Le jugement d'un diplomate « catholique » libéral sur Pie XII et Montini : Wladimir d'Ormesson

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Message  FRANC Ven 14 Déc 2012, 7:53 pm

Extraits du Journal ( pourtant très probablement retravaillé) de Wladimir d'Ormesson, « catholique » libéral, ami de Montini, ambassadeur de la république laïque, près du Saint-Siège ( 1948-1956)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1998_num_110_2_4584

Quelques traits qui nous révèlent cependant la vraie pensée de l'ami de Montini ( et indirectement de Montini lui-même), sur Pie XII, derrière les courbettes cérémonieuses.
Sur Pie XII :
« au fond ce pape a agi en dictateur » (Février 1954 )
« La situation où se trouve l'Eglise devient dramatique. Elle est, d'ailleurs, la preuve supplémentaire de la folie d'une dictature. » ( Mars 1954)
« C'est absolument lamentable. Ce pontificat risque de dégénérer en je ne sais quoi... Il n'y a absolument personne pour tempérer, retenir, freiner » « La clique réactionnaire a fait partir Mgr Montini... » ( Décembre 1955)
« Là est la grande responsabilité de Pie XII. Il laisse faire des sots. Il protège des sots. Il n'écoute que des sots. » ( Juillet 1954)
Et par contraste, sur Montini :
« Vraiment Mgr Montini est une personnalité de premier plan. Il réunit un ensemble impressionnant de qualités. Quel Pape il ferait ! » ( Mai 1949)
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Message  ROBERT. Ven 14 Déc 2012, 7:59 pm

FRANC a écrit:Extraits du Journal ( pourtant très probablement retravaillé) de Wladimir d'Ormesson, « catholique » libéral, ami de Montini, ambassadeur de la république laïque, près du Saint-Siège ( 1948-1956)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1998_num_110_2_4584

Quelques traits qui nous révèlent cependant la vraie pensée de l'ami de Montini ( et indirectement de Montini lui-même), sur Pie XII, derrière les courbettes cérémonieuses.
Sur Pie XII :
« au fond ce pape a agi en dictateur » (Février 1954 )
« La situation où se trouve l'Eglise devient dramatique. Elle est, d'ailleurs, la preuve supplémentaire de la folie d'une dictature. » ( Mars 1954)
« C'est absolument lamentable. Ce pontificat risque de dégénérer en je ne sais quoi... Il n'y a absolument personne pour tempérer, retenir, freiner » « La clique réactionnaire a fait partir Mgr Montini... » ( Décembre 1955)
« Là est la grande responsabilité de Pie XII. Il laisse faire des sots. Il protège des sots. Il n'écoute que des sots. » ( Juillet 1954)
Et par contraste, sur Montini :
« Vraiment Mgr Montini est une personnalité de premier plan. Il réunit un ensemble impressionnant de qualités. Quel Pape il ferait ! » ( Mai 1949)

On a vu quel "pape" il a fait !!! affraid
.
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Message  ROBERT. Ven 14 Déc 2012, 9:00 pm

.
à propos de Wladimir d'Ormesson
Sur Wladimir d’Ormesson: …Il défend alors les courants modérés voire libéraux de l'Église, en particulier français ( Jacques Maritain, Gabriel Marcel, Teilhard de Chardin, entre autres)

Maritain, qui fricote avec Descartes, Kant et Emmanuel Mounier, entre autres;

Jacques Maritain fit partie de ceux qui intervinrent pour que fût modifiée l'oraison Oremus et pro perfidis Judaeis.

Gabriel Marcel, influencé par Schopenhauer, Kierkegaard, Nietzsche, et Husserl, entre autres, ce qui en fait un digne représentant de l’existentialisme chrétien.

La cerise sur le gâteau : T. de Chardin !!!

Comme on dit ici : some libéraux !!!

(info tirées de Wiki)


Dernière édition par ROBERT. le Sam 15 Déc 2012, 2:27 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
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Message  gabrielle Sam 15 Déc 2012, 7:26 am

Si je comprend bien, cet homme fait l'éloge de Pie XII, car qui n'est pas avec moi est contre moi, or le fait de ne pas porter dans son coeur Pie XII , parce que ce dernier contrariait les plans de la secte en puissance, et barrait la route à Montini.

