LA NOUVELLE ÉGLISE MONTINIENNE par LE RÉVÉREND JOAQUIN SAENZ Y ARRIAGA, PH.D.

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Message  Monique Ven 10 Avr 2020, 8:02 am

LA NOUVELLE ÉGLISE MONTINIENNE

par LE RÉVÉREND JOAQUIN SAENZ Y ARRIAGA, PH.D.


Traduit par
Edgar A. Lucidi, M.D.


REMERCIEMENTS

Le traducteur souhaite reconnaître sa dette envers Fernando Bosch,
Thomas Serpico et Faye Anderson pour leur aide inestimable dans
la traduction etl'édition de ce livre.


DEDICATION


Je souhaite dédier ce livre au Père Nicolas Ruffo, au Père Charles Kropp et à
tous mes anciens mentors franciscains et augustins ; à mon cousin bien-aimé,
Yolanda ; à mon grand-père, Alfredo ; au tsar Nicolas II et à ses descendants ;
à mes frères de l'Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem dans le monde
entier ; à la minorité traditionnelle et dévouée du clergé et de la hiérarchie
catholique, y compris les cardinaux Lucidi, Ottaviani et Vagnozzi ; à tous ceux
qui sont divinement orientés et enfin, à mon épouse bien-aimée, Rose Marie,
à mes enfants Céleste, Michael, Marc et Jean, et tous mes amis vivants et
disparus et proches.


A SUIVRE...


LA NOUVELLE ÉGLISE MONTINIENNE par LE RÉVÉREND JOAQUIN SAENZ Y ARRIAGA, PH.D.  Joaquin+Saenz+y+Arriaga+-+La+Nueva+Iglesia+Montiniana+1


Dernière édition par Monique le Ven 01 Mai 2020, 9:51 am, édité 1 fois
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Message  Monique Dim 12 Avr 2020, 7:23 am

À LA MÉMOIRE
DU RENOMMÉ
MONSEIGNEUR RAFAEL RUA ALVAREZ,
ANCIEN PRÊTRE D'ORIZABA,
APÔTRE INFATIGABLE ET
DÉFENSEUR INTRÉPIDE
DE LA FOI CATHOLIQUE,
FRÈRE BIEN-AIMÉ ET AMI ADMIRÉ.


Pose cette fleur
Sur sa glorieuse tombe ;
Son parfum est celui d'une rose,
Car c'est un symbole d'amour.



Le révérend Joaquin Saenz y Arriaga, Ph.D.
Mexique, le 15 août 1971


A SUIVRE... PROLOGUE de René Capistrán Garza

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Message  Monique Ven 01 Mai 2020, 10:16 am

PROLOGUE


Je n'ai pas écrit ce prologue; l'opinion publique l'a fait. Le nombre de copies de
la nouvelle église montinienne qui circule au Mexique et à l'étranger, et la
rapidité avec laquelle ils ont été vendus, sont des phénomènes imposants dans le domaine religieux
domaine du livre. La Nouvelle Eglise Montinienne semble répondre à un besoin impérieux, urgent,
et des besoins biologiques et psychologiques concurrents. Il semble répondre à un vide
désert d'idées authentiques dans notre monde actuel. En fait, en ce qui concerne le
drame de l'Église universelle, il existe un vide terrifiant dans les esprits et les âmes des hommes et un immense désir de se nourrir de la nourriture désespérément nécessaire d'idées  spirituelles qui, telles qu'exprimées par le Christ, constitue un lien immortel entre l'Église et la foi catholique.



Ces idées constituaient toujours quelque chose d'uniforme, fixe, compact, solide,
et unique. Être catholique, c'était être le même à tout moment et
l'espace. Indépendamment de cela, le catholicisme, sans divisions artificielles et
concessions malveillantes, a toujours été et continue d’être la représentation de
la vérité transcendante. C'est cette vérité qui conduit et  nous assure de
l'immortalité pour profiter de la présence de Dieu et être réunis avec nos bien-aimés
ceux qui, au passage, nous ont quittés dans une absence douloureuse mais
temporaire; cela nous a donné ce sentiment certain et consolant de faire partie
d'une chrétienté unie qui émane d'un Créateur commun, qui est le Père, le
Rédempteur et le Juge; qui fait de nous les enfants de la même sublime
Mère céleste, dans le sein du Verbe incarnée comme le vrai Dieu et le
véritable homme pour déverser dans sa rédemption son sang dans un sacrifice
perpétué dans la Sainte Messe où le même drame est ni apparenté,
commémoré, ni analysé, mais reconstitué dans un contexte réel mais d'une
manière non sanglante; qui nous attache, de part en part, à la Sainte
Eucharistie, c'est-à-dire à cette présence certaine et effective, matérielle
et substantielle du Christ Lui-même sous la forme sainte au moyen du
mystère ineffable de la Transsubstantiation, effectuée par Dieu lui-même dans
les mots: "Ceci est mon corps, c'eci est mon sang ", par lequel Il a donné
aux apôtres le pouvoir de faire de même.


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Message  Monique Sam 02 Mai 2020, 7:52 am

La vie sur terre est un passage vers la vie éternelle, et de cette terre nous prions pour
nos frères défunts qui, à leur tour, prient pour nous. Toutes ces vérités éternelles
nous donne une origine, un destin et une loi communs pour vivre. Nous catholiques
ont toujours eu la conviction immuable que d'entrer dans n'importe quelle église sur terre
était d'entrer dans une maison commune, et que prier ensemble, c'était former un troupeau
sous le même pasteur, le Pape, qui en nous parlant comme Pape, c'est-à-dire comme pasteur,
professeur et guide universel sur les questions exclusives de la foi, nous parlait à
nous par le Saint-Esprit, maintenant ainsi l'unité monolithique de la
doctrine déposée sous la garde de Pierre et de ses successeurs. Tout ça c'est
grandiose, solennelle, et conforme à cette courte vie et à l'autre
la vie éternelle; tout cela était, est et a toujours été quelque chose d'exprimable dans une
forme angélique simple, pleinement et magnifiquement, dans le Credo des Apôtres.


Tout cela est désormais interdit, mis en doute et devient un objet
de discussion et de contradiction. Tous les enseignements sacrés sont devenus des objets
de traitement ignoble, d'approximations, d'interprétations "larges d'esprit",
d'aberrations, en bref, d'hérésies qui à la base signifient un immense, gigantesque
et une trahison inconcevable du Christ lui-même.
Bref, nous commençons à vivre
une vie d'apostasie universelle,
qui est la négation universelle de la vérité révélée.

Le monde contemporain a tourné le dos au Christ. Cela commence au
même autel où il est d'abord le peuple de Dieu et devient plus tard son propre dieu.
Nous vivons dans un monde iconoclaste pour qui ses images sacrées sont des idoles, et pour
dont les saints et la sainteté sont des mythes et des régressions.


Nous vivons dans un monde beaucoup plus formidable que candide, dans lequel
ne conçoivent pas la foi et la science comme étant en harmonie, mais la foi comme
étant un rocher détaché dans un monde de vanité, de fierté, d'arrogance et
corruption des coutumes et des idéaux; un monde dans lequel la loi du plaisir et la
les lois de la jungle sont réunies; bref, un monde qui exige  l'accommodement et la
servitude du Christ et de son Église, plutôt que le monde dépravé et amoral se
régénère par un réajustement définitif de la loi de Dieu.

En effet, Dieu est relégué au service du monde, dans un monde
créé et dirigé par Lui!


Lentement, l'Église moderniste, avec ses faibles ou ses
infiltrations, a entraîné le pape et ses dirigeants sur une route terrifiante et désolante,
emportant avec elle les catholiques, non pas la véritable Église que Dieu lui-même
guide, mais la falsification qui fait de la vérité révélée un modèle constant de révision
et d'accommodement lamentable.


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Message  Monique Dim 03 Mai 2020, 7:13 am

Aujourd'hui, l'Église ne se sent plus appelée à conduire l'homme à la vie éternelle mais à des procès sans valeur. Il se sent appelé uniquement à rendre l'homme heureux sur terre. C'est pourquoi... ce ne sont plus les Dix Commandements qui sont importants, mais plutôt la lutte des classes, de meilleurs salaires, les syndicats, la jeunesse et le sexe irresponsables et débridés, l'érotisme gratuit, l'hérésie et la complicité avec le communisme dans son objectif de domination du monde. Face à la barbarie, l'Église ne se christianise pas... mais choisit de se barbariser elle-même.


Le livre de Saenz Arriaga, The New Montine church, qui, tel un puissant drapeau flottant, défie la retraite... de l'église frauduleuse.


Jusqu'à la rédaction de ce livre, le monde aurait pu se considérer comme trompé en suivant le chemin de l'erreur, mais maintenant, Dieu a pourvu à celui qui souhaite disposer de toutes les informations nécessaires pour sortir de l'abîme. Nous ne connaissons pas et ne pouvons pas connaître la solution, car nous ne sommes que des créatures entre les mains de Dieu. Néanmoins, nous avons une histoire qui vient du Christ... et que le Christ lui-même préside, un évangile qui nous parle à travers Lui et dans lequel il nous parle, une poignée d'apôtres qui ont représenté la levain de la terre, une foi séculaire qui a enflammé nos cœurs, et une foule de des saints qui nous ont montré la voie que les vaniteux veulent maintenant changer. Entrez dans le vif du sujet ! Soyons des chrétiens de la même foi et du même dogme, et une saine doctrine du salut.Conduisons nous comme des hommes, dans le corps... et dans l'âme, comme le Christ nous l'a dit par les prophètes de l'Ancien Testament et confirmé par Son sang dans le Nouveau Testament.


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Message  Monique Lun 04 Mai 2020, 6:24 am

Le monde a une histoire : vers la croix et loin de la croix. Ceux qui choisissent la chair plutôt que l'esprit pour quelques misérables jours d'arrogance... et de plaisir, oublions que chacun d'entre nous n'a que quelques années de vie. Nous ne doit pas se présenter devant Dieu les mains vides mais, au moins, être présent Avec la riche humilité d'une tentative, une intention et un souci d'être avec Lui jusqu'à la fin des temps.


Pour cela, j'ai mis tout mon cœur et mon âme à écrire ce long prologue, en me liant à la thèse de ce livre pour qu'il puisse surgir comme une lanterne... de lumière et d'orientation des mains de son auteur.


Je ne suis qu'un humble journaliste. Au nom de Dieu, unissons mes efforts à ce gigantesque effort pour la défense de l'Église romaine Une, Sainte, Catholique et Apostolique !


En conclusion, nous voudrions rappeler à nos lecteurs que nous ne sommes pas contre la papauté, mais contre un pontife (le pape Paul VI) qui, pour des raisons connues de Dieu seul, a travaillé contre la papauté elle-même.


René Capistrán Garza


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Message  Monique Mar 05 Mai 2020, 7:19 am

 Le 22 février 1972, un document précis et approprié est paru et a été publié dans divers journaux sous le titre "La violence n'est pas la voie, condamnez les guérillas et les ravisseurs", dont l'archevêque de
Monterrey, Alfonso Espino Silva, adressé à ses paroissiens dans le message de Carême.


