Mardi Saint
Page 1 sur 1
Mardi Saint
Lecture I
Du Prophète Jérémie
Chap. 11, 15- 20
Que vient faire en ma Maison ma bien-aimée ? Sa façon d'agir est fourberie ! Est-ce que les voeux et la viande sacrée te débarrasseront de ton mal ? Pourrais-je pour cela te rendre pure ? " Olivier verdoyant à la belle stature ", ainsi le Seigneur t'avait nommée. A grand fracas, il met le feu à son feuillage ; ses rameaux brûlent. Et le Seigneur Sabaoth, qui t'avait plantée, a décrété contre toi le malheur en raison du crime qu'ont perpétré la maison d'Israël et la maison de Juda pour m'irriter en encensant Baal. Le Seigneur m'en a averti : je fus renseigné ! C'est alors, Seigneur, que tu m'ouvris les yeux sur leurs manoeuvres. " Oui, même tes frères et ta famille sont faux avec toi. Eux-mêmes, par derrière, te critiquent à pleine voix. Ne te fie pas à eux quand ils te disent de bonnes paroles ! " Et moi j'étais comme un agneau confiant qu'on mène à l'abattoir, ignorant ce qu'ils tramaient contre moi : " Détruisons l'arbre dans sa vigueur, arrachons-le de la terre des vivants, qu'on ne se souvienne plus de son nom ! " Mais toi Seigneur Sabaoth qui juge avec justice, qui scrutes les reins et le coeur, puissé-je voir la vengeance que tu tireras de ces gens, car c'est à toi que j'ai remis ma cause. "
Lecture II
Chap. 12, 1 -4
Tu as le droit pour toi, Seigneur, quand je prétends requérir contre toi. Je voudrais seulement débattre avec toi un point de justice : Pourquoi le sort des méchants est-il prospère ? pourquoi tous les perfides goûtent-ils la paix ? Tu les plantes, ils s'enracinent, ils viennent bien, ils portent du fruit. Pourtant tu n'es près que de leur bouche, et loin de leurs reins, Mais toi, Seigneur, tu me connais, tu me vois, tu éprouves mon coeur, il est avec toi. Enlève-les comme des brebis pour l'abattoir. Réserve-les pour le jour du massacre. (Jusques à quand le pays sera-t-il en deuil et l'herbe de toute la campagne desséchée ? C'est par la perversité de ses habitants que périssent bêtes et oiseaux. ) Car ils disent : Dieu ne voit pas nos chemins.
Lecture III
Chap. 12, 7 -11
J'ai abandonné ma maison, quitté mon héritage ; ce que je chérissais, je l'ai livré aux mains de ses ennemis. Mon héritage s'est comporté envers moi comme un lion de la brousse, il a poussé contre moi ses rugissements : je l'ai pris en aversion. Mon héritage serait-il un oiseau au plumage diapré, que les oiseaux arrivent sur lui de toutes parts ? Allez ! rassemblez-vous, toutes bêtes sauvages, venez à la curée ! Des pâtres nombreux ont saccagé ma vigne, piétiné mon champ, réduit mon champ tant aimé en pacage inculte. Ils en ont fait un désert lamentable en friche devant moi. Tout le pays est dévasté, et personne ne s'en émeut !
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum