Une légende

Une légende très intéressante s'est transmise depuis la chute de Constantinople jusqu'à nos jours. Lorsque les Turcs prirent la métropole orientale, Mahomet II entra à cheval dans la basilique Sainte-Sophie où s'étaient réfugiés les fidèles. Un prêtre célébrait la Messe. Le prêtre, entendant les cris de frayeur du peuple, s'enfuit et disparut derrière une porte qui se trouva murée dès qu'il l'eût franchie. Quand les chrétiens reprendront Constantinople cette porte s'ouvrira de nouveau et le prêtre reviendra continuer le sacrifice interrompu.

Je dis aux artistes, en attendant ce jour heureux : Revenez à Byzance avec l'esprit sacerdotal et liturgique pour y interpréter le ens mystérieux et hiératique de l'art sage, avec la ferveur, le courage et la sincérité qui ont manqué au prêtre pour achever son sacrifice. Vous continuerez alors ce que les byzantins ont laissé inachevé : votre devoir est de parfaire ce qu'ils ont pu faire.

« Lorsque les Modernistes prirent la métropole universelle, Rome, Vatican II entra à cheval de Troie dans la basilique Saint-Pierre où s'étaient réfugiés les fidèles. Un prêtre célébrait la Messe. Le prêtre, entendant les cris de frayeur du peuple, s'enfuit et disparut derrière une porte qui se trouva murée dès qu'il l'eût franchie. Quand les chrétiens reprendront Rome, le Vatican, cette porte s'ouvrira de nouveau et le prêtre reviendra continuer le sacrifice interrompu. » (roger)