En lisant et en analysant cet important document, on comprend clairement la pure doctrine de l'Église catholique avec ses principes divins immuables, inchangés par les intérêts politiques et intacts par la subversion communiste universelle. Dans ce document, la violence est condamnée, les ravisseurs réprimandés, et a rejeté le terrorisme et sa doctrine sous-jacente de la "nouvelle rédemption", dont le but n'est pas seulement de terroriser la société, mais aussi de changer l'ordre public existant.


C'est l'Église que nous, traditionalistes, aimons et soutenons, en étant toujours fidèles à l'esprit authentique de l'Évangile. D'autre part, la "même" Église a produit de nombreuses déclarations inconcevables d'évêques et de prêtres dont l'autorité est maintenue par le même Pontife qui a nommé, aidé, et les encourage ou du moins ne les condamne pas ouvertement ou en secret.


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Message  Monique Mer 06 Mai 2020, 7:24 am

Des exemples concrets et irréfutables :

I. "S'opposer au changement, c'est se rendre coupable de violence - confirme
Jésuite au clergé de Chihuahua". (Excelsior, Feb. II , 1972, p. I).
Dans cette
déclaration, signée par quatorze prêtres jésuites dirigés par le provincial Enrique
Gutierrez, SJ, cet éminent groupe clérical fait un éloge concret de la violence ainsi
que du changement structurel péremptoire et révolutionnaire, adhérant sans la
moindre modestie et le moindre scrupule à la même thèse qui vient d'être soutenue
par les évêques Almeida de Chihuahua et Talamas de Juarez, ainsi que par le
Révérend Père Arrupe, chef suprême de la Compagnie de Jésus.



2. L'adhésion aux mêmes conduites, principes et orientations de la part de
l'évêque de Juarez, Manuel Talamas Camandari. (Article d'Antonio Rius Facius, El
Universal, 11 février 1972, p. 6).


3. Déclaration précédente de l'archevêque de Chihuahua, Alberto Almeida,
affirmant que la "violence institutionnelle" est la cause de la violence politique
subversive. (Excelsior, 29 janvier 1972, p. 4).


4. L'évêque Mendez Arceo, de Cuernavaca, s'associe à l'archevêque Almeida
de Chihuahua, dans des déclarations intitulées : "Celui qui souhaite quitter Cuba
n'est pas nécessairement mauvais".
(Excelsior , 31 janvier 1972, p. 4).


L'annotation suivante, brève mais substantielle, est importante : Il existe au Mexique
une délégation apostolique dont la fonction est, ou est censée être, de tenir le
Vatican informé des activités des évêques au quotidien. Une autre petite observation,
que beaucoup considéreront comme traître, semble d'une importance relative : En
comparant la déclaration fidèle et orthodoxe de l'évêque Espino Silva, de Monterrey,
avec les déclarations turbulentes et séditieuses des évêques Almeida de Chihuahua,
Talamas de Juarez, et Mendez Arceo de Cuernavaca,
ne peut-on pas légitimement
déduire qu'il existe actuellement au Mexique, comme dans le reste du monde, à la
fois une fausse et une autre vraie Église ?
En attendant, comment pouvons-nous
compter sur l'autorité centralisée de Sa Sainteté Paul VI ? Eh bien, ils nous disent
quelque chose sur ces manifestations inquiétantes qui vont bientôt exploser dans le
monde entier. Dans ce mélange ecclésiastique que nous vivons tragiquement, le
monde est crucifié sous le marteau et la faucille ... et la croix. Dans l'histoire de
l'humanité chrétienne, c'est comme un assaut frontal de la synagogue, non
seulement pour conquérir, mais aussi pour effacer le Calvaire et le châtiment
rédempteur de l'humanité lui-même de la carte.



René Capistran Garza
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Message  Monique Jeu 07 Mai 2020, 7:58 am

PRÉFACE DU TRADUCTEUR


Joaquín Sáenz y Arriaga, SJ, docteur en philosophie, est né le 12 octobre 1899, a été ordonné prêtre jésuite en avril 1930 et est décédé en avril 1976. Sentinelle acclamée et gardien du rocher de Saint-Pierre, il était docteur en philosophie, en théologie et en droit canonique. Ecrivain traditionaliste actif et prodigieux, il a écrit ou co-écrit plus de cinquante livres exposant le néo-gnosticisme de l'église post-conciliaire, dont des textes connus sous les noms de Le Siège vacant (Sede Vacante), Pour le Christ et contre le Christ, la nouvelle messe n'est pas la messe catholique, La conspiration contre l'Eglise, etc. Serviteur dévoué du Christ, son amour pour Dieu et l'humanité l'a conduit à écrire le présent. J'ai mis à nu la conspiration cachée. Une étoile brillante de l'Ordre des Jésuites et de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, a publié pour la première fois The New Montinian Church le jour de l'Assomption, le 15 août 1971. C'était... Il a ensuite été traduit et publié en italien, créant un tel scandale dans les milieux ecclésiastiques qu'il a même provoqué une excommunication non valable, prononcée par un évêque incompétent, le Père Berthe.


Nous espérons que la publication opportune et longtemps attendue de ce livre, le 15 août 1985, donnera au lecteur un aperçu historique suffisant pour apprécier la nature de la conspiration païenne anti-chrétienne dans l'œuvre contre l'Église. Pour plus de détails, je renvoie le lecteur aux documents essentiels du livre suivants :


1) Le complot contre l'Église, Maurice Pinay. (Pseudonyme du père Saenz et de plusieurs co-auteurs).
2) La franc-maçonnerie et le Vatican, Léon de Poncins.
3) L'ordre mondial, Eustace Mullins.
4) L'Alliance impérieuse, Frank Perida.
5) Sociétés secrètes et mouvements subversifs, Nesta Webster.
6) Révolution liturgique, Michael Davies.
7) Dope, Inc, Goldman, Steinberg & Kalimtgis.
8) La nouvelle conspiration de l'âge des ténèbrse, Carol White.
9) Le communisme spirituel, Helen Peters.


En conclusion, il convient de noter que ni l'auteur ni le traducteur n'attaque ou ne diffame sans discernement aucune religion, race, nationalité, politique ou sociale en soi, mais seulement les individus élitistes et opportunistes qui, afin de maintenir leur position de pouvoir et de contrôle mondiaux, utilisent leur pouvoir, leur influence et leur argent pour transformer l'humanité d'une société active, saine et orientée vers le divin en un état de régression morale, d'humanisme séculier, d'impuissance politique et sociale, d'anarchie et d'esclavage économique. Ce soi-disant "Nouvel ordre mondial" est en fait une continuation de l'ancien système païen de l'ordre babylonien, comme l'illustrent la Société des Nations et les Nations Unies. Cette "nouvelle ère noire" de la conspiration, qui est centrée sur Londres, la capitale du "néo-païen". Empire romain, doit être arrêté pour éviter un retour à un monde unique un État esclave barbare sous un contrôle élitiste rigide. La destruction de la religion, la dîme de la moitié de la population mondiale et l'esclavage abject des autres ne sont que trois facettes impies de son pentagramme satanique, les deux autres étant les maux du communisme matériel et spirituel, qui sont promus sous le couvert de sa dialectique hégélienne. Le temps est venu pour tous les hommes de bonne foi et de bonne volonté, chrétiens et non chrétiens, d'apprendre, de connaître, d'enseigner et d'agir, non seulement pour nous-mêmes et pour le présent, mais aussi pour nos enfants et l'avenir de toute l'humanité, car tout ce que nous semons sur la Terre, nous le récolteront au Ciel.


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Message  Monique Dim 10 Mai 2020, 7:24 am

CHAPITRE I

LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE DE BOGOTA ET LA NOUVELLE ÉGLISE POST-CONCILIAIRE



La plupart des chroniques et rapports sur le Congrès eucharistique international
tenue à Bogota à la fin du mois d’août 1968 et renforcée par la présence de sa
Sainteté le pape Paul VI, premier pape à avoir foulé le sol latino-américain,
étaient, sans aucun doute, extrêmement flatteurs, dans la mesure où certains catholiques libéraux
les médias sont concernés. Le Congrès, selon ces médias, était extrêmement
réussi, "un triomphe sans triomphalisme", comme le Osservatore Romano
remarqua.


Cependant, mettre de côté l'exaltation partisane et analyser uniquement la réalité
des faits,
je conclus que cet événement religieux le plus important a montré confus,
caractéristiques inquiétantes et dangereuses.
Sans la possibilité que mes
mots peuvent être interprétés et censurés comme étant méprisants ou critiques,  
j'oserait presque résumer mon opinion sur le Congrès colombien en
le définissant comme un deuxième "Bogotazo" spirituel qui s'est brisé et est toujours
brisant non seulement la Colombie, mais toute l'Amérique latine.
Ce congrès a été
l'appel aux armes de
la subversion planifiée des pays d'Amérique latine. Ses
conséquences ne sont toujours pas prévisibles, car elles dépendent de l'énergie
que les gouvernements légitimes de nos pays défendront notre péril
souveraineté.


À mon avis, le Congrès a été une introduction solennelle et officielle du
programme et les objectifs de l'Église post-conciliaire réformée pour les catholiques et
le monde non catholique. L'air était saturé de progressisme libéral, et
les problèmes eucharistiques ont été soit éliminés, soit relégués à un poste secondaire.
Les problèmes humains et sociaux ont eu la priorité sur les problèmes divins de la
gloire de Dieu et le salut des âmes.



Bien sûr, la Sainte Eucharistie a été mentionnée, mais pas pour sonder
des mystères ineffables, pour vanter son excellence, pour nous aider à apprécier
le trésor inépuisable de l'amour du Christ, pour nous inviter à vivre plus eucharistique
ou pour adhérer plus étroitement à la croix et à la vie du Maître.

Ces problèmes ont été utilisés comme des appâts pratiques,
afin de concentrer les questions et les actes du Congrès vers des sujets humains
et laïques, comme le sous-développement, la misère des classes pauvres
et la socialisation de l’Amérique latine, qui avait été décrété lors
d'entretiens secrets au Vatican. Au Congrès et à la réunion de la Conférence épiscopale
latino-américaine (LAMEC), il a été facile de remarquer l’influence décisive des «experts
conciliaires», la théologie moderne qui, pour la paix, le développement et le matériel
progrès, sont prêts à faire taire la voix de la foi, à cacher et à nier certains de nos
dogmes chéris, et même de devenir des alliés des fils de l'iniquité.


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Message  Monique Ven 15 Mai 2020, 8:08 am

Pour comprendre les positions extrêmes déjà prises par les prêtres colombiens, on peut se référer à un fait extrêmement déconcertant qui n'a pas de précédent dans la deuxième conférence générale des évêques d'Amérique latine, qui s'est tenue à Medellin, en Colombie, et qui a été solennellement inaugurée par le pape à la cathédrale de Bogota à la veille du Congrès, était le point culminant du programme et le but évident et concret de ces religieux événements, c'est-à-dire pour provoquer une véritable révolution en Amérique latine, sans violence ou effusion de sang, si possible.


