« Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
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« Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
Bart Ehrman :Ehrman est devenu un chrétien évangélique en tant qu'adolescent. Dans ses livres, il raconte son enthousiasme juvénile en tant que chrétien fondamentaliste born again certain que Dieu avait inspiré la rédaction de la Bible et protégé ses textes de toute erreur. Son désir de comprendre les paroles originales de la Bible l'a conduit à l'étude des langues anciennes et à la critique textuelle. Au cours de ses études supérieures, cependant, il est devenu convaincu qu'il existe des contradictions et des incohérences dans les manuscrits bibliques qui ne pourraient être harmonisées ou réconciliés. Il est resté un chrétien libéral pendant quinze ans, mais plus tard devint un agnostique après avoir lutté avec les problèmes philosophiques du mal et de la souffrance.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bart_D._Ehrman
Jésus-Christ, un mythe ?
- Spoiler:
(Texte publié dans Maclean’s, adapté par Hugo Prévost)
Jésus n’a jamais existé. Bart Ehrman, grand spécialiste américain du Nouveau Testament, lance ce gigantesque pavé dans la mare alors que de nouvelles découvertes liées à la science de la mémoire jettent le doute sur l’existence de l’un des piliers de la religion catholique.
Curieux à propos de la véracité des messages rapportés dans les Évangiles — pour la plupart écrits plusieurs décennies après la date présumée du décès de Jésus —, Bart Ehrman a tenté de déterminer si la mémoire orale permettait effectivement de transmettre des faits efficacement, sans que le message central soit modifié avec le temps.
Auteur de l’ouvrage Jesus Before the Gospels: How the Earliest Christians Remembered, Changed, and Invented Their Stories of the Savior (Jésus avant les Évangiles: comment les premiers chrétiens ont conservé, modifié et inventé leurs récits du Sauveur), le chercheur s’appuie sur le fait que la mémoire est une faculté qui oublie pour affirmer qu’il est impossible que Matthieu se souvienne exactement des paroles du Christ lors du Sermon sur la montagne, par exemple, alors qu’il en a écrit le compte rendu 50 ans plus tard.
Pour prouver ses dires, Bart Ehrman fait référence à plusieurs expériences psychologiques où des participants, interrogés à propos d’un événement, se mettent rapidement à «inventer» des souvenirs pour, entre autres, adopter un point de vue qui leur convient. On n’a qu’à penser aux «foules de musulmans du New Jersey célébrant les attentats du 11 septembre 2001», un faux «souvenir» évoqué par Donald Trump et dont se souviennent pourtant ses partisans, malgré le fait que cela ne se soit jamais produit. Idem pour le principe antédiluvien du téléphone arabe, dont le message final est bien souvent très différent de l’énoncé d’origine. Ou les témoins oculaires, dont la fiabilité laisse à désirer. Soudainement, l’idée de Jésus marchant sur l’eau ressemble davantage à une histoire embellie qu’à un véritable miracle.
Aux yeux de Bart Ehrman, cette tendance naturelle à la mutation des faits au fur et à mesure que ceux-ci sont transmis confirme que les Évangiles sont remplis de souvenirs «transformés» — et donc faux.
D’ailleurs, les premiers chrétiens semblaient au courant de ce risque. Ce n’est pas pour rien que Paul, dans son Épître aux Galates, prend la peine de souligner que ses enseignements ne lui sont pas parvenus par un chemin tortueux, mais plutôt directement «par la révélation» de Jésus-Christ.
Selon des anthropologues, les souvenirs communs d’un groupe sont encore plus sujets à modifications. Si un membre dominant du groupe offre une version différente des faits, cette interprétation n’est souvent pas contestée par les autres membres et est adoptée telle quelle.
Toujours au dire du chercheur, des détails particuliers sont souvent ajoutés aux histoires bibliques, puisque ce sont ces «petits plus» qui leur confèrent un aspect véridique.
Plus on s’éloigne des Évangiles présentés dans la Bible — dont le contenu a été «officialisé» aux IVe et Ve siècles —, plus l’existence du Christ est remise en question. L’exemple du procès intenté par Ponce Pilate et la crucifixion qui a suivi est révélateur. Selon l’Évangile de Pierre, déclaré «non authentique» par les autorités chrétiennes, ce n’est pas ce préfet de Judée qui a signé l’ordre d’exécution de Jésus, mais plutôt le roi Hérode. D’autres textes parlent plutôt d’un Christ décédé à l’aube de la cinquantaine, ce qui situerait sa mort vers les années 40 de notre ère. Or, Pilate aurait été renvoyé à Rome en 36 ou 37…
Autre exemple, pour les Nazoriens, secte de chrétiens de la première heure dont l’existence est évoquée par des chercheurs du IVe siècle de notre ère, Jésus est mort un siècle avant les Évangiles bibliques, soit vers 70… avant Jésus-Christ!
La majeure partie du Nouveau Testament est aussi dénuée de preuves historiques de l’existence du Christ. Les lettres de saint Paul, fortes de près de 20 000 mots, mentionnent Jésus à plus de 300 reprises, mais jamais pour parler de sa vie, de ses actions ou de ses souffrances. Paul ne fait pas non plus référence au Christ en s’appuyant sur le témoignage d’un autre apôtre.
Un autre chercheur biblique, l’Américain Richard Carrier, auteur d’On the Historicity of Jesus: Why We Might Have Reason for Doubt (L’historicité de Jésus: pourquoi il est permis d’avoir des doutes), avance l’hypothèse que la période de la vie du Christ correspond à une époque de profonds changements religieux dans ce qui est aujourd’hui Israël. Entraînés dans une révolte populaire contre l’élite du Temple de Jérusalem, plusieurs groupes ont opposé une réponse religieuse à cette lutte. L’un de ces groupes aurait eu l’idée d’un être céleste fait de chair, tué par les forces du mal dans un sacrifice dépassant les rites juifs de l’époque, puis revenu d’entre les morts, et qui réapparaîtra bientôt pour sauver les fidèles.
Comme le veulent les théories sur l’«amélioration» de la mémoire, cette idée du Christ a rapidement été «embellie» pour attirer davantage de croyants, croit Richard Carrier.
L’idée que le Christ ne serait qu’un mythe gagne en popularité chez les athées et les agnostiques, mentionne Bart Erhman. Si elle réussissait à gagner des adhérents chez les chrétiens, «cela porterait un coup» à la foi catholique, dit-il.
http://www.msn.com/fr-ca/actualites/science-et-techno/j%C3%A9sus-christ-un-mythe/ar-BBqQfqK?li=AAgh0dy&ocid=mailsignout
Quand on sait par qui c'est dit !
Des pseudo-spécialistes, il y en a plein !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13140
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
Roger, il va vraiment falloir que tu répares ton radar, ou que tu en construises un...
Dès que tu tombes sur une attaque contre la Religion catholique, plus c'est grossier et plus l'on en fait de la publicité, demande-toi si le type est juif et cherche son nom. Si ce n'est pas affiché sur wiki (les pages wiki en Français ont tendance à cacher ce genre d'info, les pages wiki en Anglais le disent plus souvent), cherche le nom dans un moteur de recherche avec juif ou jew ou jewish derrière. Souvent, tu dénicheras quelque chose. Tu verras, tu prendras l'habitude :
http://www.hebrewsurnames.com/EHRMAN
http://www.ancestry.com/name-origin?surname=ehrman
http://genealogy.familyeducation.com/surname-origin/ehrman
Recoupe les informations : il est parfois précisé que le nom peut aussi être porté par des non-juifs, mais si tu additionnes à cela les attaques contre la Religion catholique, surtout si elles sont particulièrement hargneuses et grotesques, cela fait beaucoup. Le contexte peut te donner des indices : le fait d'habiter aux USA en est un. Tu peux aussi confirmer par l'apparence avec une recherche images Mais parfois pour l'apparence ils sont dilués, et tout le monde n'a pas un talent d'anthropologue ou de physionomiste.
Je ne fais que poster ce que je trouve et il y a une marge d'erreur, mais c'est mieux que rien.
Ma conclusion c'est qu'au vu de leur nombre si tu fais tous les crétins dans son genre tu n'as pas fini, et que ce genre de personnes prend du plaisir à recevoir de la publicité et à voir ses "idées" diffusées. Donc je ne souhaite pas mentionner ces types-là, ni perdre mon temps avec.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: « Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
Jésus n'a jamais existé
Depuis des lustres, on essaie de flouer les catholiques avec cette sottise.
Remarquez que cette stupidité "arrive" toujours dans le temps de la Semaine Sainte.
Comme pas "hasard"; mais, comme on le sait, le hasard n’existe pas.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
Exact Benjamin.
La négation pour la négation, l'insulte pour le plaisir de l'insulte...
La négation pour la négation, l'insulte pour le plaisir de l'insulte...
gabrielle- Nombre de messages : 19592
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: « Jésus n’a jamais existé. » (Bart Ehrman, ex-évangéliste devenu agnostique)
Jésus n'a jamais existé
On y voit toute la perversité de l'intention.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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