Le discours du parfait moderniste.

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Message  gabrielle Mer 03 Sep 2014, 10:22 am

Voici l'usurpateur

Le discours du parfait moderniste.  12a9c710

Et son texte

Tradition chrétienne et évolution de la famille
Evolutions de la famille, mariage, union de personnes du même sexe, divorcés - remariés... En cette période de rentrée, l’évêque de La Rochelle et Saintes a souhaité livrer une réflexion sur ces sujets.


Sous ce titre, le père Philippe Bacq, jésuite belge, publie, dans la revue Etudes du mois de mars, un article qui donne vraiment à penser. Je le présente volontiers, en espérant que mon résumé ne va pas le dénaturer.

Dans les conciles, chaque évêque est accompagné d’un théologien. C’est une pratique traditionnelle. Il n’est donc pas inconvenant qu’un évêque recommande un article théologique, puisqu’il s’y retrouve bien comme pasteur d’un diocèse. Sont abordées des questions complexes qui vont être débattues durant les prochains synodes romains sur la famille.

Le père Bacq utilise un document récent de la Commission Théologique Internationale. Intitulé « A la recherche d’une éthique universelle, nouveau regard sur la loi naturelle », ce texte a été rendu public le 27 mars 2009 et édité dans la Documentation Catholique des 6 et 20 septembre 2009, col. 811-844. Le père Bacq tient compte aussi de l’apport des sciences humaines et, à leur lumière, s’appuie sur des réflexions de Saint Thomas d’Aquin.( sic)

LE MARIAGE SELON LA LOI NATURELLE

Il commence par rappeler l’importance de la « loi naturelle » pour la théologie catholique en général et la réflexion sur le mariage en particulier. Mais, tout en précisant qu’il parle « des chrétiens mariés de nos régions » et non pas pour la terre entière, il constate qu’à l’heure actuelle, « cette notion parait compliquée ». La plupart des familles et des pasteurs ne s’y réfèrent pas, préférant suivre au mieux leur conscience.

C’est qu’il y a un décalage entre une conception juridique du mariage et « le critère moral » des couples actuels : « se rendre mutuellement heureux, se faire du bien, grandir en humanité en se respectant dans ses différences, s’épanouir ensemble ». Ainsi, « aborder le mariage par le biais de l’obligation, c’est l’envisager à partir de ses difficultés et non des sources de vie qu’il promeut ».

Le père Bacq propose donc de réfléchir autrement, à partir de deux affirmations essentielles de Saint Thomas d’Aquin.

Celui-ci, dans un texte cité deux fois par la Commission Théologique Internationale, affirme : « La créature raisonnable ... participe elle-même de cette providence divine en pourvoyant à soi-même et aux autres ... C’est une telle participation de la loi éternelle qui, dans la créature raisonnable, est appelée loi naturelle » (Somme théologique Ia IIae q.91 art 2). Commentaire du jésuite : « Etre providence, c’est porter attention à, veiller sur, chercher ce qui peut être profitable ... On pourrait dire prendre soin de soi et des autres ».

Une telle « conception relationnelle de la loi naturelle » prend davantage en considération la vie du désir. D’autant plus qu’elle rejoint le cœur du Discours sur la Montagne : « Comme vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, c’est la Loi et les prophètes » (Mt 7, 12). Cette règle d’or est d’ailleurs celle de la plupart des sagesses et religions du monde. Ainsi, « le fondement absolu de l’éthique est la personne de l’autre, même pour tous ceux qui ne croient pas en Dieu ». La personne de l’autre est vraiment « l’absolu à respecter ».

Cette manière de présenter l’amour et le mariage rejoint aussi la vie trinitaire. Les personnes divines sont « providences les unes pour les autres ». Le Père, le Fils et le Saint-Esprit se donnent et se reçoivent en toute réciprocité, relations qui constituent l’identité de chacun. On saisit mieux que la vie des couples et des familles est fondée sur la Trinité, ce qui n’est pas rien !

