Frère André par Stéphane Laporte :

Tout le monde connaît Stéphane Laporte, le scripteur de l'imitateur André-Philippe Gagnon, le génie de Star Académie.....un gars assez sympathique et spécial.

Dans le texte ci-joint, on peut lire et comprendre pourquoi il est spécial, jusqu'à quel point il est particulier. Ça vaut la peine de s'arrêter quelques minutes, il fait réfléchir en toute simplicité.
C'est un beau diaporama de réflexion que je vous invite à regarder et à écouter.

http://co109w.col109.mail.live.com/default.aspx#!/mail/ViewOfficePreview.aspx?messageid=bf645ae0-e824-11e1-b198-00215ad7e8bc&folderid=00000000-0000-0000-0000-000000000001&attindex=0&cp=-1&attdepth=0&n=1864018920

roger a écrit:

Tout le monde connaît Stéphane Laporte, le scripteur de l'imitateur André-Philippe Gagnon, le génie de Star Académie.....un gars assez sympathique et spécial.

Dans le texte ci-joint, on peut lire et comprendre pourquoi il est spécial, jusqu'à quel point il est particulier. Ça vaut la peine de s'arrêter quelques minutes, il fait réfléchir en toute simplicité.
C'est un beau diaporama de réflexion que je vous invite à regarder et à écouter.

Diaporama :

http://co109w.col109.mail.live.com/default.aspx#!/mail/ViewOfficePreview.aspx?messageid=bf645ae0-e824-11e1-b198-00215ad7e8bc&folderid=00000000-0000-0000-0000-000000000001&attindex=0&cp=-1&attdepth=0&n=1864018920

( Si, n'étant pas connecté, l'on ne peut cliquer sur le lien pour y accéder, alors il suffit, d'un clic gauche de la souris, de mettre en bleu l'adresse du lien, puis, d'un clic droit, un petit tableau apparaissant, cliquer sur ouvrir le lien, et le tour est joué ! )

Moi, ne pas comprendre Roger.

I do not understand, Roger.

No entiendo, Roger.

Mi ne komprenas, Roger. (espéranto)

אני לא מבין, רוג'ר.

(italiques= google traduction.)

Connecté, pas connecté, je me retrouve devant la publicité de Hot Mail !!

Quid ?

ROBERT. a écrit:

Connecté, pas connecté, je me retrouve devant la publicité de Hot Mail !!

Stéphane Laporte, collaboration spéciale
La Presse

Vous trouvez qu'on parle trop de la canonisation du frère André? Moi, je trouve qu'on n'en parle pas assez.

Petit, quand on me demandait ce que je voulais être plus tard, je répondais: un saint. C'était ma plus grande ambition. Être tout le temps gentil. Être tout le temps fin. Être tout le temps bon. Comme saint François d'Assise. Aider mes frères, mes soeurs et les petits oiseaux. Ne jamais être égoïste. Toujours penser aux autres. Il ne pouvait pas y avoir de plus beau destin. Surtout que je savais que ça ferait tellement plaisir à ma mère d'avoir un enfant saint.

J'avais hâte d'avoir mon auréole. C'est tellement avantageux pour le teint. Ce follow spot, ce projecteur qui vous éclaire en permanence. Les saints sont les premières stars de l'histoire.

Bien sûr, je savais que je ne deviendrais pas saint seulement en partageant mes cartes de hockey avec mon frère et en ne faisant pas fâcher ma soeur. Il me fallait faire un miracle. J'ai donc commencé à m'exercer sur moi même. Ça tombait bien, j'avais une infirmité aux jambes.

Le matin, à mon réveil, je fermais les yeux très fort et je touchais mes jambes en murmurant: «Lève-toi et marche!» Je me levais. Je marchais. Mais toujours croche. J'ai essayé durant une semaine avant de me décourager. Je me suis dit que, probablement, les pouvoirs de guérison des saints ne fonctionnent pas sur leur propre personne. Après tout, un chirurgien ne s'opère pas lui-même. J'ai donc essayé de guérir mes camarades de classe. J'ai réussi à enlever le hoquet au grand Benoît. Mais je n'ai pas réussi à faire arrêter de saigner du nez le petit Mario. La multiplication des tartines de Nutella fut un échec aussi.

Bref, mon dossier pour le Vatican n'était pas très épais. Puis, je me suis mis à grandir. Les saints de la Bible ont laissé place aux seins du Playboy. J'avais soudainement plus envie de plaire aux filles qu'à ma maman. Et comme les filles préfèrent les mauvais garçons, il a bien fallu que je me force pour avoir des défauts (!). Et ainsi perdre toutes mes chances d'être canonisé.

Pour être franc, il n'y a pas que les filles qui préfèrent les mauvais garçons. La société en général préfère les cyniques, les caustiques, les durs, les malins, les méchants. On associe les gentils aux niais. Être fin, être bon, c'est plate. Tellement que les modèles de bonté sont complètement évacués. Les enfants veulent être Lady Gaga ou Chris Brown. Et malheureusement, ils y parviennent.

Voilà pourquoi, ça fait du bien que le frère André fasse les manchettes. Ce n'est pas une question de religion, c'est une question d'être humain. Je ne sais pas si le frère André a réussi plus de miracles que moi. Mais une chose est sûre: c'était un homme plus à l'écoute des autres que la plupart d'entre nous. Et c'est pour ça qu'il est un exemple.