Dans le domaine religieux, l'un des aspects révolutionnaires de ce programme, et certainement pas le moins important, était le débordement de nos prélats , inconcevable, abandonner l'œcuménisme au Congrès eucharistique et à la suite de la Conférence Medellin LAMEC.


Au moyen d'un message émouvant, cinq "observateurs" non catholiques (aujourd'hui nom des loups en vêtements de mouton) a demandé la permission à l'assemblée d'août pour recevoir la sainte communion avec les évêques. Les noms de ces observateurs sollicitants étaient: David B. Reed, évêque anglican de Bogota; Prof. Manfred K. Bahmann, un luthérien de Buenos Aires; Fr. Roberto Giscard, de la communauté de Taize; le révérend Dana Green; et le Dr Kurtis F. Naylor. Leur supplication apparemment humble et émouvante se lit comme suit: "La conférence étant presque terminée, pouvons-nous demander le privilège exceptionnel de communier, au moins une fois, avec tous nos frères chrétiens réunis ici. "


En tant que motif sur lequel les "personnes séparées" ont fondé leur demande, ils cité le Directoire œcuménique, n ° 55, qui déclare que l'Église peut autoriser une frère séparé pour recevoir les sacrements s'il y a des raisons suffisantes. Article définit également certains cas de besoin urgent et poursuit en disant que "nous pressé par la raison la plus urgente et concevable, celle de la charité. Par conséquent, déplacé par loyauté, nous nous adressons discrètement et confidentiellement à cette Conférence la présidence elle-même, lui demandant de tenir compte du fait que l'unité de la foi les sacrements sur lesquels le Directoire fonde sa négation doctrinale ne manquent pas sur notre partie. Nous confessons que l’Eucharistie est ce signe certain et efficace de la présence personnelle du Christ, sacrement du corps et du sang du Christ, le sacrement de sa présence réelle. "


En réponse à cette pétition, Rafael Moya Garcia, bras droit du P. Enrique Maza, SJ, un progressiste mexicain de premier plan, a déclaré que " la présidence de la deuxième Conférence épiscopale latino-américaine n'a pas pu et n'a pas voulu rejeter cette pétition qui ouvre sans aucun doute de nouvelles et prometteuses voies vers l'unité de tous les chrétiens. "


Pour moi, ce fait incompréhensible est une consommation appropriée du deuxième "Bogotazo" essayant de révolutionner toutes les structures latino-américaines. Bien qu’ils invoquent la charité fraternelle pour justifier ce fait, je ne peux pas juste l'indignation, en tant que catholique et en tant que prêtre, face à ce scandaleux geste politique sacrilège des prélats latino-américains qui, comme de nouveaux Judas, a trahi leur maître. Ce fait n'est nullement justifié par la présence de Son Eminence Antonio Cardinal Samoré.


Il est plus que temps d'être prudent. Nous pouvons ne plus être silencieux face de cette horrible abomination. Nous devons clarifier le fait susmentionné de toute urgence, puis l'analyser afin de tirer des conclusions logiques et évidentes à partir de là.


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Message  Monique Mar 19 Mai 2020, 7:21 am

Qui a adressé la pétition aux prélats du LAMEC? Ce qui a été demandé, et
pourquoi? Quelles sont les implications théologiques et apostoliques de l'insupportable
concessions que les évêques d’Amérique latine ont accordées à ces
frères "à travers leurs procurations officielles?''



Des réponses sincères à ces questions fourniront une interprétation correcte de
ce fait et soulignera simultanément la terrible responsabilité des bergers
devant Dieu, la conscience, les paroissiens et l'histoire.



Les pétitionnaires étaient des hérétiques avoués, c'est-à-dire des gens qui non seulement n'acceptent pas, mais rejettent et répudient également une grande partie de la vérité de Dieu, comme indiqué par le Magistère de l'Église et appartenant à notre Foi catholique.
Les églises ou communautés ecclésiastiques auxquelles elles appartiennent ne sont que
les branches qui ont été coupées du tronc de la seule église que le Christ
à construit. Ces branches diffèrent considérablement non seulement de nous, mais aussi entre
d'autres, en raison de leurs origines, doctrines et vies spirituelles diverses.


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Message  Monique Sam 23 Mai 2020, 11:11 am

En ce qui concerne les relations des frères séparés avec l'Église catholique, le chapitre 1 sur l'œcuménisme de Vatican II dit :

 
 Dès le début, des schismes sont apparus en son sein et dans la seule Église de Dieu (cf. I Cor. 2 : 18-19, Gal. 1 : 6-9, 1 Jean 2 : 18-19), mais l'apôtre les a répudiés comme étant gravement condamnables. Dans les siècles qui ont suivi, de nouveaux schismes plus importants sont apparus ; de grandes communautés se sont séparées de la pleine communion de l'Église catholique, parfois à cause des fautes des hommes des deux côtés. Cependant, ceux qui sont nés dans ces communautés et qui sont nourris par la foi du Christ ne peuvent être blâmés pour le péché de sécession, et l'Église catholique les embrasse avec un respect et un amour fraternel, car ceux qui croient au Christ et qui ont été dûment baptisés jouissent d'une sorte de communion, bien qu'imparfaite, avec l'Église catholique. Certes, il existe diverses divergences entre eux et l'Église catholique en matière structurelle, doctrinale et disciplinaire sont sur la voie de la pleine communion ecclésiastique, mais le mouvement œcuménique tente de lever ces obstacles. La foi les justifiant en vertu de leur baptême, ils appartiennent au Christ et méritent pleinement d'être honorés au nom des chrétiens ; par conséquent, les fils de l'Église catholique reconnaissent à juste titre qu'ils peuvent être frères dans le Seigneur.


   En plus des éléments ou des biens qui composent et donnent vie à l'Église elle-même, certains et même beaucoup de très précieux se trouvent en dehors de l'Église elle-même dans le cercle visible de l'Église catholique : la Parole écrite de Dieu, la vie de grâce, la foi, l'espérance, la charité et d'autres dons intérieurs de l'Esprit - Saint. Toutes ces choses qui viennent du Christ et qui le conduisent à Lui appartiennent de droit à la seule et unique Église du Christ.


À mon avis, ces mots énigmatiques, qui peuvent être sujets à des interprétations de catastrophes, sont clairement incompréhensibles. Il est clair que ceux qui sont nés aujourd'hui au sein de ces communautés hérétiques ou schismatiques peuvent être ou ne pas être personnellement coupables de leur sort, tout comme nous ne sommes pas personnellement coupables de leur sort, individuellement responsables du péché d'Adam, dans lequel nous sommes tous nés.  De la même manière, que ceux qui souffrent de maladies héréditaires ne sont pas coupables des défauts dont leurs parents sont tombés terriblement malades. Un tel raisonnement ne peut cependant pas effacer du fait qu'ils sont nés dans de tristes circonstances. De même, l'absence de péché ne signifie pas que ceux qui sont nés dans ces sectes ne doivent pas être séparés du tronc de l'Église, par lequel nous recevons une sève féconde de la rédemption du Christ. Car comment peuvent-ils être nourris au Christ s'ils sont séparés du tronc de l'Église construite par le Christ ? Le Christ peut-il être divisé en pièces de monnaie ? C'est tout ou rien. Le christianisme exige une acceptation sincère de toute la doctrine que Dieu a révélée. On ne peut pas être à la fois ami et ennemi... en même temps. Les "séparés" ne croient sincèrement et fidèlement en aucune partie de la ils l'attaquent même, le nient et se moquent de lui. Les divergences structurelles, doctrinales et disciplinaires entravent la pleine communion ecclésiastique et, tant qu'elles durent, empêchent la participation de ces individus à la vie de l'Église. Dans des cas exceptionnels, lorsqu'elles adoptent de mauvaises attitudes en toute bonne foi et obéissent fidèlement à la loi morale, on peut raisonnablement croire qu'elles participent de manière invisible, mais on ne peut raisonnablement croire qu'elles participent à coup sûr. Les paroles du Christ sont impératives : "Celui qui croit sera recensé ; celui qui ne croit pas sera condamné. "


Je ne comprends pas ce que ce "genre de communion... avec le catholique... Église catholique" dont parle le Concile. Il n'y a pas de communion dans la mesure où en ce qui concerne la doctrine, la hiérarchie et les sacrements. Le Concile déclare que les "frères séparés" appartiennent au Christ en vertu de leur baptême, ce à quoi je m'oppose car l'Église a toujours été méfiante quant à la validité des rites baptismaux des sectes. C'est pourquoi les membres de ces sectes qui se sont convertis au catholicisme était administré sous condition au baptême catholique, un sacrement que Notre-Seigneur Jésus-Christ a institué. L'Église n'était donc pas sûre de leur véritable appartenance au Christ. En fait, certains d'entre eux ne croient même pas à la divinité du Christ. Leur christianisme est mutilé, incohérent et basé sur un examen et une interprétation libéraux de la Sainte Écriture. L'Église catholique les reconnaît comme "frères dans le Seigneur" parce qu'ils ont été créés par Dieu et appelés par Dieu à participer à la vie divine que le Verbe incarné nous a apportée, et non parce qu'elle reconnaît en eux une filiation surnaturelle adoptive, c'est-à-dire la filiation surnaturelle d'un enfant par adoption, i.e., c'est-à-dire la filiation surnaturelle d'un enfant par naissance.


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Message  Monique Sam 30 Mai 2020, 8:51 am

Je ne nie pas la possibilité qu’un nombre exceptionnel de ces "frères séparés" peuvent se justifier par Jésus-Christ, c'est-à-dire qu'ils reçoivent la grâce sanctifiante, les vertus théologiques infusées et d'autres dons intérieurs du Saint-Esprit. De internis non judicat Ecclesia; seul Dieu pénètre l'intimité des âmes. Aussi possibles que soient ces cas rares et isolés, ils ne peut pas servir d'argument pour écarter l'affirmation catholique selon laquelle, en dehors de l'Église catholique, il n'y a pas de salut.

In facie ecclesiae, devant l'église visible, ceux qui ont demandé que des privilèges inouïs à Medellin étaient des hérétiques.


Qu'ont donc demandé ces messieurs à nos vénérés prélats? Rien de moins que de prendre le Très Saint-Sacrement sans être et sans vouloir devenir catholiques. Si leur pétition avait été sincère, ils auraient demandé une pleine conversion à notre foi catholique, puisque leur supplication nous montre elle-même qu'ils connaissaient parfaitement les exigences de la Sainte Eglise pour recevoir le Sacrements. Dans leur demande, ils déclarent implicitement ne pas être membres de l’Eglise et qu’ils n’ont même pas l’intention de le devenir, mais, néanmoins, ils ont demandé la permission de communier ou de célébrer avec nos évêques, malgré de ne pas le mériter, comme le montrent les circonstances ci-dessus.


