Documents concernant Enoch et Elie

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Message  Banigé Lun 15 Avr 2013, 2:32 pm

Si il y avait un vrai pape, on pourrait comprendre qu'il se cache des persécuteurs comme ont dû le faire les papes de trois premiers siècles mais se sont-ils cachés de tous les fidèles ?

Mais bon, patientons un peu puisque dès que AMGD se décidera à nous dire qui est ce pape, il ne sera plus caché ni pour nous ni pour personne d'autre !

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Message  Banigé Lun 15 Avr 2013, 2:52 pm

Documents concernant Enoch et Elie - Page 2 83983 ...un peu de détente !

Pour les trois hommes en blanc proposés par Rosalmonte, il me semble que le plus enviable est celui qui est super cool sur sa balancelle et qui vient juste de quitter ses savates puisqu'il y en a encore une qui traîne sous la balancelle.

Oui, à l'heure du chomage et de toutes les difficultés matérielles que l'on connaît c'est une super idée pour sortir de la crise !

Et puis enfin, une balancelle comme Siège de Pierre, c'est pas très dangereux pour conduire les fidèles dans l'erreur !

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Message  ROBERT. Lun 15 Avr 2013, 3:26 pm

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Pour faire suite à votre détente, Documents concernant Enoch et Elie - Page 2 83983 Banigé:

Documents concernant Enoch et Elie - Page 2 Youppi10

YOUPPI, mascotte des ex-Expos (baseball) de Montréal...
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Message  Roger Boivin Dim 28 Avr 2013, 11:37 pm

Si vis pacem dit:
Le Père Emmanuel, quant à lui écrivait, dans les années 1884-1885 ces paroles que nous retrouvons retranscrites dans la revue Itinéraires de l'année 1985 :

Le père Emmanuel in Itinéraires, N° 290; Février 1985, pp. 52-54 a écrit:


Hénoch et Élie

Les faits merveilleux que nous allons retracer ne sont pas des suppositions aventurées ; ce sont des vérités prises dans l’Écriture sainte et qu’il serait au moins téméraire de nier.

Avant la fin des temps, et durant la persécution de l’Antéchrist, on verra réapparaître au milieu des hommes deux personnages extraordinaires, nommés Hénoch et Élie.

Quels sont ces personnages ? Dans quelles conditions feront-ils leur rentrée providentielle sur la scène du monde ? C’est ce que nous allons examiner, à la lumière des Écritures et de la Tradition.

I. – Hénoch est un des descendants de Seth fils d’Adam, et souche de la race des enfants de Dieu. Il est le chef de la sixième génération à partir du père du genre humain. Voici ce que la Genèse nous apprend à son sujet :

« Jared vécut 162 ans et engendra Hénoch… Or Hénoch vécut 365 ans, et engendra Mathusalem. Et Hénoch marcha avec Dieu, et il vécut, après avoir engendré Mathusalem, 300 ans, et il eut des fils et des filles. Et les jours d’Hénoch furent de 365 ans. Et il marcha avec Dieu, et il disparut, parce que Dieu l’enleva. » (Gen., V, 18-25.)

Dieu l’enleva âgé de 365 ans, c’est-à-dire, vu cette époque d’extrême longévité, dans la maturité de l’âge. Il ne mourut pas, il disparut. Il fut transporté, vivant, en un lieu connu de Dieu seul. Voilà pour Hénoch patriarche de la race de Seth, trisaïeul de Noé, ancêtre du Sauveur.

Quant à Élie, son histoire est mieux connue. Hénoch, antérieur au Déluge, naquit plusieurs milliers d’années avant Jésus-Christ. Élie parut dans le royaume d’Israël moins de mille ans avant le Sauveur ; c’est le grand prophète de la nation juive.

Sa vie est on ne peut plus dramatique (Reg., III, IV). On pourrait dire qu’elle est une prophétie en action de l’état de l’Église, au temps de la persécution de l’Antéchrist. Il est toujours errant, toujours menacé de mort, toujours à couvert sous la main de Dieu. Tantôt Dieu le cache au désert, où des corbeaux le nourrissent ; tantôt il le présente au fier Achab, qui tremble devant lui. Il lui remet les clefs du ciel, pour en faire sortir la pluie ou la foudre ; il le favorise sur le mont Horeb d’une vision pleine de mystères. Il le fait grandir en un mot jusqu’à la taille de Moïse le thaumaturge, de façon qu’avec Moïse il escorte Notre Seigneur sur le Thabor.

La disparition d’Élie répond à une vie d’une étrangeté si sublime. On le voit cheminer avec Élisée son disciple ; il s’ouvre un passage dans le Jourdain, en frappant les eaux de son manteau. Il annonce qu’il va être enlevé au ciel. – Tout à coup « tandis qu’ils allaient et parlaient ensemble, un char de feu et des coursiers de feu les séparèrent, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Élisée le voyait et criait : Mon père, mon père, toi le char d’Israël et son conducteur. Et puis il ne le vit plus » (IV Reg., II, 11-12).

Et c’est ainsi qu’Élie, l’ami de Dieu, le zélateur de sa gloire, fut enlevé et transporté, lui aussi, en une région mystérieuse, où il retrouva son ancêtre le grand Hénoch.

Quelle est cette région ? Hénoch et Élie sont vivants, cela est certain. Où Dieu les a-t-il cachés ? Est-ce dans une contrée inaccessible de ce bas monde ? Est-ce dans quelque plage du firmament ? Nul ne le peut dire. On peut seulement affirmer que pour le moment ils sont en dehors des conditions humaines ; les siècles coulent à leurs pieds, sans les atteindre ; ils restent dans la maturité de l’âge, et tels sans doute qu’ils ont été enlevés du milieu des hommes.

II. – Leur réapparition sur la scène du monde n’est pas moins certaine que leur disparition.

Voici en effet comment parle de ces grands personnages l’auteur inspiré de l’Ecclésiastique, exprimant toute la tradition juive.

« Hénoch plut à Dieu, et fut transporté dans le paradis, pour prêcher la pénitence aux nations. » (Eccles., XLIV 15.)

« Qui peut se glorifier à l’égal de toi, ô Élie ? Toi qui as été enlevé par le tourbillon de flammes, et par le char aux coursiers de feu ; toi qui es inscrit dans les jugements des temps futurs, pour apaiser la colère du Seigneur, pour rapprocher le cœur du père vers le fils, et pour rétablir les tribus d’Israël. » (Jb., XLVIII, 1-11.)

Ces paroles d’un livre canonique nous font clairement connaître qu’Hénoch et Élie ont une mission ultérieure à remplir. Hénoch doit prêcher la pénitence aux nations, ou, si l’on préfère cette traduction, amener les nations à la pénitence. Élie doit rétablir un jour les tribus d’Israël, c’est-à-dire leur rendre le rang d’honneur auquel elles ont droit dans l’Église de Dieu.

L’unanimité des docteurs a compris que cette double mission se réaliserait simultanément vers la fin du monde. Élie en particulier est considéré comme le précurseur de Jésus-Christ venant du ciel comme juge ; cette pensée ressort manifestement des Évangiles. (Matt., XVII ; Marc, IX.)

Donc, les hommes verront un jour, et non sans épouvante, Hénoch et Élie redescendre au milieu d’eux, et leur prêcher la pénitence avec un éclat extraordinaire. Saint Jean les nomme les deux témoins de Dieu, et il les dépeint comme il suit dans son Apocalypse (XI, 3-7) :

« Ils prophétiseront durant 1.260 jours, revêtus de sacs.

« Ce sont les deux oliviers, et les deux candélabres qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre.

« Si quelqu’un veut leur nuire, le feu sortira de leur bouche et dévorera leurs ennemis. Si quelqu’un porte la main sur eux, il périra nécessairement de la sorte.

« Ils ont la puissance de fermer le ciel, pour qu’il ne pleuve pas durant les jours de leur prédication. Ils ont également la puissance de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies toutes les fois qu’ils voudront. »

Qui ne reconnaît à ce portrait l’Élie de l’Ancien Testament, fermant le ciel durant trois années, et en faisant descendre la foudre sur les soldats qui viennent le saisir ?

Les 1.260 jours marquent le temps de la persécution finale, comme nous l’avons déjà fait observer. Ainsi l’apparition des témoins de Dieu coïncidera avec la persécution de l’Antéchrist.

Il faut reconnaître que le secours apporté à l’Église sera proportionné à la grandeur du péril.

Les deux témoins de Dieu, revêtus des insignes de la plus austère pénitence, iront partout, et partout ils seront invulnérables ; une nuée pour ainsi dire les couvrira, et lancera la foudre contre quiconque osera les toucher. Ils auront dans leurs mains tous les fléaux, pour les déchaîner à leur gré sur la terre. Ils prêcheront avec une liberté souveraine, en présence même de l’Antéchrist.

Celui-ci frémira de rage ; et ce sera un duel formidable entre le monstre et les deux missionnaires de Dieu.
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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:01 am

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Abbé Zins dit:

Cornelius (in Mal.4,5) énonce 8 raisons de convenance au choix du Prophète Elie,

plutôt que de tout autre :

Citation:
« 1° En raison du zèle immense dont Elie fut doté par Dieu plus que tous les autres Prophètes..
Il devra en effet faire preuve d'un tel zèle à la fin du monde, quand la charité sera refroidie et l'iniquité abondera.
Le zélé Elie sera donc envoyé pour lutter contre l'Antéchrist, afin de corriger les moeurs très perverses de cette époque, et préparer ainsi la voie au second Avènement du Christ.
La venue de Moise, quoiqu' il fut très zélé, ne conviendrait pas, de peur que son retour ne fasse croire au rétablissement de la Loi et confirme les Juifs dans le judaisme, eux qui ne cessent d'en appeler a Moise et a sa Loi.