Un second point présenté par Saint Thomas d’Aquin est également essentiel. La loi naturelle, dit-il, comprend trois niveaux. Tout d’abord le premier précepte qui consiste à « faire le bien et éviter le mal », fondement des autres. Ceux-ci sont les préceptes premiers immuables : « la conservation de son être selon sa nature propre, puis ce qu’il a de commun avec le monde animal, enfin ce qui lui est propre en tant qu’homme ». Le document de la Commission Théologique Internationale explicite ces préceptes (n° 36 à 59). Un troisième niveau est celui des préceptes seconds. Eux non plus « ne changent pas dans la plupart des cas mais il peut y avoir des changements en tel cas particulier ». Ceux-ci sont légitimes s’ils promeuvent « ce qui est utile à la vie humaine ».

Et le père Bacq de commenter : « Vu le progrès des sciences humaines, on peut même se demander si, du point de vue d’un changement possible, certains préceptes premiers ne peuvent pas être considérés comme des préceptes seconds, dans certains cas, assez rares ». La Commission Théologique Internationale énumère quelques exemples « d’évolution de la réflexion morale sur des questions comme l’esclavage, le prêt à intérêt, le duel ou la peine de mort » (53).

LES UNIONS DES PERSONNES DU MEME SEXE

« La sexualité est perçue de nos jours comme un ensemble de pulsions (voir, toucher, goûter et aussi la pulsion sexuelle proprement dite à partir de l’adolescence) qui s’ordonnent petit à petit grâce à l’éducation... Mais ce n’est jamais fait une fois pour toutes ... ». Dans la plupart des cas (selon l’expression de Saint Thomas d’Aquin), il s’agit d’une attirance hétérosexuelle. Mais certains – c’est leur nature particulière – sont attirés par des personnes de même sexe et ils n’y peuvent rien. Selon le titre d’un livre de J. Balthazart, « Biologie de l’homosexualité. On nait homosexuel, on ne choisit pas de l’être » (Bruxelles, ed. Mardaga, 2010).

Les sciences humaines nous ont donc fait découvrir que, pour les personnes homosexuelles, c’est leur nature, même si elle est particulière. D’autre part, « interdire toute relation homosexuelle est perçu comme une discrimination insoutenable ». Enfin, « la répression de l’exercice de la sexualité, imposée du dehors, peut conduire à des conséquences néfastes ».

Quant aux recherches de certains théologiens, ils se demandent si l’hétérosexualité est à situer parmi les préceptes premiers immuables ou parmi les seconds. Certes, la différence sexuelle est essentielle. L’affirmer ne revient pas à penser que les sexes sont inégaux, contrairement à certaines théories émises au nom du « gender ». Mais « peut-on faire de la distinction sexuelle un absolu qui passerait avant le principe premier de la loi naturelle : se faire du bien l’un l’autre, être providence pour soi et pour l’autre ? Ne donne-t-on pas la priorité à une détermination corporelle, certes très importante, mais pas absolue, au détriment de la personne, considérée dans ce qu’elle a d’unique ? »

Ce qui est sûr, c’est que le Christ et le pape François nous invitent à passer d’une attitude de mépris (comme nous l’avons eu pour les juifs) à un réel respect des personnes homosexuelles. Elles sont minoritaires, mais elles ne sont pas déviantes. La différence est de taille. Et celles qui le veulent ont toute leur place dans l’Eglise. Toute personne est un absolu à respecter absolument, quelle que soit son orientation sexuelle.

LES DIVORCES REMARIES

La position traditionnelle de l’Eglise à leur sujet a été présentée récemment par le cardinal Muller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de manière très claire. On peut la résumer ainsi : si l’on se remarie après un divorce, on ne peut plus recevoir l’Eucharistie. Car le sacrement de mariage est indissoluble.

Pour permettre un second mariage, les autorités ecclésiales proposent une reconnaissance de nullité du premier. Mais un nombre de plus en plus important de couples concernés sont persuadés que leur vie de couple n’a pas été nulle, n’a pas compté pour rien. Et, lorsqu’ils ont eu des enfants, ils entendent leur montrer que, même si le couple conjugal se termine par un échec, le couple parental n’est pas une erreur.

« La position du Magistère catholique pourrait-elle évoluer ? Trois textes du Nouveau Testament sont au fondement de la doctrine traditionnelle ».

« Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». Par cette formule, reprise par les trois synoptiques (Mt 19,6 ; Mc 10,9 ; cf Luc 16,18), le Christ répond à des pharisiens qui l’interrogent sur la répudiation possible par l’homme de sa femme. Il affirme donc l’égalité de l’homme et de la femme, sans traiter la question du divorce. Mais il rappelle le vœu de tout amour véritable : que les époux ne se séparent pas. Désir humain qui correspond au désir de Dieu.

Un second texte, souvent choisi dans les célébrations du mariage (Ephé 5, 31-32), indique la signification mystique de l’union conjugale. La fidélité de l’homme et de la femme renvoie à la fidélité du Christ pour son Eglise. « Mais peut-on passer de cet ordre symbolique à une détermination juridique ? »

Le troisième texte, extrait de I Cor, concerne bien le divorce : « Que la femme ne se sépare pas de son mari et que le mari ne quitte point sa femme (7, 10-11). Et Paul de préciser que « sa prescription » vient du Seigneur. Il se situe au niveau de la loi éthique pour réagir contre l’attitude de certains membres de la communauté qui prétendent s’en libérer. La loi est nécessaire « dans les situations de déviance volontaire. Mais cette attitude peut-elle s’appliquer à la situation de personnes divorcées qui se remarient tout en reconnaissant un échec dans leur vie ? »

Le père Bacq termine son article de la manière suivante : « La pratique des Eglises orientales qui permet un deuxième ou un troisième mariage ne parait donc pas si contraire aux textes fondateurs. Le vœu de l’amour sera toujours que les couples restent unis la vie durant. Accepter un nouveau mariage pour des divorcés ne remet pas en question ce principe de fond... Mais, si des difficultés insurmontables apparaissent, comment vivre cet autre aspect du christianisme : la foi au Christ qui pardonne et libère ? » Reprenant la distinction de Jean XXIII, lors de l’ouverture du concile, le théologien invite les pasteurs d’aujourd’hui à « distinguer plus nettement la substance de la foi et la formulation dont on la revêt ». La Bonne Nouvelle du Christ sur l’amour et le mariage sera d’autant mieux manifestée.

+ Bernard Housset
Evêque de La Rochelle et Saintes
Septembre 2014

C'est le modernisme dans toute son horreur, affirmation de la doctrine et négation de cette dernière par le relativisme.

Dénaturation totale de la pensée de Saint Thomas d'Aquin...
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Message  Louis Mer 03 Sep 2014, 11:06 am

citation de gabrielle a écrit:

... le père Philippe Bacq, jésuite belge, publie, dans la revue Etudes du mois de mars,

et ceci :



L'Avortement d'après les jésuites concilaires

"L'enfant conçu n'est pas à proprement parler un être humain si les parents ou la seule mère n'en veulent pas. Dans ce cas, l'avortement ne serait pas "tuer un être vraiment humain". "

(Révérend Père Ribes, s.j., in "Les Etudes" de janvier 1973)


Parle-t-on ici de la même revue ? Je n'en serais pas du tout surpris affraid affraid

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Message  Benjamin Mer 03 Sep 2014, 11:38 am



Comme cet article est long et particulièrement "riche", et que j'avais du temps devant moi, je me suis permis de faire un peu long également (désolé  Laughing ) :

s’appuie sur des réflexions de Saint Thomas d’Aquin

Les écrits de Saint Thomas d'Aquin, Docteur de l'Église, réduits au rang de simples réflexions ?

La plupart des familles et des pasteurs ne s’y réfèrent pas, préférant suivre au mieux leur conscience.

Le mot est lâché. Ils préfèrent suivre leur "conscience" plutôt que la loi naturelle et la théologie catholique. Freud appréciera sans doute ; Saint Thomas d'Aquin beaucoup moins.

C’est qu’il y a un décalage entre une conception juridique du mariage et « le critère moral » des couples actuels :

Qu'est-ce que ça peut bien faire, le "critère moral des couples actuels" ? Ce sont les "couples actuels" qui définissent la morale ?

« se rendre mutuellement heureux, se faire du bien, grandir en humanité en se respectant dans ses différences, s’épanouir ensemble »

Aucune mention des enfants, ni de la sanctification mutuelle.

Ainsi, « aborder le mariage par le biais de l’obligation, c’est l’envisager à partir de ses difficultés et non des sources de vie qu’il promeut ».

Le Sacrement, c'est une difficulté ? N'est-il pas, précisément, "source de vie" ?