Que Pie XII fut un dictateur, ça je ne crois pas... il fut le dernier rempart contre le flot moderniste qui tentant de déferler sur le monde.
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Message  Benjamin Sam 15 Déc 2012, 7:42 am

Dans la bouche de d'Ormesson, le mot dictateur est une insulte visant à remettre en cause le principe même de l'autorité du Souverain Pontife... Souverain Pontife ! Deux mots qui devaient terrifier ce d'Ormesson... Sans doute qu'il rêvait d'un "Pape" déléguant son "autorité", instaurant la collégialité à tout va, etc. ; ce qu'ont effectivement fait les Montini et cie...
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Message  Javier Sam 15 Déc 2012, 9:14 am

Gabrielle a écrit:
Si je comprend bien, cet homme fait l'éloge de Pie XII, car qui n'est pas avec moi est contre moi, or le fait de ne pas porter dans son coeur Pie XII , parce que ce dernier contrariait les plans de la secte en puissance, et barrait la route à Montini.

Que Pie XII fut un dictateur, ça je ne crois pas... il fut le dernier rempart contre le flot moderniste qui tentant de déferler sur le monde.

Je fais miennes vos sages paroles, ma chère Gabrielle. Wink

Seul un déficient mental pourrait accuser Pie XII, le dernier Pape de l'Église Catholique...

Également, que celui qui fait l'éloge de Montini soit anathème !!!
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Message  Louis Lun 17 Déc 2012, 10:07 am

Franc a dit :

https://messe.forumactif.org/t4635-le-jugement-d-un-diplomate-catholique-liberal-sur-pie-xii-et-montini-wladimir-d-ormesson#89299


...
Sur Pie XII :
« au fond ce pape a agi en dictateur » (Février 1954 )
« La situation où se trouve l'Eglise devient dramatique. Elle est, d'ailleurs, la preuve supplémentaire de la folie d'une dictature. » ( Mars 1954)
« C'est absolument lamentable. Ce pontificat risque de dégénérer en je ne sais quoi... Il n'y a absolument personne pour tempérer, retenir, freiner » « La clique réactionnaire a fait partir Mgr Montini... » ( Décembre 1955)
« Là est la grande responsabilité de Pie XII. Il laisse faire des sots. Il protège des sots. Il n'écoute que des sots. » ( Juillet 1954)

...


Personne sur la terre, ne peut juger le Pape, encore bien moins M. d'Ormesson...

Et par contraste, sur Montini :
« Vraiment Mgr Montini est une personnalité de premier plan. Il réunit un ensemble impressionnant de qualités. Quel Pape il ferait ! » ( Mai 1949)

A ce propos voici ce que l'on disait de Montini en 1945, soit 4 ans avant le commentaire de M. d'Ormesson.


27/03/2006
Lettre de Marc Winckler

Marc Winckler raconte dans une lettre comment, après avoir été arrêté plusieurs fois par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut ensuite, par un retournement de situation, amené à fréquenter de près la Cour Pontificale.

Voici ce qu’il écrivait au R.P. Guérard des Lauriers :

«Mon Révérend Père,

Vous m'avez demandé de mettre par écrit le récit de quelques souvenirs romains vieux de trente ans.

Les hasards de la guerre m'avaient conduit en Italie après diverses aventures et mésaventures dont plusieurs arrestations par les Allemands, notamment après un article de journal, paru en 1942, qui me désignait comme Juif. Et voilà un catholique mis d'abord aux abois, puis à toute sortes de caresses et d'honneurs lorsque la roue eut enfin tourné. Elle commença à tourner en ce qui me concerne dans la joie spirituelle, jusqu'au jour où elle tourna mal.

Jouissant du privilège immense à l'époque de la Poste aux Armées, qui permettait d'acheminer vers la France et vice-versa la correspondance des nombreux Monseigneurs, Révérends et Révérendes de toute couleur (d'habit) résidant à Rome, j'avais fait la connaissance de beaucoup de monde et appris bien des choses, car la Cour Pontificale était encore une Cour. A mi-chemin entre l'Orient et l'Occident, entre hier et demain, elle était pleine de survivances et de saveurs qu'on ne connaît plus depuis que les Chefs d'Etats sont des gens bardés de dix sortes de polices armées, et véhiculés à une allure folle dans des sortes de trains de catafalques blindés.

Officier interprète d'italien, je me consacrais aux tâches habituelles dans les Etats-Majors. Il me restait du loisir. »

De par ses contacts, Winckler fut présenté à Mgr Montini, qui n’était autre que l’aumônier de l'Association des diplômés d'Université à Rome. Il était alors Substitut au Secrétariat d'Etat.