2° Parce qu'Elie fut envoyé par Dieu pour supprimer le schisme de Jéroboam et des dix tribus apostates d'avec Juda et Dieu, après que ces tribus aient adoré des veaux d'or à Dan et Béthel.
De la même façon, il sera encore envoyé à la fin du monde pour mettre fin au schisme ancien des Juifs d'avec le Christ et les Nations fidèles, afin de les réunir à Dieu et à l'Eglise..

3° Parce que de même qu'au temps de Noé le monde périt par un déluge d'eau, de même il périra à la fin par une conflagration de feu.
Elie, le Prophète de feu (Eccli.48,1) sera donc envoyé pour annoncer aux pécheurs la proximité de cette conflagration, afin de les exciter à la pénitence..


4° Parce qu'Elie a été emporté dans le ciel à cause de son zèle céleste. Il reviendra donc du ciel comme un témoin céleste du Christ..

5° Parce qu'Elie fut le chef et le guide des Prophètes aussi bien dans le temps que par la dignité, la sainteté, l'efficacité de la prédication, le caractère illustre de ses actions.
C'est pourquoi, dit Saint Jérôme, il représente tout le choeur des Prophètes qui précède le Christ et lui rend témoignage.
C'est du reste à ce même titre qu'il fut choisi pour apparaître devant les Apôtres lors de la Transfiguration..

6° Parce qu'Elie fut Israélite et prophète, docteur, gardien et apôtre des Juifs.
Il reviendra donc pour les siens, afin de ramener les Juifs écartés de Dieu depuis tant de siècles, à Dieu et au Christ..

7° Car de même qu'Elie, transporté au ciel sur un char de feu, fut la figure de la glorieuse Ascension du Christ au ciel, de même il fut (par sa survie prolongée) la figure de la vie glorieuse du Christ et des Bienheureux qui, au jour du Jugement, monteront triomphalement au ciel pour y vivre éternellement (tant avec leur corps qu'avec leur âme).
Le retour du glorieux Elie sera donc l'annonce du retour glorieux du Christ (et de tout ce qui doit le suivre), comme l'aurore annonce le soleil..

8° Parce que le retour d'Elie est le modèle et la figure de la bienheureuse résurrection que le Christ conférera au jour du Jugement à tous les élus et les Bienheureux.

C'est pourquoi, citant Saint Epiphane (in Anchor.), Saint Augustin (Cité de Dieu 15,19) appelle Elie et Hénoch les premiers-nés de notre résurrection.»

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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:04 am

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Abbé Zins dit:
Citation:
« Hénoch s'est rendu agréable à Dieu de telle sorte qu'il est vivant, vivant encore aujourd'hui, qu'il n'a jamais éprouvé la mort.» (Saint Jean Chrysostome, hom.21 in Gen.5,24)


Citation:
« Quand j'ai trouvé (dit le Seigneur) Hénoch, qui avait fidèlement conservé l'image de la vertu, comme il m'était tout à fait cher, je l'ai enlevé vivant, montrant ainsi à tous ceux qui pratiquent la vertu quelle précieuse récompense ils obtiennent et je voulais aussi que les autres hommes, jaloux de l'imiter, entrent dans la voie qu'il avait suivie.» (Saint Jean Chrysostome, hom.24 in Gen.6,18)

Citation:

« Après la transgression d'Adam il s'est trouvé un homme capable de s'élever jusqu'au faîte le plus haut de la vertu, de réparer la faute de notre premier père, par la faveur particulière dont il jouissait auprès de Dieu.

Voyez ici comme surabonde la bonté divine ! Aussitôt que Dieu eut trouvé un homme capable de réparer le péché d'Adam, Dieu, pour montrer par la réalité qu'Il n'avait pas voulu frapper de mort le genre humain, a cause de la désobéissance d'autrefois, quand Il condamnait cette désobéissance, prend Hénoch, et l'enlève vivant.

L'Ecriture dit : « Hénoch fut agréable à Dieu, et il ne parut plus, parce que Dieu l'enleva ». Voyez-vous la sagesse du Seigneur ! Il l'enlève vivant, il ne lui donne pas l'immortalité, de peur d'affaiblir la crainte du péché, mais Il laisse au milieu des hommes cette crainte dans toute sa force. C'est pour cette raison qu'il révoque, pour ainsi dire, d'une manière obscure et latente, la sentence portée contre Adam. Il ne le fait pas ouvertement, parce qu'il faut que la crainte serve a nous corriger..

Vous voyez la bonté de Dieu : Il trouve un homme d'une vertu parfaite, et Il ne lui ravit pas la dignité qu'Il avait accordée au premier homme avant sa désobéissance.

Dieu nous montre par là que, si la séduction du démon n'avait pas prévalu chez Adam contre l'obéissance, Il l'aurait honoré d'une dignité égale, supérieure peut-être.

Voila pourquoi, comme Hénoch Lui était tout à fait agréable, Il l'enleva.

Maintenant, si la curiosité s'avise de faire des questions : Et où l'a-t-il enlevé ? Est-ce qu'il est vivant aujourd'hui encore ? Je réponds à la curiosité que cette complaisance pour les pensées humaines est peu convenable, qu'il ne faut pas explorer si curieusement les actions de Dieu, qu'il faut croire à sa parole.

Quand Dieu prononce, il ne doit pas y avoir de contradiction ; ce que Dieu révèle par ses paroles mérite, quoique invisible, plus de foi que tous les objets soumis à nos regards.

L'Ecriture dit que Dieu l'enleva, que Dieu l'enleva vivant, qu'il n'a point éprouvé la mort, que, par la faveur particulière dont il jouissait auprès de Dieu, il est devenu supérieur au décret porté contre tous les hommes. Où Dieu l'a-t-il enlevé ? L'Ecriture ne l'a pas dit.» (Saint Jean Chrysostome, hom.21 in Gen.5,24)
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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:06 am



Lieu et mode de vie des 2 Témoins avant leur retour :

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?t=157&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&mforum=micael
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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:07 am



La mission d'Enoch et d'Elie :

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?t=2595&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&mforum=micael
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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:11 am


Prédication, mort des 2 Témoins et conversion des Juifs :

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?t=179&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&mforum=micael

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Message  Roger Boivin Lun 29 Avr 2013, 12:14 am


Rôle et action des 2 Témoins de l'Apocalypse :

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?t=151&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&mforum=micael

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Message  AMDG Mar 30 Avr 2013, 11:31 am

Dans un de mes derniers posts sur le fil "L'hérésie de notre époque", j'avais affirmé qu'il était peu probable que l'Antéchrist soit une seule et même personne.
Suite à cette affirmation, plusieurs d'entre vous ont posté des textes pour argumenter sur l'Antéchrist en tant que personne unique. Comme nous vous l'avions donc dit, nous allons posté un texte qui dit le contraire.

Il faut savoir d'abord que l'Apocalypse est le seul livre prophétique autorisé par l'Eglise. En effet, toutes les prophéties intérieures, comme celles de Sainte Brigitte, ou encore les prophéties des apparitions mariales ne sont absolument pas de foi.
De plus, aucune interprétation de l'Apocalypse n'est autorisée par l'Eglise et on ne peut donc pas s'appuyer sur celles qui existent pour trouver une réponse à la situation actuelle.

D'autre part, Mgr Jouin est un expert en tout ce qui concerne les sociétés secrètes comme la F-M, et il a été vivement encouragé et confirmé par Benoît XV et Pie XI.

Mgr Jouin : Revues Internationales des Sociétés Secrètes (1928-1933).

L'Antéchrist et la Bête Apocalyptique.