Par ailleurs si ces gens veulent pécher, qu'ils l'assument au lieu de réclamer l'approbation de leurs "autorités" et la suppression (partielle) des conséquences pour se donner bonne "conscience".

Une telle « conception relationnelle de la loi naturelle » prend davantage en considération la vie du désir.

Le fameux désir... puisque le mariage permet par définition les relations conjugales, qu'est-ce qui peut leur poser problème ? Le "désir" d'aller voir d'autres personnes que le conjoint ?

Cette règle d’or est d’ailleurs celle de la plupart des sagesses et religions du monde.

Donc la vérité, c'est en fait la popularité ? Ont-ils besoin de l'avis du dalaï-lama et des hindous ou autres chamanes coréennes pour les orientations de leur "synode sur la famille" ?

La personne de l’autre est vraiment « l’absolu à respecter »

Ce serait bien s'ils pouvaient dire la même chose à propos de Dieu.

Mais certains – c’est leur nature particulière – sont attirés par des personnes de même sexe et ils n’y peuvent rien. Selon le titre d’un livre de J. Balthazart, « Biologie de l’homosexualité. On nait homosexuel, on ne choisit pas de l’être »

Et donc quoi, cela rend-il la chose légitime et digne d'approbation ?

Si je suis -- disons que c'est ma "nature particulière" -- attiré par le meurtre et que je n'y peux rien, vont-ils me donner un permis de tuer, sachant que l'homicide volontaire et le "péché impur contre l'ordre de la nature" sont tous les deux des péchés qui "crient vengeance devant la face de Dieu" selon le Catéchisme de Saint Pie X.

« interdire toute relation homosexuelle est perçu comme une discrimination insoutenable »

Le Catéchisme de Saint Pie X semble me dire que cela permet au contraire d'éviter des péchés qui "crient vengeance devant la face de Dieu".

« la répression de l’exercice de la sexualité, imposée du dehors, peut conduire à des conséquences néfastes ».

Pires que ce que l'on risque devant Dieu ? Je ne crois pas.

Quant aux recherches de certains théologiens, ils se demandent si l’hétérosexualité est à situer parmi les préceptes premiers immuables ou parmi les seconds. Certes, la différence sexuelle est essentielle. L’affirmer ne revient pas à penser que les sexes sont inégaux, contrairement à certaines théories émises au nom du « gender ». Mais « peut-on faire de la distinction sexuelle un absolu qui passerait avant le principe premier de la loi naturelle : se faire du bien l’un l’autre, être providence pour soi et pour l’autre ? Ne donne-t-on pas la priorité à une détermination corporelle, certes très importante, mais pas absolue, au détriment de la personne, considérée dans ce qu’elle a d’unique ? »

Leurs "théologiens" sont à la pointe de la "modernité", ça c'est sûr.

Ce qui est sûr, c’est que le Christ et le pape François nous invitent à passer d’une attitude de mépris (comme nous l’avons eu pour les juifs) à un réel respect des personnes homosexuelles. Elles sont minoritaires, mais elles ne sont pas déviantes.

Heu ??? Shocked Quant aux juifs, vouloir leur conversion c'était du mépris mais les laisser se damner ce n'est pas du mépris ?

Mais cette attitude peut-elle s’appliquer à la situation de personnes divorcées qui se remarient tout en reconnaissant un échec dans leur vie ? »

Eh bien apparemment, on sent que vous brûlez d'envie de nous dire la réponse Laughing

« La pratique des Eglises orientales qui permet un deuxième ou un troisième mariage ne parait donc pas si contraire aux textes fondateurs. Le vœu de l’amour sera toujours que les couples restent unis la vie durant. Accepter un nouveau mariage pour des divorcés ne remet pas en question ce principe de fond... Mais, si des difficultés insurmontables apparaissent, comment vivre cet autre aspect du christianisme : la foi au Christ qui pardonne et libère ? »

C'est très clair. Bientôt chez vous, les cartes de mariage avec huit cases disponibles à faire tamponner, indiquant à quel mariage vous en êtes, à ranger avec vos papiers d'identité.
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Message  Catherine Mer 03 Sep 2014, 1:15 pm

Excellent, Benjamin, ce long commentaire! j'adhère à 100%!
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Message  Louis Mer 03 Sep 2014, 1:42 pm

Merci, Benjamin

Excellent commentaire.