« Mes nouveaux amis m'en avaient fait un portrait enthousiaste, en ajoutant : «Il est des nôtres». Comprenne qui pourra. Je garde un souvenir ébloui de ces messes et de ces homélies, dans l'extraordinaire chapelle baroque de la Sapienza, une chapelle pour contes de fées, où l'assemblée chaleureuse créait une sorte d'ambiance et comme une grâce sensible, sans que je sache trop à quoi l'attribuer. Je m'en veux de n'avoir conservé aucun souvenir précis d'aucun passage de ces homélies ; c'était chatoyant, il y avait des mots qui jouaient comme la lumière dans un haut vitrail.

Nous étions contents et lui aussi. Au demeurant, la mode était à l'éloquence. Le Souverain Pontife régnant avait involontairement imposé son style et chacun s'essayait à être svelte, à être ascète, à être mystique, à avoir de longues mains (je ne sais pas si l'on allait jusqu'à dormir par terre). Dans son bureau, Mgr MONTINI était actif, direct et précis. Il aurait souhaité que je pousse, à Paris, à la création d'une association semblable à la sienne. Les diplômés parisiens n'ont pas eu besoin de moi ; quant aux étudiants ils ont su montrer, en 1968, de quoi ils sont capables une fois bien imprégnés et chauffés à point.

Le lobby qui avait cru au début du siècle réussir son coup avec le Cardinal RAMPOLLA, c'est-à-dire hisser l'un des siens au sommet de l'Eglise pour la remodeler à sa propre image, ce groupe de pression n'avait pas désarmé. Et l'espoir de la victoire était d'autant plus vif, l'impatience d'autant plus grande, que les circonstances avaient joué en sa faveur depuis la mort de S.S. PIE X.

La révolution avait assis sa puissance sur un système financier prodigieux, sur «la victoire des démocraties», sur un empire soviétique fortifié, sur de nouveaux moyens mondiaux de propagande et de pression, et sur le discrédit, en raison de l'effondrement hitlérien, de tout ce qui ressemblait à l'anticommunisme ; et dans l'Eglise, sur la peur, pour beaucoup d'évêques, de religieux et de séculiers, de passer pour des vaincus ou des attardés.

Je me rappelle encore les distinctions établies par PIE XII dans son discours de Noël 1944 au sujet du mot «démocratie». Cela, comme on dit, ne passa pas la rampe. Et je me rappelle la confidence désolée du Cardinal SUHARD qui avait suivi le conseil du Nonce de se rallier au Gouvernement de Vichy, dont la «légitimité» n'était pas reconnue par celui de la France «Libre». Le bon Cardinal ne se remettait pas de la poignée de main manquée. Quant au Cardinal TISSERANT, il ruminait ce qui est devenu, lors du Concile, le point de départ du décret sur la liberté religieuse. Il était, quant à lui, le chef incontesté du «parti gaulliste en soutane», et il avait l'œil - si l'on peut dire - sur tous les évêques de France. Qui me contredira si j'avance que RONCALLI et MONTINI lui doivent leur élection ?

Mais qui, en revanche, a préparé de longue main la possibilité de ces élections dont l'une a rendu possible la suivante ? Il est facile de répondre, mais veuillez enregistrer qu'il est dangereux de s'aventurer sur ce terrain. Je comprends parfaitement l'attitude prudente de ceux qui préfèrent croire que c'est l'Esprit Saint qui a Lui-même manifesté Son choix. Peut-être l'avait-Il manifesté autrement, peut-être n'en a-t-on pas tenu compte, seul le Bon Dieu pourrait nous le dire puisque les Cardinaux, paraît-il, s'engagent au secret...

Quoi qu'il en soit, depuis l'arrivée de Jacques MARITAIN comme ambassadeur auprès du Saint Siège, cadeau bête et méchant de Georges BIDAULT, j'avais cessé de servir la messe à Mgr MONTINI. Car en cette conjoncture, les membres de l'association ne se gênèrent plus pour affirmer leur progressisme. Mes amis, disons le mot, étaient franchement modernistes. MARITAIN avait envahi le groupe MONTINI, et il n'y en avait plus que pour l'humanisme intégral. J'avais fui.

