La poésie est au Beau ce que la science est au Vrai, ce que la sagesse est au Bien.
La poésie est au Beau ce que la science est au Vrai, ce que la sagesse est au Bien.
Marie objet de l'imagination et de la sensibilité dans la poésie.I. — La poésie est au Beau ce que la science est au Vrai, ce que la sagesse est au Bien.
Or, le Beau, le Vrai et le Bien, ramenés à leur source, sont trois manières d'être de Dieu, dont le Vrai est le caractère le plus essentiel. Le Vrai et Dieu se définissent de la même façon : Ce qui est, ou Celui qui est. Le Beau en est la splendeur, et le Bien le souffle. Tous deux se résument dans le Vrai ; on peut y voir la Trinité ; car le Vrai est le père du Beau, dont la contemplation produit le Bien, comme l'esprit de leur amour réciproque.
Le Beau est donc le Fils de Dieu, que saint Paul appelle si parfaitement la figure de sa substance (Galat. IV,4), et Salomon, la vapeur de la vertu de Dieu et l'effusion toute pure de la clarté du Tout-Puissant, l'éclat de la Lumière éternelle, le miroir sans tache de la Majesté de Dieu et l'image de sa bonté (Sap. VIII,25-26) : expressions où le Beau s'est défini lui-même en termes dignes de lui, et que Platon a heureusement rencontrées quand il a appelé le Beau, comme nous : la Splendeur du Vrai — splendor Patris (Litanies du saint nom de Jésus). [..]LA VIERGE MARIE ET LE PLAN DIVIN - Par Auguste Nicolas - Tome IV - 1869 :
https://archive.org/stream/laviergemarieetl04nico#page/488/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13086
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