Des frères André, dans notre ville, dans notre pays, dans notre monde, il doit y en avoir quand même quelques-uns, mais on ne les connaît pas. On ne les valorise pas. On en parle un peu dans le temps des Fêtes. On présente un reportage sur untel qui s'occupe des pauvres ou sur une autre qui a consacré sa vie aux malades. Ça dure trois minutes. Et on passe à autre chose. Et on revient à ceux dont on ne cesse de parler: les politiciens, les sportifs, les vedettes et les criminels.

C'est fou, quand on y pense... Les médias ont passé la semaine à nous raconter en détail les meurtres horribles d'un psychopathe. Si on passait autant de temps à raconter la dévotion d'une infirmière, d'une missionnaire ou d'un bon professeur, notre monde serait peut-être moins laid.

La canonisation du frère André, ce n'est pas le retour de la religion, c'est le retour du bon gars. Le frère André était snobé par les évêques et cardinaux parce qu'il était simple. C'est le petit peuple qui l'aimait. C'est le petit peuple qui a fait de lui un saint. L'Église, en mal de visibilité, n'a pas eu le choix de le reconnaître. Le petit peuple est plus grand qu'on pense.

Pendant que trop de gens vénèrent la richesse, la gloire et le pouvoir, il y en a encore qui savent que la seule richesse, c'est le coeur. Celui du frère André comme celui du voisin.

Il est plus que temps de montrer les saints qui nous entourent au quotidien. De diriger le projecteur sur les gens inspirants. Tant qu'on mettra l'accent sur les parvenus, les m'as-tu-vu, les maniaques, on aura un monde qui leur ressemble.

Je sais bien que les saints saints saints, les être parfaits, n'existent pas. Mais les êtres humains à qui il reste de l'humanité, il faut les remercier, il faut s'en inspirer.

Les personnes qui se consacrent aux autres n'ont pas besoin de faire des miracles pour être célébrées. Juste le fait qu'il y en ait encore, c'est le plus grand des miracles.

Merci XXX.

Surprenantes ces confidences ! cependant, que de vérités, mais malheureusement entremêlées de faussetés.

Première accroc, page 5 : "ce n'est pas une question de religion, c'est une question d'être humain ". Ce qui me fait penser que notre Stéphane a la pensée d'un humaniste ( humanisme en tant qu'hérésie, celui où on exclut Dieu ).

Deuxième accroc (?), page 8 : "le frère André était snobé par les évêques et les cardinaux ". Ça se peut, faudrait que je vérifie ; j'ai un livre sur sa vie publié dans les années 40. Cependant, si c'est vrai, ou en partie vrai, faudrait-il généraliser !

Troisième accroc, page 8 : " l'Église en mal de visibilité ". L'Église catholique, c'est la société que Dieu a fondée, s'est choisie comme la seule arche de Salut pour tout le genre humain ; par conséquent Elle se doit, en temps normal, d'être visible ( aujourd'hui Elle est éclipsée comme l'avait prédit la Sainte Vierge à la Salette au 19 ième siècle ). Elle a donc sa raison d'être visible.

Quatrième accroc, page 8 : " ..n'a pas eu le choix de le reconnaître ". Comme si l'Église n'était qu'une société humaine, rien de plus ! Elle est d'origine divine ; son fondateur est Saint, c'est le Saint des Saints, c'est le Christ Jésus, le Verbe éternel et incarné. Et cette Société, qui est le Corps-Mystique du Christ, elle est investie de pouvoirs surnaturels et d'une mission divine, celle du salut de toutes les âmes. N'en faire qu'une société humaine, c'est impie et de plus ça prouve l'absence de cette vertu surnaturelle de la Foi ( vertu infuse reçue au baptême en même temps que l'Espérance et la Charité, qui sont les trois Vertus théologales ).

La canonisation du frère André, n'est pas un acte de la Sainte Église catholique et apostolique, mais un acte invalide, une pseudo-canonisation, fait par cette secte usurpatrice qui s'est substituée subversivement dans le cadre matériel de la Sainte Église Catholique et Apostolique. Cela cependant ne lui enlève pas sa sainteté, mais en réalité elle n'est toujours pas encore reconnue officiellement, canoniquement, par la véritable Église catholique.

Bon, ceci dit, vu la brièveté de mes propos, et l'absence de démonstration de ma part, si tu me le permets, j'y reviendrai en temps opportun ; ..si mes capacités me le permettent.

Merci XXX de m'avoir tout de même lu.

C'est un sujet grave, et qui mérite et exige notre attention, toute l'attention voulue ; notre salut éternel en dépend.

ROBERT. a écrit:.

Grand merci au techno Roger !

Est-ce que la vidéo est la même chose que le texte ?
.

roger a écrit:

ROBERT. a écrit:.

Grand merci au techno Roger !

Est-ce que la vidéo est la même chose que le texte ?
.

Oui. En fait c'était le même texte, mais échelonné sur 13 pages dont les deux dernières comprenaient quelques illustrations…qui ne rajoute rien au texte.

gabrielle a écrit:Le texte de Stéphane Laporte pourrait avoir écrit par n'importe quel athée.

Ce texte ne dénote pas la Foi catholique, mais une certaine ironie envers Elle et envers la sainteté.

Benjamin a écrit:

gabrielle a écrit:Le texte de Stéphane Laporte pourrait avoir écrit par n'importe quel athée.

Ce texte ne dénote pas la Foi catholique, mais une certaine ironie envers Elle et envers la sainteté.

Oui, c'est aussi ce qui m'a frappé en lisant ce texte, j'irais même jusqu'à dire que cette ironie et cette moquerie vont jusqu'à la méchanceté, tout cela parce que monsieur n'a pas eu son petit miracle.

Saint François d'Assise pensait aux autres hommes, certes, mais il pensait aussi et d'abord à Dieu, fait qui est évidemment complètement occulté ici !