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Message  ROBERT. Mer 03 Sep 2014, 2:54 pm

Catherine a écrit:Excellent, Benjamin, ce long commentaire! j'adhère à 100%!

Bravo Benjamin, Excellent ! Qui ici dit que votre commentaire est long ?
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Message  Eric Mer 03 Sep 2014, 7:49 pm

Cher Louis,
Attention, toutefois, à ne pas définitivement discréditer la revue Études (fondée en 1856) pour un article post "What y can 2 " ....

Un scan complet de l'article de Ribes (in "Les Etudes" de janvier 1973), tellement gros que j'ai même du mal à y croire, est-il trouvable ?
 
En effet j'ai déjà vu des textes amputés d'un "ils nous disent que ....", "ils prétendent que ....", "ils s'imaginent que ...." (et même moins) qui change tout le sens d'une phrase !
Je redonne l’énormité :
"L'enfant conçu n'est pas à proprement parler un être humain si les parents ou la seule mère n'en veulent pas. Dans ce cas, l'avortement ne serait pas "tuer un être vraiment humain".
.... en attendant la preuve formelle d'une possible monstruosité.
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Message  gabrielle Jeu 04 Sep 2014, 7:01 am

Excellent Benjamin!

Je sais comment cela peut être pénible de faire ce genre d'analyse, mais la vôtre valait le coup!


Au sujet de Ribes...

L'interview a été interprété comme une accusation portée contre la Société de Jésus lui-même, le supérieur général de ce qui à l'époque était le père Pedro Arrupe, qui était également à la tête de l'Union des Supérieurs Généraux des ordres religieux.  

jésuite Bruno Ribes, directeur du "Etudes", était l'un des plus actif dans la prise de terre brûlée autour de Daniélou.

Les positions des deux était devenu l'antithèse. En 1974, l'année de la mort de Daniélou, Ribes positionné "Etudes" en désobéissance ouverte à l'égard de l'enseignement de l'encyclique "Humanae Vitae" sur la contraception.

Et il a collaboré avec d'autres théologiens «progressistes» - y compris la dominicains Jacques Pohier et Bernard Quelquejeu -. dans la rédaction de la loi que dans la même année introduit l'avortement sans restriction en France, avec Simone Veil ministre de la Santé, Valéry Giscard d'Estaing comme président, et Jacques Chirac comme premier ministre

L'année suivante, 1975, Père Ribes a quitté le barre de "Etudes". Et après, il a abandonné la Compagnie de Jésus, puis l'Église catholique.


Texte original

The interview was interpreted as an accusation brought against the Society of Jesus itself, the superior general of which at the time was Father Pedro Arrupe, who was also the head of the union of superiors general of religious orders.

The Jesuit Bruno Ribes, director of "Etudes," was one of the most active in making scorched earth around Daniélou.

The positions of the two had become antithetical. In 1974, the year of Daniélou's death, Ribes positioned "Etudes" in open disobedience with respect to the teaching of the encyclical "Humanae Vitae" on contraception.

And he collaborated with other "progressive" theologians – including the Dominicans Jacques Pohier and Bernard Quelquejeu – in the drafting of the law that in that same year introduced unrestricted abortion in France, with Simone Veil as health minister, Valéry Giscard d'Estaing as president, and Jacques Chirac as prime minister.

The following year, 1975, Father Ribes left the helm of "Etudes." And afterward he abandoned the Society of Jesus, and then the Catholic Church.

Il était avec Danielou.

Un gars qui a participé au texte Veil est dans sa logique dans la phrase que Louis a placé.

http://robertaconnor.blogspot.ca/2012/07/danielou-windows-open-on-mystery.html
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Message  gabrielle Jeu 04 Sep 2014, 7:20 am

En relisant, il était un opposant de Daniélou... enfin, je pense.