Pour les judéos-maçons une prophétie n'est pas l'annonce de ce qui arrivera, mais elle est l'indication de ce qu'il faut réaliser et des moyens à employer pour permettre cette réalisation.
C'est ainsi qui la judéo-maçons s'efforce de réaliser artificiellement les prophéties bibliques et apocalyptiques, particulièrement celles qui symbolisent la Bête, la fin du monde et l’Antéchrist, telles qu'elles sont interprétées par les juifs avec le but ultime d'établir leur domination.
La tradition chrétienne n'a rien transmis de précis sur l'interprétation de ces prophéties. En l'absence d'une tradition certaine et de définitions, les interprètes catholiques se sont laissés aller aux plus invraisemblables imaginations, très souvent suggérées, sans qu'il s'en doutent, par la juiverie, et presque toujours dictées par la préoccupation de mettre ces prophéties en concordance avec les évolutions sociales et politiques d'une époque et d'un pays. Certains ont été jusqu'à prétendre à une sorte d’infaillibilité acquise à force de prières et de volonté, par une assistance supposée de l'Esprit-Saint.
Au contraire la tradition juive n'a pas cessé d'accumuler les documents de son interprétation des prophéties symboliques et apocalyptiques et d'en répandre les notions dans les milieux catholiques de manière à préparer le monde à leur réalisation.
C'est ainsi qu'ils ont fait de "la bête" infernale et apocalyptique et de "l’Antéchrist" un personnage individuel.
Cette notion d'un homme unique auquel conviendrait principalement le nom d'Antéchrist et la fiction d'un tel personnage ne se trouvent pas logiquement dans les enseignements catégoriques des Evangiles et des Épîtres, mais elles se trouvent tout au long dans les écrits des rabbins, dans les productions pseudoprophétiques, dont ils sont les auteurs cachés. De là elles se sont répandues dans le monde chrétien avec une surprenante facilité et une ténacité déconcertante.
Pour les déicides et leurs continuateurs, l'Antéchrist sera le vainqueur du faux Christ, trahi par Judas et et crucifié sur le Calvaire.
Ce grand-Roi, Messie, Prince du Saint-Empire, Prince inattendu, cet Antéchrist, en un mot, exterminera Jésus-Christ dans la personne du Pape et de tous les membres du clergé romain. Il subjuguera les peuples et en fera ses esclaves.
Dans leurs traités, les juifs dédoublent ce personnage imaginaire en deux hommes : l'un précurseur, étranger à la nation, israélite (Messie ben Ephraïm) qui préparera les voies ; l'autre (Messie ben David) qui constituera le Saint-Empire, c'est-à-dire, cette constitution civile et politique de l'humanité, dans laquelle tous les fils d'Irsaël seront comme des rois, comme des dieux et les enfants de tous les autres peuples comme des esclaves et des instruments de plaisir.
Les Talmuds, les légendes rabbiniques, les prétendues prophéties, inspirées du juif, les vers sybilliques, les figures symboliques, les livres de divination sont tous pleins de cette notion fictive de l'Antéchrist, sous mille noms divers.
Ils exposent le plan juif, consistant, d'une part, à répandre la terreur de l'Antéchrist individuel, en le présentant, dans le monde chrétien, comme un impie, un scélérat consommé, un traître grandiose, adonné de cœur et d'esprit aux forfaits effroyables. D'autre part, à répandre également l'horreur du Pape et de l'Eglise, calomnieusement accusés de débauches, empoisonnements, de meurtres et de tyrannie. Enfin, après avoir excité la haine des peuples chrétiens contre ces deux notions séparées, de les présenter, un jour, réunies dans la personne du Pontife romain et de soulever ainsi contre lui les nations jadis catholiques et maintenant armées contre l'Eglise pour débarrasser l'humanité de l'abominable tyrannie du Pape antéchrist.

Cette destruction de l'Eglise et cette extermination du peuple chrétien seront l'oeuvre du Messie ben Ephraïm, l'antéchrist des Juifs. Elle préparera l'avènement du Messie ben David, Christ d'Israël.

Ce nom d'Antéchrist n'est donc adopté par les rabbins que pour masquer leurs prétentions. Leur Christ, Messie, oint, sacré, sortira du peuple juif, de l'enfant mâle qui naît chaque jour.
Leur Antéchrist, usurpateur,dans le monde, de la place et des prérogatives du Christ, après avoir été Jésus lui-même, est le Pape.

D'après eux, ils ont fait mourir Jésus parce qu'il avait pris les droits du Christ, en se faisant proclamer roi des juifs. C'est pour cela qu'ils ont inutilement réclamé à Pilate de ne pas écrire sur la croix du calvaire "roi des juifs", mais "qui se dit roi des juifs". Leur réclamation arriva trop tard. "Ce qui est écrit est écrit". Malgré les protestations d’Israël, le crucifié du calvaire a été proclamé à la face du monde "Jésus, nazaréen, roi des juifs."


Pour apprécier ces prétentions judaïques sur l'avènement de leur messie et sur l'interprétation des prophéties bibliques, il faut lire ce que les rabbins ont écrit de cet enseignement traditionnel.
Dans certaines éditions rabbiniques de la Bible, des mots sont remplacés par d'autres ou omis et leur place est laissée en blanc, de manière à permettre au lecteur de faire lui-même la substitution. D'autres fois, après les mots conservés, est laissée en blanc la place du commentaire et le lecteur peut l'y insérer. On trouve ces additions faites dans des ouvrages ayant appartenu à des rabbins. On les trouve même parfois imprimées.
Ainsi les prophéties relatives à Edom sont toutes appliquées à Rome par les cabalistes. Le mot Edom est, dans les textes, remplacé, laissé en blanc pour que la substitution puisse se faire à la main, ou conservé et suivi d'un blanc, pour que le commentaire "Rome impie" puisse y être ajouté à la main, s'il n'est pas, ce qui arrive parfois, imprimé.
Ces commentaires sont longuement développés en termes symboliques dans les traités spéciaux. Leur traduction est facile avec la clef. Dans ces ouvrages initiatiques, la Bête et l'Antéchrist sont identifiés dans la personne conventionnelle d'Armilous ou de Romeloos, nom fictif du peuple de Rome ou de celui qui doit l'exterminer, suivant les étymologies adoptées. A ces légendes se rattachent les traditions qui appliquent des noms propres bibliques à des villes ou à des pays modernes : Edom à Rome, Tzorphat à la France, Sepharad à l'Espagne...
A elles aussi se rattachent et sur elles ont été faites les publications relatives à la fin du monde, à la constitution du Saint Empire romain, à la Bête apocalyptique, à l'Antéchrist, qui ont infesté le monde catholique et y ont trouvé crédit. Prophéties de voyants connus ou même sans existance, pentacles de Joachim de Flore, images de Nicolas Flamel et autres, médiévaux ou contemporains, romans et nouvelles... Bibliographie très importante par le nombre des ouvrages, mais sans fondement scientifique, imaginations de rabbins.
Les écrits des Pères et docteurs de l'Eglise sont très peu nombreux et très réservés sur cette question de l'interprétation des prophéties symboliques et, en particulier sur celles relatives à l'Antéchrist et à la Bête apocalyptique.
Au sujet de l'Antéchrist, il existe une tradition remontant à Saint Irénée, qui défendait une thèse actuellement perdue. Soutenue, avant lui, par Papias et Saint Justin, cette thèse paraît s'être égarée plus tard dans les voies peu connues du millénarisme. Dans un chapitre consacré à la question des nombres apocalyptiques, le saint évêque cherche à découvrir le nom du nombre 666, en lequel il reconnaît être symboliquement représenté le nom même de l'Antéchrist. Saint Irénée ne dit pas croire à la personnalité d'un Antéchrist individuel et il conclut à son ignorance de l'application à un nom du nombre 666.

Après lui, saint Hippolyte de Porto, a écrit un livre sur l'Antéchrist. Dans ce livre est un parallèle entre le Christ et son contre-facteur en des termes tels que l'auteur ne semble pas faire de l'Antéchrist une personne individuelle, mais le type de l'homme de péché, employant tous les moyens pour établir son pouvoir.

Tout le monde connaît "Les deux cités" où saint Augustin expose, au regard de l'une de l'autre et en face des faits de l'histoire, l'évolution de la société chrétienne et celle de la société antichrétienne, Christ et Antéchrist.

Suite tout à l'heure...

AMDG
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Message  AMDG Mar 30 Avr 2013, 12:51 pm

Suite et fin :

Il faut arriver au Xè siècle, terme probable du millénarisme supposé, pour trouver d'autres écrits sur l'Antéchrist. Le moine Addo, dans son "Libellus antichristi", après avoir écrit que "est antéchrist quiconque, clerc ou laïc, prêtre ou moine, vit dans le désordre et l'impiété", ce qui implique l'impersonnalité de l'antéchrist, croit cependant pouvoir conclure à la venue d'un homme qui sera plus antéchrist que les autres. Il en détaille la naissance, l'éducation, le pouvoir, la durée, la mort, précédant la fin du monde. Il fait d'ailleurs de nombreuses réserves.

Sans qu'il paraisse possible de se rendre compte pourquoi et comment, cette dernière interprétation a prévalu sur une question, il est vrai, secondaire au point de vue de la doctrine proprement dite, mais devenant très importante si on la considère du point de vue de son acceptation par un très grand nombre de chrétiens : car aucune définition romaine, aucune tradition de l'Eglise, aucune interprétation admise n'autorise à faire signifier par les textes sacrés que cette expression "Antéchrist" se rattache à une personnalité individuelle.



Cette expression est employée cinq fois dans les Ecritures par Saint Jean, qui dit, dans ses Epîtres : "...La dernière heure est venue et de même que vous avez entendu que l'Antéchrist est venu, maintenant beaucoup sont faits antéchrists... Celui-là est antéchrist, qui nie le Père et le Fils... tout esprit qui ne confesse pas que Jésus-Christ est Dieu... Celui-là est antéchrist dont vous avez entendu dire qu'il vient déjà et qu'il est venu dans le monde... Plusieurs séducteurs sont venus dans le monde qui n'ont pas confirmé que Jésus est venu en chair... de tels hommes sont antéchrists..."
L'emploi du mot "Antéchrist", tantôt au singulier et tantôt au pluriel, prouve évidemment qu'il doit être pris dans le sens collectif.
D'après ces textes, est antéchrist celui qui nie que Jésus-Christ soit Dieu, qui nie le Père et le Fils, qui, venu en séducteur dans le monde, ne confesse pas que Jésus-Christ est venu en chair.
Aussi ceux qui prétendent à la personnalité individuelle d'un antéchrist, devant venir à la fin des temps, et dont ils exposent la naissance, la vie, les mœurs, la doctrine, la puissance, les actions, la durée, s'appuient-ils sur d'autres textes, dont les traductions au moins françaises, se ressentent parfois de cette idée fausse et préconçue. Dans ces textes, il est parlé de l' "homme de péché", "fils de la perdition", de l'"homme de rien", "pharisien", de l'"impie", de la "Bête".
L'identification de toutes ces expressions est parfaitement logique, car elles désignent toutes le même homme, le même adversaire du Christ, le même ennemi de sa doctrine. Mais elles sont génériques et le désignent collectivement et non pas individuellement. Elles diffèrent non parce qu'elles nomment des personnes différentes, mais parce qu'elles présentent différents aspects de l'ennemi de l'Eglise. L'expression synthétique "Antéchrist" désigne l'ensemble des caractères de cet ennemi, tandis que les autres n'en signalent que divers, comme ceux de l'impiété, de l'infraction aux règles divines, du pharisaïsme, de la bestialisation.
Pour se rendre compte de ce qu'est l'Antéchrist, c'est-à-dire l'humanité ennemie du Christ, il faudrait compulser les textes, les rassembler, les synthétiser, en déduire avec précision les théories éparses et la doctrine de l'unique Antéchrist, décrite sous les diverses formes des manœuvres antichrétiennes.