L'apôtre Paul exige que l'homme se prépare correctement afin d'être digne de cet auguste Sacrement, car celui qui mange et boit le corps et le sang de Notre-Seigneur sans le mériter, judicium sibi manducat et bibit, mange et boit son propre jugement. Nous sommes ces pétitionnaires personnellement purs et exemptés des péchés capitaux? Un journal mexicain non catholique bien connu le commentateur affirme à juste titre que la concession des prélats de la LAMEC implique leur acceptation de la thèse de l'évêque de Cuernavaca, selon laquelle on peut recevoir la Sainte Communion dans un état de péché mortel et sans grâce, confession, ou même être catholique (!!)



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Message  Monique Ven 05 Juin 2020, 1:09 pm

L'œcuménisme était la raison pour laquelle les "frères séparés" ont donné pour leur demande absurde: "Pouvons-nous suggérer [qu’ils n’affirment pas qu’il en est ainsi, ils suggèrent] que nous sommes pressés par la raison la plus urgente et concevable, que de la charité. " Évidemment, cette suggestion ne se réfère pas à la charité en ce qui concerne Dieu, mais à la charité à l'égard des êtres humains. Est la charité pour les êtres humains concevable, cependant, quand il n'est pas basé sur la charité pour Dieu? En outre, qu'il y ait charité pour Dieu de la part de ceux qui, étant si proches de la vérité, font pas même bouger pour l'approcher? Ils ne se rapprochent pas non plus de la vérité l'accepter, mais ils le nient et ont secrètement l'intention de la combattre. Les ministres protestants, en ne renonçant pas publiquement et sincèrement à leurs erreurs afin d'accepter l'intégrité de la vérité révélée, nous disent vraiment qu'ils ont l'intention de combattre les dogmes de notre religion qu'ils n'acceptent pas, dans le but de convertir les catholiques latino-américains à leurs croyances.


D'un autre côté, même si nous devions avouer, et ce serait un grand aveu, que ces "observateurs" ont les mêmes croyances que nous, catholiques, en ce qui concerne les sacrements, ce ne serait pas un motif suffisant pour les déclarer prêts à recevoir le corps et le sang de Christ, non pas symboliquement, mais vraiment et surement. Car, afin de recevoir dûment le Saint Sacrement de l'Eucharistie, il faut non seulement être en état de grâce mais aussi confesser ses péchés, s'il en est conscient. Fait les "frères séparés" se qualifient?


Ayant étudié en profondeur la demande des soi-disant "pasteurs protestants", je ne pense pas qu'il soit imprudent d'affirmer qu'ils n'étaient pas sincères. Ils n'ont pas demander la communion parce qu’ils y croyaient ou parce qu’ils voulaient donner témoignage public de la vérité de notre foi catholique, mais parce qu'ils voulaient une licence, un passeport et une approbation de nos prélats afin de continuer faire du prosélytisme à notre peuple latino américain simple et mal préparé. Ils étaient une position de tout à gagner et de rien à perdre ou à sacrifier; en fait, ils fait de grands progrès vers l'élimination de la légitimité et du salut de notre peuple résistance à leur prédication.


Dans le domaine théologique, la gracieuse concession de notre vénérable, Les évêques du LAMEC semblent être [size=18 une profanation et un sacrilège d'inspiration politique,[/b][/size] conçu pour s'adapter au mouvement œcuménique par lequel nous avons abandonné tout sans rien recevoir en échange. En tant qu'écrivain protestant du journal mexicain Excelsior , cela signifie également l'acceptation de l'étrange thèse des évêques de Cuernavaca et Torreon, selon lequel on n'a pas besoin de confession sacramentelle pour recevoir dûment la communion, même si son âme n'est pas en état de grâce. Théologiquement parler, alors, nous sommes dans l'erreur, mais cela a été ignoré pour des raisons politiques raisons de nos vénérés prélats.


Dans le domaine pastoral, il simplifie la tâche de nos "frères séparés" pour faire du prosélytisme auprès de notre peuple catholique. Nos gens simples et inconscients, sur voir les ministres protestants concélébrer ou recevoir la communion avec nos évêques catholiques, ont logiquement conclu que nous sommes tous une seule et même personne, que les catholiques et les protestants sont déjà unis, et que toute voie peut être choisie pour aller au paradis. Ils sont également amenés à de telles conclusions par les enseignements du «séparés», par les multiples changements qu'ils voient dans l'Église catholique, et par le "nouvel enseignement post-conciliaire" des prêtres, que le peuple ne peux comprendre. Apostoliquement parlant, la concession du LAMEC les évêques de Medellin ont efficacement contribué à la protestantisation du latin de l'Amérique ou à l'instauration du "pluralisme religieux", selon les signes des temps.


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Message  Monique Dim 14 Juin 2020, 7:11 am

Chapitre II

LE 39E CONGRÈS EUCHARISTIQUE INTERNATIONAL, LA VISITE PAPALE ET L'ACTIVISME RÉVOLUTIONNAIRE



Le pape Paul VI, en annonçant sa visite en Colombie pour assister au 39e Congrès eucharistique international, qui se tiendra à Bogota du 18 au 28 août 1968, a déclaré ce qui suit :

   Chers fils et filles :

   Nous souhaitons annoncer à ce public que, si Dieu le veut, nous irons
en Colombie en août prochain pour assister à la clôture de l'Eucharistie
internationale et pour ouvrir la Conférence générale des évêques
d'Amérique latine, regrettant sincèrement que nous ne puissions pas
accepter l'aimable invitation qui nous a été adressée par les pays de ce
continent.

Quel est le sens des voyages du Pape ? Elles signifient que les voies du
monde sont ouvertes à son ministère, elles indiquent une plus grande
circulation de la charité et elles témoignent de l'unité et de la catholicité
de l'Église.

Par notre voyage à Bogota, nous voulons témoigner sans équivoque de
la foi de toute l'Église dans la triple vertu sanctificatrice de l'Eucharistie :
le rappel de sa passion rédemptrice, la véritable merveille de la
sacramentalité du Christ et la promesse de sa venue finale.

Nous sommes également heureux que cette affirmation religieuse ait lieu
dans notre Amérique latine la plus aimée, où la foi fait revivre une grande
charité sociale et culturelle, où nous prévoyons une justice civile croissante
et une plus grande prospérité chrétienne. Désormais, nous offrons notre
bénédiction apostolique à tous ceux qui désirent les peuples du vaste
monde latino-américain.

Dans ce discours de Paul VI, dans lequel il annonce Urbi et Orbi, son intention de s'envoler pour l'Amérique latine afin de participer au 39ème Congrès Eucharistique, le Pape déclare ses intentions qu'en plus des objectifs habituels de ses voyages pontificaux (montrer au monde que toutes les routes sont ouvertes à son ministère pastoral, répandre la charité et témoigner de l'unité et de la catholicité de l'Eglise), le Pape est venu à Bogota pour témoigner de la triple vertu sanctificatrice de l'Eucharistie. Conformément aux objectifs et aux directives des précédents congrès eucharistiques internationaux, la Sainteté a voulu que sa présence et ses paroles intensifient la vie eucharistique en Amérique latine, car c'est principalement par l'Eucharistie, source infaillible de toute sainteté, que nous parviennent les fruits les plus précieux de la rédemption du Christ. Selon ces mots, le Pape semblait avoir une Eucharistie bien définie, et non des objectifs politiques ou sociaux pour le prochain Congrès. Cependant, cela nous amène à une chose que nous devons maintenant garder à l'esprit, à savoir que le Pape ne mentionne pas le sacrifice, sans lequel l'Eucharistie n'existerait pas dans l'Église.


Les circonstances que Sa Sainteté a mentionnées, que "ce prêtre a affirmé "devrait avoir lieu en Amérique latine, où le Pontife a vu une justice civile croissante et la plus grande prospérité chrétienne ne semblent pas avoir changé le but spécifique de toutes ces rencontres internationales, qui ont toujours été la ratification solennelle et publique de nos croyances eucharistiques et des dogmes fondamentaux de notre foi catholique : l'Eucharistie sacrificielle, le Sacrement eucharistique et la véritable présence eucharistique du Christ dans la monnaie consacrée.


Cependant, la nomination du cardinal Lercaro, ancien archevêque de Bologne, en tant qu'héritage du Pape au Congrès, a fait craindre à de nombreux observateurs, italiens et autres, que le grand événement ait une issue très différente de celle proclamée par les médias et les invitations. Comme le document que John F. Kennedy a signé à Bogota pour établir une "Alliance pour le progrès", c'était un plan intelligent pour établir le socialisme en Amérique latine, a-t-il dit. Un document qui coïncide presque littéralement avec le Populorum Progressio de Paul VI, le Congrès eucharistique international pourrait être le début, le début de cette révolution continentale qui apporterait une "structure" rapide et audacieuse au continent. dans tous les pays d'Amérique latine, mettant ainsi fin à leur le sous-développement.


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Message  Monique Dim 21 Juin 2020, 1:10 pm

La lettre du pape au cardinal Lercaro se lit comme suit:

  Le cardinal Giacomo Lercaro le plus éminent, Legato a Látere :

   Nous avons décidé de vous confier la tâche de nous représenter en tant que légat
du 39e Congrès eucharistique international qui se tiendra le mois prochain à Bogota,
Colombie, avec la certitude que ce Congrès, le premier depuis le Conseil, bénéficiera
de votre autorité magistrale et de votre zèle apostolique.

   Que l'Église apprécie encore votre précieuse expérience pendant de longues
années dans cette nouvelle phase de votre vie, riche en réalisations doctrinales et
en expériences acquises par l'exercice fidèle de votre prêtre et devoirs pastoraux.
Votre nomination comme légataire à Bogota confirme publiquement notre sentiments
et déférence particulière envers vous.


Le cardinal "rouge", comme l'ancien archevêque de Bologne est
appelé dans le monde entier, a reçu cette importante nomination en tant que légat.
Son ouverture sympathie ou "compréhension chrétienne" envers le communisme, sa
démocratie rapprochement avec les classes nécessiteuses, sa coopération pas toujours
discrète avec les activités marxistes dans son diocèse et ses efforts pour éliminer ou
adoucir l'Ancienne sévérité de l'Église et condamnations intolérables contre l'athée
Le marxisme, avait fait de ce cardinal que Paul VI avait nommé son légat en
Bogota en l'un des principaux représentants du «progressisme religieux».

Il ne faut pas non plus oublier sa réforme liturgique radicale, qui a
pratiquement effacé tous les rites et cérémonies antiques de l'Église préconciliaire, afin
d'éliminer tous les préjugés et faire en sorte que le peuple accepte avec ferveur de
nouvelles idées et la nouvelle religion.