Voici quelques années que des théologiens prêchent la mort de Dieu. Maintenant qu'ils sont persuadés que Dieu est mort, ils prêchent la mort de l'homme. Si nous nous plaçons à leur point de vue, il n'y a rien là que de légitime, car l'homme étant, selon la théologie chrétienne, l'image de Dieu, on ne voit pas ce qu'il en subsiste quand Dieu a disparu : plus de modèle, plus d'image. Mais il s'agit ici de nous placer à notre point de vue, à nous qui défendons la vie humaine ; car la mort de l'homme que prêchent certains de ces théologiens, ce n'est pas une mort métaphysique et spéculative, mais une mort biologique et pratique. Ils ne disent pas : « L'homme est mort », mais : « Tuons les hommes ! ». Ou plutôt : « Tuez certains hommes. » Car ils préfèrent ne pas se salir les mains et laisser cette basse besogne aux juges et aux médecins, auxquels ils accordent à l'avance l'absolution. Et ces hommes qu'ils désignent à la mort, ce sont les embryons. Certains théologiens n'y vont pas de main morte : ils accordent aux médecins les plus larges facilités pour le massacre des innocents. Tel est le P. Ribes, Jésuite, ancien directeur des Études. Tel est le P. Simon (à ne pas confondre avec son homonyme, ce Dr Simon apôtre du Planning), qui enseigne la Morale à la Faculté de Théologie de l'Institut Catholique de Paris. A ce propos on aimerait comprendre la situation de la morale catholique ..

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Message  gabrielle Jeu 04 Sep 2014, 7:55 am

Le discours du parfait moderniste.  Ribes10

in "Iota unum: étude des variations de l'Église catholique au XXe siècle
Par Romano Amerio 1985 page 352 et suivantes"

La revue "Études" fut bonne et catholique je n'en doute pas, mais lorsqu'elle est passée au main des modernistes, elle devenue une revue extrêmement dangereuse.
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Message  ROBERT. Jeu 04 Sep 2014, 10:42 am

gabrielle a écrit: ...La revue "Études" fut bonne et catholique je n'en doute pas, mais lorsqu'elle est passée au main des modernistes, elle devenue une revue extrêmement dangereuse.

Votre conclusion appelle une comparaison: Saint Thomas d’Aquin, l’illustre Docteur Angélique, fut un très grand, sinon le plus grand des

Dominicains. Quand on regarde les "Dominicains" aujourd’hui, on voit qu’ils sont parmi les plus importantes courroies de transmission de la

Secte moderniste et participent grandement à sa prolifération. Est-ce que ces derniers ternissent l’image de notre grand Saint ? Nullement !
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Message  Louis Jeu 04 Sep 2014, 4:08 pm


gabrielle a écrit:Plus on fouille, plus Ribes devient exécrable.

A qui le dites vous. Du même article de janvier 1973 :



Le discours du parfait moderniste.  Ribes10
Le discours du parfait moderniste.  Ribes111

In : Le point théologique, sous la direction de Joseph Doré, 1985. Article de Xavier Thévenot : Avortement et discernement chrétien, p. 214 et suivantes.


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Message  Eric Jeu 04 Sep 2014, 4:16 pm

OK, Gabrielle, Robert et Louis,
Ribes est une marde de l’intelligentsia moderno-coco frustré par le manque d'avancée révolutionnaire de son temps !
J'entends bien le message et l'admets très facilement ....
Mais, n'empêche, où est le scan complet de l'article de Ribes (in "Les Etudes" de janvier 1973) certifiant la citation publiée sur TD :

"L'enfant conçu n'est pas à proprement parler un être humain si les parents ou la seule mère n'en veulent pas. Dans ce cas, l'avortement ne serait pas "tuer un être vraiment humain".

Et si ce scan n'est pas en votre possession actuellement, d'où est sortie cette citation avec source ?
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Message  ROBERT. Jeu 04 Sep 2014, 4:30 pm

.
Ces foutus théologiens casuistiques modernistes, à force de fendre, de séparer les cheveux en 4, en huit, en seize …etc,

ils finissent par détruire la nature même de tout être humain et partant, ils ruinent non seulement la foi catholique,

mais aussi toute définition de toute chose créée. Comme le dit Gabrielle un peu plus haut, plus qu’on fouille, plus Ribes devient exécrable..
ROBERT.
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Message  Eric Jeu 04 Sep 2014, 5:06 pm