Deux textes sont particulièrement utiles pour cette étude :

  • Celui de la IIème Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens ;
  • Ceux de l'Apocalypse relatifs à la Bête.

Ces textes identifient l'homme de péché, qui est l'Antéchrist, avec la Bête, ainsi que permet de le constater la comparaison des descriptions de leurs caractères distinctifs.
Dans Saint Paul, l'homme de péché, fils de la perdition, qui doit être dévoilé, est un instrument des opérations de Satan, un révolté qui s'insurge contre tout ce qui porte le nom de Dieu. Il a la séduction et les prestiges de l'iniquité. Il prétend occuper la place de Dieu dans son Temple et recevoir son culte. Il tient le monde en esclavage jusqu'au jour où, après avoir été reconnu du public, il est démasqué. Alors le Seigneur l'exterminera par le souffle de sa puissance, qui n'est autre que l'Esprit de sa parole, de son Verbe. Il l'écrasera par l'éclat de sa présence. Jusque-là, la présence de cet impie aura lieu par les opérations de Satan, dans tous ses efforts, signes et prodiges du mensonge, dans toutes les séductions de l'impiété, dans tous ceux qui se damnent parce qu'ils n'ont pas eu l'amour de la Vérité, qui les aurait sauvés. C'est pourquoi Dieu les a abandonnés aux prestiges d’aberration, qui les portent à donner confiance aux mensonges. Il fera justice de tous ceux qui, ne s'étant pas fiés à la vérité, se sont complus dans les œuvres injustes.

Dans Saint Jean, la Bête, qui sort de l'abîme des grandes eaux, portant la courtisane et se confondant, par le fait, avec ces grandes eaux, symbole des peuples, des nations, des langues, défait et tue les deux témoins du Seigneur, la loi dans son observation et les prophéties dans leur application, représentées par Moïse et Elie au jour de la Transfiguration. C'est-à-dire qu'elle les invalide aux yeux du monde à force de mensonges. Mais les deux témoins ressuscitent. Les méchants sont exterminés. Les hommes épargnés rendent grâce à Dieu. Le royaume du monde revient à Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui règnera dans les siècles des siècles, parce que l'Esprit du Seigneur est plus fort que l'erreur et parce qu'il rend la vie à ses deux témoins, en ramenant la ferveur antique et en leur faisant retrouver leur ascendant sur l'intelligence humaine. La Bête reçoit du dragon roux, Satan, sa force, son trône et sa puissance. Elle a sept têtes, les sept péchés capitaux. Elle conduit le monde en captivité, l'exploite par des prodiges séducteurs, fait adorer son image. Mais le Verbe de Dieu se présente sur un cheval, dont la blancheur immaculée représente l'incorruptible agencement des lois de la nature et de la grâce. Il porte le glaive à deux tranchants, la loi et les prophéties, dont il frappe les nations. Il fait jeter la Bête dans un marais de soufre et de feu, assemblant tous les rois de la terre dans ce lieu qui s'appelle "Armagédon", lieu des destructions, des extirpations de celui qui abat, coupe, brise, leu mental et substantiel, plutôt que cosmique et idéologique, état des mauvaises pensées, des mauvais sentiments, des mauvais efforts, état de tous les méchants, tel qu'il est conditionné par les œuvres perverses, dans le temps et dans l'éternité, par leur opiniâtre insurrection contre les lois de la vie, divine et humaine.

De la comparaison de ces deux descriptions, il résulte avec évidence que la Bête est la figure symbolique de l'homme de péché, dont l'Antéchrist est la personnification scripturale, l'Antéchrist étant le nom collectif et synthétique de la société des méchants.

Chaque méchant est un antéchrist individuel, un faux prophète de la Bête. La Bête de l'Apocalypse, l'homme de péché, l'impie ne déterminent pas plus l'unicité personnelle de cet homme que ne distingue une individualité personnelle l'expression « l'homme de Dieu » dans ce texte : "Toute écriture est divinement construite et inspirée...pour que l'homme de Dieu soit parfait." De même l'emploi, au singulier, du nom de la Bête ne désigne pas un animal particulier, mais signale cette personnalité sociale que les Ecritures appellent "l'homme de la Bête".

Historiquement, l'homme de péché, fils de perdition, sans loi, rôdeur, antéchrist, qui doit être dévoilé malgré sa volonté formelle, est connu, méprisé et maudit depuis les premiers jours de l'humanité. C’est lui qui s'est appelé Caïn parmi les hommes, et les forfaits de son exécrable vengeance ont motivé le déluge. C'est lui qui s'est appelé Cham, aïeul de Nemrod, ancêtre des sinistres potentats, qui, avec leurs idoles, leurs faux prêtres, leurs enchanteurs, ont enlevé l'ancien monde aux prêtres de Sem et d'Aaron. C'est lui qui s'est appelé Judas, le traître, le vendeur du Juste, dont les enfants soudoyés et dégénérés, se sont conjurés avec les Caïn et les Nemrod des siècles pour conduire les rois de la terre et les titans de la pensée contre le Christ et son Eglise.
Abomination de la désolation, qui n'est pas prédite par les Ecritures comme un fait futur, mais qui est mentionnée et décrite comme un fait acquis dans la continuité des siècles. Historiquement et prophétiquement présenté, les écrivains ont vu ce fait dans la lumière divine et en ont prévu les plus lointaines conséquences.
L'Ecriture toute entière est un souffle impétueux contre l'homme de péché qui sera finalement emporté par un tourbillon suprême dans l' "Armagédon" de la plus notoire impuissance et du plus infamant désespoir, lorsque sera terminé le procès criminel que le Tout-Puissant a voulu soumettre au jugement de la droiture humaine, afin que Dieu soit vainqueur dans ce jugement formidable et sans appel au tribunal de tous les vivants.
Il a plu à Dieu de comparaître ainsi en face de ses ténébreux agresseurs. On les aura vus comme ils sont, et où ils sont. Tous les enfants de l'Eglise, ressuscités, auront vu, contrôlé et compris le forfait antithéandrique, attentat permanent contre la Beauté, le progrès, la joie, la prospérité, la paix, le bien-être et la sécurité des hommes et des peuples.
Après Caïn, prototype de tous les antéchrists, l'homme de péché , l'Antéchrist, est la société des continuateurs de Nemrod. Les signes de reconnaissance imposés à ses captifs, sont décrits dans les Proverbes et la définition claire et précise de la doctrine qui les unit est formulée par Osée "gloria eorum a partu, ab utero et a conceptu."
Aussi Saint Paul disait-il que le mystère d'iniquité est déjà en activité et Saint Pierre attestait l'existence, dans le passé, de ces faux prophètes, précurseurs des sectaires et des antéchrists de l'avenir, comme Saint Jean déclarait qu'il existait, déjà de son temps, beaucoup d'antéchrists, et comme Saint Jude affirmait que se sont glissés, parmi les fidèles, des impies qui transforment en luxure la grâce du Seigneur.
C'étaient ceux-là même que Saint Marc accusait d'avoir abandonné la loi de Dieu pour les traditions des hommes, à qui Saint Etienne reprochait d'avoir offert les sacrifices au simulacre du veau d'or, de s'être voués à l'adoration de Moloch et des figures hiéroglyphiques. Par ces figures, ils représentaient les misérables objets de leur idolâtrie, "trompeurs", "faux prophètes", "loups rapaces", "hommes de la Bête et non hommes de l'Esprit."

Ainsi il y a d'innombrables antéchrists personnels, mais l'Antéchrist par excellence, toujours présent parmi les hommes et agissant déjà du temps des apôtres, est un antéchrist social. Sa présence a lieu par les opérations de Satan dans tous les artifices et pratiques du mensonge, dans tous les plaisirs de l'iniquité, dans les hommes qui se perdent pour n'avoir pas voulu développer en eux l'amour de la Vérité.
Le "Mystère de l'iniquité" qui tient captifs tous ces antéchrists et par lequel ils se perdent et se ruinent, fait de ces hommes, nés libres, de misérables esclaves, jusque dans leur faculté supérieure de connaître et d'aimer.
En réalité, la Bête, le Dragon, le Tyran des enfers, est le seul antéchrist individuel, qui tient l'Antéchrist social et qui compte bien ne jamais le rendre à la Vérité.
Malgré ses esclaves, Satan n'obtiendra pas d'avènement personnel parmi les hommes. Le mystère d'iniquité sera dévoilé. L'homme de péché sera démasqué. Les agents du mal seront signalés à l'aversion des peuples.
Ceux-ci, enfin désabusés par le mensonge évident du triomphe de leurs séducteurs, accompliront , spontanément, leur séparation d'avec leurs tyrans inhumains.

