a écrit:Il y en a pour un bail a lire tous ca...
Disons qu'il s'agit plus d'étude que de simple lecture ....
Aussi, les quelques arguments donnés ici tendent à répondre à cette misérable objection :
"Chaussis" a écrit:
"volumétriquement" d'abord, puisque le CDC ne represente qu'un seul petit volume.. alors que le "dentzinguer" en fait 4, d'importance, et que le DTC represnte une trentaine de volumes "in quarto"...
Dernière édition par Eric le Ven 15 Juil 2011, 9:21 am, édité 1 fois (Raison : ajout : misérable objection)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Bien d'accord avec toi !C.M.I. a écrit:
Chaussis soutient également que le Code ne contient pas les décisions du Magistère postérieures à 1917, tel que la condamnation du Communisme.
C'est exactement la raison pour laquelle il faut consulter les commentaires de canonistes, lesquels en viennent à signaler de nouveaux documents.
D'ailleurs, je vais de suite recopier un petit texte qui devrait faire comprendre une bricole au "docteur Chaussis" ....
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Chanoine Naz à écrit dans le livre I page 7
D'une meilleure connaissance des lois, est-il vain d'espérer, qu'une observation plus exacte suivra? Et la conséquence du respect des lois, n'est-ce pas l'unité d'action, dont l'absence s'explique par leur ignorance ou leur mépris; n'est-ce pas, en définitive, un raffermissement de l'ordre social?
Quel service nouveau l'Église rendra au monde en lui donnant un modèle de cet ordre intérieur qu'il ne connaît plus, et qui vient chez elle de la soumission à une loi dont l'obligation ne saurait être contestée, dont l'ignorance ne saurait être excusée. Ignorantia facti, non juris, excussat. In V I° , regula XIII
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Voici, donc :Eric a écrit:Bien d'accord avec toi !C.M.I. a écrit:
Chaussis soutient également que le Code ne contient pas les décisions du Magistère postérieures à 1917, tel que la condamnation du Communisme.
C'est exactement la raison pour laquelle il faut consulter les commentaires de canonistes, lesquels en viennent à signaler de nouveaux documents.
D'ailleurs, je vais de suite recopier un petit texte qui devrait faire comprendre une bricole au "docteur Chaussis" ....
Avant de chercher à dénigrer le droit canon avec quelques "arguments" bidons ....7. Le droit canon est extrêmement vivant. Continuellement, il se précise et se complète. Depuis la Pentecôte 1918 ont été publiés des constitutions pontificales, des décrets, des instructions, des interprétations officielles, dont on doit tenir compte.
Tout le monde n'a pas sous la main les Acta Apostolicae Sedis, mais les documents récents du Saint-Siège sont reproduits ou du moins résumés dans un grand nombre d'organes, bulletins diocésains ou paroissiaux, revues ecclésiastiques : Documentation catholique, Revue des Communautés religieuses, etc.
Émile Jombart, S.J., Memento de droit canon, introduction, page 8, Beauchesne et Fils Ed., 1958 (Nihil obstat : Bru S.J. 1958; Imprimatur : Chansou Vic. gén. 1958)
Le "grand docteur Chaussis" devrait se pencher sur ce petit ouvrage du R.P. Jombart (JUSTE, SEULEMENT .... 180 pages !); il apprendrait beaucoup !
.... et s'éviterait pas mal de perte de temps en bêtises écrites sur les forums !!!!
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Tonino a écrit :
Hi hi hi à voir votre tête on peut comprendre que la perspective de lire/étudier ces livres ne vous enchante guère
Hauts les coeurs, Tonino !
Votre réflexion en a fait surgir une autre dans mon esprit :
Depuis que je suis baptisée je n'ai jamais vu un prêtre enseigner le droit canon à ses fidèles ! J'allais du temps où j'étais conciliaire à une cellule de l'ACGF (Action Catholique Générale Féminine) animée à l'époque par mon curé de paroisse (conciliaire) : on tournait toujours autour du pot c'est à dire comment nous les femmes devions nous comporter dans le milieu du travail envers des supérieurs ou des collègues totalement dépourvus de foi. Jamais il n'y a eu de cours paroissial pour enseigner le droit canon aux fidèles.
D'ailleurs je croyais que le droit canon était réservé aux seuls écclésiastiques et non aux fidèles !
Je suppose, et j'ai toujours cru que les prêtres d'avant V2 s'occupaient plus d'encourager la moralité et l'adhésion persévérante à la foi catholique de ses paroissiens que de leur enseigner le Droit Canon.
Le Droit Canon, surtout en période de crise (en période de vacance du siège apostolique), est évidemment très utile : il permet de distinguer le faux du vrai et de prendre les mesures appropriées que le Bon Dieu voudrait que l'on prenne. Pourquoi donc les prêtres n'enseignaient-t-ils pas le droit canon (je parle des prêtres d'avant V2) ?
Il me semble que la difficulté pour nous laics tradis (de tous bords) est de faire le lien entre les différents éléments pour faire émerger une ligne de conduite catholique qui se tienne, et ça ce n'est pas de la tarte ! C'est là toute notre faiblesse (aussi bien des prêtres que des laïcs) qui provoque bien des querelles entre les différents groupes de fidèles catholiques qui prônent chacun telle ou telle ligne de conduite.
Again, Sursum corda !
Il y en a pour un bail à lire tous ca...