ROBERT. a écrit:.
Ces foutus théologiens casuistiques modernistes, à force de fendre, de séparer les cheveux en 4, en huit, en seize …etc,

ils finissent par détruire la nature même de tout être humain et partant, ils ruinent non seulement la foi catholique,

mais aussi toute définition de toute chose créée. Comme le dit Gabrielle un peu plus haut, plus qu’on fouille, plus Ribes devient exécrable..
Cher Robert,
J'ai mis, un jour, le nez de V.M. Zins et de son bibliothécaire attitré dans leur caca.
Il s'agissait d'une citation attribuée (par VMZ et un autre avant lui) à Wojtyla alors qu'elle était, en fait, de l'écrivain Frossard !
L'illustre et courageux diacre laissa agir par téléphone son complice (très peu complexé en privé) qui m'expliqua à l'époque que, de toute façon, Wojtyla avait fait et dit bien pire que cela et que, donc, on pouvait bien lui attribuer une telle phrase puisque cela était non seulement plausible mais en dessous, même, de la sinistre réalité ....

Qu'en pensez-vous, Robert ?
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Message  ROBERT. Jeu 04 Sep 2014, 8:51 pm

.
Trouver la référence a.s.a.p, si possible,

à la grâce de Dieu.
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Message  gabrielle Ven 05 Sep 2014, 7:40 am

Eric a écrit:
ROBERT. a écrit:.
Ces foutus théologiens casuistiques modernistes, à force de fendre, de séparer les cheveux en 4, en huit, en seize …etc,

ils finissent par détruire la nature même de tout être humain et partant, ils ruinent non seulement la foi catholique,

mais aussi toute définition de toute chose créée. Comme le dit Gabrielle un peu plus haut, plus qu’on fouille, plus Ribes devient exécrable..
Cher Robert,
J'ai mis, un jour, le nez de V.M. Zins et de son bibliothécaire attitré dans leur caca.
Il s'agissait d'une citation attribuée (par VMZ et un autre avant lui) à Wojtyla alors qu'elle était, en fait, de l'écrivain Frossard !
L'illustre et courageux diacre laissa agir par téléphone son complice (très peu complexé en privé) qui m'expliqua à l'époque que, de toute façon, Wojtyla avait fait et dit bien pire que cela et que, donc, on pouvait bien lui attribuer une telle phrase puisque cela était non seulement plausible mais en dessous, même, de la sinistre réalité ....

Qu'en pensez-vous, Robert ?

Celle là, je m'en rappelle, c'est comme ça que nous avions fait connaissance. Very Happy

Pour la citation, elle vient de http://www.tradition.free.fr/citations/index.html regarde au mot avortement.
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Message  ROBERT. Ven 05 Sep 2014, 12:30 pm

ROBERT. a écrit:.
Trouver la référence a.s.a.p, si possible,

à la grâce de Dieu.

gabrielle a écrit:
Spoiler:

Merci Gabrielle ! Je ne pensais pas que le a.s.a.p. viendrait si vite ! Laughing
.
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Message  Benjamin Ven 05 Sep 2014, 1:01 pm

gabrielle a écrit:
Eric a écrit:
ROBERT. a écrit:.
Ces foutus théologiens casuistiques modernistes, à force de fendre, de séparer les cheveux en 4, en huit, en seize …etc,

ils finissent par détruire la nature même de tout être humain et partant, ils ruinent non seulement la foi catholique,

mais aussi toute définition de toute chose créée. Comme le dit Gabrielle un peu plus haut, plus qu’on fouille, plus Ribes devient exécrable..
Cher Robert,
J'ai mis, un jour, le nez de V.M. Zins et de son bibliothécaire attitré dans leur caca.
Il s'agissait d'une citation attribuée (par VMZ et un autre avant lui) à Wojtyla alors qu'elle était, en fait, de l'écrivain Frossard !
L'illustre et courageux diacre laissa agir par téléphone son complice (très peu complexé en privé) qui m'expliqua à l'époque que, de toute façon, Wojtyla avait fait et dit bien pire que cela et que, donc, on pouvait bien lui attribuer une telle phrase puisque cela était non seulement plausible mais en dessous, même, de la sinistre réalité ....

Qu'en pensez-vous, Robert ?

Celle là, je m'en rappelle, c'est comme ça que nous avions fait connaissance. Very Happy

Pour la citation, elle vient de http://www.tradition.free.fr/citations/index.html regarde au mot avortement.