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Message  Rosalmonte Mar 30 Avr 2013, 5:07 pm

Saint Robert Bellarmin, De Rom. Pont., III, 2 a écrit:

De même que l’on entend de deux manières le nom de Christ, tantôt et proprement, pour le Christ par excellence et unique qu’est Jésus de Nazareth, tantôt d’une façon générale pour tous ceux qui possèdent une similitude avec le Christ en raison de leur onction, ainsi les Prophètes, les Rois et les Prêtres qui sont tous appelés des Christs : « ne touchez point à mes Christs » (Ps. CIV, 15) , de même le nom de d’Antéchrist est employé tantôt, et proprement, pour l’ennemi particulier et par excellence du Christ dont il est question dans II Thes. II, 7 ; Jn. V, 43, et ailleurs, tantôt selon un sens général pour tous ceux qui d’une manière ou d’une autre combattent le Christ (…)

Que l’Antéchrist doive être un homme particulier se prouve à partir de toutes les Ecritures et de tous les Pères qui ont traité de l’Antéchrist. Il y a cinq lieux dans l’Ecriture qui en parlent : Jn. V, 43 , II Thes. II, 3-8 ; I Jn I, 18 ; Dan. VII, IX, XII ; Apoc. XIII & XVII.

Cela est également démontré par les Pères, qui, d’un commun consensus, enseignent au sujet de l’Antéchrist : 1) qu’il sera l’instrument de prédilection du diable, au point qu’habitera en lui corporellement toute la plénitude de la malice diabolique, comme dans le Christ homme a habité corporellement toute la plénitude de la Divinité ; 2) que l’Antéchrist ne règnera que trois ans et demi.

Par le fait même, ils enseignent que l’Antéchrist doit être un homme singulier et unique (Cf. S. Ir. Adv.Haer., 1. V ; X. Cyr. Hier, Catch., XV ; S. J. Chrys., In II Thes. Ch. II ; S. Ambr. in Lc. Ch XXI ; S. Jer., in Dan, ch. VII & quest. 11 ad Algisiam ; S. Aug. Cité de Dieu, 1. XX & in Ps. IX ; S. Greg. Mor., 1. XXXII, ch XII etc.)


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Message  Rosalmonte Mar 30 Avr 2013, 5:22 pm

S. Jean Damascène, De Fide orth. IV, 27 a écrit:« Le mot antéchrist est composé de anti, qui marque l'opposition, et de Christos ou Christ.

Dans le sens général, il qualifie tous ceux qui nient la divinité ou l'humanité de Jésus-Christ ;

dans le sens particulier, il dénomme l'infâme scélérat qui doit souiller la terre de ses crimes à la consommation des siècles
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Message  FRANC Mer 01 Mai 2013, 4:13 am

roger a écrit:

Abbé Zins dit:
Quel est ce soi-disant "abbé"? D'où vient-il? Quel est sa mission? Est-il uni au Siège Apostolique? Quel autorité a-t-il ? A-t-il été approuvé par ses supérieurs légitimes ( s'il en a...)?
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Message  AMDG Mer 01 Mai 2013, 4:35 am

Bonjour FRANC,

L'abbé Zins est un diacre de Mayenne.
C'est normal qu'il croit à Enoch et Elie, puisqu'il n'a pas de pape, il n'est même pas prêtre. Enfin bref, encore un illuminé protestant qui a sa propre position et qui ose se dire catholique !

AMDG
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Message  AMDG Mer 01 Mai 2013, 4:37 am

Evidemment, Rosalmonte ne peut pas s'empêcher de poster immédiatement après nous d'autres textes qu'on ne peut malheureusement pas vérifier (oui, on a des doutes maintenant depuis qu'il a tronqué et faussé la citation du DTC- cf page 1 de ce fil); au lieu de laisser les gens lire tranquillement le texte de Mgr Jouin qui est assez long.
Je reposte donc le texte de Mgr Jouin en invitant tous les lecteurs sincères à le relire attentivement et à réfléchir dessus, et en espérant que Rosalmonte s'abstienne d'intervenir.

Mgr Jouin : Revues Internationales des Sociétés Secrètes (1928-1933).

L'Antéchrist et la Bête Apocalyptique.

Pour les judéos-maçons une prophétie n'est pas l'annonce de ce qui arrivera, mais elle est l'indication de ce qu'il faut réaliser et des moyens à employer pour permettre cette réalisation.
C'est ainsi qui la judéo-maçons s'efforce de réaliser artificiellement les prophéties bibliques et apocalyptiques, particulièrement celles qui symbolisent la Bête, la fin du monde et l’Antéchrist, telles qu'elles sont interprétées par les juifs avec le but ultime d'établir leur domination.
La tradition chrétienne n'a rien transmis de précis sur l'interprétation de ces prophéties. En l'absence d'une tradition certaine et de définitions, les interprètes catholiques se sont laissés aller aux plus invraisemblables imaginations, très souvent suggérées, sans qu'il s'en doutent, par la juiverie, et presque toujours dictées par la préoccupation de mettre ces prophéties en concordance avec les évolutions sociales et politiques d'une époque et d'un pays. Certains ont été jusqu'à prétendre à une sorte d’infaillibilité acquise à force de prières et de volonté, par une assistance supposée de l'Esprit-Saint.
Au contraire la tradition juive n'a pas cessé d'accumuler les documents de son interprétation des prophéties symboliques et apocalyptiques et d'en répandre les notions dans les milieux catholiques de manière à préparer le monde à leur réalisation.
C'est ainsi qu'ils ont fait de "la bête" infernale et apocalyptique et de "l’Antéchrist" un personnage individuel.
Cette notion d'un homme unique auquel conviendrait principalement le nom d'Antéchrist et la fiction d'un tel personnage ne se trouvent pas logiquement dans les enseignements catégoriques des Evangiles et des Épîtres, mais elles se trouvent tout au long dans les écrits des rabbins, dans les productions pseudoprophétiques, dont ils sont les auteurs cachés. De là elles se sont répandues dans le monde chrétien avec une surprenante facilité et une ténacité déconcertante.
Pour les déicides et leurs continuateurs, l'Antéchrist sera le vainqueur du faux Christ, trahi par Judas et et crucifié sur le Calvaire.
Ce grand-Roi, Messie, Prince du Saint-Empire, Prince inattendu, cet Antéchrist, en un mot, exterminera Jésus-Christ dans la personne du Pape et de tous les membres du clergé romain. Il subjuguera les peuples et en fera ses esclaves.
Dans leurs traités, les juifs dédoublent ce personnage imaginaire en deux hommes : l'un précurseur, étranger à la nation, israélite (Messie ben Ephraïm) qui préparera les voies ; l'autre (Messie ben David) qui constituera le Saint-Empire, c'est-à-dire, cette constitution civile et politique de l'humanité, dans laquelle tous les fils d'Irsaël seront comme des rois, comme des dieux et les enfants de tous les autres peuples comme des esclaves et des instruments de plaisir.
Les Talmuds, les légendes rabbiniques, les prétendues prophéties, inspirées du juif, les vers sybilliques, les figures symboliques, les livres de divination sont tous pleins de cette notion fictive de l'Antéchrist, sous mille noms divers.
Ils exposent le plan juif, consistant, d'une part, à répandre la terreur de l'Antéchrist individuel, en le présentant, dans le monde chrétien, comme un impie, un scélérat consommé, un traître grandiose, adonné de cœur et d'esprit aux forfaits effroyables. D'autre part, à répandre également l'horreur du Pape et de l'Eglise, calomnieusement accusés de débauches, empoisonnements, de meurtres et de tyrannie. Enfin, après avoir excité la haine des peuples chrétiens contre ces deux notions séparées, de les présenter, un jour, réunies dans la personne du Pontife romain et de soulever ainsi contre lui les nations jadis catholiques et maintenant armées contre l'Eglise pour débarrasser l'humanité de l'abominable tyrannie du Pape antéchrist.

Cette destruction de l'Eglise et cette extermination du peuple chrétien seront l'oeuvre du Messie ben Ephraïm, l'antéchrist des Juifs. Elle préparera l'avènement du Messie ben David, Christ d'Israël.

Ce nom d'Antéchrist n'est donc adopté par les rabbins que pour masquer leurs prétentions. Leur Christ, Messie, oint, sacré, sortira du peuple juif, de l'enfant mâle qui naît chaque jour.
Leur Antéchrist, usurpateur,dans le monde, de la place et des prérogatives du Christ, après avoir été Jésus lui-même, est le Pape.

D'après eux, ils ont fait mourir Jésus parce qu'il avait pris les droits du Christ, en se faisant proclamer roi des juifs. C'est pour cela qu'ils ont inutilement réclamé à Pilate de ne pas écrire sur la croix du calvaire "roi des juifs", mais "qui se dit roi des juifs". Leur réclamation arriva trop tard. "Ce qui est écrit est écrit". Malgré les protestations d’Israël, le crucifié du calvaire a été proclamé à la face du monde "Jésus, nazaréen, roi des juifs."


