L'abbé Grossin et la juridiction...

"Est-ce que l'épikie peut permettre ce qui est interdit par le Saint Concile de Trente (session XXIII
canon VII) et le Denzinger 967 ?"

Réponse de M. l'abbé Grossin : « L’épikie n’autorise pas ce qui est interdit. Le problème est mal posé ainsi. L’épikie tient compte des circonstances concrètes que la loi n’a pas prévu dans tous les détails.

Or, dans notre situation actuelle, les prêtres catholiques non una cum ne prétendent pas qu’ils ont la juridiction. Nous sommes tous unanimes à vous dire que nous n’avons pas juridiction ordinaire.

Nous ne prétendons pas être envoyés par une autorité, qui n’existe plus ! Nous ne venons pas d’ailleurs, comme l’interdit le Concile de Trente, nous maintenons les sacrements valides, nous ne partons pas en mission. Cette bataille de la maintenance, pour reprendre l’expression de Jean Vaquié, respecte l’intention et l’esprit des Pères du Concile de Trente lorsqu’ils ont écrit leur texte. Ils voulaient, à l’époque, sauvegarder la Foi et les sacrements intègres contre les protestants. C’est bien ce que nous faisons avec le peu de moyens qui nous restent aujourd’hui. »

Nous ne prétendons pas être envoyés par une autorité, qui n’existe plus

Via Crucis a écrit:

Nous ne prétendons pas être envoyés par une autorité, qui n’existe plus

L'autorité existe : il s'agit d'abord de Jésus-Christ qui existe toujours et qui est Vivant, celle des Ecritures, et du Magistère de l'Eglise jusqu'à V2 sans oublier le Droit Canon en vigueur avant V2 !

Le Droit Canon n'est-il pas également une parole de Dieu inspirée aux Papes au cours de leur ministère ?

Si pour l'abbé Grossin l'autorité n'existe pas en vertu de quoi et sur quoi s'appuit-il pour prétendre donner des sacrements valides ?