Il n'y a malheureusement pas de scan, et le site semble être lefebvriste ou assimilé, vu ce genre de chose :

Objection d'un catholique "rallié" : Mais il faut bien obéir au Pape !
Réponse : l'obéissance inconditionnelle n'est dûe qu'à Dieu. Cf. citations

Parmi les "citations" de l'arsenal lefebvriste ou assimilé, on trouve ceci, sans scan (comme pour les autres) :

2.3 St Robert Bellarmin
"De même qu'il est licite de résister au Pontife qui agresse le corps, de même est-il licite de résister au Pape qui agresse les âmes ou qui trouble l'ordre civil, et, à plus forte raison, au Pape qui tente de détruire l'Eglise."  (St Robert Bellarmin, "De Romano Pontifice". Cité in "La Tradition excommuniée", publications du Courrier de Rome, p.32)

Un Pape qui agresse les âmes et qui tente carrément de "détruire l'Église" ? Excusez-moi mais j'ai un peu de mal à croire que Saint Robert Bellarmin ait dit cela Shocked
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Message  Roger Boivin Ven 05 Sep 2014, 1:37 pm

Benjamin a écrit:
Parmi les "citations" de l'arsenal lefebvriste ou assimilé, on trouve ceci, sans scan (comme pour les autres) :

2.3 St Robert Bellarmin
"De même qu'il est licite de résister au Pontife qui agresse le corps, de même est-il licite de résister au Pape qui agresse les âmes ou qui trouble l'ordre civil, et, à plus forte raison, au Pape qui tente de détruire l'Eglise."  (St Robert Bellarmin, "De Romano Pontifice". Cité in "La Tradition excommuniée", publications du Courrier de Rome, p.32)

Un Pape qui agresse les âmes et qui tente carrément de "détruire l'Église" ? Excusez-moi mais j'ai un peu de mal à croire que Saint Robert Bellarmin ait dit cela  Shocked

J'ai trouvé ceci, dans Sédévécantisme :


Au chapitre 29, saint Robert réfute longuement neuf arguments favorables à l’idée selon laquelle le pape serait soumis au pouvoir séculier (empereur, roi, etc.) et à un concile œcuménique (hérésie du conciliarisme). Au moyen âge, l’hérésie conciliariste (qui professait l’assujettissement d’un pape à un concile œcuménique) en est venue à poser un grave problème. S’opposant à cette hérésie, saint Robert Bellarmin dit que si un catholique peut résister à un mauvais pape, il ne peut cependant le déposer, même si le pape donne un mauvais exemple, perturbe l’État ou tue les âmes par son action. Mais il parle là d’un pape qui n’est pas un hérétique manifeste, car il traite au chapitre suivant de la conduite à tenir vis-à-vis d’un pape manifestement hérétique, lorsqu’il souligne qu’un hérétique manifeste est considéré comme n’étant pas pape.

http://sedevacantisme.wordpress.com/2014/05/05/resister-au-pape-oui-le-deposer-non/

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Message  Louis Ven 05 Sep 2014, 1:50 pm

Benjamin a écrit:
Parmi les "citations" de l'arsenal lefebvriste ou assimilé, on trouve ceci, sans scan (comme pour les autres) :

2.3 St Robert Bellarmin
"De même qu'il est licite de résister au Pontife qui agresse le corps, de même est-il licite de résister au Pape qui agresse les âmes ou qui trouble l'ordre civil, et, à plus forte raison, au Pape qui tente de détruire l'Eglise."  (St Robert Bellarmin, "De Romano Pontifice". Cité in "La Tradition excommuniée", publications du Courrier de Rome, p.32)

Un Pape qui agresse les âmes et qui tente carrément de "détruire l'Église" ? Excusez-moi mais j'ai un peu de mal à croire que Saint Robert Bellarmin ait dit cela  Shocked

Dans le même site que Roger j'ai trouvé ceci :

Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, Livre II, Chap. 29 :

« De même qu’il est licite de résister au Pontife qui agresse le corps, de même est-il licite de résister au Pape qui agresse les âmes ou qui trouble l’ordre civil, et, à plus forte raison, au Pape qui tente de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne et en empêchant l’exécution de sa volonté. Il n’est cependant pas licite de le juger, de le punir ou de le déposer. »

La couleur bleue est de moi.

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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
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