Pour apprécier ces prétentions judaïques sur l'avènement de leur messie et sur l'interprétation des prophéties bibliques, il faut lire ce que les rabbins ont écrit de cet enseignement traditionnel.
Dans certaines éditions rabbiniques de la Bible, des mots sont remplacés par d'autres ou omis et leur place est laissée en blanc, de manière à permettre au lecteur de faire lui-même la substitution. D'autres fois, après les mots conservés, est laissée en blanc la place du commentaire et le lecteur peut l'y insérer. On trouve ces additions faites dans des ouvrages ayant appartenu à des rabbins. On les trouve même parfois imprimées.
Ainsi les prophéties relatives à Edom sont toutes appliquées à Rome par les cabalistes. Le mot Edom est, dans les textes, remplacé, laissé en blanc pour que la substitution puisse se faire à la main, ou conservé et suivi d'un blanc, pour que le commentaire "Rome impie" puisse y être ajouté à la main, s'il n'est pas, ce qui arrive parfois, imprimé.
Ces commentaires sont longuement développés en termes symboliques dans les traités spéciaux. Leur traduction est facile avec la clef. Dans ces ouvrages initiatiques, la Bête et l'Antéchrist sont identifiés dans la personne conventionnelle d'Armilous ou de Romeloos, nom fictif du peuple de Rome ou de celui qui doit l'exterminer, suivant les étymologies adoptées. A ces légendes se rattachent les traditions qui appliquent des noms propres bibliques à des villes ou à des pays modernes : Edom à Rome, Tzorphat à la France, Sepharad à l'Espagne...
A elles aussi se rattachent et sur elles ont été faites les publications relatives à la fin du monde, à la constitution du Saint Empire romain, à la Bête apocalyptique, à l'Antéchrist, qui ont infesté le monde catholique et y ont trouvé crédit. Prophéties de voyants connus ou même sans existance, pentacles de Joachim de Flore, images de Nicolas Flamel et autres, médiévaux ou contemporains, romans et nouvelles... Bibliographie très importante par le nombre des ouvrages, mais sans fondement scientifique, imaginations de rabbins.
Les écrits des Pères et docteurs de l'Eglise sont très peu nombreux et très réservés sur cette question de l'interprétation des prophéties symboliques et, en particulier sur celles relatives à l'Antéchrist et à la Bête apocalyptique.
Au sujet de l'Antéchrist, il existe une tradition remontant à Saint Irénée, qui défendait une thèse actuellement perdue. Soutenue, avant lui, par Papias et Saint Justin, cette thèse paraît s'être égarée plus tard dans les voies peu connues du millénarisme. Dans un chapitre consacré à la question des nombres apocalyptiques, le saint évêque cherche à découvrir le nom du nombre 666, en lequel il reconnaît être symboliquement représenté le nom même de l'Antéchrist. Saint Irénée ne dit pas croire à la personnalité d'un Antéchrist individuel et il conclut à son ignorance de l'application à un nom du nombre 666.

Après lui, saint Hippolyte de Porto, a écrit un livre sur l'Antéchrist. Dans ce livre est un parallèle entre le Christ et son contre-facteur en des termes tels que l'auteur ne semble pas faire de l'Antéchrist une personne individuelle, mais le type de l'homme de péché, employant tous les moyens pour établir son pouvoir.

Tout le monde connaît "Les deux cités" où saint Augustin expose, au regard de l'une de l'autre et en face des faits de l'histoire, l'évolution de la société chrétienne et celle de la société antichrétienne, Christ et Antéchrist.

Il faut arriver au Xè siècle, terme probable du millénarisme supposé, pour trouver d'autres écrits sur l'Antéchrist. Le moine Addo, dans son "Libellus antichristi", après avoir écrit que "est antéchrist quiconque, clerc ou laïc, prêtre ou moine, vit dans le désordre et l'impiété", ce qui implique l'impersonnalité de l'antéchrist, croit cependant pouvoir conclure à la venue d'un homme qui sera plus antéchrist que les autres. Il en détaille la naissance, l'éducation, le pouvoir, la durée, la mort, précédant la fin du monde. Il fait d'ailleurs de nombreuses réserves.

Sans qu'il paraisse possible de se rendre compte pourquoi et comment, cette dernière interprétation a prévalu sur une question, il est vrai, secondaire au point de vue de la doctrine proprement dite, mais devenant très importante si on la considère du point de vue de son acceptation par un très grand nombre de chrétiens : car aucune définition romaine, aucune tradition de l'Eglise, aucune interprétation admise n'autorise à faire signifier par les textes sacrés que cette expression "Antéchrist" se rattache à une personnalité individuelle.



Cette expression est employée cinq fois dans les Ecritures par Saint Jean, qui dit, dans ses Epîtres : "...La dernière heure est venue et de même que vous avez entendu que l'Antéchrist est venu, maintenant beaucoup sont faits antéchrists... Celui-là est antéchrist, qui nie le Père et le Fils... tout esprit qui ne confesse pas que Jésus-Christ est Dieu... Celui-là est antéchrist dont vous avez entendu dire qu'il vient déjà et qu'il est venu dans le monde... Plusieurs séducteurs sont venus dans le monde qui n'ont pas confirmé que Jésus est venu en chair... de tels hommes sont antéchrists..."
L'emploi du mot "Antéchrist", tantôt au singulier et tantôt au pluriel, prouve évidemment qu'il doit être pris dans le sens collectif.
D'après ces textes, est antéchrist celui qui nie que Jésus-Christ soit Dieu, qui nie le Père et le Fils, qui, venu en séducteur dans le monde, ne confesse pas que Jésus-Christ est venu en chair.
Aussi ceux qui prétendent à la personnalité individuelle d'un antéchrist, devant venir à la fin des temps, et dont ils exposent la naissance, la vie, les mœurs, la doctrine, la puissance, les actions, la durée, s'appuient-ils sur d'autres textes, dont les traductions au moins françaises, se ressentent parfois de cette idée fausse et préconçue. Dans ces textes, il est parlé de l' "homme de péché", "fils de la perdition", de l'"homme de rien", "pharisien", de l'"impie", de la "Bête".
L'identification de toutes ces expressions est parfaitement logique, car elles désignent toutes le même homme, le même adversaire du Christ, le même ennemi de sa doctrine. Mais elles sont génériques et le désignent collectivement et non pas individuellement. Elles diffèrent non parce qu'elles nomment des personnes différentes, mais parce qu'elles présentent différents aspects de l'ennemi de l'Eglise. L'expression synthétique "Antéchrist" désigne l'ensemble des caractères de cet ennemi, tandis que les autres n'en signalent que divers, comme ceux de l'impiété, de l'infraction aux règles divines, du pharisaïsme, de la bestialisation.
Pour se rendre compte de ce qu'est l'Antéchrist, c'est-à-dire l'humanité ennemie du Christ, il faudrait compulser les textes, les rassembler, les synthétiser, en déduire avec précision les théories éparses et la doctrine de l'unique Antéchrist, décrite sous les diverses formes des manœuvres antichrétiennes.

Deux textes sont particulièrement utiles pour cette étude :

  • Celui de la IIème Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens ;
  • Ceux de l'Apocalypse relatifs à la Bête.

Ces textes identifient l'homme de péché, qui est l'Antéchrist, avec la Bête, ainsi que permet de le constater la comparaison des descriptions de leurs caractères distinctifs.
Dans Saint Paul, l'homme de péché, fils de la perdition, qui doit être dévoilé, est un instrument des opérations de Satan, un révolté qui s'insurge contre tout ce qui porte le nom de Dieu. Il a la séduction et les prestiges de l'iniquité. Il prétend occuper la place de Dieu dans son Temple et recevoir son culte. Il tient le monde en esclavage jusqu'au jour où, après avoir été reconnu du public, il est démasqué. Alors le Seigneur l'exterminera par le souffle de sa puissance, qui n'est autre que l'Esprit de sa parole, de son Verbe. Il l'écrasera par l'éclat de sa présence. Jusque-là, la présence de cet impie aura lieu par les opérations de Satan, dans tous ses efforts, signes et prodiges du mensonge, dans toutes les séductions de l'impiété, dans tous ceux qui se damnent parce qu'ils n'ont pas eu l'amour de la Vérité, qui les aurait sauvés. C'est pourquoi Dieu les a abandonnés aux prestiges d’aberration, qui les portent à donner confiance aux mensonges. Il fera justice de tous ceux qui, ne s'étant pas fiés à la vérité, se sont complus dans les œuvres injustes.

Dans Saint Jean, la Bête, qui sort de l'abîme des grandes eaux, portant la courtisane et se confondant, par le fait, avec ces grandes eaux, symbole des peuples, des nations, des langues, défait et tue les deux témoins du Seigneur, la loi dans son observation et les prophéties dans leur application, représentées par Moïse et Elie au jour de la Transfiguration. C'est-à-dire qu'elle les invalide aux yeux du monde à force de mensonges. Mais les deux témoins ressuscitent. Les méchants sont exterminés. Les hommes épargnés rendent grâce à Dieu. Le royaume du monde revient à Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui règnera dans les siècles des siècles, parce que l'Esprit du Seigneur est plus fort que l'erreur et parce qu'il rend la vie à ses deux témoins, en ramenant la ferveur antique et en leur faisant retrouver leur ascendant sur l'intelligence humaine. La Bête reçoit du dragon roux, Satan, sa force, son trône et sa puissance. Elle a sept têtes, les sept péchés capitaux. Elle conduit le monde en captivité, l'exploite par des prodiges séducteurs, fait adorer son image. Mais le Verbe de Dieu se présente sur un cheval, dont la blancheur immaculée représente l'incorruptible agencement des lois de la nature et de la grâce. Il porte le glaive à deux tranchants, la loi et les prophéties, dont il frappe les nations. Il fait jeter la Bête dans un marais de soufre et de feu, assemblant tous les rois de la terre dans ce lieu qui s'appelle "Armagédon", lieu des destructions, des extirpations de celui qui abat, coupe, brise, leu mental et substantiel, plutôt que cosmique et idéologique, état des mauvaises pensées, des mauvais sentiments, des mauvais efforts, état de tous les méchants, tel qu'il est conditionné par les œuvres perverses, dans le temps et dans l'éternité, par leur opiniâtre insurrection contre les lois de la vie, divine et humaine.