La lettre du Pape Paul VI au Cardinal est plus qu'une simple
nomination, car son texte va au-delà des formes ordinaires utilisées à ces occasions.
Le Pape nomme Lercaro son légat, convaincu que ce Congrès bénéficier de son autorité
magistrale et de son zèle apostolique. Séparé de fond du cardinal de
l'accommodement ouvert au marxisme et sa libéralité de détruire les rites vénérables
multi-centenaires dans lesquels l'Église catholique la sagesse et la sainteté, sous la
lumière du Saint-Esprit, s'étaient cristallisées Culte catholique, nous ne connaissons aucun
autre mérite par lequel il méritait d'être si solennellement proclamé maître et apôtre de
l'Amérique latine et du monde entier.
Quelle contribution le Pape attend-il de
la sagesse et du zèle apostolique de l'ancien archevêque de Bologne?


Comme si les louanges ci-dessus n'étaient pas suffisantes, le pape
termine sa lettre par en espérant que l’Eglise « pourra encore profiter de votre précieuse
expérience pendant des années dans cette nouvelle phase de votre vie, riche en
accomplissements doctrinaux et dans les expériences acquises par l'exercice fidèle de
votre prêtre et les devoirs pastoraux. "



Dans ce magnifique éloge funèbre, Sa Sainteté avoue que l'âge avancé n'est pas
obstacle pour les cardinaux, les évêques et les prêtres à rendre service à Dieu,
l'Eglise, et le salut des âmes,
contredisant ainsi son post-conciliaire
de la politique et son célèbre Motu Proprio sur l'âge des cardinaux.

En fait, ce qu'il avait affirmé que le cardinal Lercaro pouvait s'appliquer,
pour des motifs identiques, aux vénérés prélats qui, à cause du péché impardonnable de
l'âge, avaient été éloignés de leur siège, malgré la précieuse expérience acquise
par l'exercice de leurs fonctions sacerdotales et pastorales.

Aucun signe de spécial de la déférence est venue du Vicaire du Christ,
cependant, pour les pasteurs licenciés qui ont été privés à la fois de leurs fonctions et de
leurs avantages, engagés envers leurs paroissiens de la charité dans leur vieillesse et la
pauvreté, et qui ressemblent à une image vivante de l'Église du passé.




A SUIVRE ... MAGNIFIQUE HARMONIE DE L'ÉGLISE ET DE L'ÉTAT
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Message  Monique Jeu 02 Juil 2020, 6:29 am

MAGNIFIQUE HARMONIE DE L'ÉGLISE ET DE L'ÉTAT


L'une des circonstances qui a été particulièrement portée à l'attention de nombreux étrangers participant au trente-neuvième Congrès eucharistique international, était la collaboration complète et l'harmonie parfaite entre civils et autorités ecclésiastiques, les premières soutenant pleinement les secondes pour la célébration de cet événement d'importance internationale. Il n'est pas exagéré de dire que tout le monde, du président de la république au plus bas Soldat colombien, était à la disposition des promoteurs et organisateurs du Congrès.


C'était paradoxal, dans la mesure où les opinions «maritainiennes» qui ont envahi l'Église rejeter tous les concordats ou privilèges, ainsi que toutes sortes de coopération avec les gouvernements, afin que l'Église puisse développer son travail apostolique d'une manière plus indépendante.


Il était également paradoxal que les robes violettes des cardinaux, les torches soutanes d'évêques et de monseigneurs, les habits religieux, les robes de religieuses, et les uniformes des élèves catholiques se sont affrontés et mélangés avec les uniformes des généraux, des soldats, des policiers et des agents de la circulation. À côté du papese tenait le président de la république, à côté des cardinaux, les secrétaires du gouvernement et les officiers supérieurs de l'armée colombienne. Je me demandais: ce que pourrait ce Congrès de tant de cardinaux, évêques et religieux, y compris le pape lui-même a été possible sans l'union, l'harmonie et l'approbation du gouvernement? La visite et les déclarations du révérend père Pedro Arrupe, SJ, a été possible? Sans ces vieilles structures établies qu'ils avaient audacieusement décidé de démolir, si les ecclésiastiques, les vénérables membres du LAMEC, et les progressistes du monde entier ont eu cette brillante occasion d'allumer le feu de la révolution qu'ils avaient hardiment décrété pour le latin d'Amérique?


C’est l’oligarchie qui prévaut, et beaucoup pensent qu’elle doit être éliminée afin d'établir un véritable christianisme, qui a rendu le Congrès possible en assurant sa splendeur et sa sécurité en dépit d'un milieu agité, où il semblait que le fantôme de Camilo Torres se reflétait sinistrement dans les Andes colombiennes. C'était les mêmes riches exploiteurs qui, au moyen de dons généreux, ont payé la grande dépenses engagées pour la préparation, l’organisation et la réalisation de toutes les actes de ce congrès.


La citation suivante d'un rapport médical du Dr Juan Mendoza Vega décrit un seul élément des grands déboursements colombiens du gouvernement a dû faire afin de préparer adéquatement le pays à accueillir tant de milliers de personnes venant de différentes régions et pays:

Le Congrès eucharistique international est une urgence de santé publique pour Bogota et pour tout le pays. En janvier dernier, le ministère de la Santé a nommé un comité spécial dans le but de prévoir les conditions sanitaires des problèmes que le Congrès entraînerait, dans la mesure où cette prévision est scientifiquement possible, afin de prendre à l'avance des mesures préventives efficaces.

Le secrétaire lui-même le préside et ses six divisions, dont chacune a des subdivisions qui sont responsables d'un total de dix-neuf aspects de problème de santé potentiel. À partir de janvier, toute l'équipe a commencé à élaborer un plan de services généraux; ensuite, plusieurs semaines ont été consacrées au financement dix millions de pesos pour l’achat d’ambulances, d’appareils médicaux et d'autres fournitures qui seront distribuées aux hôpitaux une fois le Congrès terminé.


Maintenant, compte tenu du soutien constant et infatigable du gouvernement de la hiérarchie, le clergé et les organisations laïques du Congrès, je demande à nouveau: la planification et la célébration de cet événement ont été possible sans cette aide? Si le gouvernement et les classes riches n’ont pas contribué généreusement, le pape et la hiérarchie ont même pensé à entreprendre un tel vaste projet?


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Message  Monique Mer 08 Juil 2020, 9:42 am

QUE PENSE L'OPINION PUBLIQUE DE LA VISITE PAPALE ?


Divers commentaires ont été faits sur la visite prévue du pape en Amérique. L'idée de l'Eucharistie n'a pas semblé très convaincante, surtout après la nomination du légat. L'Osservatore Romano, l'organe officiel du Vatican, a tenté de nier l'opinion dominante selon laquelle le Congrès et la visite de Popethe étaient un geste politique à long terme. Voici le texte de l'UPI publié au Vatican le 20 août, tel qu'il est paru dans El Tiempo de Bogota le 21 août 1968 :

 
 LA VISITE DE PAUL VI EST RELIGIEUSE, ET NON POLITIQUE. Graves.
   La réponse du Vatican aux critiques des groupes de gauche. Cité du Vatican, 20 août
   (UPl) - Aujourd'hui, le Vatican a répondu aux critiques de gauche concernant le prochain voyage du Pape, en soulignant que la tournée est religieuse et non politique.

   Il semble que les définitions politiques et sociales, au lieu d'une religion il faut s'attendre à un message du Pape, déclare aujourd'hui l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican.

   Il déplore la large publicité donnée par la presse de gauche aux critique faite du premier voyage d'un pontife en Amérique latine.

   Le journal du Vatican souligne qu'au lieu de se concentrer sur la fourniture d'informations journalistiques sur les situations extrêmes, les excentricités et les polémiques dissidents au sein de l'Église catholique d'Amérique latine, il est essentiel de lier la visite du pape aux efforts constants des évêques locaux pour le renouveau et la coordination de la pastorale.

   En réponse à l'accusation selon laquelle le Pape est indifférent au manque de millions de latino-américains, il souligne que le pape, dans son dernier sermon de dimanche, a appelé à mettre fin à l'injustice sociale, aux privilèges inutiles et à l'effroyable pauvreté.

   Il a également fait référence à des documents pontificaux précédents qui concernent la société, tels que l' encyclique récente et controversée sur le contrôle des naissances.

   "Dans ses enseignements pastoraux constants et fermes, Paul VI n'a jamais éludé ces problèmes", selon le journal du Vatican en réponse aux attaques de la gauche, dont celle de L'Unita, l'organe officiel du parti communiste italien qui affirme que le voyage du pape ne pouvait pas être utile pour soulager la pauvreté en Amérique latine.

   Le Souverain Pontife continue à préparer son voyage de trois jours dans le pays le plus pauvre du monde.
   Le continent catholique ...

   Des sources du Vatican ont déclaré aujourd'hui que les textes des discours de Paul VI présenter au 39e Congrès eucharistique international et au Congrès latino-américain la Conférence épiscopale (LAMEC) de jeudi, vendredi et samedi sont déjà complet, ainsi que leurs traductions dans les principales langues.


Le texte ci-dessus de la dépêche UPI de la Cité du Vatican montre clairement qu'en Europe et en Amérique, le voyage du Pape était considéré comme une tournée politique et non comme une pieuse et exclusivement religieuse pérégrination. D'autres circonstances semblent justifier une telle prédiction, telles que : l'intense propagande du Père Ricardo Lombardi, SJ, dont les idées de rédemption sont bien connues ; la rencontre du Général de l'Ordre des Jésuites avec les Provinciaux d'Amérique latine et les documents ratifiés qui en découlent ; et les idées sociales du Pape, telles que celles contenues dans ses nombreux discours et, surtout, dans son encyclique Populorum Progressio.


Par le biais de ces prédictions, les gauchistes ont exhorté le pape à condamner l'injustice qui prévaut dans toute l'Amérique latine, en faveur du progrès et d'une répartition plus équitable des richesses, afin d'éliminer rapidement et efficacement l'effroyable pauvreté, la famine et le sous-développement. De cette façon, l'Église s'est liée idéologiquement et s'est engagée avec des forces de gauche qui, depuis longtemps, ont planifié la subversion, le chaos et la propagande de Castro dans toute l'Amérique latine. À leur tour, les gauchistes ont sollicité la bienveillance du pape l'approbation des activités de rachat de la guérilla.


Nous, les vrais catholiques, craignions également la visite du Pape. Qu'allait faire le pape dans ses nombreux discours ? Qu'allait nous dire son légat ? Qu'allaient nous dire Helder Camara, Sergio Mendez Arceo et d'autres prélats similaires ? que les prélats de la Conférence épiscopale d'Amérique latine en décideront-ils ? Le prélude n'était pas très rassurant. Dans la poudrière de l'Amérique latine, la voix de la hiérarchie catholique pourrait être la mèche qui fait exploser la bombe.