Hi hi hi à voir votre tête on peut comprendre que la perspective de lire/étudier ces livres ne vous enchante guère
Hauts les coeurs, Tonino !
Votre réflexion en a fait surgir une autre dans mon esprit :
Depuis que je suis baptisée je n'ai jamais vu un prêtre enseigner le droit canon à ses fidèles ! J'allais du temps où j'étais conciliaire à une cellule de l'ACGF (Action Catholique Générale Féminine) animée à l'époque par mon curé de paroisse (conciliaire) : on tournait toujours autour du pot c'est à dire comment nous les femmes devions nous comporter dans le milieu du travail envers des supérieurs ou des collègues totalement dépourvus de foi. Jamais il n'y a eu de cours paroissial pour enseigner le droit canon aux fidèles.
D'ailleurs je croyais que le droit canon était réservé aux seuls écclésiastiques et non aux fidèles !
Je suppose, et j'ai toujours cru que les prêtres d'avant V2 s'occupaient plus d'encourager la moralité et l'adhésion persévérante à la foi catholique de ses paroissiens que de leur enseigner le Droit Canon.
Le Droit Canon, surtout en période de crise (en période de vacance du siège apostolique), est évidemment très utile : il permet de distinguer le faux du vrai et de prendre les mesures appropriées que le Bon Dieu voudrait que l'on prenne. Pourquoi donc les prêtres n'enseignaient-t-ils pas le droit canon (je parle des prêtres d'avant V2) ?
Il me semble que la difficulté pour nous laics tradis (de tous bords) est de faire le lien entre les différents éléments pour faire émerger une ligne de conduite catholique qui se tienne, et ça ce n'est pas de la tarte ! C'est là toute notre faiblesse (aussi bien des prêtres que des laïcs) qui provoque bien des querelles entre les différents groupes de fidèles catholiques qui prônent chacun telle ou telle ligne de conduite.
Again, Sursum corda !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Mais l'idée n'est pas de faire du Droit Canonique, ou des commentaires de canonistes autorisés, un semblant de catéchisme à réciter par coeur. Il s'agit plutôt d'utiliser ce Droit Canonique comme un lieu théologique négatif.
Ou encore, j'aime bien la drescription que proposent les Expéditions Phamphiliennes pour leur réédition française du Code de 1917 à vendre :
Or, c'est précisément ce que nos opposants ne tolèrent pas, c'est-à-dire qu'ils ne digèrent pas que l'on puisse se permettre de vérifier dans le Code si les élucubrations de [leur] tel ou tel faux docteur actuel correspondent aux décisions de la Sainte Église romaine ...
Ou encore, j'aime bien la drescription que proposent les Expéditions Phamphiliennes pour leur réédition française du Code de 1917 à vendre :
Expéditions Pamphiliennes a écrit:
Traduction française du Codex iuris canonici de 1917, pour ceux qui ne comprennent pas le latin. Permet de vérifier dans le texte si les élucubrations de tel ou tel faux docteur actuel correspondent aux décisions de la Sainte Église romaine…
Or, c'est précisément ce que nos opposants ne tolèrent pas, c'est-à-dire qu'ils ne digèrent pas que l'on puisse se permettre de vérifier dans le Code si les élucubrations de [leur] tel ou tel faux docteur actuel correspondent aux décisions de la Sainte Église romaine ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Voilà !Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Mais l'idée n'est pas de faire du Droit Canonique, ou des commentaires de canonistes autorisés, un semblant de catéchisme à réciter par coeur. Il s'agit plutôt d'utiliser ce Droit Canonique comme un lieu théologique négatif.
Et, de fait, le Droit Canonique et les commentaires de canonistes autorisés deviennent ainsi une arme très puissante (l'arme la plus puissante) pour combattre l'ennemi à notre époque !
Quoiqu'en disent les gens qui préfèrent parler (par peur, souvent ....) d'une Église en désordre ....
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour bourrer la pipe à Chaussis ...
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Mais l'idée n'est pas de faire du Droit Canonique, ou des commentaires de canonistes autorisés, un semblant de catéchisme à réciter par coeur. Il s'agit plutôt d'utiliser ce Droit Canonique comme un lieu théologique négatif.
Ou encore, j'aime bien la drescription que proposent les Expéditions Phamphiliennes pour leur réédition française du Code de 1917 à vendre :Expéditions Pamphiliennes a écrit:
Traduction française du Codex iuris canonici de 1917, pour ceux qui ne comprennent pas le latin. Permet de vérifier dans le texte si les élucubrations de tel ou tel faux docteur actuel correspondent aux décisions de la Sainte Église romaine…
Or, c'est précisément ce que nos opposants ne tolèrent pas, c'est-à-dire qu'ils ne digèrent pas que l'on puisse se permettre de vérifier dans le Code si les élucubrations de [leur] tel ou tel faux docteur actuel correspondent aux décisions de la Sainte Église romaine ...
Eric a écrit:Voilà !Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Mais l'idée n'est pas de faire du Droit Canonique, ou des commentaires de canonistes autorisés, un semblant de catéchisme à réciter par coeur. Il s'agit plutôt d'utiliser ce Droit Canonique comme un lieu théologique négatif.
Et, de fait, le Droit Canonique et les commentaires de canonistes autorisés deviennent ainsi une arme très puissante (l'arme la plus puissante) pour combattre l'ennemi à notre époque !
Quoiqu'en disent les gens qui préfèrent parler (par peur, souvent ....) d'une Église en désordre ....
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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