De la comparaison de ces deux descriptions, il résulte avec évidence que la Bête est la figure symbolique de l'homme de péché, dont l'Antéchrist est la personnification scripturale, l'Antéchrist étant le nom collectif et synthétique de la société des méchants.

Chaque méchant est un antéchrist individuel, un faux prophète de la Bête. La Bête de l'Apocalypse, l'homme de péché, l'impie ne déterminent pas plus l'unicité personnelle de cet homme que ne distingue une individualité personnelle l'expression « l'homme de Dieu » dans ce texte : "Toute écriture est divinement construite et inspirée...pour que l'homme de Dieu soit parfait." De même l'emploi, au singulier, du nom de la Bête ne désigne pas un animal particulier, mais signale cette personnalité sociale que les Ecritures appellent "l'homme de la Bête".

Historiquement, l'homme de péché, fils de perdition, sans loi, rôdeur, antéchrist, qui doit être dévoilé malgré sa volonté formelle, est connu, méprisé et maudit depuis les premiers jours de l'humanité. C’est lui qui s'est appelé Caïn parmi les hommes, et les forfaits de son exécrable vengeance ont motivé le déluge. C'est lui qui s'est appelé Cham, aïeul de Nemrod, ancêtre des sinistres potentats, qui, avec leurs idoles, leurs faux prêtres, leurs enchanteurs, ont enlevé l'ancien monde aux prêtres de Sem et d'Aaron. C'est lui qui s'est appelé Judas, le traître, le vendeur du Juste, dont les enfants soudoyés et dégénérés, se sont conjurés avec les Caïn et les Nemrod des siècles pour conduire les rois de la terre et les titans de la pensée contre le Christ et son Eglise.
Abomination de la désolation, qui n'est pas prédite par les Ecritures comme un fait futur, mais qui est mentionnée et décrite comme un fait acquis dans la continuité des siècles. Historiquement et prophétiquement présenté, les écrivains ont vu ce fait dans la lumière divine et en ont prévu les plus lointaines conséquences.
L'Ecriture toute entière est un souffle impétueux contre l'homme de péché qui sera finalement emporté par un tourbillon suprême dans l' "Armagédon" de la plus notoire impuissance et du plus infamant désespoir, lorsque sera terminé le procès criminel que le Tout-Puissant a voulu soumettre au jugement de la droiture humaine, afin que Dieu soit vainqueur dans ce jugement formidable et sans appel au tribunal de tous les vivants.
Il a plu à Dieu de comparaître ainsi en face de ses ténébreux agresseurs. On les aura vus comme ils sont, et où ils sont. Tous les enfants de l'Eglise, ressuscités, auront vu, contrôlé et compris le forfait antithéandrique, attentat permanent contre la Beauté, le progrès, la joie, la prospérité, la paix, le bien-être et la sécurité des hommes et des peuples.
Après Caïn, prototype de tous les antéchrists, l'homme de péché , l'Antéchrist, est la société des continuateurs de Nemrod. Les signes de reconnaissance imposés à ses captifs, sont décrits dans les Proverbes et la définition claire et précise de la doctrine qui les unit est formulée par Osée "gloria eorum a partu, ab utero et a conceptu."
Aussi Saint Paul disait-il que le mystère d'iniquité est déjà en activité et Saint Pierre attestait l'existence, dans le passé, de ces faux prophètes, précurseurs des sectaires et des antéchrists de l'avenir, comme Saint Jean déclarait qu'il existait, déjà de son temps, beaucoup d'antéchrists, et comme Saint Jude affirmait que se sont glissés, parmi les fidèles, des impies qui transforment en luxure la grâce du Seigneur.
C'étaient ceux-là même que Saint Marc accusait d'avoir abandonné la loi de Dieu pour les traditions des hommes, à qui Saint Etienne reprochait d'avoir offert les sacrifices au simulacre du veau d'or, de s'être voués à l'adoration de Moloch et des figures hiéroglyphiques. Par ces figures, ils représentaient les misérables objets de leur idolâtrie, "trompeurs", "faux prophètes", "loups rapaces", "hommes de la Bête et non hommes de l'Esprit."

Ainsi il y a d'innombrables antéchrists personnels, mais l'Antéchrist par excellence, toujours présent parmi les hommes et agissant déjà du temps des apôtres, est un antéchrist social. Sa présence a lieu par les opérations de Satan dans tous les artifices et pratiques du mensonge, dans tous les plaisirs de l'iniquité, dans les hommes qui se perdent pour n'avoir pas voulu développer en eux l'amour de la Vérité.
Le "Mystère de l'iniquité" qui tient captifs tous ces antéchrists et par lequel ils se perdent et se ruinent, fait de ces hommes, nés libres, de misérables esclaves, jusque dans leur faculté supérieure de connaître et d'aimer.
En réalité, la Bête, le Dragon, le Tyran des enfers, est le seul antéchrist individuel, qui tient l'Antéchrist social et qui compte bien ne jamais le rendre à la Vérité.
Malgré ses esclaves, Satan n'obtiendra pas d'avènement personnel parmi les hommes. Le mystère d'iniquité sera dévoilé. L'homme de péché sera démasqué. Les agents du mal seront signalés à l'aversion des peuples.
Ceux-ci, enfin désabusés par le mensonge évident du triomphe de leurs séducteurs, accompliront , spontanément, leur séparation d'avec leurs tyrans inhumains.



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Message  Rosalmonte Mer 01 Mai 2013, 8:37 am

AMDG a écrit:Evidemment, Rosalmonte ne peut pas s'empêcher de poster immédiatement après nous d'autres textes qu'on ne peut malheureusement pas vérifier (oui, on a des doutes maintenant depuis qu'il a tronqué et faussé la citation du DTC- cf page 1 de ce fil); au lieu de laisser les gens lire tranquillement le texte de Mgr Jouin qui est assez long.

Estimez-vous heureux que pour l'instant je ne réponde pas à vos accusations calomniatrices (selon lesquelles je serais caméléon, que je vous insulterais, que je me moquerais de vous). Mais si vous croyez que je vais vous laisser poster des textes sans rien dire, alors qu'il y a en une avalanche d'autres, d'auteurs des plus autorisés (Papes, Pères, Docteurs, dont S. Thomas), qui vont dans le sens contraire de celui de Mgr Jouin, vous rêvez.

Que pensez-vous donc de ceci:


S. Pie X, E supremi Apostolatu, 4 octobre 1903 a écrit:« Voulant donc entreprendre et poursuivre cette grande œuvre, Vénérables Frères, ce qui redouble notre ardeur, c’est la certitude que vous Nous y serez de vaillants auxiliaires. Si nous en doutions, Nous semblerions vous tenir, et bien à tort, pour mal informés, ou indifférents, en face de la guerre impie qui a été soulevée et qui va se poursuivant presque partout contre Dieu. De nos jours, il n’est que trop vrai, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés [6] contre leur Créateur ; et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : Retirez-vous de nous [7]. De là, en la plupart, un rejet total de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée que publique, où nul compte n’est tenu de sa souveraineté. Bien plus, il n’est effort ni artifice que l’on ne mette en œuvre pour abolir entièrement son souvenir et jusqu’à sa notion.

« Qui pèse ces choses a droit de craindre qu’une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des temps, et comme leur prise de contact avec la terre, et que véritablement le fils de perdition dont parle l’Apôtre [8] n’ait déjà fait son avènement parmi nous. Si grande est l’audace et si grande la rage avec lesquelles on se rue partout à l’attaque de la religion, on bat en brèche les dogmes de la foi, on tend d’un effort obstiné à anéantir tout rapport de l’homme avec la Divinité ! En revanche, et c’est là, au dire du même Apôtre, le caractère propre de l’Antéchrist, l’homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s’élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. C’est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la notion, de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté, et se dédie à lui-même le monde visible en guise de temple, où il prétend recevoir les adorations de ses semblables. Il siège dans le temple de Dieu, où il se montre comme s’il était Dieu lui-même [9].

« Quelle sera l’issue de ce combat livré à Dieu par de faibles mortels, nul esprit sensé ne le peut mettre en doute. Il est loisible assurément, à l’homme qui veut abuser de sa liberté, de violer les droits et l’autorité suprême du Créateur ; mais au Créateur reste toujours la victoire. Et ce n’est pas encore assez dire : la ruine plane de plus près sur l’homme justement quand il se dresse plus audacieux dans l’espoir du triomphe. C’est de quoi Dieu lui-même nous avertit dans les Saintes Écritures. Il ferme les yeux, disent-elles, sur les péchés des hommes [10], comme oublieux de sa puissance et de sa majesté ; mais bientôt, après ce semblant de recul, se réveillant ainsi qu’un homme dont l’ivresse a grandi la force [11], il brise la tête de ses ennemis [12], afin que tous sachent que le roi de toute la terre, c’est Dieu [13], et que les peuples comprennent qu’ils ne sont que des hommes [14]. »

[6] Ps. II, 1.
[7] Job XXI, 14.
[8] II Thess. II, 3.
[9] II Thess. II, 2.
[10] Sap. XI, 24.
[11] Ps. LXXVII, 65.
[12] Ps. LXVII, 22.
[13] Ps. XLVI, 8.
[14] Ps. IX, 20.