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Message  Monique Mer 15 Juil 2020, 9:39 am

"Il est essentiel" , a déclaré le journal du Vatican, "de relier la visite du pape aux efforts constants des évêques locaux pour la rénovation et la pastorale de coordination. " Compte tenu de la signification vague et large de ces deux mots, rénovation et pastorale, il n’a pas été facile de déterminer le sens de la tournée et de le relier aux efforts constants des évêques locaux . Si, dès le début du Concile, nous étudions l'activité épiscopale, les documents délivrés et les ratifications rendues par les conférences, nous devons conclure que nos prélats ont ignoré une partie de l'évangile spirituel du Christ et son grand intérêt pour la salut des âmes, afin de se consacrer au bien-être matériel de notre peuple.


Dans son discours du 17 août, Paul VI avait déclaré: "Il nous plaît que cette l'affirmation religieuse devrait avoir lieu dans notre Amérique latine bien-aimée, où la foi ravive une grande charité sociale et où nous prévoyons une croissance de la justice civile et une plus grande prospérité chrétienne. " Ces mots expliquent clairement le lien entre la tournée du Pape et les efforts des évêques locaux pour la rénovation et la coordination pastorale.


Le Pape est venu en Amérique latine pour approuver, orienter et promouvoir la efforts pastoraux des évêques qui, s’étant rendu compte que l’évangélisation et le travail pastoral des siècles précédents a été un échec, a voulu remédier efficacement les besoins énormes et les plus urgents de nos pauvres indigents et sous-développés afin de commencer une nouvelle évangélisation de l'Amérique latine au moyen d'une rectification complète du passé.


Personne ne croit que le pape est indifférent à l’indigence de millions de Latino-américains. En fait, Sa Sainteté a appelé à la fin de l'injustice sociale dans plus d'un de ses discours. Ce qui me surprend vraiment, c'est le Vatican définition par le journal de "l'injustice sociale:" "d'un privilège inactif" d'une part et "une misère épouvantable" de l'autre. C’est la manière impressionnante dont les démagogues ou les ignorants sont habitués à décrire l'Amérique latine sous-développement: une Amérique latine composée de deux classes sociales, les injustes, oppressive et impitoyable, riche oligarchie, et affamés, opprimés, des masses sous-développées qui sont considérées comme trop faibles pour mettre fin à leur "terrible misère."

Cette situation regrettable résulte de plusieurs siècles d’esclavage, dont les personnes sous-développées ont été victimes de quelque impitoyable exploiteurs. L'Église de l'époque coloniale, ainsi que l'Église d'après l'indépendance, était malheureusement associée à cette caste de tyrans sans âme. Les torts de ce passé ignominieux doivent être avoués au moyen d'un mea culpa d'un profond repentir, et effacé au moyen d'actions de rachat.


L'Unita, organe officiel du Parti communiste italien, a sciemment menti quand il a affirmé que la tournée du Pape ne pouvait être d'aucune aide pour soulager la misère et la pauvreté dans les pays d'Amérique latine. Il savait que l'Amérique latine les évêques et les membres du clergé étaient déjà engagés dans une immense entreprise conçue pour changer les structures politiques et sociales qui existent aujourd'hui dans ces pays. Le "privilège inactif" devait être éliminé et la "terrible misère" devait être remplacé par l'implantation audacieuse de nouvelles structures, liquidant l'ignominie et un passé honteux. La tournée du Pape était censée avoir renforcé les efforts des évêques vers la «rénovation» et la «coordination pastorale».


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Message  Monique Jeu 23 Juil 2020, 7:27 am


Malgré les changements que la législation a imposés aux attitudes du gouvernement, cependant, et malgré la nouvelle mentalité qui a été introduite par les prélats et les ecclésiastiques, l'Église catholique, ses évêques et ses prêtres, continuent à exercer une influence décisive sur le secteur sous-développé de l'Amérique latine.


Le voyage du Pape, les précédents rassemblements des dirigeants du LAMEC et des Jésuites, les tournées apostoliques du P. Lombardi et de sa Société pour un monde meilleur, et l'ensemble du programme du Congrès avait définitivement un caractère plus social et politique caractère que religieux ou eucharistique.


À l'ambassade d'Argentine à Rome le 18 octobre 1968, lors d'une réunion en présence de Son Eminence le Cardinal Antonio Samoré, président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, Mgr. Eduardo Pironio, Argentine évêque et secrétaire du LAMEC, et Mgr. Giovanni Benelli, c'était a nié qu'il y avait eu une tendance à favoriser la violence lors de la récente assemblée générale des évêques latino-américains à Medellin. Selon son Eminence, prélats, prêtres et laïcs se sont volontairement joints au Pape, qui, lors de sa visite en Colombie en août dernier, a condamné la violence comme moyen de changer les structures politiques et socio-économiques de l'Amérique latine.


Cette information de l'Associated Press confirme que les commentaires internationaux continuaient à suivre l'idée que le voyage du Pape en Amérique du Sud était une tournée politique dont le but principal était de changer hardiment la structure politique et socio-économique de l'Amérique latine. C'est évident, cependant, que certains évêques, prêtres et laïcs ont hardiment dépassé le Programme du pape, convaincu que la violence est non seulement inévitable, mais utile. La présence de certains évêques comme Helder Camara et Sergio Mendez Arceo, prêtres mexicains tels que Pedro Velazquez, Enrique Maza, Felipe Pardinas, le réfugié espagnol Ramon de Ertze Garamendi (présent canon de la cathédrale de Mexico), ainsi que l'ancien prêtre ouvrier français, le P. Agustin Desobry, OP, devrait suffire à démontrer que la conférence LAMEC a été définitivement infiltrée par les partisans de la violence.


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Message  Monique Jeu 30 Juil 2020, 8:21 am

Une lettre de l'évêque brésilien Helder Camara à la mère du guérillero Camilo Torres qui soutient mon accusation qui vise uniquement à démasquer la subversion déguisée sous le couvert de l'apostolat. Il se lit come suit:


   Recife, 27/07/68
   Mme Isabel Restrepo de Torres
   Bogota Colombie

   Hier encore, j'ai reçu votre lettre du 9 juillet. Veuillez essayer de comprendre pourquoi je ne peux pas accepter votre invitation fraternelle.

   Je souhaite rester à Bogota le plus modestement possible. Je serai là sur mon chemin à Medellin, juste à temps pour assister à l'ouverture de la deuxième réunion de la Hiérarchie américaine, ainsi que la procession de clôture de l'Internationale Congrès eucharistique.

Même à Medellin, je ferai de mon mieux pour éviter beaucoup d'attention. L'important est de travailler en équipe et d'unir ses efforts. Je suis certain que Camilo comprend, approuve et me bénit du Ciel.

   À la messe, je prierai toujours pour vous.

   Votre ami et admirateur en Christ,
   Helder Camara


Cette lettre de l'archevêque bien connu, inquiet et communiquant de Recife, ami et compagnon de route de l'évêque de Cuernavaca, montre le soutien intime, la sympathie et l'engagement de l'ancien à la cause du défunt guérillero-curé, le pauvre Camilo Torres. Ses tactiques sont basées sur la dissimulation; il veut «rester le plus modestement possible à Bogota»; il veut faire de son mieux "pour éviter beaucoup d'attention." Ces tactiques de précaution, cependant, sont conçues entreprendre un travail d'équipe à Medellin; en d'autres termes, il veut imposer ses méthodes de combat sur ces très bons prélats qui président et assistent le rassemblement LAMEC. Ce sont des tactiques marxistes astucieuses qui sape et détruit secrètement sous le couvert de programmes de progrès et rachat. C'est pourquoi Don Helder affirme dans sa lettre que Camilo "le comprend, l'approuve et le bénit" , s'il est réellement capable de bénir quelqu'un dans son état actuel.


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Message  Monique Ven 07 Aoû 2020, 9:43 am

Alors, comment corréler le déni du cardinal Samoré des tendances lors de la récente conférence de Medellin, avec les regrettables violences des événements survenus quelques semaines après la réunion du LAMEC? La lettre confidentielle de l'archevêque de Recife à la mère de Camilo Torres est la clé pour comprendre le jeu, auquel Son Eminence n'a sûrement pas participé.


Ce qui s'est passé dans ce sous-continent après le Congrès eucharistique et la conférence de Medellin est extrêmement sérieuse et révélatrice, car elle en représentait une des pires périodes de troubles sociaux et politiques de toute l’Amérique latine. Vu de l'extérieur, on ne peut douter que le Vatican, les jésuites, de nombreux évêques, prêtres et laïcs catholiques qui dirigent les organisations, étaient convaincus de la nécessité urgente d'un changement audacieux des structures politiques dans toute l'Amérique latine. Les ecclésiastiques, cependant, n'ont pas souhaité suggérer ou demander ces changements audacieux, mais plutôt diriger les mouvements révolutionnaires avec, sans ou contre les Gouvernements. Cette décision de ces ecclésiastiques, même si nous la jugeons sainte, juste, et apostolique, était néanmoins un ordre de recourir à la violence.


La violence est venue dans les conflits les plus graves et sanglants des étudiants en Uruguay, au Brésil et au Mexique. Le président bolivien, le général René Barrientos, a annoncé à la nation et au monde que les guérilleros avaient réapparut sur la scène bolivienne. Au Costa Rica, des ouvriers de la banane ont mis le feu au champs et locaux, et en Argentine, le nombre d'affrontements violents et sanglants entre les ouvriers et les soldats a augmenté de façon spectaculaire. Au Panama et au Pérou, les présidents ont été renversés par un coup d'État; il est intéressant de noter que le général Velasco du Pérou a tenté de justifier son coup d'État sur la base d'un besoin de changer de structure. Plus tard, nous commenterons le discours prononcé par le Cardinal-Archevêque de Lima devant le Pape à la cathédrale de Bogota, le jour de l'inauguration de la Conférence épiscopale latino-américaine.



Les causes immédiates et particulières de ces événements révolutionnaires et leurs manifestations externes ont varié, selon le social, politique, et les problèmes économiques de chaque pays. Néanmoins, la coïncidence du temps et des objectifs entre tous indique un facteur commun et démontre l'influence directe ou indirecte des participants à Bogota et Medellín.


Face à ces faits et déclarations, nous ne pouvons douter que les catholiques et les ecclésiastiques progressistes se sentent prédestinés à apporter sur le changement de structures que les pauvres et sous-développés latins que les pays américains l'exigent.


Dans un article publié à Hermosillo, Sonora, le 1er janvier 1971, par le P. Jose Esteban Sarmiento, l'un des adeptes inconditionnels de Mgr. Quintero, déjà célèbre pour son progressisme rusé, les concepts suivants de la "nouvelle théologie" sont exprimées:

 
Dans le commentaire d'hier, nous n'étions pas tout à fait d'accord avec l'interclassicisme,
c'est-à-dire la position philosophique de ceux qui, acceptant le monde comme quelque
chose de déjà fait, sans possibilité de changement, croyez que la seule chose à faire est de
ne rien faire. L'acceptation de son rôle dans cet humain drame, fût-il celui d'un misérable,
serait pour eux le but idéal car il signifie la soumission de la volonté humaine à celle du
divin, qui, disent-ils, comprend la sainteté parfaite.