Mais puisque c'est un témoignage que vous me demandez, j'affirme qu'il y avait à Rome précisément ce que vous cherchez à savoir, et que vous me permettrez d'appeler le lobby montinien, ou le groupe Rampolla, et qu'un actif Monseigneur, ayant beaucoup d'entregent, que je rencontrais souvent et pour qui j'avais une sincère amitié, apprenant que j'avais été présenté à Mgr MONTINI, que je l'admirais et que j'avais l'air de le suivre, me crut sans doute assez mûr pour faire un pas décisif dans la voie de l'efficacité.

Je me rappelle le ton mystérieux qu'il prit - Mgr PIGNEDOLI, c'est de lui qu'il s'agit - pour me parler de la grande revanche qu'on préparait. Il me fit le récit tout au long du veto de l'Autriche, dont le résultat, pour lui, fut de replonger l'Eglise pendant un demi-siècle dans l'obscurantisme et l'isolement du Moyen-Age ; il insista sur la nécessité d'une ouverture et d'une adaptation de l'Eglise ; enfin il me fit entrevoir une ère nouvelle, et pour très bientôt, et avec un succès certain, grâce à celui qui réussirait là ou le Cardinal RAMPOLLA eut le malheur d'échouer.

Je le regardai avec de grands yeux. Il crut que cela signifiait : «Mais qui est-ce ?» ; il répondit sans parabole : «Vous lui servez la Messe tous les jeudis».

J'avoue que je devais avoir l'air bête ; et je l'étais, car j'étais à cent lieues de me douter de ce qu'on attendait de moi pour le succès de MONTINI, le nouveau désiré des collines temporelles et des nations (unies).

Il fallut pourtant bien que je reprenne mes esprits. C'était sérieux. Le sympathique Mgr PIGNEDOLI était fort lié avec MONTINI, puisqu'il le suivit dans son «honorable» éloignement milanais ; il est actuellement cardinal chargé de missions délicates (comme d'engager les Catholiques du Viêtnam à accueillir pour l'honneur de Dieu et pour la paix les troupes communistes du Viêtcong).

Nous étions le 2 janvier 1945, le soir tombait ; il y avait réception chez le vénérable prince E. de NAPLES RAMPOLLA, et mon cher Monseigneur m'avait fait inviter. C'était dans un palais cossu, de style 1880 ; les salons étaient brillants, les lustres rutilants, les hôtes, les invités respiraient l'aisance ; les parfums des jeunes filles et des femmes, l'odeur des alcools, des cigarettes blondes, toute cette ambiance à la fois somptueuse et mondaine me changeait des papalini, ces patriciens qui, depuis la prise de Rome, avaient condamné la porte principale de leur palais en signe de protestation et dès lors n'avaient point bénéficié des faveurs de la Maison de Savoie.

Vous le savez déjà, mon cher Père, je n'ai pas répondu aux avances du «Vénérable» prince qui était pour ainsi dire le miroir aux alouettes du fameux lo (là aussi, «vous m'avez compris»). Je pensais, en sortant de cette réception, au titre d'un petit livre italien que je lisais dans mon enfance: «Le cose più grande di lui» (Les choses qui le dépassent) ; et je pensais davantage encore au fameux « Santo » de Fogazzaro...

Sans doute y a-t-il eu, y aura-t-il encore des caractères d'une trempe particulière, capables, au mépris des larmes et du sang, de dire : «Je m'arrangerai pour...» et «Je ferai en sorte que...», mais pousser la fourberie au degré de perfection où nous la voyons aujourd'hui, cela tient du mysterium iniquitatis, mystère si puissant qu'il va jusqu'à rendre aveugles et sourds même les meilleurs, sans oublier les «saints» prêtres disciples de S. Timoré... Ils n'ont, par exemple, jamais entendu parler des maladies et de la mort étrange de PIE XII ; et quand on leur donne des preuves, ils s'empressent de les récuser ou de faire le silence. Ce sont des silencieux de l'Eglise, des bons toutous muets.

Heureusement, il existe encore quelques «Domini canes» !

Je vous prie d'agréer, etc.»

Le 11 février 1977.

Marc WINCKLER. »

Lettre publiée dans les "Cahiers de Cassiciacum" n° 1, mai 1979, p.101-105.


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Message  Via Crucis Lun 17 Déc 2012, 1:11 pm

Pie XII dictateur ??? Ah mais quelle horrible calomnie !!!

Ce d'Ormesson est-il mort ?
S'il ne l'est pas il devrait vite faire pénitence sinon il va chauffer ! Et s'il est déjà mort, il doit être cuit à l'heure qu'il est s'il ne s'est pas repenti ! affraid
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