Si comme vous le prétendez, le fils de perdition est un corps social, et qu'il était déjà à l'oeuvre du temps de S. Paul - et donc d'autant plus du temps de S. Pie X - pourquoi S. Pie X déclare-t-il que l'on a le droit de craindre qu'il (le fils de perdition) ait déjà fait son avènement parmi nous ? Il est clair que d'après les paroles de ce Pape, il s'agit d'une personne individuelle.

P. S. Il est fâcheux que vous vous cabriez comme vous le faites dès que l'on vous porte un contre-argument, étayé par des textes irréprochables.

P. P. S. Nul n'a prétendu que l'Antéchrist personnel soit un dogme de foi, encore moins que l'unanimité des Pères et Docteurs soit établie. Ce qui l'est, c'est le consensus commun (aux dires de S. Robert Bellarmin), et pas le consensus unanime.



Dernière édition par Rosalmonte le Mer 01 Mai 2013, 3:13 pm, édité 1 fois
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Message  gabrielle Mer 01 Mai 2013, 8:39 am

AMDG a écrit:Bonjour FRANC,

L'abbé Zins est un diacre de Mayenne.
C'est normal qu'il croit à Enoch et Elie, puisqu'il n'a pas de pape, il n'est même pas prêtre. Enfin bref, encore un illuminé protestant qui a sa propre position et qui ose se dire catholique !

Pas si vite, l'ami.

Le fait de croire au retour d'Enoch et Elie ne fait pas de l'Abbé Zins un illuminé.

Le fait qu'il ne soit pas prêtre ne change pas les données et les nombreuses citations des Saints Pères et Docteurs sur ce retour, et le fait que Notre-Seigneur dit : Elie viendra et rétablira toutes choses.

De plus, rien ne vous autorise à conclure que l'Abbé Zins n'est pas catholique ou qu'il soit un illuminé, ses nombreux travaux sont remarquables et appuyés sur des textes solides.

Vous plaignez de Rosalmonte et Jean-Paul vous les dites méprisant envers vous, n'est-ce pas ce que vous faites envers l'Abbé Zins?

Le problème de la juridiction est un autre cas et je pense pas que vous ayez le temps de commencer un débat sur cela ni le bon côté de la barrière, vu que nous pouvons légitmement nous demander si ce n'est pas vous qui seriez "illuminé" et le pape et le clergé que vouys suivez... alors, ne poussez pas trop fort.

Rolamonte n'a pas trafiqué le DTC, votre accusatiuon est plus que malveillante, il a cité le texte qu'il avait or la traduction est différente pas besoin d'en faire un drame.

De plus, vous n'avez pas le monopole des posts, si un membre à quelque chose aposter après vous et qui de surcroît contredit vos affirmations, libre à lui et les lecteurs feront le tri dans ce qu'ils veulent lire.
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Message  ROBERT. Mer 01 Mai 2013, 8:57 am

AMDG a écrit:
L'abbé Zins est un diacre de Mayenne (...) ...un illuminé protestant qui a sa propre position et qui ose se dire catholique !

Un jugement sur le for interne de l'Abbé Zins ! Votre fiel à l’encontre de l’Abbé Zins est évident mon ami.
.
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Message  Rosalmonte Mer 01 Mai 2013, 8:59 am

En effet, je pense que l'on peut dire tout de Zins, mais pas que c'est un protestant !!!
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Message  Roger Boivin Mer 01 Mai 2013, 9:17 am

Rosalmonte a écrit:En effet, je pense que l'on peut dire tout de Zins, mais pas que c'est un protestant !!!
.. et que c'est là une calomnie de la part de AMDG.
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Message  Rosalmonte Mer 01 Mai 2013, 9:57 am

Saint Augustin, la Cité de Dieu, livre vingtième, chapitre XIX a écrit:
Sentiment de Saint Paul sur la venue de l'Antéchrist

Et alors ce méchant que le Seigneur tuera du souffle de sa bouche, paraîtra, & il dissipera par la splendeur de sa présence, celui qui par l'entremise de Satan opérera en toute vertu, signes & prodiges trompeurs & toutes sortes de malices, à l'endroit de tous ceux qui périssent, pour ne pas s'être attachés à l'amour de leur salut (...)

Il n'y a point de doute qu'il n'ait dit ceci de l'Antéchrist & du jour du Jugement. Car il proteste que ce jour du Seigneur ne viendra pas, que celui qu'il nomme Transfuge, cela s'entend de Dieu, ne soit venu. Que si cela se peut dire de tous les impies, combien plus de leur Prince ?

http://books.google.ch/books?id=lkqKCm2erocC&pg=PA693&lpg=PA693&dq=la+cit%C3%A9+de+dieu+st.+augustin+ant%C3%A9christ&source=bl&ots=fngHHrD-j7&sig=Au2iE32ihwv6RQeOSZ0aboh08Gk&hl=fr&sa=X&ei=hhiBUeJgpo3sBpf_gaAP&ved=0CEcQ6AEwBA#v=onepage&q=la%20cit%C3%A9%20de%20dieu%20st.%20augustin%20ant%C3%A9christ&f=false
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Message  Rosalmonte Mer 01 Mai 2013, 10:06 am

Cardinal Lépicier - Tractatus de Novissimis, Paris 1921, pp.351-352 a écrit:

Realis Antichristi persona. — Nonnullorum fuit sententia, per Antichristum, non singularem personam, in fine mundi adventuram, designari, sed quemcumque hominem Christo contrarium, ut Iulianum Apostatam, Arium, Mahumetum, vel etiam generalius crescentem in fine saeculorum infidelitatem. — Contra quos sedulo reti­nendum est, ex mente Scripturae, per Antichristum desi­gnari determinatam personam, in fine mundi prodituram, ad Christum eiusque salvificam operam acriter debellan­dam. Sic quippe de eo expresse legimus (1) : Homo peccati, filius perditionis, qui adversatur et extollitur supra omne quod dicitur Deus aut colitur, ita ut templo Dei sedeat, ostendens se tanquam sit Deus (2).

Notandum. — Opportune autem hic mone­bitur, interdum, Scripturae more, nomen hoc, Antichri­stus, communiter stare pro designando quocumque Incar­nationis dominicae adversario, iuxta illud (3) : Quis est men­dax, nisi is qui negat quoniam Iesus est Christus? Hic est Antichristus, qui negat Patrem et Filium; quocirca nomen Antichristus intelligi potest dictum per antonomasiam, quatenus ille unus in se adunabit omnem quae in ceteris hominibus sparsa invenitur. — Quae cum ita sint, praesentis articuli finis est ostendere tum quanta convenientiae ratione Deus decreverit ut Antichristi ad­ventus mundi extrema praenuntiet, tum quibusnam cha­racteribus praeditus ille apparere debeat.


(1) - 2 Thessal., II, 3, 4.
(2) - Omittimus plurium protestanticorum homi­num deliramenta qui, duce Luthero, eousque insaniam produxerunt, ut nomine Antichristi, antonomastice in Scriptura significari censuerint Romanum Pontificem, cui proinde eos attribuunt characteres, quibus homo ille peccati ab inspiratis auctoribus dotatus exhibatur.
(3) - 1 Io., II. 22.
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Message  AMDG Mer 01 Mai 2013, 4:19 pm

@ Rosalmonte:
Rosalmonte a dit : Estimez-vous heureux que pour l'instant je ne réponde pas à vos accusations calomniatrices (selon lesquelles je serais caméléon, que je vous insulterais, que je me moquerais de vous).
Excusez moi mon cher Rosalmonte si j'ai été dur envers vous récemment mais voici vos propres paroles qui m'ont poussé à bout et qui m'ont fait douter de votre bonne foi.

Rosalmonte a dit sur le fil Questions pour le fil : l'hérésie de notre époque :
Cher AMDG, votre message ci-dessus est une vraie boîte à sophisme. Les dénouer tous serait l'occasion de poster un nouveau dossier pour chaqun d'eux, ce qui pourra être fait plus tard, car au vu de la vitesse à laquelle se déroule la démonstration *, dans cent ans on y serait encore.

Non, désolé, ça ne prend pas.
NS-JC nous a prévenu de se méfier des faux prophètes. Rien pour l'instant ne permet d'exclure qu'AMDG soit un faux prophète. Pour l'instant, désolé AMDG, en ce qui me concerne, vous en êtes un.

AMDG, votre rhétorique et votre façon de faire insidieuse a tout de celle d'un gourou. Nous l'allons voir.

Là voilà la technique du gourou. Elle n'a rien de catholique.

Revoilà la dialectique du gourou.
Veuillez accepter mes sincères excuses si je vous ai offensé dans certains de mes derniers posts.
Oublions tout cela et reprenons calmement et charitablement dès demain si vous le voulez bien le débat qui nous passionne tous.

Bonne Soirée!

AMDG
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