Nous ne nions ni ne doutons de ce qui précède et nous n'affirmons pas que ce soit la
position bourgeoise. Nous croyons cependant que le monde dans lequel nous vivons est
 pas un monde déjà fait et qu'il est dans le sens de l'histoire et de la Providence
 que nous le fabriquons et l'améliorons continuellement.

 Dans ce monde qui est en train de se construire dans la matière, sphères scientifiques,
techniques, sociales et humaines, il existe des classes antagonistes qui sont non
seulement différentes mais opposés les unes aux autres. Ce fait a pénétré toute l'histoire
humaine dans la mesure où certaines personnes sont toujours au fond et devenue aliénés
à la suite des abus commis par ceux qui sont au sommet.

 Acceptation du fait, cependant, qu'il existe des classes ou des classes en difficulté
 qui peut commencer leur lutte à tout moment, n'implique pas l'acceptation de la classe
 lutte comme méthode. L'Église rejette une telle lutte, et elle doit le faire si
 la lutte est inspirée par la haine et la vengeance et si son seul objectif est de se libérer
 de la violence. Une fois la haine supprimée, cependant, la lutte des classes inspirée par
l'amour le voisin, riche ou pauvre, doit être accepté, car on se bat aussi pour l'amour.

Si l'on aime les pauvres, les mots ne suffisent pas et doivent être remplacés par un vrai
effort pour les libérer. Si on n'aime pas, on ne fera rien pour transformer le «système»
qui génère le mal pour tant de gens. L'amour et la bataille peuvent aller ensemble. Par
amour, on se bat contre ceux qui veulent maintenir le système, contre ceux qui, par intérêt
personnel, rejettent le changement et contre des gens riches et privilégiés qui abandonnent
leur privilège uniquement lorsqu'ils perdent le combat.

C'est pourquoi, d'un point de vue chrétien, il ne faut pas lutter contre les personnes mais
contre les mauvaises actions. Nous devons tous nous aimer, mais nous sommes aussi obligé
de rejeter et même de haïr le mal. De plus, ce sont les actes qui sont mauvais, car, en ce
monde, les différences ne proviennent pas tant des différences de talent que du péché. Les
riches et les opprimés existent à cause de l'injustice, de l'avarice et l'arrogance, les pauvres
existent à cause de l'oppression, du vice et de l'irresponsabilité.

Le combat pour l'amour est le combat contre le péché dans lequel il ne faut pas reconnaître
des allégeances. Devrions-nous tolérer les exploiteurs oppressifs simplement parce qu'ils sont
Catholiques? Non pas; notre devoir est de dénoncer l'injustice, même au risque de perdre
la protection qu'ils sont prêts à payer pour le silence complaisant de l'Église. Si le prix soit
celui d'oublier les pauvres, la prospérité de l'Église ne sert à rien d'objectif.

La lutte, cependant, ne doit pas être violente. L'Église condamne la violence désespérée des
pauvres autant que la violence institutionnelle des riches. Dans cette lutte, c'est l'amour qui
compte. La révolution de la haine tente de régler tout par un cataclysme social intense. La
révolution de l'amour, cependant, dont le manifeste est l'Évangile, est peut-être plus lent, mais
ça été avancer depuis près de deux mille ans, et est maintenant le seul signe de liberté et d'espoir.


Ici, nous avons un sermon "progressiste" typique qui comprend des déclarations apparemment contradictoires et ouvertement subversives. Ils sont pas d'accord avec «l'interclassicisme», mais plus tard, ils disent implicitement qu'il est nécessaire d'éliminer toutes les classes sociales. Le monde n'est pas complètement fait mais doit continuer à se faire dans un «avenir» constant dans lequel ses bâtisseurs sont les hommes, pas Dieu.


Le but de cette évolution constante est une société sans classes. C'est le sens de «histoire et Providence». Je dirais plutôt que c'est le sens de la dialectique marxiste et de cette illusion vertigineuse de tous les communistes et leurs confrères progressistes. Ils font cela au moyen d'un raisonnement sophistique, car monde a déjà été fait, non par nous, mais par Dieu. Dans ce monde, nous les hommes doivent travailler pour améliorer notre condition spirituelle et pour sauver nos âmes, ce qui est une grande tâche personnelle; alors, et alors seulement, devons-nous essayer d'améliorer notre condition matérielle, en gardant toujours à l'esprit la loi de la vie par laquelle «tu gagne ton pain à la sueur de ton front. "


Nous ne devons pas oublier, cependant, les paroles de saint Pie X: "Il est conforme avec l'ordre établi par Dieu que dans la société humaine il y a des dirigeants et des gouvernés, maîtres et ouvriers, riches et pauvres, sages et imprudents, nobles et plébéiens. " ( Doctrines pontificales, Documents sociaux, Madrid, 1959, p. 464).


Les classes ne sont pas intrinsèquement antagonistes; ils ont été faits ainsi par la Révolution communiste à laquelle les progressistes ecclésiastiques ont rejoint les compagnons de voyage. De plus, faire de «l'amour» une source d'inspiration pour ce combat est évident une musique céleste. La lutte communiste n'est jamais faite pour l'amour, ni avec de l'eau bénite saupoudrée, avec des sourires épiscopaux, ou avec des «compromis» des phrases prononcées en chaire ou écrites dans les journaux, mais plutôt avec haine, fusils, mitrailleuses, bombes, sang, feu et destruction.


Selon les nouveaux rédempteurs, c'est le «système» et les «structures» qui les empêchent d'aider les pauvres; en réalité, cependant, ce sont  eux-mêmes qui ne veulent pas épargner un repas, une promenade, une cigarette ou le moindre d'aide pour eux. Pour eux, le «système» comprend le gouvernement, la constitution, les lois, les tribunaux, la police, l'armée, nos institutions, nationalisme et amour du pays; ce sont donc les obstacles qui doivent être détruit pour établir une société sans classe de la dictature du prolétariat. Le reste de l'article du P. Sarmiento est un verbiage tiré des sermons d'un novice séminariste.


Compte tenu de ces arguments, nous ne le croyons pas méprisant d'affirmer que le voyage de Sa Sainteté en Amérique latine a été conçu pour appliquer concrètement ses opinions et sa doctrine, comme indiqué dans le Populorum Progressio.


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Message  Monique Sam 15 Aoû 2020, 8:28 am

PROPAGANDE PENDANT LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE


Outre la propagande officielle distribuée aux pèlerins par la centrale bureau, il y avait une propagande subversive qui circulait publiquement et abondamment. Copies du journal communiste United Front , ont été vendus à chaque coin. Le fondateur de ce journal était le tristement célèbre guérillero-prêtre, le P. Camilo Torres Restrepo, et son éditeur était M. German Guzman Campos. Trois photos ressortaient en première page, celle de Paul VI en au milieu, avec Camilo Torres d'un côté et "Che" Guevara, le notoire chef de guérilla tué en Bolivie, d'autre part.


Trois pensées du Christ, Camilo et "Che" Guevara, résument le message du journal:


CHRIST

1. Christ, mon chef, a enseigné. "Je ne suis pas venu dans le monde pour apporter
la paix, la guerre. Seuls les violents entreront dans le royaume des cieux. "


Selon ces déclarations, qui falsifient l'Évangile du Christ, les objectifs de
Le christianisme est une révolution violente et une guerre.



CAMILO

2. Le pire lest pour l'Église colombienne est d'avoir la richesse et
le pouvoir politique, qui l'oblige à fonder ses décisions sur l'homme, plutôt que sur
la divine sagesse. . .
Il est très difficile de servir deux maîtres: Dieu et mammon. . .
Le clergé colombien est le plus réactionnaire du monde, encore plus ainsi que celui de
l'Espagne. Il devient évident que les seules églises progressistes du monde, ce sont les pauvres.

3. Laissez-moi vous dire, même si cela semble ridicule, qu'un vrai révolutionnaire est
conduit par de vrais sentiments d'amour. Il est impossible de concevoir un véritable révolutionnaire sans cette qualité. C'est peut-être l'un des grands drames du chef, dans lequel il doit ajouter un esprit calme à son esprit passionné afin de prendre des décisions douloureuses sans contracter un muscle. Nos révolutionnaires d'avant-garde doivent idéaliser leur amour pour le  peuple et ses causes les plus sacrées, afin de la rendre unique et indivisible. Les dirigeants de la  révolution ont des enfants qui, lorsqu'ils commencent à gazouiller, sont incapables de nommer leurs pères, les femmes qui doivent participer à ce grand sacrifice de leur vie pour amener la révolution à  son destin et non aux amis en dehors de leurs camarades révolutionnaires. Il ne peut y avoir de vie en dehors de la révolution.



"CHÉ"

En fin de page, on lit cette étonnante synthèse du progressisme
en pensant:

Le devoir de chaque chrétien est d'être un révolutionnaire ...
le devoir de chaque révolutionnaire est de faire la révolution! Le devoir, donc,
de chaque latino-américain Chrétien doit travailler pour une révolution
immédiate. Certains disent que ça devrait être violent, d'autres, paisibles. Mais
tout le monde s'accorde à dire qu'aujourd'hui on ne peut pas être un bon
catholique si on ne lutte pas pour la révolution à sa manière.


Sur la page suivante, nous lisons:

Le message d'Inti Peredo: LES GUERILLEAS BOLIVIENNES NE SONT PAS
MORTS. Ils viennent juste de commencer.


Inti Peredo, commissaire politique de la libération nationale bolivienne
Armée que son fondateur, "Ché" Guevara, a définie dans son journal comme une
force politique et révolutionnaire, vient de publier une information
conçu pour faire savoir au peuple bolivien et au monde que la guérilla
mouvement en Bolivie n'est pas mort, réfutant ainsi toutes les allégations
révisionnistes, traîtres, pseudo-révolutionnaires et pro-impérialistes, à propos de
l'échec supposé de la voie révolutionnaire choisie par "Ché" et les combattants qui
sont mort avec lui. Pour le bénéfice des lecteurs de United Front, nous publions les
fragments de ce message transcendantal:

 
Les guérilleros boliviens ne sont pas morts; ils viennent de commencer!
   Les guérilleros boliviens marchent régulièrement, et nous n'hésitons pas
   à prévoir leur brillant succès final qui établira le SOCIALISME en
   Amérique latine.

   Depuis le début, notre pays a vécu une révolution
   d'expérience dont les conséquences continentales sont inimaginables.
   Mais le début de notre combat s’est accompagné d’un revers tragique
   la perte irréparable de notre ami, camarade et commandant, Ernesto
   "Ché" Guevara, avec de nombreux autres combattants. Ceux qui constituaient
   la partie la plus pure et la plus noble des générations de notre continent, n'a pas
hésité un instant pour offrir leur vie sur l'autel de la rédemption humaine.

   Mais tous ces épisodes douloureux, loin de nous intimider, fortifient notre
   conscience révolutionnaire, renforcer et augmenter notre décision de combattre,
   et nous permettre de produire, dans le creuset de la guerre, de nouveaux combattants
et dirigeants qui rendra un honneur et un hommage glorieux aux morts.

   Nous savons pourquoi nous nous battons. Nous ne faisons pas la guerre pour le bien de
   la guerre, nous ne sommes pas non plus des visionnaires trompés. Nous faisons confiance
aux êtres humains en tant que tels, et nous ne nous battons pas pour satisfaire les ambitions
personnelles ou de parti. Notre offre et l'objectif final est la libération de l'Amérique latine,
qui n'est pas seulement notre continent, mais aussi notre patrie, temporairement divisée en
vingt républiques.

   Nous sommes convaincus que le rêve de la Bolivie et du "Ché" de politiquement
   et unifier géographiquement l'Amérique latine ne peut être réalisé que par une lutte armée,
qui est la seule digne, honnête, glorieuse et de manière irréversible de motiver les gens. Il n'y
a pas d'autre moyen plus pur que le combat armé, dont la guérilla est la plus efficace.

   C'est pourquoi, tant qu'il y aura un honnête homme en Amérique latine, les guérilleros ne
mourront pas et la lutte armée se développera vigoureusement jusqu'à ce que le temps où tout
le peuple se réveillera et se lèvera en masses contre leur ennemi commun - l'impérialisme américain.


   A SUIVRE ...
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Message  Monique Lun 31 Aoû 2020, 7:59 am

La guérilla bolivienne n'est pas morte mais vient de commencer.... Pour nous, la guérilla est une forme de combat prolongé que les gens utilisent pour prendre le pouvoir, et dont la caractéristique essentielle est de contrôler la durée.

La première étape de toute guérilla consiste à survivre jusqu'à ce qu'elle puisse s'enraciner dans le peuple, en particulier chez les paysans. A partir de ce noyau, son pouvoir se renouvelle jusqu'à atteindre un tel degré de développement qu'il devient une force invincible....

Dans notre cas, le guérillero en herbe n'a pas pu dépasser ce premier stade, mais d'autres bourgeons germeront et atteindront un développement complet, jusqu'à ce que l'ennemi soit complètement écrasé.

De ce fait circonstanciel, nos critiques ont tiré la conclusion que c'est la voie qui est mauvaise. Ils refusent de prêter attention ou d'analyser les causes qui ont provoqué notre défaite partielle et temporaire, car cela signifierait qu'ils devraient se juger eux-mêmes ...

Ils ont observé notre combat de loin et, surtout, ils l'ont isolé, ont refusé de l'aider et ont répandu une propagande anti-guérilla dans le cœur de leurs partisans militants. Puis, pour feindre l'"anti-impérialisme", ils ont publié deux communiqués de "solidarité" avec la guérilla. Mais en réalité, ils ont limité leur solidarité à de vaines paroles sur leur soutien moral poli d'un petit groupe de "rêveurs romantiques".

Les dirigeants du Parti communiste bolivien parlent de préparer le parti à prendre le pouvoir en utilisant toutes les méthodes connues. Tout le monde doit participer à la prise de pouvoir et, comme il faut s'y préparer, il ne faut pas leur parler d'"utiliser toutes les méthodes connues" lorsqu'on prépare une prise de pouvoir. Lorsque le parti ou un groupe planifie une prise de pouvoir, il choisit une voie particulière ; faire autrement n'est pas se prendre au sérieux.

Ils prétendent gracieusement renoncer à la voie de la guérilla à cause de sa première défaite, mais ils promeuvent la voie "démocratique" ou "réformiste", malgré les échecs continus de cette dernière. Débarrassons-nous du problème électoral ! Aucun vrai révolutionnaire ne peut croire que c'est la voie à suivre pour prendre le contrôle de la Bolivie ou de tout autre pays d'Amérique latine.

C'est ce noyau de guérilla qui montre au peuple, par le biais des faits, qu'il est possible d'affronter la puissance de l'impérialisme et de ses marionnettes, et non seulement de l'affronter mais de la vaincre.

Les gens, et surtout les paysans, ne soutiennent rien qui ne leur semble pas exister. S'attendre à ce qu'ils soutiennent une lutte armée inexistante, c'est jouer un jeu, comme le font certains théoriciens de la lutte armée lorsqu'ils exigent un soutien massif au préalable. Les paysans soutiendront effectivement un noyau de guérilla lorsqu'il fera preuve de force, et seulement à ce moment-là.

C'est pourquoi, dans un premier temps, l'objectif des guérillas est de devenir fortes et de survivre sur le terrain des opérations, ce qui n'est pas possible sans un flux ininterrompu d'aide de la part des villes. Dans notre cas, cette aide nous a été refusée par les forces politiques qui connaissaient l'existence de notre mouvement.


. . . Certaines personnes pensent que nous sommes en train de nous dissoudre, elles se trompent. Nous réorganisons nos régiments pour combattre dans les montagnes, parce que nous croyons fermement que c'est la seule façon de libérer notre pays et l'Amérique latine des griffes de l'impérialisme yankee.

Nous ne cherchons pas à créer un parti politique, mais une force armée capable d'affronter et de vaincre l'armée, qui est le principal outil de soutien du régime actuel.

Nous ne deviendrons pas non plus l'instrument armé d'un quelconque parti politique...

Nous sommes pleinement convaincus que la guérilla n'est pas un outil auxiliaire d'une autre "forme supérieure de lutte" . Au contraire, comme l'expérience internationale l'a démontré, nous croyons qu'elle gouvernera et dirigera l'émancipation de tous nos peuples.


. . . Aucun groupe ou parti politique ne peut à lui seul accomplir la tâche de libérer notre peuple . En cela, nous sommes d'accord avec l'aile gauche. Nous avons besoin d'un front large et anti-impérialiste. La question est de savoir comment le mettre en place ...

Notre brève expérience nous a montré que beaucoup plus a été accompli en quelques mois de lutte armée qu'en de nombreuses années de tables rondes.


. . . Le sectarisme des avant-gardes se manifeste également par leur volonté de subordonner la direction de la guérilla au politique. On peut se demander à qui appartient la direction politique. ...

Cherchent-ils, par hasard, à diviser le conflit en une lutte militaire et pacifique et à subordonner la première à la seconde ? ... Ou bien ont-ils l'intention d'utiliser le conflit armé comme un simple moyen de pression au profit de la "lutte politique" dans les villes ? ... Nous préférons une direction politique et militaire unique, en tenant compte du fait que la conduite de la guérilla doit être confiée aux escadrons révolutionnaires les plus compétents.


. . . Nous ne sommes pas contre le fait que les gens se battent pour leur redressement économique, mais nous sommes sûrs que cela pourrait être beaucoup plus fructueux et efficace s'ils devaient faire face à un gouvernement qui a été intimidé et affaiblie par les actions d'un noyau de guérilla ...

Le conflit dans les villes doit aider la guérilla. Par conséquent, les guérillas ne peuvent pas être dirigées depuis les villes. Ce sont les guérillas elles-mêmes qui doivent diriger ; agir autrement, c'est les condamner à l'ignorance, à l'inaction et à l'échec. C'est la lutte elle-même qui créera progressivement ses chefs. Les véritables leaders du peuple se lèveront au milieu de la lutte, et aucun véritable révolutionnaire ne peut demander la direction ou avoir peur d'en être privé.

Partout dans le monde, les forces de libération nationale portent de lourds coups à leur ennemi commun : l'impérialisme. La cruelle guerre du Vietnam, malgré sa militarisation et la stabilisation de l'économie des États-Unis afin d'éviter une crise, crée un grave problème pour ce pays. Toute la puissance militaire yankee est déjà impuissante pour arrêter ce glorieux peuple sous les armes.

La lutte de nos frères vietnamiens est la lutte de tous les révolutionnaires du monde. Ils se battent pour et avec nous, qui devons créer un deuxième Vietnam, réalisant ainsi l'héritage de notre héroïque Ernesto "Che" Guevara.

Contrairement à ce que nos ennemis et les pseudo-révolutionnaires décrivent, la thèse de la création de plusieurs Vietnamiens n'est ni fantaisiste ni le fruit d'une mentalité guerrière, mais elle correspond à la réalité que l'impérialisme n'abandonnera jamais ses positions volontairement. Et sur notre continent, par l'intermédiaire de son département, l'Organisation des États américains, il poussera ses laquais dans les différents pays à unir leurs forces pour écraser toute rébellion des peuples.

Voici} l'époque de la révolution continentale . . .


Nous avons perdu une bataille, dans laquelle est tombé le chef suprême des opprimés, le commandant Ernesto "Che" Guevara.

Mais les guérilleros ne font qu'un, et nous ne cesserons jamais, car nous qui avons combattu aux côtés du "Che" ne connaissons pas le sens du mot "reddition". Son sang et celui des combattants font germer la graine de la libération et convertissent notre continent en un volcan de feu et de destruction contre l'impérialisme.

Ce sera le Vietnam victorieux que le "Che" romantique, visionnaire et héroïque a rêvé et aimé.

Pour atteindre ces idéaux, nous sommes prêts à gagner ou à mourir.
Pour atteindre ces idéaux, nos camarades cubains sont morts.
Pour atteindre ces idéaux, nos camarades péruviens sont morts.
Pour atteindre ces idéaux, nos camarades argentins sont morts.
Pour atteindre ces idéaux, nos camarades boliviens sont morts.

Tout honneur et toute gloire à Tania, Joaquin, Pablo Chang, Moises Guevara, Jorge Vasquez, Aniceto Reynaga, Antonio Jimenez, Coco Pereda, et à tous ceux qui sont tombés en portant les armes ....

Que l'impérialisme et ses laquais ne chantent pas la victoire, car la guerre n'est pas terminée, elle vient de commencer. Retournons dans les montagnes ! Une fois de plus, notre cri de VICTOIRE OU DE MORT va secouer la Bolivie !

Il ne fait aucun doute que ce document revêt une importance capitale pour la compréhension et l'évaluation du programme international de subversion communiste intense en Amérique latine. Ceux qui croient encore que la menace communiste est un mythe, quelque chose qui n'existe plus, ou le produit d'esprits fébriles et maladifs, ouvriront peut-être les yeux sur le danger réel, imminent et le plus actif auquel sont confrontés tous les pays d'Amérique latine, en particulier le Mexique. Pour citer Inti Peredo : "Les ... guérillas ne sont pas morts, ils viennent de commencer ! ... ...] nous n'hésitons pas à prévoir leur brillant succès final [et celui des forces révolutionnaires] qui établira le SOCIALISME EN AMÉRIQUE LATINE".

Selon le document que nous venons d'analyser, la guérilla du "Che" Guevara a été une expérience révolutionnaire dont les conséquences continentales sont encore imprévisibles. Les forces de la subversion ne la considèrent pas comme un échec ou un triomphe décisif du monde libre mais, au contraire, comme une expérience fructueuse pour les militants du Communiste internationale devenus un martyr et un héros mondial du socialisme révolutionnaire.

A SUIVRE...
Monique
Monique

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